la frontière sud-est du Hauran vers le désert, sous le nom de Salkhat, ou Sarkhad; elle est protégée par un
fort, bâti sur des rochers de basalte.
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SALEM,
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un des premiers noms de Jérusalem, la capitale du royaume de Melchisédec,
— Voir: ces deux articles.
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SALIM,
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près d'Énon, Jean 3:23. Plusieurs croient que Salim est l'ancienne Salem où Melchisédec avait régné, et où
l'on voyait alors un palais en ruines, qu'on prétendait avoir été celui de ce roi de paix; mais comme on l'a
vu ailleurs, Salem est Jérusalem, et Salim ne saurait être confondu avec son presque homonyme. Il est
difficile de déterminer où cette ville a dû exister; le voisinage d'Énon, lieu également inconnu, ne peut
donner aucune lumière à cet égard: ce devait être à l'ouest du Jourdain, et selon Tholuck, très
probablement dans la Judée, ou dans le Ghor supérieur. Eusèbe et Jérôme placent Salim et Énon à environ
8 milles sud de Scythopolis; peut-être est-ce le même endroit dont il est parlé Judith 4:3. Il y avait là
beaucoup d'eau (plusieurs ruisseaux).
— Plusieurs noms à peu près semblables sont rapportés dans l'Ancien Testament, l'un comme
appartenant à la tribu d'Éphraïm, 1 Samuel 9:4, l'autre comme étant de Juda, Josué 15:32; le nom de Hajin
qui le suit pourrait être le Énon du Nouveau Testament.
— Simon Zélotes doit avoir été originaire de Salim.
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SALIVE.
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Cracher contre quelqu'un, ou à propos de quelqu'un, était déjà, dans la plus haute antiquité, considéré
comme une insulte grave, Deutéronome 25:9; Nombres 12:14; Ésaïe 50:6; Matthieu 26:67; le simple acte de
cracher en présence de quelqu'un était considéré comme une malhonnêteté, Job 30:10, et un Oriental de
nos jours, comme du temps d'Hérodote, (1, 99) ne se permettra jamais une action pareille en présence
d'un supérieur, Niebuhr, B. 26, 29; ce n'est point seulement comme le pense Jahn, à cause des beaux tapis
qui couvrent la terre ou le plancher, mais par cette pudeur naturelle qui dit à chacun l'inconvenance qu'il
y a à se purger d'une sécrétion quelconque en présence de personnes respectées; il pourrait, d'ailleurs,
arriver qu'un peu de salive vînt à tomber sur les vêtements et même sur la barbe du voisin, ce qui est
pour les Orientaux un affront suprême. La salive d'un homme ayant une maladie impure, rendait impur
celui sur qui elle tombait par hasard, Lévitique 15:8, et l'on doit voir dans cette prescription morale une
précaution médicale.
— La salive a certaines vertus adoucissantes, surtout celle d'un homme à jeun, qui n'est pas gâtée par le
mélange d'odeurs diverses et de particules alimentaires; les animaux guérissent ordinairement leurs
plaies en les léchant; la morsure des serpents et des scorpions a été souvent guérie par la salive d'homme
à jeun; d'autres maladies, notamment certaines ophthalmies, ont été traitées avec succès au moyen de ce
remède si simple et si facile,
— Voir: Pline 28, 7, etc.;
mais il ne paraît pas que la salive ait pu guérir de véritables cécités, des maux ayant affecté l'organe visuel
dans ce qui constitue sa propriété de vision. Ce que Tacite et Suétone racontent en effet de l'empereur
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