LA RÉFLEXION ET L'EXPRESSION

DE L'ESPRIT DES VIVANTS

 

Par Jean leDuc

Août 2020

 

LA NATURE DE L'EXISTENCE DE L'ESPRIT

 

LE SOUFFLE DE DIEU

 

LE NOM DE DIEU

 

LA RÉFLEXION ET L'EXPRESSION

 

LA PAROLE DE DIEU EST ESPRIT

 

LE LOGOS DANS LE GREC

 

RÉFLEXION ET L'EXPRESSION DANS L'ÉVANGILE

 

LA PAROLE EST L'ESPRIT EN MOUVEMENT

 

LA DUPLICITÉ DE LA CONTREFAÇON

 

LE PROCESSUS DE TRANSFORMATION

 

LA SCIENCE DE LA RÉFLEXION DE CHRIST EN NOUS

 

LA MOQUERIE DE LA PAROLE DE DIEU

 


 

LA NATURE DE L'EXISTENCE DE L'ESPRIT

Lorsque nous parlons de la nature de Dieu, c'est à dire de notre Esprit des vivants, nous parlons de son essence primaire et de ses différentes caractéristiques ou attributs qui se rapportent à son identité propre. Évidemment qu'on ne peut le connaître sans qu'il nous en accorde la grâce de sa révélation. Depuis des siècles, un grand nombre de théoriciens et de théologiens nous présentent différentes hypothèses sur la nature de Dieu, plus absurdes l'une que l'autre. Mais une hypothèse n'est pas la vérité et ne le sera jamais, car elle n'est que supposition et conjecture. Elle est basée seulement sur des apparences et des approximations. Il est impossible à l'homme de comprendre ce sujet sans que la Sainte Présence de Christ habite en lui pour l'instruire et le diriger dans des voies qui surpassent son entendement.

 

Le principe de base nous est révélé par le Seigneur Jésus Lui-même, et aucun ne peut argumenter son autorité suprême sur ce sujet, car il est Dieu Lui-même, l'Esprit Éternel manifesté ou Père céleste dans la chair, ce qu'il dit est la pure vérité. Jésus dit lui-même que «Dieu est Esprit» (Jean 4:24) et «qu'un esprit n'a ni chair ni os» (Luc 24:39). En d'autres mots, un esprit est invisible, il n'a pas de forme, contrairement à l'homme qui est visible et corporel. Dieu n'est donc pas une personne, car ce terme s'applique strictement à l'être humain. On peut dire que Dieu est une Personne, seulement dans le sens qu'il prit un corps de chair parmi nous dans la Personne unique de Jésus-Christ. Ce principe est relativement simple à comprendre, pour ceux en qui réside l'Esprit de Christ, et qui sont donné une connaissance rudimentaire des Saintes-Écritures. Jésus était donc l'enveloppe visible du Père invisible, il était parfaitement Homme et parfaitement Dieu. Il avait ainsi deux natures, la nature divine qui était le Père en Lui, et la nature humaine pure et sans péché de son engendrement comme Fils, le seul engendré de la sorte dans la race humaine, le Nouvel Homme, le Premier-né et Chef d'une nouvelle race céleste et éternelle formée de tous ses élus.

 

Il nous importe donc de commencer au début de la révélation de Dieu dans la Genèse. Dans Genèse 1:2 il est écrit, dans la grande majorité des traductions françaises, que «l'Esprit de Dieu se mouvait sur les eaux» et là est le premier endroit où l'expression «Esprit de Dieu» est utilisée dans la Bible. Dans l'Hébreu le mot pour «Esprit» est «Ruwach» et ce terme est loin d'être limité à une seule signification comme la majorité aimerait bien le croire. Entre les nombreuses significations qu'il détient, celles utilisées le plus souvent par les traducteurs de la Bible sont: «vent, souffle, esprit», ce qui ne signifie aucunement que les autres nuances de ce mot ou synonymes seraient sans valeur ou authenticité, ou sans caractère légitime s'ils étaient employés à la place des termes généralement utilisés. L'étymologie et le contexte en détermine toujours le sens, on ne peut donc s'arrêter à une seule signification du terme tout simplement à cause qu'elle plaît à notre entendement. Si nous transposons les significations générales dans les paroles de Jésus, nous obtiendrions la notion que «Dieu est Souffle, ou que Dieu est Vent», ce qui n'aurait aucun sens dans l'entendement des gens simples et porterait davantage à la confusion dans leurs pensées. Cela ne signifie pas que le sujet n'est pas complexe et qu'il faut le simplifier pour de telles personnes, autrement nous risquerions d'en trahir le sens réel pour leur plaire, nous privant tous des richesses de sa révélation. Mais demeurons pour le moment sur la signification du mot «souffle» qui est utilisé dans certaines versions incluant la Bible de Machaira. Le souffle est généralement conçu comme un déplacement d'air produit en expirant avec une certaine force. Cela ne nous dit pas grand-chose sauf que nous réalisons que le souffle est la vie, toutefois l'explication ne va pas assez loin, elle manque énormément de détails que nous manquons de réaliser à cause de notre nature charnelle et limitée. Le Souffle de Dieu est Dieu lui-même, il n'est pas une entité abstraite qui existe à part de son essence, il n'a pas d'existence individuelle comme une personne corporelle dans un groupe de personnes. Le Souffle de Dieu est Dieu même dans toute sa plénitude, dans toute son existence éternelle dont la compréhension échappe aux plus savants des hommes. Il n'a aucun début ni aucune fin, il a toujours existé. En d'autres mots, il est incompréhensible et nous pouvons le connaître seulement s'il nous en accorde la révélation, car il est impossible à l'homme de comprendre Dieu à moins d'en avoir reçu de lui la grâce de l'expliquer en des termes humains qui ne peuvent dépasser le concept de l'éternité. Ceci ressemble beaucoup à l'expérience de l'apôtre Paul qui dit: «Certainement il ne me convient pas de me glorifier, car j'en viendrai à des visions et à des révélations du Seigneur. Je connais un homme en Christ, qui, il y a plus de quatorze ans, fut ravi jusqu'au troisième ciel; si ce fut dans le corps, je ne peux dire; si ce fut hors du corps, je ne peux dire; Dieu le sait. Et je sais que cet homme, si ce fut dans le corps, ou si ce fut hors du corps, je ne sais; Dieu le sait, fut ravi dans le paradis, et y entendit des paroles inexprimables, qu'il n'est pas permis à l'homme de prononcer. Je puis me glorifier d'être cet homme-là; mais je ne me glorifierai pas de moi-même, sinon dans mes infirmités.» (2 Cor. 12:1-5) La sagesse de l'apôtre Paul est indiscutable, il était un homme vraiment choyé de Dieu et spécial, choisi pour un ministère particulier qu'aucun autre ne pouvait remplir. Il nous donne la révélation de Dieu au compte-gouttes dans ses écrits, car il sait très bien que nous ne pouvons pas la saisir dans son ensemble.

 

LE SOUFFLE DE DIEU

Or il y a beaucoup plus à la signification du mot «souffle» comme traduction du terme «Ruwach» dans Genèse 1:2. Dans l'Hébreu original, l'expression «Souffle de Dieu» devient «le respire d'Élohim», c'est à dire «la manifestation de son essence ou révélation de son existence». Ici se présente d'autres complexités car le mot «Élohim» est un terme singulier qui représente une pluralité d'existences dans une simple essence, tout comme le mot «communauté» implique l'existence d'une collectivité, c'est à dire «l'état ou caractère de ce qui est commun à plusieurs êtres qui vivent ensemble et dont les membres utilisent un même idiome ou moyen d'expression». Le mot «communauté» ou plus proprement «communauté divine» dans ce contexte, détient un synonyme particulier très intéressant qui nous dévoile une merveille de la signification réelle du mot «Élohim» comme Esprit des vivants, et ce mot est celui de «Corps» ou «ensemble des élus». Nous avons ainsi la révélation du Corps de Christ dans lequel les élus sont des membres actifs soumis aux directives de la Tête ou Chef de tout l'ensemble. Le Souffle de Dieu ou Respire d'Élohim est la vie même qui s'exprime éternellement dans une communauté d'existences ou consciences divines dans les réalisations de sa puissance unique qui en est le Chef ou Conducteur, Celui qui inspire la vie ou Créateur de toutes choses. Le Corps de Christ étant une représentation factuelle de cette communauté divine, céleste et éternelle, nous indique l'existence réelle des élus, lorsqu'ils furent choisis ou prédestinés en Christ avant la fondation du monde. Cette révélation glorieuse et inexprimable fut accordée à Moïse et aussi à l'apôtre Paul, ainsi qu'à quelques autres disciples que Dieu a choisi selon son propre plaisir, pour l'accomplissement de ses dessins éternels qui ne manqueront pas de se réaliser. Et cela malgré les tentatives d'usurpations de la part des évangéliques. Nous réalisons donc que le Souffle ou Respire implique par nécessité l'intelligence ou faculté de raisonner, et cela est la prochaine phase dans notre explication de ce sujet merveilleux qui surpasse tout ce que nous aurons pu nous imaginer.

 

Il ne peut exister une telle Communauté ou Corps céleste et éternel sans un Être Suprême qui l'anime et la dirige, Christ n'est pas une Tête sans Corps ni un Corps sans Tête, et les membres qui en forment l'ensemble ne sont pas indépendants des directives qu'ils reçoivent de leur Chef ou Conducteur. Le libre-choix n'existe pas dans une telle Communauté, on ne peut s'imaginer un membre de notre propre corps agir indépendamment de notre cerveau et faire à sa guise comme il lui plaît. Le même principe s'applique dans le Corps de Christ ou Communauté éternelle des élus. On a beaucoup à dire sur ce sujet, mais l'espace nous manquerait pour en décrire tous les détails qui nous ont été donnés de comprendre par la grâce souveraine de notre Esprit des vivants Tout-Puissant, le Seigneur Jésus-Christ. Nous touchons seulement les grandes lignes de cette révélation afin de ne pas occasionner une indigestion spirituelle dans l'esprit de nos lecteurs. Suffit de dire pour le moment comme l'apôtre Paul: «Et ma parole et ma proclamation n'ont point consisté dans des discours séduisants et pathétiques de la sagesse humaine, mais dans une démonstration de la puissance de l'Esprit; afin que votre foi fût fondée, non sur la sagesse des hommes, mais sur la puissance de Dieu. Or, nous proclamons la sagesse parmi les parfaits, une sagesse, non de cette disposition, ni des princes de cette disposition, qui n'arrive à rien; mais nous proclamons la sagesse de Dieu, en un mystère, sagesse cachée, que Dieu avait destinée avant les siècles pour notre gloire, et qu'aucun des princes de cette disposition n'a connue; car, s'ils l'avaient connue, ils n'auraient point crucifié le Seigneur de gloire. Mais, comme il est écrit, ce sont des choses que l'œil n'avait point vues, que l'oreille n'avait point entendues, et qui n'étaient point montées au cœur du caractère de l'homme, que Dieu avait préparées pour ceux qui lui sont dévoués. Mais Dieu nous les a révélées par son Esprit; car l'Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu. Car qui est-ce qui connaît ce qui est en l'homme, si ce n'est l'esprit de l'homme qui est en lui? De même aussi, personne ne connaît ce qui est en Dieu, si ce n'est l'Esprit de Dieu. Pour nous, nous n'avons pas reçu le raisonnement de cette disposition, mais l'Esprit qui vient de Dieu, pour connaître les choses qui nous ont été gratuitement données de Dieu; et nous les annonçons, non avec les discours qu'enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu'enseigne le Saint-Esprit, comparant les choses spirituelles aux spirituels. Or, l'homme naturel ne comprend point les choses de l'Esprit de Dieu; car elles lui sont folie, et il ne peut les connaître, parce que c'est spirituellement qu'on en discerne. Mais l'homme spirituel examine toutes choses, et n'est lui-même questionné par personne. Car qui a connu la pensée du Seigneur pour l'instruire? Mais nous, nous avons la pensée de Christ.» ( 1 Cor. 2:4-16).

 

Or avoir «la pensée de Christ», est avoir la Sainte Présence de Christ en nous, et cela détient des implications formidables pour le chrétien authentique. Surtout du fait que cela se rapporte à la suffisance de la grâce à tous les niveaux de notre vie (voir: La suffisance de la grâce). La réalisation d'une telle merveille, nous remplit de joie et d'assurance et nous donne la paix qui surpasse toute intelligence.

 

LE NOM DE DIEU

Nous apprenons donc que JÉSUS est le nom de Dieu de toute éternité. On voit cela surtout dans la signification de ce nom qui est: «JE SUIS le Sauveur». Cette expression correspond exactement à la révélation que Moïse en reçu: «Alors L’ESPRIT DES VIVANTS dit à Moïse: JE SUIS CELUI QUI SUIS. Puis il dit: Tu diras ainsi aux enfants d'Israël: Celui qui s'appelle JE SUIS, m'a envoyé vers vous. L’ESPRIT DES VIVANTS dit encore à Moïse: Tu diras ainsi aux enfants d'Israël: L’ADMIRABLE ESPRIT DES VIVANTS de vos pères, L’ESPRIT DES VIVANTS d'Abraham, L’ESPRIT DES VIVANTS d'Isaac, et L’ESPRIT DES VIVANTS de Jacob m'a envoyé vers vous. C'est là mon nom éternellement; c'est là ma commémoration dans tous les âges.» (Ex. 3:14,15). La révélation de Moïse venait de Jésus Lui-même, celui qui a un NOM au-dessus de tous noms (Phil. 2:9,10).

 

Or du fait que Jésus s'est offert en sacrifice sur la croix pour le rachat de ses élus, nous indique clairement que l'essence de Dieu, notre Esprit des vivants est primordialement «le renoncement». Ceci est la caractéristique essentielle de son existence divine et éternelle. Dieu est renoncement, il renonce éternellement à Lui-même, pour se retrouver Lui-même dans son renoncement à Lui-même. En d'autres mots, le renoncement est le sacrifice sublime de Lui-même dans un mouvement perpétuel sans fin. En fait, sans renoncement il n'y a pas de salut possible. La grâce de notre salut repose sur la décision arrêtée du Seigneur Jésus, déterminée avant la fondation du monde, de renoncer à Lui-même dans les souffrances horribles du sacrifice de la croix, pour nous racheter de la malédiction de la loi à cause de nos péchés (voir: Le renoncement dans l'expiation de Jésus-Christ). Le Dieu éternel et tout-puissant, le Créateur de toutes choses, s'est abaissé de la majesté de son trône, pour prendre une forme de serviteur en prenant un corps de chair parmi nous, pour donner sa vie en notre faveur. Il n'y a pas de plus grande merveille ni de plus grande gloire, nous en lui seront reconnaissant éternellement.

 

LA RÉFLEXION ET L'EXPRESSION

Tout ce que nous venons de voir, est déjà assez pour bouleverser les idées préconçues sur la nature de Dieu, maintenue par tous ceux qui se disent chrétiens depuis des générations. Mais il y a encore beaucoup plus à dire sur ce sujet, nous n'avons qu'effleuré la surface. Si nous avons vu, dans le chapitre précédent, que la traduction du mot Hébreu «Ruwach» est généralement donnée par les mots «souffle ou respire»; nous avons vu aussi que ces termes impliquent par nécessité l'intelligence ou faculté de raisonner. Nous vous avons fait remarquer aussi au début que le mot «Ruwach» n'est pas limité à une seule signification, et cela est important de vous en rappeler, afin de ne pas vous imaginer que nous vous donnons des significations illégitimes ou fausses, comme vous retrouverez souvent dans le christianisme contrefait moderne. Ceux qui se donnent vraiment la peine de vérifier, réaliserons que nous disons la vérité. Nous n'avons rien à gagner ni à perdre dans ce combat, nous agissons simplement comme les membres d'un Corps soumis aux directives de la Tête, pour vous diriger vers Christ et non vers une institution humaine, ou quelque groupe que ce soit avec ses prétentions bibliques. Nous avons la pleine assurance que Christ est capable de diriger les siens, et de les protéger de toutes fausses doctrines par rapport à sa révélation glorieuse. Cela dit, nous procédons avec notre étude sur un des sujets les plus méconnus dans la théologie biblique et chrétienne, matière qui est généralement négligée de tous, à cause de toutes les fausses notions qui l'entourent depuis des siècles.

 

Le mot «Esprit» n'est pas un terme vague, il détient une signification très précise dans le contexte biblique. Nous avons signalé seulement quelques-unes de ses nuances, celles qui sont utilisées le plus souvent. Ce mot est un mystère irrésolu dans la pensée de plusieurs, et des multitudes innombrables le déforment pour lui donner un sens indistinct et confus, car sa réalité échappe à leur compréhension. L'Esprit n'est pas une personne, ni une puissance obscure mystérieuse et nébuleuse. L'Esprit est une Présence, la Présence même de Dieu ou Sainte Présence de Christ qui habite le cœur de ses élus. Nous avons déjà mentionné cela, mais il est bon de le mentionner de nouveau, afin que ce principe essentiel pénètre encore plus vivement dans les cœurs troublés. Inutile de nous argumenter avec la notion populaire que l'Esprit est une personne, la troisième dans une trinité absurde et abominable, nous avons déjà démontré la fausseté de ceci dans plusieurs autres de nos documents (voir: Aberrations trinitaires du Dieu à trois faces). Le mot «personne» est toujours réservé à des êtres humains charnels et corporels. Mais tel n'est pas le cas pour un esprit comme l'affirme si clairement le Seigneur Jésus lui-même dans Luc 24:39 où il dit: ««qu'un esprit n'a ni chair ni os». En d'autres mots, un esprit est un être incorporel, tout comme un vent qui souffle où il veut (Jean 3:8), ou une parole qui sort de notre bouche pour exprimer nos pensées. Et cela encore plus pour la Parole de Dieu qui est Dieu lui-même dans son expression de lui-même (Jean 1:1,2), pour nous accorder la révélation de son existence et de sa grâce souveraine envers ses élus. Dans toute la Bible, il ne s'y trouve absolument aucun passage ou verset qui dit que Dieu est une personne, encore moins deux ou trois, comme le prétendent les réprouvés. Pas un seul ! Puisque tel est le cas, d'où prennent-ils cette notion aberrante si ce n'est du cœur tortueux de l'homme !

 

LA PAROLE DE DIEU EST ESPRIT

Il n'y a aucun doute que la Parole est Esprit, elle est l'Esprit de Dieu en mouvement tout comme nous avons vu dans Genèse 1:2: «l'Esprit de Dieu se mouvait sur les eaux», c'est à dire selon l'aspect de l'Esprit que nous touchons ici, que «le raisonnement ou réflexion des membres de la Communauté divine et éternelle, dans l'essence de leur unité indissociable, d'après l'exemple que nous avons avec le Corps de Christ qui est cette même Communauté incarnée dans la chair, afin de retourner à la gloire première du Seigneur de son existence, se manifestait selon le désir de son Conducteur par la Parole exprimée dans le but de créer toutes choses». Ainsi l'apôtre Jean pouvait écrire selon la révélation qu'il en avait reçu: «Toutes choses sont créées par elle, et rien de ce qui a été créé, n'a été créé sans elle.» (Jean 1:2). Or il importe de spécifier que le mot «parole» ou logos dans le Grec, porte la signification de «réflexion», c'est à dire «la faculté qu'a la pensée de faire retour sur elle-même pour examiner une idée, une question, un problème, un champ d'action, et qui dénote la capacité de réfléchir», c'est à dire de raisonner ou «analyser l'information ou les idées de la pensée pour en former des concepts logiques ou des buts proposés». Cette signification du mot «parole» comme «réflexion» ou «raisonnement» est indéniable, elle est supportée par tous les dictionnaires, elle est un des synonymes principaux de ce terme. La parole n'existe pas sans réflexion, la réflexion n'existe pas sans la parole, les deux sont une seule et même chose. Dieu est donc un raisonnement éternel, une réflexion de son existence qui n'a ni commencement ni fin. Une telle notion offusque grandement ceux pour qui Dieu est une personne, car elle enlève toute stabilité à leurs prétentions et les laisse chancelants et vulnérables, dû au fait qu'elle les expose pour ce qu'ils sont, à savoir des imposteurs et déformateurs de la vérité. Or, lorsque l'apôtre Jean écrit dans Jean 1:1: «Au commencement était la Parole...», il signifie par cela «Au commencement était la Réflexion...». La Réflexion est ainsi la caractéristique divine qui est à la base de toute la Création, elle est la lumière qui dissipe les ténèbres pour mettre l'ordre dans le chaos (Gen. 1:2,3), c'est à dire que la Réflexion est la Vie. Sans elle nous demeurons dans les ténèbres de l'inconscience où l'ignorance domine sur toutes choses, tout comme dans la mouvance dite Évangélique. Lorsque la lumière de la vérité s'allume dans ces endroits malsains, la vermine s'enfuie comme des coquerelles dans leur trou noir, en criant des injures pour ne pas entendre leur condamnation, se croyant en sécurité dans la noirceur de leurs faux raisonnements.

 

Nous obtenons plus d'information sur la signification du mot «Parole» ou «logos» en Grec, en consultant l'excellent Dictionnaire Grec-Français de J. Planche (voir la photo plus bas) qui mentionne au 9e point de sa définition sur le mot «logos» que ce terme signifie «la raison, la cause, le motif»; et de même au 11e point il donne les signification de ce terme comme étant «la raison, la considération»; et au 14e point il touche l'essence même du mot comme signifiant «la faculté de raisonner, l'intelligence, le raisonnement, la conception, la raison, l'esprit»; et au 18e point il est dit que ce mot signifie «le Verbe, Jésus-Christ». Ce sont les évidences variées de la signification du terme logos, retrouvé dans la culture des anciens grecs, et utilisé par l'apôtre Jean dans son Évangile. Ces preuves proviennent de l'histoire ancienne, et furent connues à l'époque de la Réforme protestante. Ce sont des faits historiques et linguistiques indéniables. Celui qui s'y opposerait indiquerait par ce fait son ignorance et ses prétentions insidieuses. Seuls les ennemis de la vérité vont chercher à dire autrement, afin de donner une crédibilité illusoire à leurs opinions insensées.

 

LE LOGOS DANS LE GREC

Puisque dans Jean 1:1 la Parole est Esprit, il devient évident par toutes ces définitions, que le mot «Parole» ou «logos» en Grec, et le mot «Esprit» qui est «Ruwach» en Hébreu et «Pneuma» en Grec, signifient une seule et même chose. Nous en avons des évidences supplémentaires dans le Dictionnaire Grec-Français de J. Planche, que nous voyons ci-bas:

Définitions des significations du mot Logos (débutant à la colonne de gauche) dans le Dictionnaire Grec-Français de J. Planche.

 

D'après la Concordance Strong Française du Vigilant qui suit le texte anglais, et qui fut rénovée et amplifiée avec les définitions du Dictionnaire Grec-Français de J. Planche, le mot «logos» détient une attention soigneuse particulière: - «Signifie littéralement «expression», action de parler, faculté d'exprimer et de communiquer la volonté (la vie) et la pensée (la lumière) au moyen de sons articulés ou émis par un être intelligent. Dans le Nouveau Testament, la Parole est révélée comme étant le Souffle, caractéristique vital d'une prononciation initiale véridique qui est la source de toute l'existence, de tout ce qui a été créé dans le ciel comme sur la Terre, et en ce sens la Parole est Esprit, elle est Dieu exprimé, car «Dieu est l'Expression». Elle exprime tout en existence et s'exprime elle-même dans un corps de chair qu'elle s'est formée dans le sein d'une vierge afin de nous transmettre le message de sa grâce... – raison, la faculté mentale de penser, méditer, raisonner, calculer, prendre en compte, c'est à dire avoir égard, considérer, décompter, faire le point, réponse ou explication en référence à un jugement, raison, cause, fond. – Dans Jean, le mot dénote la Parole essentielle de Dieu, Jésus-Christ, la sagesse et le pouvoir en union avec Dieu, car Lui-même est Dieu manifesté dans la chair, son ministre visible dans la création et le gouvernement de l'univers, la cause de toute vie sur terre, physique et morale. Jésus qui est venu dans une nature humaine pour procurer le salut à ses élus, le Messie, la seule et unique Personne de la Divinité, qui brille éminemment par ses paroles et ses actions. Le Logos ou la Parole est l'Esprit Éternel, le Seigneur Jésus Lui-même avant son incarnation. Le terme indique la préexistence du Seigneur Jésus comme Dieu et Esprit avant qu'il devienne une personne humaine en s'enveloppant d'un corps de chair dans le sein d'une vierge. La Parole est l'Esprit en mouvement vers nous, pour exprimer la révélation de sa grâce souveraine dans un ministère de renoncement. -

 

RÉFLEXION ET L'EXPRESSION DANS L'ÉVANGILE

Nous réalisons ainsi que la Réflexion et l'Expression sont reliées ensemble intrinsèquement, ils sont inséparables comme les deux côtés d'une pièce de monnaie. L'Expression est la manifestation ou mise en évidence des intentions de la Réflexion. Il n'y a pas de Réflexion sans Expression, ni d'Expression sans Réflexion. Elles ne sont donc pas deux caractéristiques séparées l'une de l'autre.

 

Dans le contexte de L'Évangile de Jean (Jean 1:1), nous voyons que l'intention suprême de la Réflexion est de se manifester dans la chair (Jean 1:14), c'est à dire de s'exprimer corporellement parmi nous. Cela est confirmé davantage par la préposition «avec» ou «pros» dans le Grec, que nous retrouvons dans les mots «la Parole était AVEC Dieu» (voir: La Parole était AVEC Dieu).

 

Malheureusement le mot «avec» ou «Pros» dans le Grec, est généralement considéré comme une conjonction, ce qui cause une distinction entre la Parole et Dieu, et cela à cause que la Parole est considérée dans la théologie ecclésiastique, comme la personne du Seigneur Jésus, dans le sens d'une deuxième personne d'une trinité chimérique, c'est à dire «le faux Jésus» du catholicisme, du protestantisme, et du mouvement dit évangélique. Le Jésus du Cerbère des théoriciens de Nicée, n'est pas le Jésus de la Bible, mais Mithra, le fils du dieu Soleil sous couverture biblique. Il est très reconnu que le Mithraisme a des ressemblances inouïes avec le christianisme. Mithra fut né dans une caverne et fut connu comme le Dieu du Rocher. Des Mages furent guidés par une étoile vers le lieu de sa naissance. Il fit des miracles et fut crucifié sur une croix, ressuscita puis monta au ciel vers son père. Or il est évident que ceux qui composèrent le Zend Avesta, le livre sacré du Mithraïsme, avaient accès aux écrits de l'Ancien Testament et en connaissaient très bien les prophéties qu'ils adaptèrent à leur religion, nommée aussi le Mazdéisme, religion babylonienne des adorateurs du feu sacré. Cela nous indique pourquoi des Mages de l'Orient furent dirigés par une étoile, vers le lieu de la naissance du Seigneur Jésus. Il est intéressant de remarquer, que le Mithraïsme était la religion de l'empereur Constantin, qui en fit un amalgame avec le christianisme, pour former sa nouvelle religion impériale: le catholicisme romain avec sa trinité babylonienne de trois personnes en Dieu. Ainsi on a plus à se demander d'où provient cette abomination infernale.

 

LA PAROLE EST L'ESPRIT EN MOUVEMENT

Or le mot Grec «pros» n'est pas utilisé de cette façon, il ne cause aucune distinction entre la Parole et Dieu. D'ailleurs, cela est confirmé par la fin du verset qui dit: «et la Parole était Dieu», ou comme il est dit dans le Grec qui inverse la séquence des mots «et Dieu était la Parole». Il semblerait que les réprouvés ont oubliés cette section du passage, ou ils l'ont négligé dans leur empressement d'élaborer leur fausse doctrine. Or Pros n'est jamais utilisé pour établir une distinction entre deux choses ou deux personnes, il indique toujours le mouvement de l'être dans une direction et un but spécifique, comme le mouvement de la Parole, qui est Esprit, dans l'expression de sa manifestation dans la chaire qui est confirmé par le contexte immédiat (Jean 1:14); ou encore, l'expression du message du salut par grâce. Ce terme signifie «exprimer, déclarer, exposer, extérioriser, faire connaître, manifester, à l'avantage de, présence de, expression de, près de, par, vers, envers, avec, en considération de, et plusieurs autres». Il s'agit d'un terme varié dont le sens est toujours déterminé par le contexte. Il est évident que la Parole n'est pas envers Dieu, ni est-elle en présence de Dieu, car elle est Dieu même, autrement nous aurions plusieurs Dieux (voir: Le mythe du Dieu envoyé de Dieu). Or dans le contexte de Jean 1:1 le mot Pros prend le sens de «Expression» pour désigner la manifestation de la Parole ou Réflexion dans la chair (v. 14). La Bible ne reconnaît pas l'existence imaginaire et abominable de trois personnes en Dieu, qui forment un seul Dieu. Une telle gymnastique mathématique est une pure absurdité. Si tel était le cas, chaque personne serait Dieu, et il y aurait trois personnes en chacune d'elles, ce qui ferait neuf Dieux, et de là à l'infini. Il s'agit donc d'une doctrine de la chambre ronde, réservée à ceux qui sont attachés dans des camisoles de force.

 

L'ignorance du christianisme moderne, surtout au niveau des Évangéliques, est non seulement lamentable, elle est dégoûtante et alarmante à la fois. Si ces prétentieux se donnaient la peine de s'informer et de délaisser leurs préjugés, ils s'apercevraient que nous n'avons pas inventé ces choses, elles sont connues et proclamées depuis le temps de l'Église primitive, et même au temps de la Réforme. Mais encore faut-il ouvrir des livres pour faire des recherches, et cela est trop pénible pour eux. La preuve est que le Dictionnaire Grec-Français de J. Planche, composé sur le «Thesaurus graecae linguae» d'Henri Estienne 1572, et dont le Grec est le même que celui du Texte Reçu Grec de son père, Robert Estienne, de 1550, qui nous dit que «PROS» marque un point de départ, qu'il exprime une direction, un mouvement vers, et que le mot «logos» signifie «la parole, l'action, l'expression, discours, récit, narration, histoire, tradition, le raisonnement, la conception, l'esprit, l'opinion, la pensée, etc.»

 

 

 

LA DUPLICITÉ DE LA CONTREFAÇON

La plupart des érudits et des commentateurs religieux, connaissent les textes de la Bible dont il est question dans ce document. Ils sont conscients que beaucoup de passages bibliques qui y sont reliés, sont sans aucune ambiguïté. Néanmoins, la plupart d’entre eux évitent ces textes comme la peste! Ou alors, ils s’arrangent pour exécuter, avec des commentaires émouvants, une petite pirouette verbale, avant de glisser sur des sujets «sans danger», tout en évitant de la sorte de traiter ces passages à fond. POURQUOI ? Pourquoi des dirigeants supposément chrétiens s’effrayent-ils du fait que, Celui qui devint le Christ, c'est à dire le Messie, a toujours existé comme Dieu le Père éternellement, et que son NOM est JÉSUS? Qu’Il fut le Dieu de l’Ancien Testament – le Dieu qui parla à Abraham et à Moïse – le Dieu de David, Celui qui énonça littéralement les Dix Commandements, l'Esprit Éternel qui prit chair parmi nous pour nous annoncer le message de sa grâce divine et souveraine? Pourquoi avoir peur de ces enseignements bibliques limpides? Nous savons déjà les réponses à ces questions, et nous connaissons les origines obscures de cette crainte, car la lumière de la vérité les expose pour ce qu'ils sont, et une fois leurs motifs dévoilés, ils ne peuvent plus exploiter les gens et séduire les consciences. On voit comment important il est de comprendre la véritable origine du Seigneur Jésus-Christ – Celui qui mourut pour nos péchés en versant son sang pour nous et qui ressuscita pour notre justification. Ainsi on a plus à se demander, qui donc était réellement Jésus-Christ? Ni d’où venait-Il? Ni pour quelle raison son sacrifice suffisait à racheter le prix, non de toutes les vies humaines, mais uniquement celles de ses élus – celles de son petit troupeau? Rien n'est plus important que de connaître la vérité sur ce sujet glorieux, et de délaisser les fabulations ecclésiastiques, anciennes comme modernes!

 

Nous avons ainsi une preuve complémentaire pour nous indiquer, que les mots «Parole» et «Esprit», détiennent des caractéristiques identiques, et qu'ils signifient une seule et même chose. La Parole est Expression, et l'Expression est celle de la Réflexion en mouvement vers un but déterminé, pour accomplir la Volonté Suprême. Le Saint Esprit, Saint Raisonnement, ou Sainte Réflexion qui demeure en nous, est la Sainte Présence du Seigneur Jésus lui-même, venu parmi nous pour accomplir un ministère bien spécifique, qui avait été pré-ordonné ou prédestiné depuis avant la fondation du monde. Il est Dieu lui-même, la Tête du Corps de ses expressions, qui constituent la Communauté des élus céleste et éternelle, dont il est le Conducteur Unique. Cette révélation suprême fut accordée à Moïse par le Seigneur Jésus Lui-même, le Père Éternel, qui organisa le peuple hébraïque sur le modèle qu'il en avait reçu sur le mont Sinaï, et ce modèle est nul autre que la révélation du Corps de Christ, la Communauté céleste et éternelle des élus nommée Élohim ou Esprit des vivants. La Tête dirigeante ou Chef de la Communauté est l'Esprit Éternel qui se révéla à Moïse sous le nom de YHWH, le tétragramme ou NOM de Dieu qui signifie JE SUIS, c'est à dire l'Admirable, l'Éternel, l'Autosuffisant, la Raison Supérieure, source de toutes existences. Telle fut la révélation de Dieu sous l'Ancienne Alliance, et cette même révélation nous fut accordé sous la Nouvelle Alliance d'une façon plus personnelle sous le NOM de JÉSUS. En d'autres mots, YHWH et JÉSUS sont le même Être identique à tous les niveaux. Sous le nom de YHWH le Seigneur Jésus révèle l'essence de son existence éternelle, et sous le nom ÉLOHIM il révèle l'essence de sa Toute-puissance dans l'expression infinie de ses caractéristiques personnelles, qui constituent la Communauté éternelle des élus. Exactement le même modèle nous est donné dans la désignation et l'édification du Corps de Christ, pour former la Nouvelle Race céleste et éternelle du Nouvel Homme. Il s'agit donc, pour les élus, d'un retour à la gloire première de leur Conducteur sous la désignation d'Élohim, l'Esprit des vivants, mais avec cette différence en ce qu'ils sont associés à une nouvelle existence de l'intention suprême et originale du Dieu Tout-puissant, de créer l'homme exactement à son image sans aucune failles et sans aucune taches, une communauté éternelle et glorieuse qui est l'image explicite de Christ, son existence primaire et essentielle pour la réalisation de la gloire à venir.

 

LE PROCESSUS DE TRANSFORMATION

Ainsi nous serons tous transformés en l'image de Christ, le Nouvel Homme. Un tel processus semble pour nous prendre des milles années, mais pour Dieu le temps n'existe pas, tout s'accomplit immédiatement, au moment même qu'il en prononce l'existence dans sa Réflexion éternelle. Ce principe est ce que la Bible nomme le Royaume de Dieu, et nous y sommes présentement à cet instant même que nous lisons ces lignes. Mais puisque nous sommes encore de ce côté-ci du voile, nous n'en voyons pas la pleine réalisation (voir: La gestation des élus). Même si le prix a déjà été payé, nous ne voyons pas encore toutes choses comme Dieu les a désignés d'être: «Car nous savons que, jusqu'à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l'enfantement; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les premiers fruits de l'Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l'adoption, la rédemption de notre corps. Car nous sommes sauvés par anticipation de la gloire à venir. Or, l'espérance que l'on voit n'est plus espérance; en effet, comment espérerait-on ce que l'on voit? Mais si nous espérons ce que nous ne voyons pas, c'est que nous l'attendons avec patience.» (Rom. 8:22-25). La création même porte un fardeau, comme si elle était en douleur, alors qu'elle forme l'embryon dans lequel nous sommes enfantés. Même si nous avons reçu l'Esprit Saint comme un acompte du salut, nous luttons également, car notre salut, quoiqu'il soit complet et assuré, est progressif et sera révélé dans les derniers temps à l'apparition finale de Christ (1 Pi. 1:1-9).

 

Nous luttons avec le péché, avec nos limites physiques, notre douleur et notre tristesse, même pendant que nous nous réjouissons dans l'œuvre que Christ a accomplie pour nous sur la croix. Or au niveau spirituel, le péché, dont la puissance est la loi, n'existe plus car nous ne sommes plus sous la loi mais sous la grâce. Mais au niveau physique, il fait encore ses ravages sur notre corps mortel. Ainsi nous attendons, avec patience et anticipation, la résurrection de notre corps, lorsque notre adoption sera complétée. Nous vivons dans une situation de « déjà mais pas encore », déjà dans le royaume, mais pas encore dans sa plénitude. Néanmoins nous en verrons la gloire, car à cela nous avons été prédestiné depuis avant la fondation du monde (voir: Pré-Destination ou Post-Destination).

 

LA SCIENCE DE LA RÉFLEXION DE CHRIST EN NOUS

Nous sommes conscients que beaucoup ont de la difficulté avec la compréhension de ce qui est nommé souvent, des grands mots ou termes spécialisés, utilisés dans une science quelconque pour décrire la matière particulière qui est l'objet de ses recherches. Quoique souvent la nécessité s'impose pour les utiliser dans des études du genre que nous touchons ici, nous donnons toujours la signification de ces termes, d'une façon qui peut être comprise par tous sans ambiguïté.

 

Notre principe repose en tout temps sur la science de la Réflexion de la Sainte Présence de Christ en nous, comme il est dit par l'apôtre Paul dans 1 Corinthiens 2:14-16 qui en régit les prémices. Il est clair qu'avoir la pensée de Christ est d'avoir un Esprit de Réflexion qui nous instruit et nous dirige dans les principes de la vérité. Nous pouvons donc être assuré de marcher dans la bonne voie, par l'assurance de sa Sainte Présence. Il ne peut en être autrement, car Christ est Lui-même la Voie, la Vérité, et la Vie.

 

Or ce principe essentiel à la saine doctrine, a son contraire dans la théologie dite orthodoxe. La Pneumatologie, terme qui signifie «science ou connaissance de l'Esprit», est une branche de la Théologie Systématique ecclésiastique traditionnelle, qui se spécialise dans l'étude de la doctrine du Saint Esprit, et elle reflète habituellement le consensus général des principes de l'orthodoxie, c'est à dire de la doctrine ou enseignement considéré comme norme de la vérité en la matière, par les différentes églises dites chrétiennes. Elle n'est donc pas basée sur l'Esprit de Christ, mais sur un esprit de connaissance mondaine qui valorise le savoir académique, et l'orgueil de l'homme. En d'autres mots, elle est basée sur les principes de la nature humaine déchue et corrompue (voir: Corruption de la nature humaine). La science de la Pneumatologie n'est donc pas sans soupçons, surtout avec le fait des nombreuses exagérations qui s'y ajoutent, de la part des mouvances Pentecôtistes et Charismatiques. Le résultat de notre étude a délogé cette Pneumatologie, par la science de la Réflexion de la Sainte Présence de Christ en nous, Elle l'a destituée par la vérité qui nous a été donnée de connaître, par l'Esprit ou Raisonnement de Christ qui l'a fait dégringolée de ses hautes prétentions. L'esprit de l'homme ne peut faire autrement que se basé sur la connaissance de sa nature humaine déchue et corrompue, et ne peut que souffler la duplicité et la prétention. Mais il ne peut tenir devant la lumière de la vérité de Christ en nous, qui dissipe les ténèbres de son ignorance. Ceux qui suivent dans cette voie tortueuse de l'esprit de l'homme, sont ceux qui ont été prédestiné à la perdition depuis avant la fondation du monde (voir: La prédestination à la perdition). Ils ont été exclus de la grâce, et ont reçus une puissance d'égarement de la part de Dieu, pour qu'ils croient au mensonge et soient condamnés (2 Thes. 2:9-12).

 

N'oubliez jamais que, comme élu, que Christ en vous regarde par vos yeux, entend par vos oreilles, parle par votre bouche, ressent ce que vous ressentez, et que sa pensée devient la vôtre, afin que vous soyez pleinement rempli de sa Réflexion et de son Expression dans la proclamation de la vérité, dans laquelle vous devez marcher. Vous détruirez ainsi tous les remparts des ennemis, et amènerez toutes pensées captivent à Christ. Comme Jésus a dit à ses disciples: «Si vous m'avez vu, vous avez vu le Père en moi». Vous devriez être capable de dire: «Si vous m'avez vu, vous avez vu Christ en moi», car sa lumière doit vous transpercer de toute part, et vous brillerez comme des flambeaux en ce monde de ténèbres. Ne doutez point, car rien n'est impossible à Dieu, surtout en ce qui concerne ses élus. Armez-vous de l'humilité qui est la base du renoncement, et sacrifiez-vous les uns pour les autres, car vous êtes tous les héritiers d'une gloire sublime et impérissable, dans laquelle vous vous réjouirez sans fin. Et priez pour nous soutenir dans le combat, car les temps son méchants et les ennemis sont nombreux.

 

La base de la mouvance dite Évangélique, sur l'interprétation moderne des passages de Actes 2:38,39, utilisés pour fonder sa doctrine de la réception de l'Esprit, comme un Don dans le but de valider la fausse doctrine d'un supposé baptême par le Saint Esprit, a écroulée dans la poussière de sa honte abjecte. Leur baptême du Saint-Esprit comme deuxième expérience après la conversion initiale avec le supposé don du parler en langues, est un baptême dans un esprit de duplicité, nommé aussi: baptême de démons (voir: La cessation des dons de l'Esprit). Le seul et vrai baptême consiste à notre assimilation ou identification en la mort et la résurrection de Christ, dont le principe est la substitution. Cela se fait par la puissance de Christ lors de notre conversion, et non celle de l'homme avec ses rituels par l'eau de purification, ou par quelques sentiments mystiques ou spirites. En d'autres mots, le seul vrai baptême est celui de l'assurance qui nous est donné d'avoir en le sacrifice de Christ sur la croix en notre faveur (voir: Le seul vrai baptême). Cela nous indique que le baptême par immersion des évangéliques, est un faux baptême, conçu pour impressionner les crédules et les ignorants, afin de les tondre comme des moutons.

 

LA MOQUERIE DE LA PAROLE DE DIEU

Ceux qui sont habitués à la lecture et à l'étude, sont généralement conscients que changé un seul point ou une virgule de place dans un texte, peut changer toute sa compréhension, encore plus lorsqu'il s'agit de changer un mot qui, soit ne se trouve pas dans la signification des différentes nuances des originaux, ou qui n'est pas supporter par le contexte. Dans plusieurs cas, les traducteurs honnêtes vont mettre un ou plusieurs mots en italique pour indiquer qu'ils ne sont pas dans les originaux, mais qui sont nécessaire pour donner une bonne traduction, à cause des difficultés qui se présentent souvent de traduire un texte d'une langue à une autre (voir: Versions et révisions de la Bible). Ajoutons que la meilleure façon de traduire un texte de la Bible à partir des originaux, est par la Sainte Présence de Christ en nous, qui nous instruit et dirige pour mettre de l'ordre dans la masse d'information nécessaire à un tel travail, car sans Lui nous ne pouvons rien.

 

Notre courte étude nous a permis de découvrir trois différentes désignations pour l'expression «Saint Esprit», qui sont solidement biblique et fortement supportées par la linguistique. Si nous poursuivions plus loin nos recherches, nous sommes assurés que nous en trouverions plusieurs autres. La transformation de «Saint Esprit» par «Sainte Présence» a déjà été réalisée et se trouve dans la Bible de Machaira, cette version de la Bible est la seule qui la détient, en langue française. Plusieurs ont objectés à une telle traduction, et nous ne sommes pas surpris de voir que ce sont tous des pentecôtistes ou des charismatiques qui la repoussent. Car elle dérange leurs conceptions pneumatologiques sur la doctrine du Saint Esprit. Des accusations de falsification de la Parole de Dieu, et de traduction diabolique, ne tardèrent pas à provenir de ces milieux d'extravagances de toutes sortes. Mais elles ne sont aucunement fondées, et témoignent plutôt de leur ignorance et de leur rébellion contre la vérité. Ces gens se moquent littéralement de la Parole de Dieu avec leurs fausses interprétations, et accusent ceux qui la respectent comme la vérité essentielle de leur existence.

 

Cette traduction est peut-être nouvelle au niveau des français, mais ce n'est pas le cas au niveau des anglais. Elle provient directement de la célèbre King James anglaise, qui traduit l'expression Saint Esprit par «Holy Ghost», qui en français signifie littéralement «le Saint Fantôme». Qui aurait l'impertinence d'accuser les traducteurs de la King James, d'avoir falsifiés la Parole de Dieu? Qui serait assez insolent pour dire que leur traduction est du diable? Une telle attitude néfaste et abominable, n'a jamais été vue chez les anglais contre cette vénérable traduction de la Bible. Mais chez les français on y trouve que de l'infamie, de l'irrévérence, et des turpitudes envers la Parole de Dieu, tellement qu'on aurait l'impression que le peuple français est un peuple maudit de Dieu. Heureusement que le Seigneur s'en est réservé quelques-uns d'entre eux qui participerons à sa gloire éternelle, autant peu qu'ils soient. Il n'était pas question, par les traducteurs de la King James, qui parut en 1611, de donner quelque crédibilité à des apparitions de fantômes qui nourrissaient les superstitions des peuples; mais d'utiliser un mot commun pour Esprit qui détenait l'idée d'une présence divine, et en anglais le mot «Ghost» ou «Fantôme», à cette période, remplissait pleinement ce besoin. Mais en français, surtout de nos jours, ce terme ne nous convient pas, il serait ridicule de traduire Saint Esprit par «Saint Fantôme». Toutefois la notion de présence qu'il détient nous va très bien, et nous pouvons traduire légitimement l'expression Saint Esprit par «Sainte Présence». La raison d'une telle traduction est que le mot «Présence» détient plus un sens personnel, que n'a pas celui d'Esprit qui demeure vague dans la conscience des gens. Il est plus facile de comprendre que la Sainte Présence se rapporte à Dieu lui-même, c'est à dire au Seigneur Jésus. S'en prendre à une telle traduction, serait de rejeter la Présence de Christ qui habite dans nos cœurs.

 

Maintenant, il importe de regarder le passage de Jean 4:24 dans lequel Jésus dit: «il faut que ceux qui l'adorent, l'adorent en esprit et en vérité.» (Jean 4:24). Nous en touchons ici la signification dans, l'optique de tout ce que nous avons compris par notre étude. Nous réalisons ainsi que «l'adoration en esprit et en vérité», est en fait «l'adoration dans un raisonnement de vérité», c'est à dire d'après le contexte, qu'il faut «honorer Dieu dans une réflexion sur la vérité que le Seigneur Jésus est le Messie (Jean 4:25,26), le Sauveur (v.42)». Réfléchir droitement implique par nécessité la Sainte Présence de Christ, ce fut le cas avec la femme samaritaine quoique la présence de Christ lui était externe, et c'est aussi le cas avec nous en qui la Sainte Présence de Christ habite en nos cœurs. Le raisonnement de Christ pénètre nos pensées et nous pousse à examiner droitement, sans faussetés ni hypocrisies, la révélation du fait qu'il est notre Dieu ou Esprit des vivants, notre Sauveur, et toutes les implications qui en suivent: «Car quoique nous marchions dans la chair, nous ne combattons point selon la chair. En effet, nos armes de guerre ne sont pas charnelles, mais elles sont puissantes en Dieu, pour renverser les forteresses, pour détruire les raisonnements et toute prétention qui s'élève contre la connaissance de Dieu, et pour amener toute pensée, philosophique, idéologique, ou conjecturale, captive à la soumission de Christ» (2 Cor. 10:3-5); «Car qui a connu la pensée du Seigneur pour l'instruire? Mais nous, nous avons la pensée de Christ.» (1 Cor. 2:16). Telle est la vraie adoration qui honore le Seigneur Jésus, qui par la puissance de sa Présence, nous donne de distinguer la vérité par un discernement juste de sa Personne, et de notre relation avec lui; et tout comme l'apôtre Paul dit: «si quelqu'un n'a point la Réflexion de Christ, celui-là n'est point à Lui» (Rom. 8:9). Êtes-vous imprégné du Raisonnement de Christ dans l'activité de vos pensées, sa Sainte Présence habite-t-elle vraiment en vous pour vous donner le discernement de la vérité? Sinon vous ne connaissez point Christ ni la grâce de son salut pour votre âme. Or si à cet instant vous entendez sa voix, il est encore temps, nous vous supplions, reconsidérez et venez en toute humilité à Celui qui vous appel, et Il vous élèvera en une nouvelle vie céleste et éternelle dans une gloire indescriptible.

 

Or, à Celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment plus que tout ce que nous demandons et que nous pensons; à Lui soit la gloire de la convocation à renaître en Jésus-Christ, dans tous les âges, aux siècles des siècles! Amen! (Éph. 3:20,21)

 

A Christ seul soit la Gloire

Amen !