Page 357 - LES DEUX BABYLONES

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Métam
., liv. II, v. 369-380, vol. III, p. 88-89.
"colat"
signifie adorer ou
habiter.
COLEMAN,
Mythologie Hindoue
, p. 89.
BEROSUS, liv. I, p. 48.
WILKINSON, vol. IV. p. 239, 412 et vol. V, p. 243. En Égypte, l'Urée, ou le
Céraste, était le bon serpent, et Apophis, le mauvais.
DAVIES,
Les Druides
, p. 180. Davies identifie Noé et Bacchus.
WILSON,
La religion Parsie
, p. 192, 251-252, 262, 305.
Tammuz, autre nom de Nemrod, équivalent de Alorus, dieu du feu, vient de
tam, rendre parfait, et muz, feu. C'est au sens de feu qui rend parfait et au
caractère de Nernrod que renvoie ce passage de Zoroastre :
"Toutes choses
sont le produit d'un seul feu. Le père a tout accompli et a tout livré au
second esprit que toutes nations appellent le premier."
Du feu vient tout,
aussi est-il appelé
"celui qui rend toutes choses parfaites"
. Le second esprit
est l'enfant qui a déplacé la statue de Nemrodcomme objet de culte. L'action
de Nemrod restant indispensable, de là le feu du Purgatoire qui rend les
hommes parfaits et les débarrasse de leurs péchés.
HUMBOLDT,
Recherches
, vol. I, p. 185.
OVIDE,
Fastes
, liv. IV, v. 794-795. J'ai éprouvé un vif intérêt à découvrir
dans Ovide cette affirmation expresse que de son temps on croyait à Rome
que la purification par le feu venait du culte du feu d'Adon ou Tammuz, et
que la purification par l'eau venait du déluge au temps de Noé. Une
induction rigoureuse avait déjà amené à cette certitude. Après avoir indiqué
plusieurs raisons curieuses de cette double purification, Ovide conclut ainsi :
"Pour moi, je n'y crois pas ; mais il en est qui font remonter l'un de ces rites
à Phaëton et l'autre à Deucalion."
Si toutefois, on trouvait invraisemblable
que le culte de Noé fût ainsi mêlé dans l'ancien monde au culte de la ruine
des cieux et de son fils, je ferais remarquer ce qui se passe en Italie de nos
jours (en 1856). Il s'agit du culte même de ce patriarche et de la reine des
cieux.
Le trait suivant, fourni par lord John Scott, confirme mes assertions. Il a été
publié dans le
Morning Herald
, 26 oct. 1856 :
Prière d'un archevêque au
patriarche Noé
. –
La papauté à Turin !
Pendant plusieurs années