Le tableau suivant donne les formes des graphèmes de l'alphabet araméen impérial, utilisé au Ve siècle av. J.-C..

Lettre Unicode Nom Valeur Correspondances
Hébreu arabe Syriaque Brahmi Nabatéen Kharosthi
Aleph.svg U+010840 Ālaph [ʔ], [], [] א ا ܐ Brahmi a.svg 01 aleph.svg Kharosthi a.svg
Beth.svg U+010841 Bēth [b], [v] ב ܒ Brahmi b.svg 02 bet.svg Kharosthi b.svg
Gimel.svg U+010842 Gāmal [ɡ], [ɣ] ג ܓ Brahmi g.svg 03 gimel.svg Kharosthi g.svg
Daleth.svg U+010843 Dālath [d], [ð] ד د, ذ ܕ Brahmi dh.svg 04 dal.svg Kharosthi dh.svg
He0.svg U+010844 [h] ה ܗ   05 ha.svg  
Waw.svg U+010845 Waw [w], [], [] ו و ܘ Brahmi v.svg 06 waw.svg Kharosthi v.svg
Zayin.svg U+010846 Zain [z] ז ز ܙ   07 zayn.svg  
Heth.svg U+010847 Ḥēth [ħ] ח , ܚ   08 ha.svg  
Teth.svg U+010848 Ṭēth [] ט ط ܛ Brahmi th.svg 09 taa.svg Kharosthi th.svg
Yod.svg U+010849 Yudh [j], [], [] י ܝ Brahmi y.svg 10 yaa.svg Kharosthi y.svg
Kaph.svg U+01084A Kāph [k], [x] כ, ך ك ܟ, ܟ Brahmi k.svg 11 kaf.svg Kharosthi k.svg
Lamed.svg U+01084B Lāmadh [l] ל ܠ Brahmi l.svg 12 lam.svg Kharosthi l.svg
Mem.svg U+01084C Mim [m] מ, ם ܡ, ܡ Brahmi m.svg 13 meem.svg Kharosthi m.svg
Nun.svg U+01084D Nun [n] נ, ן ن ܢ Brahmi n.svg 14 noon.svg Kharosthi n.svg
Samekh.svg U+01084E Semkath [s] ס ܣ Brahmi sh.svg 15 sin.svg Kharosthi sh.svg
Ayin.svg U+01084F ʿĒ [ʕ] ע , ܥ   16 ein.svg  
Pe0.svg U+010850 [p], [f] פ, ף ܦ Brahmi p.svg 17 fa.svg Kharosthi p.svg
Sade 1.svg, Sade 2.svg U+010851 Ṣādhē [] צ, ץ ܨ Brahmi s.svg 18 sad.svg Kharosthi s.svg
Qoph.svg U+010852 Qof (lettre) [q] ק ܩ Brahmi kh.svg 19 qaf.svg Kharosthi kh.svg
Resh.svg U+010853 Rēsh [r] ר ر ܪ Brahmi r.svg 20 ra.svg Kharosthi r.svg
Shin.svg U+010854 Shin [ʃ] ש , ܫ Brahmi ss.svg 21 shin.svg Kharosthi ss.svg
Taw.svg U+010855 Tau [t], [θ] ת , ܬ Brahmi t.svg 22 ta.svg Kharosthi t.svg

 

Les premières inscriptions en araméen font usage de l'alphabet phénicien. L'alphabet araméen se développe à partir de celui-ci au cours du temps. L'araméen devient lingua franca du Moyen-Orient, son écriture complémentant tout d'abord le cunéiforme, puis le remplaçant comme système prédominant. Vers 500 av. J.-C., à la suite des conquêtes achéménides de la Mésopotamie sous Darius Ier, le vieil araméen (en) est adopté par les conquérants comme véhicule de communication écrite entre les différentes régions de l'empire. L'araméen impérial est très standardisé; son orthographe est basée plus sur des racines historiques que sur un quelconque dialecte et il est inévitablement influencé par le vieux-perse. Pendant des siècles après la chute de l'empire achéménide en 331 av. J.-C., l'araméen impérial — ou une version suffisamment proche pour rester reconnaissable — exerce une influence sur les différentes langues iraniennes indigènes. L'alphabet araméen donne ses caractéristiques essentielles à l'écriture pehlevi. Un ensemble de trente documents araméens de Bactriane sur cuir, récemment découverts et dont l'analyse est publiée en 2006, rendent compte de l'usage de l'araméen dans l'administration achéménide de Bactriane et de Sogdiane au IVe siècle av. J.-C.4.

 

L'usage répandu de l'alphabet araméen conduit à son adoption progressive pour écrire l'hébreu. Avant cette adoption, l'hébreu est écrit en alphabet paléo-hébraïque, un système d'écriture plus proche de l'alphabet phénicien. L'évolution de l'alphabet araméen à partir du phénicien étant un processus graduel, la division des alphabets entre ceux qui dérivent directement du phénicien et ceux qui en dérivent via l'araméen est un peu artificielle. En général, les alphabets de la région méditerranéenne (Anatolie, Grèce, Italie) sont considérés comme dérivant du phénicien, adaptés vers le VIIIe siècle av. J.-C.; ceux de l'Est (Levant, Perse, Asie centrale, Inde) sont considérés comme dérivant de l'araméen, adaptés vers le VIe siècle av. J.-C. à partir de l'alphabet araméen impérial de l'empire achéménide. Après la chute de celui-ci, l'unité de l'alphabet est perdue et il se diversifie en un certain nombre de cursives. Les alphabets hébreu et nabatéen, tel qu'ils sont écrits lors de la Rome antique, ont peu changé stylistiquement par rapport à l'alphabet araméen impérial. Une écriture Hébreu cursif (en) se développe dans les premiers siècles du Ier millénaire, mais elle reste restreinte à un statut de variante utilisée à côté de l'écriture non-cursive. L'Hébreu était réservé pour l'élite du peuple (sacrificateurs, pharisiens, sadducéens, hérodiens) et pour les textes sacrés; tandis que l'Araméen était plutôt la langue commune du peuple, des soldats, des commerçants et des paysans. À l'époque contemporaine, l'araméen biblique, les dialectes néo-araméens juifs et la langue araméenne du Talmud sont écrits avec l'alphabet hébreu. Le syriaque et les dialectes néo-araméens chrétiens font usage de l'alphabet syriaque.

 

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La Bible bilingue Hébreu-Français

Le Pentateuque - La Genèse, L’Exode, Le Lévitique, Les Nombres, Le Deutéronome

Les Prophètes - Josué, Les Juges, Samuel, Rois, Isaïe, Jérémie, Ézéchiel, Osée, Joël, Amos, Obadia, Jonas, Michée, Nahoum, Habacuc, Cephania, Haggaï, Zacharie, Malachie

Les Hagiographes - Chroniques, Les Psaumes, Job, Les Proverbes, Ruth, Le Cantique des Cantiques, L’Ecclésiaste, Les Lamentations, Esther, Daniel, Ezra / Néhémie

 

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LEXIQUE HÉBREU DE LA CONCORDANCE STRONG FRANÇAISE

 


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AVANT-PROPOS

aleph (alef)

beth (veth)

guimel

daleth

waw (vav)

zayin

 

heth

teth

yod

caph (khaf)

lamed

mem

nun

samech (samekh)

ayin

pe (fe)

zade (tsadi)

koph (qof)

resch (resh)

sin (shin)

taw (tav)

 

 

 

LES FINALS (NON SIGNALÉS DANS LE MENU DE NAVIGATION DU DICTIONNAIRE)

final kaph

 

final mem

 

final nun

 

final pe

 

final tsadi