Page 85 - LE MANUEL DE LA BIBLE

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d’Érasme, ce qu’Érasme lui-même suggéra dans ses notes. Mais la lecture des
trois témoins célestes ne se trouve pas uniquement dans ce manuscrit suspect
de ce temps, il se trouve aussi dans le Codex Ravianus, dans la marge du
manuscrit «88», et dans celui du manuscrit «629». Même si l’évidence de ces
trois manuscrits n’est pas regardé comme suffisante par les critiques
sceptiques, six autres manuscrits furent découverts qui contiennent le passage
des trois témoins célestes, le «61», le «88mg», le «429mg», le «629», le «636mg»,
et le «918». En plus, il fut confirmé par après que ce passage se retrouve aussi
dans le «634mg», dans «omega 110, 221, et 2318», dans les lectionnaires «-60»
et «173», ainsi que dans les écrits de quatre Père de l’Église: Tertullien, Cyprien,
Augustin, et Jérôme. Ceci est amplement d’évidences pour démontrer que le
passage des trois témoins célestes est authentique. Plusieurs passages furent
reconnus comme authentiques sur la base de moins de preuves que ceci. Plus
les recherches se poursuivent dans l’étude des anciens manuscrits, plus il se
trouve d’évidences que ce passage controversé des trois témoins célestes dans
1 Jean 5:7 provient des Autographes. Ainsi, quoique fut la cause de son
insertion dans le Texte Reçu, en dernière analyse nous pouvons être
complètement assurés que ce ne fut pas une duperie conçue dans le but de
tromper les enfants de Dieu, mais que ce passage fut ajouté sous la direction
infaillible de la providence de Dieu et qu’il doit être retenu et reçu comme
faisant partie du Texte Original des Autographes. La providence et les
évidences témoignent de son authenticité.
Au niveau des manuscrits en Latin, l’évidence pour l’existence primitive du
passage des trois témoins célestes se trouve dans une multitude de versions
latines, et dans les écrits des Pères de l’Église Latine. Il fut confirmé par
Scrivener en l’an 1883, que ce passage fut cité par Cyprien en l’an 250. Aussi,
incontestablement, ce passage se retrouve dans les écrits de deux évêques
espagnols du 4ie siècle, Priscillien et Idacius Clarus, qui eurent la tête tranchée
par l’empereur Maximus. Au 5ie siècle, ce passage fut cité par plusieurs
écrivains orthodoxes de l’Afrique qui montèrent une défensive pour la doctrine
de la Trinité. Vers la même période, il fut cité par Cassiodorus en Italie. Ce