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chez les français on y trouve que de l'infamie, de l'irrévérence, et des
turpitudes envers la Parole de Dieu, tellement qu'on aurait l'impres-
sion que le peuple français est un peuple maudit de Dieu. Heureuse-
ment que le Seigneur s'en est réservé quelques-uns d'entre eux qui
participerons à sa gloire éternelle, autant peu qu'ils soient. Il n'était
pas question par les traducteurs de la King James, qui parut en 1611,
de donner quelque crédibilité à des apparitions de fantômes qui nour-
rissaient les superstitions des peuples; mais d'utiliser un mot com-
mun pour Esprit qui détenait l'idée d'une présence divine et en anglais
le mot «Ghost», à cette période, remplissait pleinement ce besoin. Mais
en français, surtout de nos jours, ce terme ne nous convient pas, il se-
rait ridicule de traduire Saint Esprit par «Saint Fantôme», toutefois la
notion de présence qu'il détient nous va très bien et nous pouvons
traduire légitimement l'expression Saint Esprit par «Sainte Présence».
La raison d'une telle traduction est que le mot «Présence» détient plus
un sens personnel que celui d'Esprit qui demeure vague dans l'esprit
des gens. Il est plus facile de comprendre que la Sainte Présence se
rapporte à Dieu lui-même, c'est à dire au Seigneur Jésus. S'en pren-
dre à une telle traduction serait de rejeter la Présence de Christ qui
habite dans nos cœurs.
Nous avons aussi deux autres nouvelles désignations dont la significa-
tion est identique pour les deux, et elles trouveront place dans une ré-
vision à venir de la Bible de Machaira, Seigneur voulant. Il s'agit des
mots «raisonnement» et «réflexion», ils remplaceront le mot «Esprit»
lorsqu'il paraît seul sans son adjectif de «Saint», qu'il s'agisse de l'Es-
prit de Dieu ou de celui de l'homme, et seront utilisés avec l'adjectif
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