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appris à donner le nom d'Abeille à la sagesse incarnée. Or, comme l'équivoque
qui a pu faire donner ce nom au Seigneur Jésus est uniquement fondée sur une
expression de la langue Babylonienne, on voit d'où vient cette théologie : on voit
aussi que toute cette prière sur la bénédiction des cierges doit venir d'un livre de
prières Babylonien. C'est ainsi qu'à chaque pas le lecteur voit de mieux en mieux
à quel point était juste le nom donné par Dieu à la femme assise sur les sept
montagnes :
"Mystère, Babylone la Grande."
.
Voi
Identifié avec Sheik Adi. Voir
Ninive et Babylone
, et
Ninive et ses ruines
,
vol I.
BARUCH, VI, 19, 20. Le passage ci-dessus est de la traduction de Diodati.
La version ordinaire, au moins pour le sujet qui nous occupe, est au fond
identique.
EUSÈBE,
Vita Constantini
, liv. II, 5, p. 183.
MIDDLETON,
Lettre de Rome
, p. 189. APULÉE, vol. I,
Métam
., ch. IX et
ch. X.
LACTANCE,
Institut
., liv. VI, ch. 2, p. 289.
Service pour la veille de Pâques, dans la
Revue de l'Épître
, etc. Dr.
GENTIANUS HARVET de Louvain, p. 229. B et p. 230. A.
Journal Asiatique
, p. 593, 596.
Rites et Cérémonies
, p. 91, c. 1.
Rites et Cérémonies
, p. 95, c. 2.
De aor ou our, lumière, et an, agir sur ou produire. – Ouranos est donc celui
qui éclaire. Il est appelé par Sanchoniathon le Phénicien, fils d'Elioun, c'est-
à-dire, comme l'expliquent Sanchoniathon et Philo Byblius,
"le Très-Haut"
(SANCH. p. 16, 19). Ouranos au sens physique veut dire : Celui qui brille ;
et Hesychius (
sub voce
Akmon) en fait l'équivalent de Kronos ; car Krn le
verbe dont il vient, signifie également
"produire des cornes"
et
"produire
des rayons de lumière"
. Aussi, lorsque l'épithète de Kronos ou le Cornu, se
rapportait à l'origine à la force physique de Nemrod, le roi puissant, ce roi
étant déifié et devenant le seigneur du ciel, ce nom de Kronos lui fut encore
donné sous son nouveau caractère de
"Celui qui brille ou qui répand la