Page 568 - Dictionnaire de la Bible de J.A. Bost 1849 - 2014

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8:18,27. Mais Israël trouva un ennemi opiniâtre et puissant dans les rois de la Syrie de Damas, qui, à
diverses reprises, passèrent les frontières, 1 Rois 20:34; 22:3, et réduisirent Éphraïm à la dernière
extrémité, 2 Rois 13:7; cependant, sous Jéroboam II, grâce à la puissance assyrienne qui s'élevait, et qui
affaiblissait ainsi par son voisinage le royaume de Syrie, les Israélites redressèrent la tête, repoussèrent
vigoureusement le Syrien, s'emparèrent d'une portion de son territoire, et s'élevèrent à une hauteur de
prospérité que jusqu'alors ils ne connaissaient point. Cela dura peu; le bien-être engendra le luxe, la
volupté, le relâchement: ce furent les délices de Capoue; les querelles de parti se renouvelèrent, une
fausse politique commença à prédominer. Osée 5:13, et Israël, devenu tributaire d'Assyrie, 2 Rois 15:19,
vit bientôt une partie de ses habitants conduits en captivité, 2 Rois 15:29; cf. Ésaïe 8, et 9. Dès lors il n'y eut
plus rien que de précaire dans l'existence de ce pauvre pays, sa ruine parut inévitable, et la malheureuse
alliance d'Osée avec le roi d'Égypte fut le dernier acte politique de ce royaume; Israël tout entier fut
déporté et mené en exil, 2 Rois 18:9, environ 131 ans avant la chute du royaume de Juda. Aussitôt après
avoir raconté cette catastrophe, l'historien sacré énumère les causes qui l'ont amenée, et met en première
ligne l'idolâtrie intellectuelle et morale de ce peuple. Les Israélites qui demeurèrent dans le pays se
mêlèrent peu à peu avec les colons qui y furent envoyés d'Assyrie pour le cultiver et le défendre; ils
retournèrent cependant au culte de l'Éternel, et plusieurs d'entre eux se réunirent à Juda pour l'exercice
de ce culte, 2 Rois 23:15,19; 2 Chroniques 34:33; 35:19.
— Voir: Exil.
Il importe de spécifier que la nation modern d’Israel n’a rien avec l’ancienne sauf le nom. L’Israel
moderne est une duperie politique, elle correspond à «la bête qui sort de la terre» des nations (Apoc. 13
:11). Elle a été formée de l’ancien empire des Khazars qui s’était converti au Judaïsme. En d’autres mots
l’Israel moderne n’est pas le peuple de Dieu, mais le peuple dieu, c'est-à-dire de Satan. Le Sionisme actuel
n’est plus une théocratie, mais une autocratie basée sur l’idéologie d’une domination mondiale. Sa
philosophie demeure toutefois celle du salut par les œuvres et rejoint celle du libre-arbitre d’un salut par
le choix du Vatican, les deux se rejoignant dans une utopie spirituelle qui se nomme l’Antichrist.
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ISSACAR,
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neuvième fils de Jacob, cinquième de Léa, Genèse 30:18. Son nom signifie prix ou récompense, et Léa le
lui donna, «car, dit-elle, Dieu m'a récompensée parce que j'ai donné ma servante à mon mari.» Il naquit
1749 ans avant J.-C., et eut quatre fils: Tolah, Puva, Job et Simron, 46:13. Sa vie est peu connue, et ne parait
pas avoir rien présenté de saillant. La bénédiction de Jacob mourant lui prédit un avenir matériel et peu
honorable: «Issacar, dit-il, est un âne essu, couché entre les barres des étables; il a vu que le repos était
bon et que le pays était beau, et il a baissé son épaule pour porter, et s'est assujetti au tribut.» Moïse
annonce qu'il vivra paisible dans ses tentes, qu'il partagera avec Zabulon l'abondance de la mer et les
richesses du commerce, Genèse 49:14-15. Deutéronome 33:18-19. Lors du dénombrement d'Israël dans le
désert, Issacar comptait 54,400 hommes en état de porter les armes. Cette tribu est louée dans le cantique
de Débora pour son zèle à prendre les armes. Juges 5:15. Elle a donné naissance au juge Tolah, qui
gouverna le pays pendant vingt-trois ans, sans autre gloire que celle de la paix, Juges 10:1-2.
La tribu d'Issacar reçut en partage, lors de la division du pays, les meilleurs endroits de la terre, la belle et
riche plaine de Jizréhel, s'étendant depuis la chaîne du Carmel jusqu'au lac de Génésareth, ayant au midi
la demi-tribu de Manassé, au nord celle de Zabulon, à l'occident la Méditerranée, à l'orient le Jourdain et
l'extrémité de la mer de Tibériade. Elle occupait avec Zabulon le grand pays de passage de Canaan, et les
habitants de ces deux tribus comptèrent, à l'époque de Jésus-Christ, parmi les plus civilisés des Galiléens;
la plupart des apôtres appartenaient à l'une ou à l'autre de ces tribus, et par le message de l'Évangile ils
accomplirent entièrement la prophétie de Moïse: «Ils appelleront les peuples en la montagne, ils offriront
là des sacrifices de justice.» Deutéronome 33:19.
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