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distingue le parallélisme par gradation, le parallélisme synonymique et le
parallélisme par antithèse.
Le parallélisme par gradation consiste dans l'emploi successif de mots à peu
près synonymes, mais de plus en plus précis et énergiques.
On a souvent cité sous ce rapport l'exemple du psaume 1.
Bienheureux est l'homme qui
Ne vit point
selon le conseil
des méchants.
Ne s'arrête point
dans la voie
des pécheurs.
Ne
s'assied
point
sur le banc
des moqueurs.
On y remarque tout à la fois progression dans l'idée de la persévérance dans le
mal, depuis la simple habitude jusqu'au parti pris de s'arrêter et de se fixer, et
progression dans la perversité depuis l'indifférence naturelle, en passant par la
méchanceté, jusqu'à l'incrédulité profane et moqueuse. Les termes de nos
versions françaises ne rendent qu'imparfaitement l'énergie de la gradation de
l'original. - Cf encore Ps. XXIV, 3, 4. Esaïe, LV, 6, 7.
On trouvera (Prov. XVI, 32) un exemple de parallélisme par voie de synonymie,
c'est-à-dire deux membres de phrase s'expliquant l'un par l'autre, sans que la
pensée en soit sensiblement modifiée. - Quelquefois le parallélisme s'étend sur
un chapitre tout entier, ou sur une portion considérable de chapitre; ainsi au
psaume CXXXII, Voyez pareillement Ps. CXXXV, 15-18.
Les versets
correspondent
au verset 12,
Le verset
au verset 13,
Le verset
au verset 14,
Le verset
aux versets 15,
16,
Le verset
aux versets 17,
18.