Page 112 - LE MANUEL DE LA BIBLE

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Voici donc le point crucial de ces déclarations fallacieuses. Si seulement les
"documents originaux" (les Autographes) sont inspirés, il en advient que nos
versions ne le sont pas. Conséquemment, cela voudrait dire que la Bible n'a
aucune valeur aujourd'hui, pire, qu'elle n'existerait même plus puisque les
"documents originaux" n'existent plus, et ceux-ci sont les seuls considérés
comme étant "inspirés" par le grand savoir des réprouvés. Ils ont manqué de
réaliser que l'inspiration mentionnée dans 2 Tim. 3:16,17, se réfère directement
au texte de l'Ancien Testament. Ce n'est que vers la moitié du premier siècle
que les écrits du Nouveau Testament furent considérés au même niveau que
ceux de l'Ancien. Ce qui veut dire, qu'en cette période où l'apôtre Paul écrivit ce
passage, seulement des copies des Originaux de l'Ancien Testament existèrent,
les Autographes ayant été détruit depuis longtemps. Ce fait indéniable
n'empêcha pas l'apôtre Paul à déclarer que
"Toute l'Écriture est divinement
inspirée"
. Il est évident que
Paul lui-même reconnaissait "l'inspiration" des
copies des Originaux
. Jésus lui-même reconnaissait l'autorité et l'inspiration
des copies des Originaux qu'il citait à mainte reprise:
"Vous sondez les
Écritures, parce qu'en elles vous croyez avoir la vie éternelle, et ce sont elles
qui rendent témoignage de moi" (Jean 5:39)
.
Sûrement nos savants de la critique textuelle néologique et leurs pantins
connaissent mieux que le Seigneur Jésus et l'apôtre Paul, après tout n'ont-ils
pas
"beaucoup étudié pour déterminer l'exactitude du texte qui existe"
comme
prétend Jacques Alexanian, directeur du "Séminaire Baptiste Évangélique du
Québec" (SEMBEQ), nommé aussi le pape Baptiste.
Considérons ces paroles de Bruce Pringle,
(The Word of God in English)
:
"Il est à
remarquer que les érudits bibliques professent leur foi dans l'inspiration et
l'infaillibilité des Écritures uniquement dans les Autographes Originaux. Puisque
les manuscrits originaux n'existent plus aujourd'hui, je laisse le lecteur
déterminer par lui-même la valeur de leur confession de Foi...
Celui qui croit