La secte probablement disparu vers le milieu du troisième
siècle, et n'a jamais été nombreuses. Toutes nos
connaissances de celui-ci remonte à Hippolyte. Son
"Syntagma" (c.205) est résumée dans le Pseudo-Tertullien
(Praescript., LII) et Philastre, et est développé par
Épiphane (Haer., Liv lv.), Son «Petit Labyrinthe" (écrit 139-
5, cité par Eusèbe, V, 28) et son «Philosophumena"
existent encore, et un fragment «Sur les Melchisédéchiens,
les Theodotiens et les Athinganis", publié par Caspari
(Tidskr. für der Evangel. Luth. Kirke, Ny Raekke, VIII, 3, p.
307). Mais les Athinganis sont une secte qui apparue plus
tard,
d'après
le
MELCHISÉDÉCHIENS.
Le
Monarchianisme de Plotin semble avoir été semblable à
celui des Theodotiens. Toutes les spéculations quant à
l'origine des théories de Théodote sont fantaisistes. En
tout cas, il n'a pas encore de relations avec les Ébionites à
cette époque. Le Alogi a parfois été classés avec les
Monarchiens. Lipsius à son «Épiphane Quelenkritik» et
supposés être encore philanthropes, en raison de leur
refus du Logos, et Épiphane en fait les appels selon
Théodote une «apopasma de l'Alogi», mais ce n'est qu'une
supposition, et n'est pas dérivé par lui d'Hippolyte. En fait,
nous assure-Épiphane (Haer. 51) que les Alogi (qui est,
Gaïus et son parti) étaient orthodoxes dans leur
christologie, selon la secte extatique des montanistes.
46