42
Dans l'Inde, même aujourd'hui, sous les noms d'Isi et
d'Iswara
En Asie, c'est Cybèle et Deoius
Dans la
Rome païenne, la Fortune et Jupiter Puer, ou Jupiter
l'enfant
En Grèce, Gérés la grande Mère avec un
nourrisson au sein
ou Irène, la déesse de la paix, avec
l'enfant Plutus dans les bras
et même au Thibet, au
Japon, en Chine, les missionnaires Jésuites ont été bien
surpris de trouver la contrepartie de la Madone
et son
enfant adorés aussi dévotement que dans la Rome papale
elle-même ; Shing-Moo, la Sainte Mère des Chinois était
représentée avec un enfant dans les bras, et entourée d'une
gloire, absolument comme si un artiste catholique Romain avait pris soin de la
peindre
Section 1
L'Enfant en Assyrie
L'original de cette mère si généralement adorée était, nous avons des raisons de
le croire, cette même Sémiramis
dont nous avons déjà parlé. Elle était
adorée par les Babyloniens
et d'autres peuples de l'Orient
sous le nom
de Rhé
la grande déesse Mère. C'était du fils, cependant, qu'elle tenait toute
sa gloire et tous ses titres à la déification. Ce fils, quoique représenté comme un
enfant dans les bras de sa mère, était une personne d'une grande stature, d'une
immense force corporelle, et de manières séduisantes. Dans l'Écriture il est
désigné sous le nom de Tammuz
mais les écrivains classiques
l'appellent d'ordinaire du nom de Bacchus. C'est-à-dire
"le Regretté"
Le
nom de Bacchus ne rappelle au lecteur ordinaire qu'une idée de débauches et
d'ivrognerie, mais on sait aujourd'hui que dans toutes les abominations qui
accompagnaient ses orgies, on poursuivait ouvertement ce grand but : la
purification des âmes
c'est-à-dire leur délivrance du péché et de ses
souillures. Le dieu Regretté qu'on exposait et qu'on adorait sous la forme d'un
petit enfant dans les bras de sa mère paraît avoir été le mari de Sémiramis, dont