Page 316 - LES DEUX BABYLONES

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trouvés ! Quelle dépravation ce chiffre ne dévoile-t-il pas ! Résultats moraux
du système romain, p. XLIX, dans
Les soirées avec les disciples de Rome
.
THUANUS,
Histoires
, liv. XXXIX, ch. 3, vol. II, p. 483.
BÈDE, liv. V, ch. 21, p. 216.
ibid
.
MERLE D'AUBIGNÉ, vol. V. p. 55
HÉRODOTE, liv. III, ch. 8, p. 185. C.
Gheza veut dire tondre et aussi raser.
MACROBE, liv. I, ch. 23. p. 189.
TERTULLIEN, vol. II,
Carmina
, p. 1105-1106.
Col. KENNEDY, Bouddha, dans la
Mythologie Hindoue
, p. 263-264.
Nous avons déjà montré
que chez les Chaldéens l'expression
Zéro signifiait
"un cercle"
et la
"semence"
. Suro, la semence, dans l'Inde,
était la divinité du soleil incarné. Quand cette semence était représentée sous
une forme humaine, pour l'identifier avec le soleil, on la représentait avec un
cercle, l'emblème bien connu de l'orbite du soleil, sur une partie de son
corps. Ainsi le dieu anglais Thor était dépeint avec un cercle flamboyant sur
la poitrine (WILSON,
La religion des Parsis
, p. 31). Dans la Perse et dans
l'Assyrie, le cercle était tantôt sur la poitrine, tantôt autour de la taille, tantôt
dans la main de la divinité (BRYANT, vol. II, planches p. 216, 406-407 et
LAYARD,
Ninive et Babylone
, p. 160). Dans l'Inde, il est placé au bout du
doigt (MOOR,
Le Panthéon
, planche XIII, Vichnou). Aussi le cercle devint-
il l'emblème de Tammuz ressuscité ou la semence. La tonsure circulaire de
Bacchus était évidemment destinée à l'indiquer comme Zéro, ou la semence,
le grand Libérateur. Le cercle de lumière qui entoure la tête des prétendus
portraits de Christ était évidemment une forme différente du même objet et
venait de la même source.
"La cérémonie de la tonsure, dit Maurice, parlant
de cette cérémonie chez les Hindous, était une ancienne coutume des prètres
de Mithra : ils imitaient par leur tonsure le disque du soleil"
(
Antiquités
, vol.
VIIp. 851, Londres, 1800). Comme le dieu soleil était le grand dieu si
regretté, comme il avait les cheveux coupés en forme circulaire, et que les
prêtres qui pleuraient sa perte avaient les cheveux coupés de la même
manière, ainsi dans divers pays ceux qui se lamentaient sur les morts et qui
coupaient leurs cheveux en leur honneur, les coupaient en forme circulaire.