Page 452 - Dictionnaire de la Bible de J.A. Bost 1849 - 2014

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Les fils héritaient à l'exclusion des Ailes, ce qui doit toujours avoir lieu dans une législation qui autorise la
polygamie, mais, lorsqu'il n'y avait pas de fils, les filles étaient admises à hériter, à condition qu'elles se
mariassent dans leur tribu pour ne pas y rendre des étrangers propriétaires du sol, Nombres 26, et 36. Le
fils premier-né avait une double portion, et était probablement chargé d'entretenir et de protéger ses
sœurs: en tout cas, il paraît que son consentement était nécessaire à leur mariage, même du vivant du
père, Genèse 24:50; cf. 34:13-17.
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FLÈCHE,
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— Voir: Arc et Divination.
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FLEUVE.
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Ce nom se donne quelquefois sans autre désignation à l'Euphrate, q.v., au Jourdain, au Nil, et même à la
mer, Jonas 2:4; Habacuc 3:8-9; cf. Psaumes 24:2; 74:15; Hérodote 1, 7. Le Jourdain, l'Arnon, le Jabbok, le
Kérith, le Sorek, le Kison, le Bézor, le Cédron, sont les principaux fleuves, rivières ou torrents mentionnés
dans l'Écriture; il en sera parlé aux articles spéciaux, comme de plusieurs autres qui, presque tous, ont
pris le nom de la ville voisine la plus importante. Quelques interprètes ont voulu voir dans Ésaïe 57:6, une
trace d'un culte des fleuves qui aurait existé parmi des Juifs idolâtres, mais le vrai sens du passage est:
«Les parties désertes, nues et rocailleuses des vallées sont ton lot.»
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FLÛTE,
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— Voir: Musique.
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FOIN.
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Les passages. Proverbes 27:25; Amos 7:1, montrent que les anciens Hébreux n'employaient pas seulement
pour fourrage l'herbe verte et sur pied, mais encore l'herbe séchée: le foin servait aussi de combustible,
Matthieu 6:30; Luc 12:28.
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FONTAINES.
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Il y en avait de deux espèces chez les Hébreux: les puits ou réservoirs dont nous avons parlé à l'article
Citerne, q.v., et les sources proprement dites. Ces dernières étaient naturellement bien plus estimées,
Jérémie 2:13; Lévitique 14:5; 15:13; Nombres 19:17. Les plus célèbres sont celles de Siloé, de Guihon, de
Roguel, de Hen-Guédi; on trouve encore nommées celles de Hen-Sémès, Hen-Guaddim, Hen-Héglajim,
etc. (Hen signifie source).
— La fontaine d'eaux vives mentionnée (apparemment comme figure), Cantique 4:15, se trouverait
encore, et fort abondante, au dire de quelques voyageurs, à une lieue de Tyr, dans la plaine. Elle est bâtie
en forme de tour carrée, dit Calmet, et haute de 15 coudées; les eaux en sortent par quelques ouvertures
avec tant d'impétuosité qu'elles font tourner, en sortant de là, un moulin à cinq meules.
— La pureté et la chasteté de l'épouse est comparée à une source close, à une fontaine cachetée, Cantique
4:12, et l'on a voulu s'évertuer à savoir où était située cette fontaine; on l'a mise à une lieue de Bethléhem.
C'est pousser le positivisme un peu loin.
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