Page 242 - LES DEUX BABYLONES

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Si donc la régénération baptismale, la justification par les oeuvres, la pénitence
envisagée comme satisfaction à la justice de Dieu, le sacrifice non sanglant de la
messe, l'extrême-onction, le purgatoire et les prières pour les morts sont dérivés
de Babylone, n'avons-nous pas le droit de dire que le système général de Rome
peut s'appeler Babylonien ? Et si les raisons que nous avons données déjà sont
justes, quelles actions de grâces ne devons-nous pas rendre à Dieu qui, par notre
glorieuse déformation, nous a délivrés d'un système pareil ! Quelle faveur pour
nous d'être délivrés de cette confiance en les mensonges qui ne pouvaient pas
plus que le
"sang des taureaux ou des boucs, nous purifier de nos péchés"
!
Quelle bénédiction de sentir que le sang de l'Agneau, approprié par l'Esprit de
Dieu à la conscience la plus souillée, la purifie entièrement des souillures du
péché ! Comme notre reconnaissance devrait être profonde quand nous savons
que dans toutes nos épreuves et nos détresses,
"nous pouvons venir avec
confiance au trône de grâce, non pas au nom d'une créature, mais au nom du
Fils éternel et bien-aimé de Dieu ; et que ce Fils nous est présenté comme le
sacrificateur le plus tendre et le plus compatissant, sensible à nos infirmités,
ayant été semblable à nous en toutes choses, excepté le péché"
! Certainement,
tout en nous inspirant une vive compassion pour les pauvres esclaves de la
tyrannie papale, cette pensée devrait nous
"maintenir fermes dans la liberté à
laquelle nous avons été appelés, et nous aider à nous conduire comme des
hommes, afin que ni nous ni nos enfants ne retombions jamais sous le joug de la
servitude"
.
PLATON,
Phèdre
, p. 249. A. B.
Virgile,
Enéide
, liv. VI, 730-747.
Les Doriens
, vol. II, p. 405. Muller dit que les Argiens sacrifiaient également
aussitôt après le décès.
Recherches Asiatiques
, vol. VII, p. 239-240.
Journal Asiatique
, vol. XVII, p. 143.
SUIDAS, vol. II, p. 879. B.