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celles-ci, qui n'entendaient pas être soumises à
la loi commune. «L'organisation de la résistance
était l'œuvre d'un comité que dirigeaient les PP.
Bailly, Assomptionniste, Stanislas, Capucin, et
Le Doré, supérieur des Eudistes. Le Père Bailly
réchauffait le beau zèle du clergé en écrivant: «Il
faut que les religieux et les religieuses en
arrivent, comme saint Laurent, aux grils et aux
chevalets, plutôt que de céder».(67)
Comme par hasard, le principal réchauffeur de
ce «beau zèle»,
le P. Bailly, était
assomptionniste, c'est-à-dire, en fait, un
Jésuite camouflé
. Quant aux grils et aux
chevalets, on eût pu faire observer au bon Père
que ces instruments de torture sont dans la
tradition du Saint-Office, et non dans celle de
l'État républicain. Finalement, les congrégations
payèrent - à peu près la moitié de ce qu'elles
devaient - et l'abbé précité reconnaît que «la
prospérité de leurs œuvres n'en fut point
atteinte». On le croit aisément. Nous ne pouvons
entrer dans le détail des lois de 1880 et 1886,