LA BERGERIE

 

DE L'ESPRIT DES VIVANTS

 

Par Jean leDuc

Mai 2021

 

 

L'ENCLOS DES BREBIS

La bergerie dans l'antiquité

Le Jardin d'Éden

 

DAVID LE BERGER D'ISRAËL

La force du berger

Le cœur du berger

Le travail du berger

L'attitude du berger

David et Goliath

L'errance de David

Le péché de David

 

JÉSUS SEUL EST BERGER

 

L'UNION DES BREBIS AU BERGER

L'identification

L'intégration

Le partage dans l'Union

Le support de la Bible

Sa description dans la Bible

L'Union intrinsèque

 

DEMAIN À JÉRUSALEM

Jérusalem rejette Jésus

Le Temple de la Sainte Présence de Christ

Les deux Jérusalem et deux Alliances

Transfert de Jérusalem à Rome

La ville de la souffrance

La Cité de l'Esprit des vivants

 


 

L'ENCLOS DES BREBIS

Presque tous sont familiers avec l'image d'une bergerie au sens biblique du terme, mais très peu en comprennent le sens réel par rapport à la Bergerie de l'Esprit des vivants. Dans sa simplicité ce mot désigne un parc ou plus persistant un enclos clôturé ou environné d'une muraille, ou encore une étable dans lequel un berger place ses brebis. Il n'y a rien de mystérieux ici, un enfant peut en comprendre le sens.

 

Une bergerie est généralement décrite comme un endroit, ou un enclos ou simple barrière réservé à l'élevage des brebis. Des bergeries existent probablement depuis l'apparition de l'élevage du mouton. Elles n'étaient parfois que de simples enclos, ou d'une muraille rudimentaire, ou encore de solides bâtiments de pierre. Les brebis y sont protégées du mauvais temps, des nuits froides, de la saison hivernale (là où elle est rigoureuse), ou y passent simplement la nuit, dans les régions où des prédateurs peuvent chercher à tuer des moutons la nuit. C'était aussi un moyen pour le propriétaire du troupeau de se protéger du vol des moutons par autrui. On peut aussi y effectuer la traite, et produire du lait de brebis, yogourt et fromage de lait de brebis.

 

La bergerie dans l'antiquité

Ce genre d'élevage existe depuis l'antiquité, surtout par le peuple hébraïque, comme nous voyons dans la Bible. Les brebis servaient aux sacrifices dans le tabernacle puis dans le temple à Jérusalem, pour le pardon des péchés du peuple. Puisque le peuple consistait en des millions de personnes, les péchés étaient tellement nombreux, il y avait donc de nombreux troupeaux de brebis pour satisfaire aux exigences de la loi. Le sang coulait constamment à flots tous les jours et à l'année longue. Chaque différente espèce d'animaux utilisés pour des offrandes, représentaient les caractéristiques de la nature humaine pécheresse: la force du bœuf, la plainte de la chèvre, l'humilité de la tourterelle ou colombe, la soumission de la brebis et de l'agneau. Tous ces sacrifices étaient anticipatoires, c'est à dire prophétiques, en vue de celui du Messie à venir. C'est la raison pour laquelle le Seigneur Jésus est appelé l'Agneau de Dieu qui s'est offert en toute soumission en sacrifice pour nos péchés, afin de racheter ses élus de la malédiction de la loi, et rassembler son peuple d'entre toutes les nations de la terre. Ce rassemblement est ce qu'on nomme le Corps de Christ composé de tous ceux qui sont convoqués à renaître en une nouvelle vie en Christ, par Christ, et pour Christ. En d'autres mots, il s'agit d'un état d'être nommé l'Église et non d'une organisation ecclésiastique mondaine qui en est qu'une contrefaçon diabolique. L'Église est ainsi l'Enclos spirituel des brebis de l'Esprit des vivants. Elle existait même depuis avant la fondation du monde dans l'ensemble de tous les élus qui formaient un seul être divin, sans commencement et sans fin. Tous furent appelés à s'incarner en ce monde et convoqué à renaître en Christ pour former une nouvelle race céleste et éternelle, et aucun n'y manquera.

 

Le Jardin d'Éden

Une chose intéressante par rapport à l'Enclos des brebis, est que le mot enclos signifie aussi «jardin», nous donnant ainsi l'explication du Jardin d'Éden ou Jardin de la Sainte Présence de l'Esprit des vivants. Nous comprenons donc que la race Adamique initiale d'immortels était limitée à une existence qui dépendait entièrement à la soumission envers la Sainte Présence de l'Esprit des vivants. Son Esprit n'habitait pas en eux, mais était sur eux comme l'onction d'une huile sainte qui dégageait l'odeur d'un parfum céleste et merveilleux. En d'autres mots, l'homme était entouré d'une muraille spirituelle qu'il ne pouvait franchir, ni le désirait-il. Du temps que l'homme demeurait à l'intérieur de l'Enclos de la Sainte Présence pour en cultiver les merveilles, il était protégé et pouvait jouir de la grâce de l'Esprit des vivants. Mais il n'avait pas encore la réalisation de son état de créature charnelle et limitée, et cela était nécessaire pour l'accomplissement des dessins de l'Esprit des vivants dans ses décrets d'élection et de réprobation, car Christ avait été destiné avant la fondation du monde pour s'offrir en sacrifice pour le rachat de ses élus et la perdition des réprouvés. Il fallait donc que l'homme prenne pleinement conscience de son existence et chute dans le péché, pour que Christ puisse sauver ses élus d'entre les hommes pécheurs et corrompus, autrement la race humaine aurait été complètement détruite lors de la chute en Éden, et aucun de nous n'aurait jamais vu le jour en ce monde. Mais une telle chose était impossible, puisque l'Esprit des vivants avait déterminé toutes choses d'avance, et ce qu'il veut se réalise toujours, rien ne peut résister à sa volonté souveraine et absolue.

 

Il n'y a pas de troupeau de brebis sans berger pour les diriger, les soigner, et les protéger, afin de les amener à la bergerie. Sous l'Ancienne et la Nouvelle Alliance, le berger est toujours le point central de la révélation qui se rapporte aux élus. De David, le berger d'Israël à Jésus, le Bon Berger des élus, nous sommes dirigés dans les pâturages de la grâce merveilleuse de l'Esprit des vivants pour notre salut et notre édification. Le troupeau des enfants de la promesse est dirigé vers la grande bergerie dans la Jérusalem céleste dans une joie ineffable, et prendront possession du Royaume qui leur était réservé depuis avant la fondation du monde.

 

DAVID LE BERGER D'ISRAËL

David se dépeint lui-même comme « le psalmiste d'Israël » (2 Samuel 23:1). Le Psaume 23 est l'un des plus connus de ses psaumes. Quand il dit : « L'Admirable est mon Berger », établissant le lien avec le Messie à venir comme le Bon Berger des élus. Il sait de quoi il parle, car il avait été berger dès sa jeunesse. Quand Samuel est venu chez Jessé pour oindre un de ses fils comme roi, David, le plus jeune, n'y était pas. Il n'était pas bien considéré dans sa propre famille, comme tous les vrais élus ne le sont. Où était-il ? Qu'en dit Jessé, son père ? « Voici, il paie le menu bétail » (1 Samuel 16:11). Là, David a appris à nourrir les brebis – leçon utile pour la suite. Le Seigneur l'a richement employé pour nourrir le peuple de Dieu, que ce soit le peuple terrestre de son temps, ou les saints élus de toutes les époques, car les élus de l'Esprit des vivants se trouvent parmi tous les peuples de la terre, et dans toutes les générations jusqu'à la fin des temps. Les psaumes de David en particulier ont apporté la nourriture spirituelle, la consolation et le réconfort à de nombreuses générations de croyants et élus de l'Esprit des vivants. La Sainte Présence de Christ en nous, se sert souvent des psaumes pour nous affermir et nous instruire, et même pour soigner les blessures des cœurs troublés.

 

La force du berger

Non seulement David était l'oublié de sa famille, mais le roi Saül l'a estimé inapte au combat contre Goliath. Il lui a dit : « Tu n'es pas capable d'aller contre ce Philistin pour combattre avec lui ; car tu es un jeune homme, et lui, il est homme de guerre dès sa jeunesse » (1 Samuel 17:33). Goliath était un homme de guerre. Et David ? Il était berger dès sa jeunesse. Saül pensait qu'il n'était pas de taille à affronter Goliath. Mais que lui a dit David ? « Ton serviteur paissait le menu bétail de son père, et un lion vint, et un ours : et il enleva un mouton du troupeau. Et je sortis après lui et le frappai, et je délivrai le mouton de sa gueule ; et il se leva contre moi, et je le saisis par sa barbe, et le frappai, et le tuai. Ton serviteur a frappé et le lion et l'ours ; et ce Philistin, cet incirconcis, sera comme l'un d'eux, car il a outragé les troupes rangées du Dieu vivant » (1 Samuel 17:34-36). David n'a pas seulement appris à nourrir les brebis, mais aussi à les protéger de leurs ennemis. Il s'était confié en l'Éternel pour combattre le lion et l'ours et il a fait de même pour affronter le géant Goliath. Protéger le troupeau était propre à former David, le berger, pour protéger le peuple d'Israël quand il est devenu roi. Il a été toute sa vie un homme de guerre, un « homme puissant » (Psaumes 89:19), et, dans la plupart de ses combats, il s'est confié en l'Éternel qui l'avait secouru auparavant.

 

De même que David, les élus de l'Esprit des vivants détiennent leur force de la Sainte Présence de Christ en eux, pour terrasser les ennemis de la vérité et détruire leurs remparts doctrinaux, réduisant en poussière leurs opinions et leurs conjectures abjectes. Nous avons donc la puissance de résister aux meutes de loups voraces évangéliques qui se déguisent en brebis.

 

Le cœur du berger

Ce caractère de berger était si fortement imprimé sur son être intérieur que David a manifesté un cœur de berger non seulement envers des brebis, mais envers les élus d'entre les hommes. Dans la caverne d'Adullam, « tout homme qui était dans la détresse, et tout homme qui était dans les dettes, et tout homme qui avait de l'amertume dans l'âme, s'assembla vers lui » (1 Samuel 22:2).


Quand Abiathar, le sacrificateur, s'est réfugié vers lui, il lui a dit : « Demeure avec moi, ne crains point ; car celui qui cherche ma vie, cherche ta vie, et près de moi tu seras bien gardé » (1 Samuel 22:23).


Quand il est devenu roi sur Israël, son peuple, il a assumé toute la responsabilité d'un berger par rapport à son troupeau. Dans l'affaire du dénombrement, son péché a entraîné le jugement de Dieu sur Israël, et David, profondément sensible à la souffrance de son peuple, a dit à l'Éternel : « Voici, moi j'ai péché, et moi j'ai commis l'iniquité ; mais ces brebis, qu'ont-elles fait ? Que ta main, je te prie, soit sur moi et sur la maison de mon père » (2 Samuel 24:17). Tout au long de son histoire, Israël a souvent souffert à cause des fautes de ses mauvais bergers (voir: Ézéchiel 34), mais ce n'était pas le cas avec David ! Il en assumait personnellement l'entière responsabilité.

 

Mais sous la grâce, tous les élus ont un cœur pur, purifié par le sang de Christ, versé sur la croix en leur faveur dans des douleurs inexprimables. Ce renoncement sublime de la part de Christ était nécessaire pour notre salut, car sans effusion de sang il n'y a pas de pardon pour les péchés.

 

Le travail du berger

Dans le Nouveau Testament, le peuple de Dieu est aussi considéré comme un troupeau de brebis, dans lequel tous les élus sont convoqués à renaître en une nouvelle vie en Christ. Mais par la Sainte Présence de Christ qui habite en eux, ils sont non seulement des brebis mais aussi des bergers, dans la mesure de la puissance qui leur a été octroyée dans le décret d'élection, déterminé avant la fondation du monde. Il y a même plus dans cette grâce merveilleuse, car nous sommes tous fait des rois et seigneurs, et nous régneront avec Christ éternellement.

 

Mais les imposteurs du christianisme contrefait traditionnels et évangéliques, prétendent que seulement quelques-uns sont appelés à un service de berger, c'est à dire ceux qui ont un don de pasteur, et aussi les anciens, qui sont exhortés à prendre soin du troupeau. Cette présomption malicieuse trahie leur ambition néfaste de dominer sur le troupeau, en déformant la vérité des Saintes-Écritures qui enseignent à maintes reprises que Christ seul est le Pasteur ou Berger de son troupeau, et il affirme Lui-même que ces gens sont des mercenaires qui laissent le troupeau à la merci des loups. Qu'ils combattent littéralement avec des ours et des lions, et qu'ils les tuent de leurs propres mains, et nous en reparlerons. Ces misérables froussards craignent même une brebis enragée qui ne craint point leurs artifices diaboliques. Ils feraient bien de se souvenir, que David, la petite brebis du Seigneur, a tué le géant et lui a tranché la tête. Ils ont beaucoup à apprendre de David qui n'avait pas froid aux yeux devant les ennemis de la vérité. Ces faussaires nourrissent les brebis de duplicité, puis disent les protéger; mais de quoi si ce n'est de la vérité qui les expose pour ce qu'ils sont vraiment, des enfants du diable qui citent la Bible de travers pour supporter leurs intérêts personnels.

 

Dans Jean 6:28,29 les Juifs demande à Jésus: «Que devons-nous faire pour travailler aux œuvres de Dieu ? Jésus répondit: C'est ici l'œuvre de Dieu: Que vous croyez en Lui qui s'est manifesté.» Vous remarquez que les Juifs posent la question au pluriel, mais que Jésus répond au singulier. En d'autres mots, la seule œuvre est de croire en Lui, et non point de s'ériger comme pasteurs du troupeau, et encore moins de construire des fausses églises et de dominer sur la foi de leurs membres. L'Église de Christ est purement spirituelle et Jésus est le seul Pasteur. Mais ceux qui se disent chrétiens se confient en l'homme et son érudition académique pour leur dire la vérité. Mais le prophète Jérémie nous déclare: « Maudit est l'homme qui se confie en l'homme. » En d'autres mots, ceux qui se confient en leur prétendu pasteur sont maudit, c'est à dire damnés pour l'éternité. Si le Seigneur ne les fait pas sortir de cet attrape-nigaud, ils périront tous. Christ est le Bon Berger qui s'occupe de son troupeau de brebis, et non les hommes prétentieux et hypocrites qui cherchent à lui dérober sa gloire.

 

L'attitude du berger

Tout au long de leur existence en ce monde, tous les vrais élus sont des bergers qui détiennent différentes fonctions pour l'utilité du Corps de Christ, dans lequel ils sont tous membres à part égale. Aucun n'est plus important que l'autre, et aucun ne cherche à dominer sur l'autre. Tous partagent la même grâce et tous ont un seul et même Seigneur. Ils sont tous formés sous la direction du Seigneur Jésus, le bon Berger, le grand et le Souverain Père de nous tous et seul Pasteur (Jean 10:11; Hébreux 13:20; 1 Pierre 5:4). C'est sur le Seigneur Jésus qu'ils doivent fier leur attention pour apprendre à le connaître davantage dans ses instructions sur le renoncement qui est l'essence de son existence. La Sainte Présence de Christ en eux transforment graduellement leurs caractères et leurs attitudes, selon le bon plaisir de sa volonté et pour la gloire de son Nom. Il est le Maître absolu sur leur vie, comme il l'est d'ailleurs sur toutes choses.

 

David était le plus jeune d'une famille de 8 frères. Quand il naît à Bethléem en Judée, le roi Saül règne sur le peuple d'Israël. On s'attend à ce qu'un des fils de Saül prenne la succession de son père. À l'adolescence, le jeune David est berger pour les brebis et les chèvres de son père Jessé. Le prophète Samuel est appelé par Dieu pour annoncer à David un destin étonnant. En versant de l'huile sur la tête de David, Samuel lui apprend que Dieu l'a choisi pour devenir roi sur son peuple. À partir de ce moment, David est rempli de l'esprit de Dieu, alors que le roi Saül devient de plus en plus taciturne et tourmenté. Car il sait jouer de la lyre, le jeune David est appelé auprès de Saül qui se prend d'affection pour lui et en fait son écuyer. David parvient ainsi à adoucir par sa musique les états dépressifs du roi Saül.

 

Tout comme Saül les pasteurs imposteurs veulent être respectés par leurs pantins, et admirés pour leur érudition ou capacité de manipuler les gens, en tordant le sens des Saintes-Écritures en leur faveur. Mais quand ils rencontrent un solide soldat de Christ qui tient ferme pour la vérité, ils vont se cacher dans un trou noir en maudissant son nom, cherchant par tous les moyens possibles à lui nuire. Mais ils ne réalisent pas que la Sainte Présence de Christ veille sur lui, et qu'en agissant ainsi ils s'attaquent à Christ Lui-même, et se font ennemis de Dieu qui jugera leur cœur et prononcera sur eux sa condamnation. Lorsque le Seigneur se sert d'un de ses élus comme messager, ils feraient bien de l'écouter plutôt que de s'entêter, car ils en subiront les conséquences éternellement. On ne se moque pas du Dieu Vivant et Tout-puissant. Saül a été tué dans la bataille et David est celui qui devint roi à sa place. Que cela vous serve de leçon afin que vous deveniez sage, et que vous évitiez le châtiment qui vous est réservé, si cela est possible, car Dieu a déterminé la voie de tous les hommes selon le bon plaisir de sa volonté.

 

David et Goliath

Tout bascule dans la vie de David, le jour où les Philistins viennent menacer les armées du roi Saül. Ils ont dans leur rang un soldat immense nommé Goliath. Ce dernier défie Israël en combat singulier. Les guerriers les plus redoutables de l'armée de Saül sont morts de peur. Personne n'ose relever le défi… sauf David qui n'admet pas que le Dieu d'Israël soit ainsi déshonoré. Habitué à manier la fronde pour chasser les bêtes féroces, David frappe en plein front le géant qui s'écroule terrassé. Immédiatement, David devient un héros pour tout le peuple d'Israël. De même les élus de l'Esprit des vivants sont les héros de la vérité, qui combattent contre le géant du mensonge dans le christianisme contrefait, ancien comme moderne. Ils tiennent ferme dans la bataille par la Sainte Présence de Christ en eux, et de ce fait la victoire leur est assurée.

 

L'errance de David

Mais peu à peu, les succès de David rendent Saül jaloux de son ancien protégé. Saül se met à pourchasser celui qu'il avait autrefois admiré. David devient un hors-la-loi, constamment en fuite pour échapper à Saül. Par analogie, tous les élus sous la grâce sont des hors-la-loi, étant pourchassés constamment par les déformateurs de la vérité qui, comme des scorpions et des vipères, injectent leur poison dans leurs victimes. David rassemble dans son errance une troupe de mercenaires et se met à harceler les ennemis d'Israël et à protéger les communautés isolées qui lui offrent en échange l'abri et la nourriture.

 

À plusieurs reprises, David se trouve en position de tuer Saül facilement, mais il ne le fait pas. Il n'ose pas lever la main sur celui qui a été choisi par Dieu et par son peuple.

David devient roi À l'âge de 30 ans, Saül ayant été tué dans une bataille, David est d'abord établi comme roi de la tribu de Juda à Hébron où il règne sept ans. Au Nord, règne un fils de Saül qui sera trahi et assassiné par ses propres généraux. C'est alors que David devient roi sur tout le peuple d'Israël.

 

À la tête de ses armées, David parvient à vaincre définitivement toutes les nations alentours. En établissant l'influence d'Israël depuis l'Égypte jusqu'à l'Euphrate, David ouvre ainsi une ère de prospérité et de paix pour son peuple. Il fait de Jérusalem la capitale de son royaume et il y installe l'Arche d'Alliance qui marque le lieu de la présence de Dieu.

 

Le péché de David

Cependant, au sommet de sa gloire, David se rend coupable d'un acte grave : il commet un adultère avec Bethsabée, la femme d'un de ses généraux. David va encore plus loin car il se débrouille pour faire assassiner le mari gênant. Suite à l'intervention du prophète Nathan, David prend alors la mesure de la gravité de ses actes. Il s'en repent sincèrement, mais le mal est fait. À cause de la faute de David, la violence est entrée dans sa famille et se prolongera même après la mort du roi.

 

L'attraction sexuelle a toujours été la plus grange des tentations, car elle répond à un besoin naturel de la nature humaine déchue et corrompue. Elle est tenace et difficile à résister, mais pas impossible. Seul la Sainte Présence de Christ en nous peut la maîtriser. Si nous flanchons, nous serons relevés et le sang de Christ nous purifie de tous péchés. Mais dans certains cas nous pouvons subir des conséquences désastreuses comme corrections, comme des maladies vénériennes, ou la destruction d'un mariage et la ruine d'une famille. Que Dieu nous en préserve, et gardez-vous de la convoitise. Mieux ne jamais sombrer dans ce péché, car même si le Seigneur vous a pardonné et rétablie vos relations, vous en porterez les marques dans votre conscience toute votre vie, comme signe d'avertissement de ne plus recommencer. Le Seigneur est gracieux et si un homme tombe sept fois, il sera relevé sept fois, mais pourquoi tenteriez-vous Dieu ? Ne savez-vous pas que jouer à la roulette-russe est extrêmement dangereux ? Mieux que vous pratiquiez la continence, que de vous exposer à ces dangers qui peuvent ruiner votre vie. David a appris sa leçon douloureusement, ne cherchez pas à vous mettre les pieds dans le même plat.

 

Le successeur de David est son fils Salomon, un roi qui s'illustrera par sa sagesse dans le gouvernement d'Israël. Guerrier, musicien et poète, l'écriture de nombreux psaumes compilés dans le Livre des Psaumes lui est traditionnellement attribuée.

 

David a reçu de Dieu la promesse d'une alliance indéfectible envers sa dynastie. Après sa mort, le peuple d'Israël se met à espérer un nouveau David qui ne soit pas seulement un roi, mais l'Envoyé même de Dieu, le Messie, restaurateur de la grandeur d'Israël. Mais ils se trompèrent grandement, car le messie n'était pas le libérateur politique qu'ils espéraient, mais Dieu même manifesté dans la chair pour libérer son peuple d'élus de leurs péchés. Voilà pourquoi Jésus sera souvent appelé « Fils de David », car il était de sa descendance biologiquement de par sa mère, Marie. Depuis de nombreuses générations, il était l'espérance de toutes les femmes d'Israël, mais seulement Marie fut choisie pour lui donner naissance miraculeusement, car elle n'avait jamais connu aucun homme, elle était vierge et complètement dédiée au Seigneur dans la simplicité de la foi. Ainsi fut né le Berger de nos âmes, non dans le palais d'un roi, mais dans une humble étable, et les bergers des champs furent les premiers à en recevoir la nouvelle. Le Dieu de Moïse nommé JE SUIS, le Père Éternel, venait de naître en ce monde pour le rachat de ses élus.

 

JÉSUS SEUL EST BERGER

Jésus se présente lui-même comme un berger, en utilisant son Nom de Père Éternel, dont il est la forme visible et corporelle: «JE SUIS le Bon Berger; le Bon Berger donne sa vie pour ses brebis. Mais le mercenaire, qui n'est point le berger, et à qui les brebis n'appartiennent point, voit venir le loup, et abandonne les brebis et s'enfuit; et le loup ravit les brebis et les disperse.» (Jean 10:11,12). Or il n'y a aucune différence entre le mot «berger» et celui de «pasteur», les deux signifient une seule et même chose. Si JÉSUS SEUL est le Bon Berger, il en advient aussi que JÉSUS SEUL est le vrai Pasteur. Cette fonction est réservée strictement à Christ, seul Lui prend soin de ses brebis sans l'aide d'aucun homme. Ceux qui se disent pasteurs sont tous des imposteurs, des mercenaires, des agents du diable, des loups déguisés en brebis. La position de pasteur, au sens moderne du terme, n'existait pas avant la Réforme Protestante du 16e siècle (voir: Pasteurs mythiques de la voie frauduleuse). Dans le chapitre 10 de l'Évangile de Jean, Jésus précise la relation qui existe entre lui et ses élus qui lui appartiennent, ses brebis, à l'exclusion de tout le reste. Il leur donne la foi, SA FOI, c'est à dire l'assurance ou certitude qu'il avait d'accomplir son ministère en leur faveur, et ils reçoivent cette confiance glorieuse en Christ dans les mérites de son sacrifice sur la croix qui leurs sont attribués gratuitement. Il a donné sa vie pour nous racheter, selon ce qui est écrit: «Car vous avez été rachetés à un grand prix. Glorifiez donc L'ESPRIT DES VIVANTS dans votre corps et dans votre esprit, qui appartiennent à L'ESPRIT DES VIVANTS.» (1 Corinthiens 6:20; Bible de Machaira 2016).

 

Jésus se présente comme le Bon Berger d'un groupe particulier d'hommes, de femmes, et d'enfants, ses élus qu'il s'est acquis au prix de son propre sang, pour en faire un troupeau qui lui appartienne, dont il va prendre soin (paître), et sur lequel il veille constamment, qu'il protège, qu'il défend et qu'il conduit dans les choses les meilleures, il connaît ses brebis. La connaissance que le Seigneur a de ses brebis est parfaite et personnelle: il nous connaît par notre nom, et cette connaissance est réciproque: «JE SUIS le Bon Berger. Je connais mes brebis, et elles me connaissent.» (Jean 10:14); «Le portier lui ouvre, et les brebis entendent sa voix; il appelle par leur nom les brebis qui lui appartiennent, et il les conduit dehors.» (Jean 10:3). Après nous avoir appelés par sa parole vivante et attirés à lui dans la poussière de l'humilité, il nous conduit dans une expérience de vie éternelle, abondante, paisible, heureuse: de bons pâturages, des sources d'eau pures et abondantes, ce qui signifie le bien-être de ses élus qui sont donné de croire en Lui (Actes 13:48; Philippiens 1:29). Il ne faut toutefois pas s'imaginer que cette nouvelle vie ici-bas est sans épreuves, on a qu'à regarder la vie des premiers disciples pour être convaincu autrement. L'apôtre Pierre nous dit même que les épreuves sont nécessaires pour purifier la foi (1 Pierre 1:6-9).

 

Pour bien comprendre cette représentation de «Jésus le Bon Berger», il faut nous débarrasser de l'idée romantique que nous avons du berger et des brebis. Le berger était un homme robuste, courageux, sans peur qui protégeait le troupeau des voleurs et des animaux sauvages. Il n'avait rien d'un lâche qui craignait les moindres petits bruits de la nuit. Souvent, le soir, il mettait ses brebis dans le corral avec les brebis d'autres pasteurs. Cela permettait aux bergers qui n'étaient pas de garde cette nuit-là de se reposer. Ils se détendaient autour d'un feu racontant des histoires et prenant des nouvelles de leurs concitoyens. Le matin suivant, la seule façon de retrouver les brebis était l'appel que faisait chaque berger. Les brebis connaissaient sa voix. Elles venaient le retrouver et allaient avec lui vers de nouveaux pâturages.

 

Le peuple de la Bible était un peuple de nomades, de ruraux, au contact permanent de cette réalité et le berger était au cœur du quotidien de ces civilisations du Moyen orient. Le berger est doté d'un triple rôle: ― Il est celui qui fait paître le troupeau, qui a à charge de le conduire vers les meilleurs pâturages. ― Il a aussi le souci des soins à apporter aux animaux faibles, malades; il est là lorsque les agneaux viennent au monde. Il est doux, plein de sollicitude pour chaque animal et il n'hésite pas à porter sur ses épaules l'agneau fragile qui ne peut suivre le troupeau. ― Enfin, il est sans cesse préoccupé de rassembler le troupeau qui se disperse facilement sur les aires de pâture. Pour cela, sa voix est un signe de ralliement et les brebis connaissent bien la voix de leur maître. Il doit aussi défendre son troupeau contre tous les dangers, il est sans crainte devant l'ennemi.

 

Dans l'ancien Orient (Babylone, Assyrie), les rois se considéraient volontiers comme des pasteurs auxquels la divinité avait confié le service de rassembler et de soigner les brebis du troupeau. Et c'est sur cette réalité que va se greffer l'image du berger dans les textes bibliques. Dans l'Ancien Testament le terme de berger est en effet souvent utilisé pour désigner les dirigeants du peuple, en particulier les rois. On retrouve cette image dans les oracles d'Ésaïe ou Jérémie. C'est aussi Ézéchiel qui met ces paroles dans la bouche de Dieu: «Et MON SERVITEUR BIEN-AIMÉ régnera sur eux; ils auront tous UN SEUL PASTEUR.» (Ézéchiel 37:24). À remarquer dans ce passage que l'expression «BIEN AIMÉ» correspond exactement au nom «DAVID», les deux signifiant une seule et même chose. Or David est le bien-aimé et Jésus est le Bien-aimé, il existe définitivement un lien prophétique entre David et Jésus. On comprend mieux pourquoi Jésus est de la lignée du roi David. C'est ainsi que dans Matthieu (9:36), Jésus regardait aussi les foules: «Et voyant la multitude du peuple, il fut ému de compassion envers eux, de ce qu'ils étaient misérables et errants, comme des brebis qui n'ont point de berger.». Dans l'Ancien Testament, Dieu est parfois aussi qualifié de berger, soit comme guide et protecteur du fidèle ou comme chef de son peuple. C'est surtout dans la littérature psalmique que l'on retrouve cette image: « L'ADMIRABLE est mon Berger; je ne manquerai de rien. Il me fait reposer dans de verts pâturages; il me mène vers des eaux paisibles. Il restaure mon âme, il me conduit dans les sentiers de la justice, à cause de son nom. Même quand je marcherais dans la vallée de l'ombre de la mort, je ne craindrais aucun mal; car tu es avec moi; ton bâton et ta houlette me consolent. Tu dresses une table devant moi, en présence de mes ennemis; tu oins ma tête d'huile; ma coupe déborde. Oui, les biens et la miséricorde m'accompagneront tous les jours de ma vie, et j'habiterai dans la maison de L'ADMIRABLE pour l'éternité. » (Psaumes 23:1-6). C'est ainsi que les relations de Dieu avec son peuple sont décrites en une véritable parabole du Bon Berger. Ce titre réservé à celui qui doit venir, au nouveau David, à JÉSUS SEUL.

 

Dans le Nouveau Testament, nous voyons qu'à l'époque de Christ, les bergers étaient diversement jugés. On les assimilait facilement à des tueurs et à des voleurs et ils faisaient partie des marginaux, mis de côté comme les publicains et les prostituées. Parce qu'ils vivaient avec leurs bêtes et étaient souillés par elles, ils étaient impurs rituellement et donc exclus de la synagogue et du temple. Au tribunal, leur témoignage n'avait aucune valeur. Pourtant, reste, dans la mémoire de tous, la prophétie du Pasteur à venir, du Messie Sauveur. Jésus va accomplir cette prophétie. Et les bergers seront les «petits», les premiers à qui sera fait l'annonce de naissance du Sauveur: ils sont disponibles pour recevoir le Message de la Grâce. Ils sont les invités à l'étable de la naissance (Luc 2:8-20). Les trois évangiles synoptiques présentent de nombreux traits du pasteur, mais c'est en l'Évangile de Jean que cette image va se déployer en particulier au chapitre 10 où Jésus se désigne lui-même comme le Bon Berger. Il est le Pasteur parfait parce qu'il donne sa vie pour ses brebis.

 

Nous avons un Berger Vigilant. Il est important que nous soyons conscients de sa présence constante et de ses soins attentifs, afin de pouvoir affirmer avec foi, de tout notre cœur: «Le Seigneur est mon Berger...» comme le proclamait David avec confiance.

 

L'UNION DES BREBIS AU BERGER

L'union avec Christ est l'essence même du christianisme authentique, sans laquelle aucun n'est réellement chrétien. Paul écrit en Galatiens 2:20 : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n'est plus moi, mais c'est Christ qui vit en moi; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi du Fils, L'ESPRIT DES VIVANTS Lui-même qui s'est sacrifié pour moi, et qui s'est donné Lui-même pour moi. ». Ce qui est vrai pour lui l'est également pour tous les élus qui participent au renoncement de Christ sur la croix. Nous avons donc tous été identifiés avec Christ en sa mort, engagés par la foi en son sacrifice en notre faveur comme notre substitut. Mais nous sommes aussi devenus un avec lui dans sa résurrection, afin d'être relevé en une nouvelle vie par sa Sainte Présence qui vient habiter en nous.

 

Considérons quelle est la conséquence de cet attachement au Christ par la foi, c'est à dire par l'assurance de Christ Lui-même qui nous est donnée d'avoir en lui, dans l'accomplissement de son ministère de renoncement en notre faveur. C'est une vérité extraordinaire et majestueuse, dont la richesse dépasse toute compréhension humaine, parce que ce Christ qui vit en nous est celui dont il est dit qu'« en lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité » (Colossiens 2:9).

 

Nous voyons donc que notre union avec Christ contient deux dimensions de réalisation: l'identification et l'intégration. Ces deux niveaux de révélation, nous indiquent que les brebis de l'Esprit des vivants ont été désignés pour faire UN avec Lui de toute éternité, dans une relation indissociable et éternelle, ce qu'on nomme le décret de prédétermination.

 

L'identification

Ce premier principe essentiel est la base de notre salut à lequel nous avons été prédestinés en Christ avant la fondation du monde dans le décret d'élection. Puisque notre Dieu, l'Esprit des vivants, est un éternel renoncement dans l'essence de son existence, il convenait que son incarnation en ce monde soit un ministère de renoncement dans une humilité sublime pour le rachat de ses élus seuls. Son sacrifice sur la croix est l'ultime renoncement dans lequel il nous identifie à Lui par le moyen de la foi qu'il nous donne d'avoir en Lui comme notre substitut. Cette identification ce produit en ce monde, et nous engage dans le Corps de Christ comme des membres actifs individuels, chacun de nous ayant une fonction particulière. En cela tout se rapporte à la grâce de la foi en le sacrifice de la croix.

 

L'autre aspect de notre identification est la résurrection de Christ d'entre les morts. Celui-ci touche aussi le deuxième niveau de la révélation de notre union à Christ, mais il en marque que le début, tandis que le deuxième niveau en est la pleine réalisation de l'intention suprême dans l'accomplissement du but proposé dans l'Alliance éternelle avant la fondation du monde. La résurrection de Christ est suivie par son exaltation à sa gloire première comme Père Éternel avec son corps glorifié. Ceci lui permit de revenir comme Consolateur le jour de la Pentecôte pour habiter dans le cœur de ses élus et débuter la phase de formation en chacun d'eux, en voie de l'union totale avec Lui. Ce processus graduel se nomme la gestation des élus, et les prépare à l'émergence de la matrice céleste. Chacun de nous est formé à travers de nombreuses épreuves et de nombreux conflits qui servent à épurer notre foi, comme l'or est épuré à travers le feu. Il n'y a pas de croissement sans douleurs, jusqu'à ce que nous apprenions la perfection du renoncement dans toutes ses formes, et que nous faisions confiance à Christ pour toutes choses en nos vies. Dans cette phase de développements, nous sommes instruits, éclairés, dirigés, et protégés par la Sainte Présence de Christ qui nous habite. Il est le Maître absolu sur nos vies, et achèvera parfaitement l'œuvre qu'il a débuté en nous, selon le bon plaisir de sa volonté et pour la gloire de son Nom.

 

L'intégration

Ce deuxième principe essentiel de notre union à Christ, est le perfectionnement ou aboutissement du premier. Il consiste à la fusion de tous les élus depuis le début jusqu'à la fin des temps, en UN SEUL ÊTRE, le Nouvel Homme ou nouvelle race céleste et éternelle, sans forme ni individualité propre. Tous seront intégrés en une différente dimension d'existence. Cet aspect prodigieux et merveilleux de la révélation qui concerne notre union totale avec Christ, se nomme l'Émergence de Christ. Elle se produira en un clin d'oeil lors de l'apparition finale de Christ en ce monde, lorsqu'il nous transformera tous en son image. En un instant, en un seul moment, Christ surgira du cœur de ses élus, les unissant tous en UN SEUL ÊTRE glorieux. La lumière qui en proviendra sera tellement prodigieuse que les éléments se dissoudrons, et la terre et l'univers entier y passera avec fracas, faisant place à un nouveau monde et une nouvelle existence parfaite, incompréhensible et insondable, dans une joie indescriptible.

 

Le partage dans l'Union
L'union avec Christ est la vérité selon laquelle chaque chrétien est fait un avec Christ, et obtient donc tout ce qui appartient à Christ. Quand une femme épouse un roi, elle est unie à lui par les liens du mariage et par une intimité profonde. De plus après le mariage, ce roi partage tous ses biens avec sa femme. Il en est de même pour Christ et ses élus dans une Alliance Éternelle contractée avant tous les temps dans l'union de l'Esprit des vivants.

 

Le support de la Bible

On trouve cette doctrine dans le corpus du texte sacré des Saintes-Écritures. Principalement dans tous les passages qui disent que:

– Nous sommes en Christ (Jean 15:4-7 ; 1 Corinthiens 15:22 ; 2 Corinthiens 5:17, 12:2 ; Galatiens 3:28 ; Éphésiens 1:4, 2:10 ; Philippiens 3:9 ; 1 Thessaloniciens 4:16 ; 1 Jean 4:13).

– Christ est en nous (Romains 8:10 ; 2 Corinthiens 13:5 ; Galatiens 2:20 ; Éphésiens 3:17 ; Colossiens 1:27).

Sa description dans la Bible

Nous sommes une même plante avec Christ (Romains 6:5)

Nous sommes son Corps et lui notre tête (1 Corinthiens 12:12-27, Romains 12:4-5).

Nous sommes avec lui le temple de Dieu, lui est la pierre angulaire sur laquelle nous sommes bâtis (Éphésiens 2:19-21 ; 1 Pierre 2:4-5).

Nous sommes son Épouse et lui notre Époux, nous sommes membres de son Corps, étant de sa chair et de ses os (Éphésiens 5:22-33 ; Apocalypse 19:7-8, 21:1-4, 21:9).

Cette illustration, qui se rapporte à notre union avec Christ en ce monde, est particulièrement importante. Elle nous empêche de tomber dans de nombreuses erreurs (voir: Le fonctionnement du Corps de Christ).

 

L'Union intrinsèque

La Sainte Présence de Christ habite le cœur de ses élus, indique assurément qu'il existe une union intrinsèque et insociable des brebis avec le divin Berger. Non seulement que les brebis deviennent aussi des bergers par la proclamation de la vérité et du message de la grâce souveraine, elles deviennent le divin Berger Lui-même, par la transformation finale et complète, lors de la dernière apparition de Christ en ce monde. Selon la définition du mot « union », il s'agit d'une fusion indissoluble de toutes les parties pour former un tout. En d'autres mots, les élus deviennent Christ Lui-même et seront attribués toutes les caractéristiques de la divinité.

 

En ce monde tous les élus sont membres du Corps de Christ individuellement. Mais il n'en sera pas ainsi lors de leur transformation, lorsque Christ surgira de chacun d'eux pour les unir ensemble en le Nouvel Homme, dans lequel ils auront tous une même existence sans individualité, ayant une seule conscience, dans laquelle tous seront en un et un sera en tous sans distinction de forme ou existence. Cette existence glorieuse surpasse toutes imaginations, car elle est incompréhensible et insondable. Elle sera sans commencement et sans fin dans un éternel présent, car le temps n'existe pas dans l'éternité. Cela est l'héritage des saints élus, le Royaume qui nous a été préparé depuis avant la fondation du monde.

 

La Jérusalem céleste est ainsi la Bergerie majestueuse des brebis de l'Esprit des vivants, qui formeront un seul Troupeau, une nouvelle race céleste et éternelle. L'essence de son existence est le renoncement dans une humilité sublime et sans fin. La joie de son épanouissement ne connaîtra aucune borne, et la profondeur de ses merveilles sera sans limite.

 

DEMAIN À JÉRUSALEM

En 1967 lors de la guerre de six jours pour la reprise de la vielle ville de Jérusalem, les soldats Sionistes Khazariens lançaient un cri de Joie: Demain à Jérusalem ! Ils étaient retournés à la souche subversive de leur nationalité infernale antichrétienne. Combien plus les soldats de Christ devraient-ils s'écrier se joie à l'approche de la Jérusalem céleste qui est la mère de nous tous. Elle est la ville sacrée de tous les élus de l'Esprit des vivants, notre foyer paternel, la source même de notre existence en ce monde et en l'autre. Le Temple de Dieu y réside en permanence dans une gloire majestueuse, et l'Arbre de la Vie au milieu de la place. La ville est d'or pur, ses fondations sont des pierres précieuses, ses portes sont douze perles. Comprenons qu'il s'agit ici d'une description symbolique qui doit être comprise dans un sens figuratif. Elle est une représentation de la profondeur des merveilles de la grâce qui se rapportent à notre union avec Christ dans l'éternité, et la majesté suprême d'une nouvelle existence incompréhensible et insondable. On ne peut s'en imaginer la gloire. Nous en serons tellement émerveillés, que nos cœurs éclateront en cantique de joie à la louange de l'Agneau sur le trône. L'Agneau représente le caractère d'humilité et de soumission du Seigneur Jésus dans son sacrifie de renoncement sur la croix en notre faveur.

 

La Jérusalem céleste appelée aussi nouvelle Jérusalem, tabernacle de Dieu, ville sainte est un concept traditionnel juif et chrétien, associé à la fois au Jardin d'Éden au début des temps. Elle représente la femme libre « Notre Mère à tous » (Galatiens 4:26), et nous donne l'image de l'aboutissement de l'histoire de la race humaine et le retour à la perfection initiale, c'est à dire de l'union des élus à Christ dans une différente dimension d'existence.

 

Le fait que la mort de Jésus se produisit à Jérusalem, nous permet déjà de voir que la ville a joué un rôle important dans cet évènement tragique, désigné d'avance depuis avant la fondation du monde. Sans mentionner le projet de Luc pour qui la montée à Jérusalem est le but de la vie de Jésus. Remarquons que, pour les trois autres évangélistes, Jérusalem est sans équivoque la cité qui refuse d'accueillir Jésus. Non seulement il est rejeté de son peuple, il est aussi condamné, injurié, maltraité, et crucifié.


Jérusalem rejette Jésus
Selon l'Évangile de Marc, cela se voit à plusieurs indices, de plus en plus signalées, surtout depuis l'entrée de Jésus à Jérusalem jusqu'à sa mort. Jésus se heurte d'abord aux autorités juives (Marc 11:27 – 12:40). Il dénonce alors un culte et des pratiques religieuses perverties (Marc 13:24-27), puis prédit la chute de la ville et la profanation de son Temple par les armées romaines en l'an 70 (Marc 13:14-20). Mais le voile déchiré du Temple montre que la fonction sacrée du sanctuaire est désormais révolue (Marc 15:33-38). Pour Marc, Jérusalem est sortie de l'histoire. Matthieu amplifie le thème en l'intégrant à l'enfance de Jésus : on se souvient qu'Hérode s'allie aux grands-prêtres et aux scribes de la ville (Matthieu 2:3) et qu'à leur retour, les mages évitent Jérusalem.


Chez Jean, l'hostilité de la ville est suggérée par Jésus lui-même qui se retire de la ville quand on complote contre lui (Jean 10:40-42) et ressuscite Lazare, son dernier miracle, hors de la ville, exemple parfait de la nouvelle naissance (Jean 11:1-43). C'est aussi Jean qui porte le coup le plus dur de tout l'Évangile à l'encontre de Jérusalem : il « délocalise » le Temple, ce temple qui fonde depuis Salomon la prépondérance religieuse de la ville. Le vrai Temple, dit Jean, c'est Jésus (Jean 2:21). En lui et par lui nous sommes faits aussi des temples de sa Sainte Présence qui vient habiter en chacun de nous, comme il fut déterminé d'avance de toute éternité.


Ainsi, non seulement les trois évangélistes pointent du doigt la responsabilité de Jérusalem, ville de la souffrance et de la mort du Juste, mais ils mettent fin à son rôle religieux. La mission peut donc se déployer partout. La Parole de Dieu n'a plus de frontières. Depuis la vérité est proclamée à tous les peuples, dans toutes les nations, et dans toutes les générations.


Le Temple de la Sainte Présence de Christ
Pour l'apôtre Paul, le problème est de montrer que ce Christ est bien le Dieu des promesses et de l'Alliance, le Dieu des Saintes-Écritures. Paul a donc recours aux piliers de la foi juive pour en montrer l'accomplissement en Jésus-Christ. Parmi ceux-ci, nous retrouvons le Temple et Jérusalem. Paul va donc s'efforcer de montrer que l'un et l'autre ne sont pas des réalités matérielles, mais des figures. C'est à dire que Paul utilise un sens figuratif dans ses explications, pour qu'ils puissent en saisir la profondeur.


Il réfléchit d'abord sur le Temple véritable et spirituel. Il explique aux Corinthiens que chaque élu réel est le Temple de l'Esprit des vivants, parce que l'Esprit ou Sainte Présence de Christ habite en lui; et que la communauté chrétienne authentique est le Temple nouveau (1 Colossiens 3:16-17). Plus besoin donc de se rendre à Jérusalem pour le culte; le vrai culte, c'est de construire le corps du Christ. Paul a défini une première étape; Jérusalem n'est plus nécessaire. De même aucun chrétien réel n'a besoin de participer à un supposé culte dans une prétendue église avec ses pseudo-pasteurs, car ces choses mondaines ne sont que des contrefaçons diaboliques de la vérité. Mais Jérusalem est si souvent citée dans les Saintes-Écritures que Paul doit en rendre compte, d'une façon ou d'une autre. Paul est instruit et dirigé par la Sainte Présence de Christ en lui, pour en élaborer adroitement le sujet, afin que nous puissions tous en recevoir la vérité qui lui fut révélée pour notre édification. Cette notion contribue à la préparation de notre transformation finale au jour de l'Émergence de Christ en nous.


Les deux Jérusalem et deux Alliances
Paul entreprend deux concepts différents dans un même temps, pour en faire une comparaison. Vers la moitié du premier siècle, il rédige son Épître aux Galatiens du territoire Celtique. En Galatiens 4:21-31, il introduit cette notion nouvelle qu'il y aurait une Jérusalem actuelle temporelle, et une Jérusalem éternelle d'en haut « libre, qui est notre mère ». Une fois cette figure posée, le champ est libre pour décrire cette cité d'en haut. Son but est de nous transmettre la révélation qu'il en reçu, lorsqu'il fut ravi au troisième ciel dans la Cité céleste. La révélation qu'il en reçu était tellement éblouissante qu'il en devint physiquement aveugle pour un temps. Paul, dans son Épître aux Philippiens, s'appuie sur cette figure qu'il a définie, pour affirmer que les élus en Christ ne sont pas totalement investis dans les réalités d'en bas, mais qu'ils sont tendus vers les réalités d'en haut, précisément contenues dans cette Cité des cieux. « Beaucoup ont pour dieu leur ventre, leur petit moi qu'ils estiment au-dessus de toutes choses; ils n'apprécient que les choses de la terre. Pour nous, notre cité se trouve dans les cieux » (Philippiens 3:18-20). Quand on sait comme il était vital pour un homme de l'Antiquité d'appartenir à une cité, on mesure le talent de Paul et la force de sa proposition.


Transfert de Jérusalem à Rome
À cette époque, les premières communautés chrétiennes se déployaient dans le bassin méditerranéen. Le livre des Actes des Apôtres est comme tendu entre Jérusalem, et Rome, sans négliger Antioche où la majorité de la population parlait le Grec, et où les manuscrits originaux du Nouveau Testament furent préservés.


Les Actes commencent à Jérusalem, là où Jésus ressuscité demande aux Apôtres de rester jusqu'à son retour (Actes 1:4); ce qui se produisit le jour de la Pentecôte. En effet, plusieurs choses doivent encore se produire pour établir la fondation de l'appel à Renaître, nommé l'Église, qui doit être proclamé dans toutes les nations. L'annonce de l'Évangile ou Message de la grâce souveraine, remplit cette fonction merveilleusement. C'est le lieu de l'Ascension ou Exaltation de Jésus qui retourne à sa gloire première comme Père Éternel. Il y prononce ses dernières paroles, annonçant la venue de l'Esprit, c'est à dire de la Sainte Présence de Christ qui vient habiter le cœur de tous ses élus, et l'envoi des disciples « jusqu'aux extrémités de la terre » (Actes 1:8). Le but de l'expansion était d'unir tous les élus en un seul Corps, en vue de la Jérusalem céleste à venir, lors de son apparition finale. Le récit de la Pentecôte, à son tour, montre la place centrale de Jérusalem comme lieu où s'ancre le témoignage à venir. Mais bientôt, sous l'effet des premières persécutions, les disciples quittent la ville pour la Samarie (Actes 8:4).


La ville de la souffrance
Jérusalem reste néanmoins fortement présente, sous une double fonction. Elle est d'abord le lieu où vit la première communauté chrétienne dite, l'Église mère qui exerce une forte influence sur les jeunes fondations lointaines. C'est de là qu'on envoie les disciples en mission (Actes 8:14; 9:26-30; 11:22), on revient y rendre compte d'une mission (Actes 11:1-18; 15:12), les apôtres s'y réunissent (Actes 15; 21:17-19). Enfin, c'est à elle qu'est destinée la collecte des autres communautés (Actes 11:29-30). Jérusalem est aussi la ville de toute référence religieuse, jusqu'à ce que l'importance soit déplacée à Antioche.


Les premiers chrétiens, pour la plupart d'origine juive, recevaient le message du Christ comme un prolongement de la révélation faite au peuple juif. Paul en reprend l'explication dans un sens spirituel, pour fonder son principe d'une Jérusalem céleste.


Quand Paul revient à Jérusalem après son séjour à Éphèse, il monte au Temple pour prier (Actes 21). Le récit de son arrestation en cet endroit, au motif de subversion, montre l'importance du lieu. Paul raconte aux Juifs les moments de sa conversion, il s'explique et se laisse mettre les chaînes. La nuit suivante, le Seigneur lui dit : « De même que tu as rendu témoignage de moi à Jérusalem, aussi faut-il encore que tu témoignes à Rome » (Actes 23:11). Mentionnons que le mot « témoigner » signifie littéralement «subir une grande souffrance » (voir: Les témoins de Jésus). La proclamation de la vérité a toujours été accompagnée de souffrances. L'histoire du christianisme à travers les siècles en donne pleinement les évidences. Jérusalem est donc pour les chrétiens des premières générations le lieu de la souffrance, comme il l'a été pour Jésus.


La Cité de l'Esprit des vivants
Paul, l'auteur de l'Épître aux Hébreux, prolonge le travail accompli dans l'Épître aux Galatiens, en fondant le thème de la Jérusalem nouvelle sur le fait que Jésus est mort « hors de la porte ». « Par conséquent, dit-il, pour aller à lui sortons en dehors du camp... Car nous n'avons pas ici-bas de cité permanente, mais nous recherchons celle de l'avenir » (Hébreux 13,13-14). Au moment de la Guerre juive (66-70), en effet, les chrétiens ont quitté Jérusalem; ils pensaient ne plus rien avoir à y faire avec la Jérusalem terrestre qui subit la colère de Dieu
, et fut entièrement détruite.


Enfin, prolongeant les visions de poète, l'Apocalypse de Jean, qui décrit la Jérusalem Céleste, « la Cité sainte, Jérusalem nouvelle, qui descendait du ciel de chez Dieu » (Apocalypse 21:2). La nouveauté de la ville est le signe d'une nouveauté absolue : « Le premier ciel et la première terre ont disparu, et de mer, il n'y en a plus » (Apocalypse 21:1). Temps, peines, tout l'ancien monde s'en est allé, toutes choses sont devenues nouvelles. Nous passons ainsi à une différente dimension d'existence parfaite qui n'aura plus de fin. Nous serons retournés chez-nous dans notre foyer paternel, plein des merveilles de la grâce de l'Esprit des vivants. Tous ensemble nous traverserons la porte de la Jérusalem céleste, et nous marcherons tous sur ses rues pavées d'or pur. Nous serons tous comme un seul homme, nous réjouissant sans cesse d'une gloire ineffable. Jamais plus nous ne quitterons notre demeure bien-aimée. Amen !

 

A Christ seul soit la Gloire

Amen !

 

Rédigé par Jean leDuc sous la direction de la Sainte Présence de Christ,

pour la communauté mondiale des élus.