Page 113 - LE MANUEL DE LA BIBLE

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que l'inspiration et l'infaillibilité s'appliquent uniquement aux
manuscrits originaux a très peu de respect pour la Parole de Dieu comme
nous l'avons aujourd'hui, car il est évident qu'il ne croit nullement qu'elle
est la Parole de Dieu
... Le cœur de l'affaire est simplement que
l'inspiration
sans la préservation n'a aucune valeur
".
Cette vérité fut même réalisée
avant la formation du Comité de Révision en 1881 par Richard Chenevix
Trench, Doyen de Westminster en 1856,
(Trench on Bible Revision)
:
«Il ne faut
jamais oublier que pour la grande multitude des lecteurs, la Bible Authentique
n'est pas une traduction d'un livre inspiré mais est elle-même le livre inspiré,
puisque
l'inspiration n'est pas limitée par les mots Hébreu et Grec du
message divin qui fut communiqué premièrement aux hommes, mais se
perpétue dans la traduction des mots qui représentent fidèlement et
pleinement les termes originaux, et ceci, dans la mesure de leur
exactitude
. Conséquemment, dans la mesure où des divergences existent entre
l'original et la copie, la copie est moins inspirée que l'original; en effet, selon la
gravité de l'étendue des divergences, la copie n'est pas inspirée du tout.»
Le Dr. Trench touche le point crucial de la controverse entre la Texte
Majoritaire contenu dans la grande masse (95%) des manuscrits Grecs
Byzantins, les citations des Pères, et les anciennes versions, compilé et
consolidé dans le Texte Reçu des Réformateurs Protestants; et le Texte
Minoritaire contenu dans le petit nombre (5%) des manuscrits Grec
Alexandriens, particulièrement le Vaticanus et le Sinaiticus, restauré dans la
Texte Néologique des Critiques Textuels d'où nous avons les versions
modernes. Or, les manuscrits Byzantins contiennent tous quelques divergences
mineures, dont la majorité est de nature grammaticale.
Évidemment une
faute de grammaire est loin d'être une altération, une omission, au une
falsification
. Ces différences légères dans la famille des manuscrits Byzantins
ne fournissent aucun argument contre l'inspiration perpétuelle, puisqu'elles ne
doivent leur existence qu'à des fautes de grammaire. En dépit de ces