Signification de deux expressions populaires qui se trouvent dans
une Concordance:
1 - TWOT: Theological Word book of the Old
Testament. Abréviation anglaise qui se rapporte aux mots de
l'Ancien Testament (Livre des mots théologiques de l'Ancien
Testament).
2 - TDNT: Theological Dictionary of the New
Testament. Abréviation anglaise qui se rapporte aux mots du
Nouveau Testament (Dictionnaire théologique du Nouveau Testament).
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Le Lexique Hébreu original de la
Concordance Strong sur ce site a été augmenté du Theological
Dictionary of the Old Testament (1917-1975) de Johannes
Botterwerck et Helmer Ringgren.
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Le Lexique Grec original de la Concordance Strong sur ce site a été augmenté du
Thesaurus Graecae Linguae (1572) de Henri Estienne, fils de Robert Estienne,
retrouvé dans le Dictionnaire Grec-Français (1860) de J. Planche.
Ce système de codage Strong fut créé spécifiquement pour la King
James anglaise et fonctionne avec toutes les versions de la Bible
qui ont les mêmes manuscrits qu'elle comme base de leurs
traductions: la Bible d'Olivétan, de Calvin, de Genève, de Martin,
de l'Ostervald, de la Matter, de l'Épée, et de la Machaira.
Malheureusement, en français, les codes Strongs sont apparus
premièrement dans la Bible Segond qui est basée sur différents
manuscrits reconnus comme défectueux et dénaturés. A cause de cela,
plus que souvent dans la Segond, les codes ne s'accordent pas
précisément avec les définitions des termes originaux, considérant
en plus qu'il y manque un grand nombre de mots, de versets, et de
paragraphes (voir:
Comparaison de versions).
Pour faciliter l'étude des
textes bibliques, James Strong, (1822-1894), professeur d'exégèse
biblique, dirigea plus de 100 personnes pour publier, en 1890, sa
concordance des mots hébreux et grecs. Lui et sa femme y
travaillèrent pour au-dessus d'une trentaine d'années. Chaque mot
racine (on ne compte pas toutes les déclinaisons des verbes...) est
numéroté, pour l'hébreu de 1 à 8674 (Ancien Testament) et pour le
grec de 1 à 5523 (Nouveau Testament). La concordance contient
également des précisions grammaticales et des informations
supplémentaires. Il est important de savoir que
la Concordance de Strong n'est pas un Dictionnaire et il ne
faut pas en abuser comme tel, car il y aurait un danger réel
d'interpréter un mot en dehors de son contexte adjacent,
linguistique et historique. Elle a été conçue pour donner simplement
une courte définition des mots hébreux et grecs sans entrer dans
tous les détails de la signification d'un mot. Elle n'est donc pas
l'autorité finale sur le sens d'un terme biblique, il faut se
référer à des dictionnaires spécialisés en linguistique qui se
rapportent directement au Hébreu et au Grec de la Bible pour cela,
comme le
Dictionnaire Hébreu-Français de Sander et Trenel, et le
Dictionnaire Grec-Français de J. Planche. Même qu'un bon
dictionnaire français sur les synonymes comme celui du
Dictionnaire
CRISCO est grandement utile dans ce domaine pour trouver en
notre langue les expressions justes qui se rapportent aux originaux
des Saintes-Écritures. Il nous faut aussi une connaissance de base
sur l'étymologie et une bonne compréhension de l'histoire des
anciens peuples. C'est un travail long et pénible mais grandement
enrichissant. Mais tout cela est sans valeur réelle si on a pas
l'Esprit de la Sainte Présence de Christ en nous pour nous diriger,
car nous arriverions à des fausses conclusions et à des notions
inexactes qui induiraient en erreur les gens simples. N'est-ce pas
cela que font présentement les érudits académiques prétentieux, de
même que les faux docteurs et pasteurs astucieux qui sont à la base
de toutes les sectes dites chrétiennes et évangéliques qui dirigent
leurs troupeaux de sycophantes?
Pour chaque mot, la
concordance donne le mot dans la langue d'origine (hébreu, chaldéen,
araméen, grec), le mot translitéré (conversion en alphabet latin),
l'origine du mot (vient d'une autre langue, formé à partir d'un mot
plus court...), sa prononciation (en phonétique), sa catégorie
lexicale (nom, verbe, ...), ses différentes traductions en français
dans la Bible, et les définitions qu'il peut prendre selon les
contextes.
Certains passages de
l'Ancien Testament sont en Araméen et d'autres en Chaldéen, cette
information est donnée pour les mots en question mais ils demeurent
classés dans le lexique hébreu.
Comme nous l'avons déjà
mentionné, James Strong a construit sa concordance à partir de la
traduction anglaise King James (KJV) qui fut publiée en 1611 au
désespoir du catholicisme qui a tout fait pour bloquer sa parution,
mais sans succès évident car Dieu protégeait sa Parole inspirée.
Malheureusement ce fut complètement le contraire avec le
christianisme français qui sombra très tôt dans l'apostasie, et
regrettablement la version Louis Segond 1910 (LSG) basée sur le
manuscrit corrompu et défectueux du Codex Sinaïticus a été utilisée
pour traduire la Concordance Strong en français. Les deux
traductions n'ont absolument rien en commun, la première, la King
James, fut basée sur les principes calvinistes de la souveraineté de
Dieu; tandis que la deuxième, la Segond, fut basée sur les principes
de l'arminianisme qui élève la souveraineté de l'homme au même
niveau que Dieu par sa doctrine du libre-choix de la souveraineté de
l'homme, préceptes qui sont la base même du catholicisme. En
fait, nous savons de nos jours que Louis Segond ne croyait pas
en la divinité de Christ ni en l'inspiration et l'Autorité des
Saintes-Écritures, ce qui en dit gros pour la forme de
christianisme qui utilise sa version pour instruire les crédules
dans les voies d'un faux évangile qui dépend du choix de l'homme et
non plus de la souveraineté de Dieu comme nous retrouvons dans le
calvinisme. Tous les spécialistes en la matière reconnaissent que
les textes originaux sur lesquels sont basées ces deux traductions
ne sont pas les mêmes, ce qui mène inévitablement à des différences
majeures. Pour la première, la King James, il s'agit des textes
authentiques, scellé par le sang des martyrs et assurés par la
providence de Dieu à travers l'histoire; tandis que pour la
deuxième, la Segond, il s'agit de textes contrefaits compilés sous
la science des suppositions d'une Critique Textuelle nébuleuse qui
donne qu'une approximation de la vérité.
Dans la Concordance Strong,
les textes originaux ont été utilisés pour créer les lexiques hébreu
et grec contenant tous les mots de la Bible. Qu'il soit clair pour
tous que par « textes originaux » nous signifions le Texte
Massorétique Hébreu pour l'Ancien Testament, et le Texte Reçu Grec
pour le Nouveau Testament. Aucuns autres textes ne peuvent
prétendent détenir un tel honneur, ni
la Septante Mythique ni les manuscrits de la Mer Morte
(comprenez qu'elle n'est pas morte pour rien). A chaque mot dans les
textes originaux a été attribué un numéro qui permet d'obtenir dans
le Lexique Hébreu ou le Lexique Grec le sens qu'il détient,
outil très utile pour ceux qui n'ont aucune connaissance de ces deux
langues mais qui veulent approfondir leurs études sur la Parole de
Dieu. Ceci est le fruit de la technologie moderne qui permet à tous
de comprendre toutes les langues sans vraiment les connaître. Vous
pouvez aussi chercher un numéro ou un mot dans le «
Moteur de recherches » qui vous donnera automatiquement la
signification et tous les endroits ou versets dans lequel ce mot
apparaît, même dans des dictionnaires bibliques qui vous donnent
plus de précisions. Si plusieurs mots correspondent, ils sont listés
pour que vous obteniez du discernement sur les sens variés d'un même
terme utilisé dans différents contextes.
De façon plus intéressante,
les numéros Strong vous indique où chaque terme est suivit d'un ou plusieurs numéros
se rapportant aux termes originaux utilisés et parfois à leur
grammaire. Ainsi, vous pouvez savoir quel mot original a servit pour
traduire tel ou tel mot en français et ainsi connaître tous les sens
que peut revêtir le terme biblique. Vous remarquerez qu'un seul mot
porte souvent un grand nombres de nuances ou synonymes qui sont
adaptables à différents contextes. Ceci vous donne la capacité de
changer un mot dans une traduction pour un autre qui en détient le
même sens mais d'une manière plus profonde et plus précise, ouvrant
ainsi en votre esprit différents niveaux de compréhension en la
profondeur de la révélation divine. Soyez sans crainte, vous
n'altérez pas la Parole de Dieu en agissant ainsi, vous
approfondissez seulement la compréhension du message qu'elle donne
dans un contexte donné et cela vous donne de réaliser pourquoi
certaines traductions de la Bible n'utilisent pas les mêmes mots
pour exprimer un même principe. Mais attention, nous l'avons déjà
mentionné, ce que vous apprenez sur le sens des mots n'est
aucunement l'autorité finale et aucun ne peut prétendre qu'il en est
ainsi sans se référer à des dictionnaires spécialisés sur la matière.
Sans connaissance réelle des langues originales il est trop facile
de s'égarer dans toutes sortes de fausses notions. Une telle étude
approfondie permet d'élargir la compréhension du texte biblique qui,
comme pour toute traduction, peut perdre de sa profondeur en
omettant des compréhensions plus larges ou légèrement différentes.
L'outil de recherche des
lexiques Hébreu et Grec permettent la recherche d'un Sstrong,
c'est-à-dire un numéro universel utilisé par tous les lexiques
bibliques de toutes les langues de la terre, d'un mot hébreu ou grec,
ou d'un mot français de l'Ancien ou du Nouveau Testament, même que
les textes originaux permettent de dire que le Nouveau Testament fut
transmit oralement de l'araméen puis traduit en grec dans un style
qui dégage les mœurs du temps. La principale raison de cette
traduction orale fut l'importante place de la langue grecque comme
langue universelle de l'époque, un peu comme l'anglais de nos jours.
Mais il ne faut jamais oublié que le Seigneur Jésus et ses disciples
ne parlaient pas le Grec mais l'Araméen, une forme commune de
l'Hébreu populaire parmi le peuple de cette époque, le strict Hébreu
étant réservé aux élites de la société pour les fonctions cultuelles
et sacerdotales de la loi mosaïque.
Il importe de remarquer que
l'Hébreu était une langue sacrée et que le Grec était une
abomination pour eux, jamais ils n'auraient considérer traduire les
Saintes-Écritures en cette langue, un tel blasphème aurait été la
mort certaine de ceux qui auraient tentés de le faire. La notion
populaire d'une Septante grecque ne tient pas devant ces faits, elle
est un mythe (voir:
La Septante Mythique). Ceci garantissait la transmission
orale des textes puisque l'expression vocale était exclue de cette
restriction. Cela nous indique que le Grec commun de l'époque,
utilisé par l'apôtre Paul et ses assistants, était teinté
d'expressions hébraïques qui reflétaient les mœurs du temps associés
à la nation d'Israël et non à ceux de la nation Grecque, et cette
réalisation est essentielle dans la traduction du Grec au français
ou en n'importe quelle autre langue, car nous ne pouvons pas
comprendre le sens des termes grecs selon les notions du peuple Grec
traditionnel, mais selon les règles du peuple Judéen de cette
période de l'histoire.
Une telle réalisation
complique beaucoup la compréhension de la traduction des textes
grecs du Nouveau Testament, car la grande majorité des traducteurs
ne prennent pas cela en considération, ils en ignorent même la
réalité. En fait, la grande majorité des traducteurs ne sont même
pas chrétiens, plusieurs rejettent l'inspiration des
Saintes-Écritures et d'autres nient la divinité de Christ. Ils
interprètent les textes d'après les principes de l'éclectisme et
selon les mœurs grecques, et non selon les mœurs hébraïques, tout
comme le font la majorité des gens qui se disent chrétiens. Le
résultat d'une telle approche linguistique n'est pas sous la
direction du Saint-Esprit et occasionne inévitablement des fausses
conclusions qui ne peuvent faire autre que de produire des
perturbations dans l'enseignement qui en résulte. Il faut se le
mettre dans la tête une fois pour toutes, le Grec du Nouveau
Testament n'est pas le Grec de la nation de ce nom, mais une forme
commune de cette langue (le Koinè) qui rejoignait la forme commune
du peuple hébraïque ou l'araméen, Ceci veut dire que toutes
traductions des textes du Nouveau Testament doivent absolument
prendre cela en considération, si elles veulent demeurer fidèles au
sens réel des expressions des significations sur les termes utilisés
pour décrire la révélation de Dieu. Comment pouvons-nous comprendre
la Parole de Dieu autrement à moins d'avoir un mandat pour la
déformer et séduire les gens afin d'obtenir le monopole de leur foi
et de leur conscience? Voila l'utilité essentielle des codes de la
Concordance Strong, elle donne au commun du peuple la capacité de
connaître la vérité sur la source de leur foi qui provient des
Saintes-Écritures: «La certitude vient donc de
ce qu'on entend; et de ce qu'on rapporte de la déclaration de Dieu.»
(Rom. 10:17; Bible de Machaira).
A Christ seul soit la Gloire