LES TÉMOINS DE JÉSUS-CHRIST

 

Par Jean leDuc

Septembre 2020

 

LES FAUSSES INTERPRÉTATIONS COMMUNES

Première fausse interprétation: (Mormons)

Deuxième fausse interprétation: (Catholiques)

Troisième fausse interprétation: (Pentecôtistes/Évangéliques)

 

LA SIGNIFICATION RÉELLE DE l'AUTORITÉ SUPRÊME

 

LES TÉMOINS DE LA CONCURRENCE CHARNELLE

 

LE CHRISTIANISME SATANIQUE DES ÉVANGÉLIQUES

 

LES TÉMOINS DE LA SAINTE PRÉSENCE DE CHRIST

 

LE TÉMOIGNAGE DE LA VÉRITÉ RÉVÉLÉE

 


 

LES FAUSSES INTERPRÉTATIONS COMMUNES

Aucuns mots ne sont plus abusés dans le christianisme contrefait moderne, que ceux de «témoin» et de «témoignage». Nous les retrouvons constamment dans le répertoire des perroquets évangéliques. Ils sont inévitables dans leurs conversations et leurs écrits. Ils en sont tellement fiers, pour ne pas dire orgueilleux, qu'ils les utilisent à tous ressorts sans en comprendre réellement la signification. Mais cela est typique de leur part, car ils font de même avec plusieurs autres termes dans la Bible, changeant leurs significations pour se montrer intelligents. Mais ils ne font que déformer la Parole de Dieu à leur guise, pour supporter leurs fausses doctrines et cacher leur ignorance. Voici donc trois fausses interprétations communes qui se ressemblent en beaucoup de points. La première vient des Mormons. La deuxième vient des Catholiques. La troisième vient des Pentecôtistes, et représente la position générale des sectes dites évangéliques, si nous enlevons son faux baptême du Saint-Esprit et ses dons spirituels frauduleux.

 

Première fausse interprétation: (Mormons)

Les apôtres, en vertu de leur office dans la prêtrise, sont appelés a être témoins spéciaux du Christ dans le monde entier (voir D&A 107:23). Leur témoignage est essentiel à l’œuvre salvatrice du Seigneur. Mais les apôtres ne doivent pas être et ne sont pas seuls. Nous tous, qui sommes baptisés et confirmés, avons pris sur nous le nom de Jésus-Christ et l’engagement d’être « les témoins de Dieu en tout temps, et en toutes choses » (Mosiah 18:9).

Être témoin de Jésus-Christ, au sens le plus fondamental du terme, c’est posséder le témoignage personnel certain qu’il est le divin Fils de Dieu, le Sauveur et le Rédempteur du monde. Les apôtres d’autrefois, qui savaient que Jésus était le Messie promis, ont parlé, pour l’avoir vue, de sa résurrection littérale. Cependant, un témoin du Christ n’a pas besoin de l’avoir vu ni d’être entré en sa présence. Quand Pierre témoigne à Jésus : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant », le Seigneur lui répond que sa connaissance ne vient pas du fait qu’il est physiquement proche de lui ou qu’il a vécu des expériences avec lui, mais du fait que son Père qui est dans les cieux le lui a révélé (voir Matthieu 16:15-17). Jésus fait clairement comprendre à Thomas qu’une personne peut recevoir la même connaissance ou le même témoignage que lui sans ne le toucher ni le voir : « Jésus lui dit : Parce que tu m’as vu, tu as cru. Heureux ceux qui n’ont pas vu et qui ont cru ! » (Jean 20:28-29).

Notre témoignage du Christ naît habituellement du témoignage des autres, de personnes que nous connaissons, de personnes dont nous avons entendu parler et en qui nous avons confiance. Nous avons le témoignage écrit des apôtres que « c’est ce Jésus que Dieu a ressuscité ; nous en sommes tous témoins » (Actes 2:32). Nous avons celui des Ancien et Nouveau Testaments concernant sa préordination, son ministère et son expiation. Nous avons un autre testament, le Livre de Mormon, dont le but principal est « de convaincre Juif et Gentil que Jésus est le Christ, le Dieu Éternel, qui se manifeste à toutes les nations. » Nous avons le témoignage de Joseph Smith, le prophète, disant qu’il a vu et entendu le Père lui présenter Jésus et déclarer : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé » (Joseph Smith, Histoire 1:17), auquel s’ajoute celui qu’il a rendu plus tard : « Et maintenant, après les nombreux témoignages qui ont été rendus de lui, voici le témoignage, le dernier de tous, que nous rendons de lui : qu’il vit ! Car nous le vîmes, et ce, à la droite de Dieu, et nous entendîmes la voix rendre témoignage qu’il est le Fils unique du Père » (D&A 76:22-23). Nous avons les témoins spéciaux d’aujourd’hui qui vivent parmi nous et que nous voyons et entendons, de nos propres yeux et de nos propres oreilles, nous rendre un témoignage qui confirme le nôtre. Beaucoup ont en outre la bénédiction d’entendre le témoignage de leurs parents, grands-parents et amis fidèles.

Les gens qui contractent l’alliance du baptême reçoivent le don spécial de la foi en Jésus-Christ et, avec le don du Saint-Esprit, leur est donnée l’assurance que les témoignages qu’ils ont reçus concernant le Christ sont vrais. Néphi a affirmé que cela se produirait ainsi : « Et alors, vous êtes sur ce sentier étroit et resserré qui conduit à la vie éternelle; oui, vous êtes entrés par la porte, vous avez fait selon les commandements du Père et du Fils, et vous avez reçu le Saint-Esprit, qui témoigne du Père et du Fils, jusqu’à accomplir la promesse qu’il a faite, que si vous entriez par le chemin, vous recevriez » (2 Néphi 31:18 ; italiques ajoutés).

Croire aux paroles des autres est un don spirituel, de la même manière qu’il « est donné à certains, par le Saint-Esprit, de savoir que Jésus-Christ est le Fils de Dieu et qu’il a été crucifié pour les péchés du monde » (D&A 46:13).

Ce témoignage se manifeste souvent par des sentiments : une chaleur, une paix, une assurance ou l’impression d’être éclairé. Le Seigneur a donné à Oliver Cowdery le témoignage du Livre de Mormon par des sentiments spirituels qui ont confirmé que les paroles, ou l’ouvrage qu’il était occupé à écrire, étaient vraies (voir D&A 6:17). Le Seigneur ajoute : « Si tu désires un témoignage de plus, reporte-toi à la nuit où tu as crié vers moi dans ton cœur, afin de connaître la vérité de ces choses. N’ai-je pas apaisé ton esprit à ce sujet? Quel témoignage plus grand peux-tu avoir que celui de Dieu? » (D&A 6:22-23). L’apaisement que l’Esprit apporte à l’homme n’est pas la seule forme sous laquelle le témoignage se présente, mais, étant donné qu’il vient de Dieu, il n’en existe pas de plus grande. Tout comme lorsque nous nous faisons un festin des paroles du Christ dans les Écritures nous sommes capables de « témoigner que [nous avons] entendu [sa] voix et que [nous connaissons ses] paroles » (D&A 18:36), de même, nous pouvons témoigner, sur la base des sentiments spirituels par lesquels Dieu nous le confirme, que nous connaissons son Fils et qu’il vit.

 

Note: Il est évident que les Mormons croient en la fausse notion de la continuité du ministère des apôtres. Cela est l'excuse pour légaliser et donner de la crédibilité à leur mouvement de fraudes spirituelles. Le ministère des apôtres était non-transmissible, et réservé strictement à l'édification de l'Église primitive. Mais ils ne sont pas les seuls, car il en est ainsi dans le catholicisme, et dans certaines sectes dites évangéliques comme le mouvement charismatique. Nous allons voir la raison de cela plus bas dans notre court exposé.

 

Deuxième fausse interprétation: (Catholiques)

Être “témoin” du Christ et de son message, c’est ce que Jésus a demandé à ses disciples avant de les quitter : “Vous serez mes témoins jusqu’aux extrémités de la terre”. C’est notre rôle, notre mission essentielle. Mais qu’est-ce qu’un témoin ? Au sens le plus courant, c’est un mot utilisé en justice pour désigner quelqu’un qui a vu un événement, une situation ou entendu quelque chose et qui peut le certifier, en attester la vérité devant un juge. Mais bien sûr, le mot a un sens plus large : il désigne quelqu’un dont la vie est telle que les autres en viennent à s’interroger et à questionner cette personne sur la source de sa singularité.

Pour nous chrétiens, cette “singularité” n’est pas dans l’originalité d’un habit, d’une mise à part du monde, mais dans l’effort pour vivre selon l’évangile en sachant que, bien souvent, cette fidélité nous fait déborder les frontières de l’opinion générale et donc étonne. Le chrétien vit dans le monde ; sa singularité n’est pas de se retrancher du monde, mais de faire de l’évangile sa référence et la priorité dans ses choix. Parmi les “singularités” qui peuvent poser question, signalons l’amour des ennemis, mais aussi le pardon, le sens du service au-delà de nos propres avantages, prendre la dernière place, quitter tout pour suivre le Christ, donner sa vie pour les autres... Ce sont tous les paradoxes de la vie évangélique qui, s’ils sont vécus en vérité, ne peuvent pas ne pas interpeller beaucoup de nos contemporains.

Certes, ces attitudes ne sont pas seulement vécues par les chrétiens, et heureusement, cependant elles ne sont pas tellement ordinaires qu’elles passeraient inaperçues, elles ne manquent pas d’interroger les personnes de bonne volonté.

 

Note: Clairement le catholicisme idolâtre enseigne le salut de tous les hommes, avec sa notion d'une rédemption universelle, ce qui est contraire à la Parole de Dieu. Nous voyons aussi que son principe de «bonne volonté» est clairement en opposition avec les Saintes-Écritures, qui enseignent que la volonté de l'homme est esclave du péché et de la chair. Ces choses ne sont que des reflets, de son idéologie de domination mondiale, sous le contrôle de la papauté qui se réclame la divinité. Le catholicisme a toujours utilisé le principe de conversion forcée, allant jusqu'à exterminer des peuples entiers.

 

Troisième fausse interprétation: (Pentecôtistes/Évangéliques)

Le témoin et ses qualités.
TopChrétien
Le témoin et ses qualités.
1. Ce que l'on attend d'un témoin.

Les qualités essentielles d'un témoin sont fonction de ce qui est attendu de lui. En matière de justice, un témoin est une personne en présence de laquelle s'est accompli un fait et qui peut l'attester avec exactitude. Dans d'autres domaines, le mot "témoin" est un terme qui désigne d'autres notions.

Un témoin sert de repère et de point de comparaison. Si une plante n'a pas subi d'expérimentations, elle est la référence de base à laquelle seront comparées celles qui en ont subi. Un appartement-témoin sert, quant à lui, de modèle. Une lampe-témoin est un dispositif de contrôle. En général, c'est un voyant lumineux.

En sport, le témoin est un bâtonnet que se passent les coureurs. Dans tous les cas qui viennent d'être cités, la FIABILITÉ sera certainement la qualité essentielle requise pour un témoin.

C'est la raison pour laquelle Christ est le "témoin" parfait.

2. Jésus-Christ est le témoin par excellence.

Il est tout à fait qualifié pour parler du Père et de l'Esprit, de la création, de l'homme et des choses du Ciel (Jn 3.12).

Il connaît le Père (Jn 10.15). Avec lui et avec l'Esprit, il a participé à la création de toutes choses.

Quand il parle, il sait ce qu'il dit et le Père lui-même lui rend témoignage (Jn 5.36). Quant à l'Esprit, c'est par sa puissance qu'il accomplit ses miracles (Matt 12/28) et qu'il délivre son message (Luc 4.18).

Jésus-Christ est le témoin fidèle et véritable.

Jésus homme est le seul médiateur entre Dieu et les hommes (1 Tim 2.5). En lui, Dieu a voulu donner à l'humanité une référence-témoin absolue et parfaite. C'est ce qui lui vaut le titre de second Adam (1 Co 15.45-47).

Là où le premier Adam a failli, il a réussi. Par conséquent il devient un modèle en toutes choses par sa vie d'homme.

De plus, étant donné qu'il vient habiter et vivre en ceux qui l'ont reçu, il reproduit lui-même son image dans les hommes régénérés par l'action sanctifiante du Saint Esprit. Son rôle de témoin est aussi exprimé par le fait qu'il est la pierre angulaire (1 Pi 2.6-7). Toutes les autres pierres de la construction s'alignent sur lui. Il est leur référence et leur point de repère.

C'est à cause de ces faits fondamentaux que les disciples sont appelés ses témoins. Leur témoignage est la reproduction par l'Esprit des traits de caractères de celui qui vit en eux par la foi. Ils se sont alignés sur lui. Leur vie en témoigne. Le témoin n'a pas seulement assisté à des faits extérieurs qu'il pourrait rapporter, même fidèlement.

Il en est le porteur par la qualité de vie qui est en lui, à savoir la vie éternelle. C'est plutôt elle qui rend témoignage au travers du croyant.

3. Les Chrétiens sont les témoins du Christ qui vit en eux.

Leurs qualités découlent du fruit de l'Esprit qui reproduit la nature de Christ en eux.

3.1 Vérité.

Prov 14.25 : "Le témoin véridique délivre les âmes."
Prov 6.19 : "Dieu hait les faux témoins." (12.17 ; 14.5 ; 19.5).

Un témoin est vrai par le fait qu'il rapporte avec exactitude le conseil de Dieu. Il rapporte avec exactitude les expériences qu'il a vécues. Outre la notion de doctrine qui est attachée à la vérité, il y a celle du témoignage de la vie qui va avec.

Le témoin véridique vit en accord avec ses paroles.
La foi qu'il confesse va de pair avec la vie qu'il professe.
Ceci est important partout, à commencer et surtout dans la famille.

Le témoin véridique délivre les âmes à cause du pouvoir d'affranchissement qui réside dans la vérité à laquelle il rend témoignage (Jn 8/32).

3.2 Fidélité.

Prov 14.5 : "Un témoin fidèle ne ment point."
La fidélité est un des attributs divins 1 Co 10.13).
Cette qualité concerne celui qui respecte les engagements qu'il prend. Elle va de pair avec la loyauté et le dévouement. Un témoin fidèle est quelqu'un sur qui Dieu peut compter.

3.3 Crédibilité.

Es 8.2 : "Je pris avec moi des témoins dignes de foi."
C'est par une bonne réputation et un bon témoignage que l'on peut parvenir à cette réputation.
Celui qui est ainsi crédible n'a pas besoin de serments pour convaincre les autres qu'il dit la vérité.

3.4 Humilité.

2 Co 4.5 : "Nous ne nous prêchons pas nous-mêmes, c'est Jésus-Christ le Seigneur que nous prêchons."

Le témoin ne raconte pas sa vie en se mettant bien en avant. Au contraire, il ne se vante jamais, ne se glorifie jamais. Ce qu'il veut, c'est que le Seigneur soit reconnu pour vrai et glorifié par un grand nombre. A cause de cela, il est discret et sobre.

3.5 Foi.

Héb 12.1 : "Nous qui sommes environnés d'une si grande nuée de témoins."

Le contexte indique que les témoins en question sont des personnes à la foi desquelles il a été rendu par Dieu lui-même un témoignage favorable.

Ce principe de la foi est immuable et ne saurait être changé. La foi est associée bien évidemment à la grâce qui en est la réponse divine.

3.6 Puissance de l'Esprit.

Actes 1.8 : "Vous recevrez une puissance, le Saint Esprit survenant sur vous et vous serez mes témoins."

Les qualités citées précédemment sont plutôt de nature morale. Elles viennent de l'Esprit qui sanctifie.
Il vaut préciser que ces vertus morales doivent émaner de témoins qui sont sensibles à la puissance de l'Esprit et qui sont ouverts à son action charismatique.

Les dons spirituels doivent accompagner quiconque veut être un témoin qui porte du fruit. L'inspiration, la révélation et la puissance de l'Esprit sont indispensables.

Le témoin doit dans la prière demander à Dieu la faveur de vivre des expériences de cette nature. Il doit les rechercher.

4. Un témoignage lumineux.

Jn 1.7 : "Jean est venu pour servir de témoin et pour rendre témoignage à la lumière, afin que tous crussent par lui."

La pleine cohérence entre le contenu de ce témoignage et la nature du témoin ressort particulièrement dans cette parole du Seigneur à son sujet : Jn 5.35 : "Jean est la lampe qui brûle et qui luit, et vous avez voulu vous réjouir une heure à sa lumière." Cette qualité du témoin résume toutes les autres.

Nous ne pouvons pas être au-dessus, mais nous ne devons pas être au-dessous de ce niveau. Utilisé avec autorisation .

 

Note: La définition du Pentecôtisme/Évangélique est clairement la plus subtile de toutes. Elle utilise un grand nombre de demi-vérité, et de conjectures sophistiquées, pour se donner de la crédibilité. En d'autres mots, elle jette de la poussière dans les yeux des crédules et des ignorants. Sa séduction consiste à citer des versets de la Bible hors de contexte, ce qui se nomme de la manipulation textuelle, dans laquelle tous les évangéliques sont devenus maîtres. Les Pentecôtistes utilisent cette interprétation, pour traverser subtilement leurs notions d'un faux baptême du Saint-Esprit et de ses dons spirituels frauduleux, que nous retrouvons aussi chez les Charismatiques diaboliques. Tout comme les Charismatiques, l'exagération, l'intimidation, et la diffamation sont leurs outils préférés.

 

Ce qui est important de remarquer, est que ces trois interprétations sont basées sur les significations modernes des mots «témoin» et «témoignage», que nous retrouvons dans tous les dictionnaires. Le sens général qu'elles donnent au mot «témoin» est celui d'un observateur et d'un rapporteur, ou encore d'un délateur. Dans ces trois fausses interprétations, tout est axé sur ces notions bien communes au monde moderne. Mais ce n'est pas la façon de procéder, car l'interprétation doit se baser sur un ancien monde d'une différente culture que la nôtre, et d'un différend langage que celui que nous utilisons, si on veut vraiment connaître la vérité de l'enseignement qu'elle nous donne. On ne peut comprendre la Bible autrement, il faut toujours la regarder dans son contexte historique, culturel, et linguistique. Mais ces choses ne sont pas importantes pour le christianisme contrefait moderne, surtout pour les sectes dites évangéliques. Il est trop pénible pour eux de se donner la peine de vérifier le sens des mots dans les originaux, malgré tous les outils que nous avons de nos jours pour faire de telles recherches. En d'autres mots, ils sont des prétentieux paresseux, qui préfèrent se baser sur les paroles de tous et chacun, autant ignorant qu'eux, n'apprenant jamais et se croyant intelligent. C'est pour cela qu'ils sont devenus des maîtres dans l'art du commérage, puisqu'il est plus facile de rapporter des ragots, que de vérifier la vérité des faits de première main. Comme il est souvent dit, la stupidité est incurable.

 

Les trois fausses interprétations que nous venons de voir, ne suivent aucunement le sens réel des mots «témoins» et «témoignage», dans le Grec original du Nouveau Testament. Il est donc inévitable qu'elles arrivent à des fausses conclusions. Elles donnent ainsi l'évidence d'un faux christianisme, qui se veut maître de l'interprétation biblique, dictant à ses pantins sa façon de voir les choses, afin de donner de la crédibilité à leur existence mondaine et méprisable.

 

LA SIGNIFICATION RÉELLE DE l'AUTORITÉ SUPRÊME

Dans le Grec original du Nouveau Testament, le mot traduit généralement par «témoin» est «martus», d'où nous avons le mot «martyre». Ce terme est loin de représenter les significations que nous avons vu dans les trois fausses interprétations plus haut. Il implique la souffrance extrême, que subie une personne pour une cause particulière, et pour laquelle elle renonce à tout. En premier lieu, ce terme se rapporte strictement aux ministères non-transmissible des apôtres, pour l'édification de l'Église primitive. Ils avaient reçu la charge d'en poser la fondation, par la proclamation de l'Évangile de Vérité, à toutes les nations qui formaient l'empire romain à ce temps. Or à cette époque, l'empire romain était considéré comme étant «le monde», car Rome avait conquis presque toutes les nations connues de la terre. Le témoignage de la vérité, c'est à dire «la souffrance pour la vérité» leur était réservée. Tous les apôtres sont morts comme des martyres, réalisant ainsi pleinement le sens réel du mot «témoins». L'apôtre Paul avait même dit: «Selon ma ferme attente, et mon espoir que je ne recevrai aucune confusion en rien, mais qu'en toute assurance, Christ, qui a toujours été glorifié dans mon corps, le sera encore à présent, soit par ma vie, soit par ma mort. Car pour moi Christ est ma vie, et la mort m'est un gain... Parce qu'il vous a fait la grâce, à cause de Christ, non seulement de croire en lui, mais encore de souffrir pour lui.» (Philippiens 1: 20,21,29). Mais comme nous voyons aussi, cela ne signifie pas que les disciples réguliers ne subissaient pas de souffrances pour maintenir la pureté de la foi à travers les âges. En fait un très grand nombre furent torturés atrocement, et massacrés sans pitié. On a qu'à penser aux martyres de l'Église de Lyon vers l'an 96, puis aux Vaudois de l'Église Italique qui furent persécutés sans relâche par les papistes, qui voulaient les exterminer jusqu'aux derniers. Plusieurs autres aussi, comme les Hussites, les Albigeois, et les Huguenots, subirent le même sort, de la part des mêmes ennemis de la vérité, car l'Antichrist de Rome craignait d'être exposé, et de perdre son pouvoir de séduction sur les nations. Ses mains sont entachées du sang de multitudes innombrables de vrais chrétiens, qui périrent sous ses ordres.

 

Pourquoi donc les vipères évangéliques, interprètent-ils mal ces choses ? Simplement à cause qu'ils sont des menteurs et des voleurs qui déforment le sens de la Parole de Dieu, pour dérober aux apôtres leur ministère glorieux, afin de se l'attribuer, en interprétant ces choses en dehors leur contexte historique, linguistique et culturel. Autrement le mouvement dit Évangélique, qu'on peut nommer aussi du Néo-catholicisme à cause de son étendue universelle, n'existerait pas. Ils ont besoin d'une base d'appui pour leur existence inutile, car sans elle ils ne peuvent profiter des crédules et des ignorants pour se faire une renommée. Ils agissent de même aussi avec la fin de l'Évangile de Matthieu (Mat. 28: 11-20), et la fin de l'Évangile de Marc (Mc. 16: 12-20), qui s'appliquent strictement au ministère des apôtres qu'ils leur dérobent, afin de justifier leur raison d'être. Une lecture attentive, indique clairement que ces passages se rapportent seulement aux apôtres, et à personne d'autre. Cette torsion malicieuse des Saintes-Écritures, nous indique qu'ils sont des scélérats et des faux chrétiens. Le mouvement dit Évangélique n'a aucune base biblique réelle, sauf ces fausses interprétations et ses prétentions. En d'autres mots, le mouvement dit Évangélique est une pure invention diabolique, une contrefaçon rusée qui provient du gouffre infernal de la nature humaine déchue et corrompue, pour détruire le témoignage de la vérité révélée, en la supplantant avec une approximation. L'apparence a toujours été facteur primaire chez les évangéliques.

 

Le christianisme historique traditionnel, a agi de la même façon pour de nombreuses générations, mais les évangéliques en ont fait un art, un chef-d'œuvre de duplicité extrêmement efficace, comme moyen de séduction. Ils utilisent constamment des demi-vérité pour renverser la Parole de Dieu, falsifiant ainsi son contenu avec des conjectures sophistiquées, qui font dire à la Bible ce qu'ils veulent qu'elle dise. Ainsi, comme des crétins sournois, professionnels en manipulation et en extorsion, ils peuvent s'enrichir sur le dos des cancres et des indolents, qui ne demandent pas mieux que de se faire tondre comme des moutons, en échange d'une spiritualité à fleur-de-peau qui leur donne une fausse sécurité. Nous faisons ainsi face à une mafia spirituelle de salopards hypocrites qui n'arrêteront devant rien pour atteindre leurs buts. Jamais le monde n'aurait pu concevoir une telle duperie, avant que Satan ne soit relâché de sa prison (Apocalypse 20:: 3,7,8). En vérité, le mouvement dit Évangélique, est le peuple de Satan qui se déguise en ange de lumière.

 

Il est hors de tout doute que les évangéliques sont des faux témoins de Jésus. Ils sont plutôt les témoins d'un faux Jésus, en qui habitent un faux esprit, et qui proclament un faux évangile. On ne peut s'imaginer les évangéliques traverser les souffrances des vrais apôtres pour la vérité. Leurs duplicités ne connaissent aucune souffrance. Au contraire, ils en sont les administrateurs et persécutent les vrais témoins de la vérité, validant ainsi les paroles de l'apôtre Paul: «Mais, comme alors, celui qui était né selon la chair persécutait celui qui était né selon l'Esprit, il en est de même maintenant.» (Galatiens 4:29).

 

De toute part on entend les sectes dites évangéliques dire, que la Bible, qui est la Parole de Dieu, et l'autorité suprême en matière de foi. Mais ce qu'ils disent et ce qu'ils font, sont deux différentes choses. La Bible est plutôt pour eux, un contenu grammatical d'idées et de principes, qu'ils peuvent manipuler et interpréter à leurs façons particulières, pour en retirer avantage, afin de supporter leurs opinions présomptueuses. Ils font ainsi de la Parole de Dieu, la parole du diable de leurs dérèglements de conscience. Elle devient un simple outil qu'ils peuvent manipuler à leur guise. Ils se foutent royalement de son autorité, car ils se disent en être eux-mêmes l'autorité, et cela est évident puisqu'ils ne tolèrent pas d'autres interprétation que la leur. L'évidence de cela, est que les différentes branches du mouvement dit évangélique, sont souvent en conflits l'une avec l'autre, surtout sur des questions d'opinions et d'interprétations.

 

LES TÉMOINS DE LA CONCURRENCE CHARNELLE

Le christianisme contrefait moderne s'est érigé comme la concurrence charnelle de l'Esprit de Dieu, l'adversaire de la Sainte Présence de Christ qui habite le cœur de ses élus seuls. En d'autres mots, la concurrence charnelle est le Satan de la Bible, c'est à dire l'esprit de la chair de la nature humaine déchue et corrompue dans toutes ses voies. Ses raisonnements sont serpentins, sinueux et tortueux. Ses agissements sont malicieux en tout temps, il est entièrement orgueilleux et égocentrique, et recherche constamment ses avantages, même quand il fait le bien, car il se fait maître de la connaissance du bien et du mal. Il se veut en contrôle de son destin à tout prix, jamais il ne cédera un centimètre à qui que ce soit, et surtout pas à Christ, son pire ennemi. Son but est plutôt de se présenter lui-même comme le Christ, le Sauveur de tous les hommes, le Rédempteur de la race humaine. Toutes ses sciences et ses religions sont conçues à ces fins, particulièrement le christianisme.

 

Ainsi nous voyons une armée de témoins de la concurrence charnelle, plus nombreuses et plus puissante que toutes les armées de la terre. Les armées des nations plient le genou devant elle, car elles ne peuvent échapper à son influence et à son autorité, puisqu'elle détient la puissance sur les agissements de tous les hommes. Rien n'est plus dangereux ni plus affreux que d'y faire face, car c'est comme se regarder dans un miroir qui reflète notre vrai visage.

 

Mais une chose doit être considérée, à savoir que la puissance de la nature humaine a été vaincue à la croix, une fois pour toute (Colossiens 2: 14). L'esprit de la nature humaine a perdu sa puissance de condamnation sur nous, il ne peut plus nous culpabiliser ni nous séduire dans des fausses voies tortueuses. Mais pour ceux qui n'ont pas réellement l'Esprit de Christ en eux, mais seulement un esprit de contrefaçon, sa puissance demeure active. On se retrouve donc sur le terrain d'une guerre spirituelle entre les témoins de la vérité et les témoins de la duplicité, que la Bible nomme «la guerre d'Armageddon». Pour la majorité des évangéliques à tendances dispensationnalisme, il s'agit d'une guerre littérale entre les armées de la terre et les armées du ciel qui aura lieu à la fin des temps, lors d'un supposé retour du Seigneur Jésus. Dans cette guerre finale, les hommes utiliseraient des armes conventionnelles et nucléaires, contre une armée purement spirituelle. Le non-sens d'une telle notion est une vraie aberration, issue d'une imagination fantaisiste, complètement détraquée de la réalité.

 

Or le Seigneur Jésus ne reviendra jamais, surtout pas de la façon qu'ils se l'imaginent. La raison est pourtant simple, si Jésus revenait, c'est qu'il serait parti à quelque endroit imaginaire dans l'univers. Il ne serait donc plus présentement parmi les hommes, car un retour implique par nécessité un départ. Le problème ici est qu'il s'agit d'une interprétation littérale d'un retour physique et corporelle de Jésus, en tant qu'individuel. Cette fausse interprétation ouvre la porte à toutes sortes d'exagérations insensées. Mais comme nous savons, cela n'est pas nouveau avec les vipères évangéliques, c'est plutôt normal pour eux de se donner à toutes sortes d'insanités.

 

Le fait est que Jésus ne reviendra jamais, car il est encore présent parmi nous, depuis son retour spirituel le jour de la Pentecôte, comme il l'avait promis à ses disciples (Jean 14: 18). Jésus est revenu dans sa forme ou plutôt dans son essence exaltée comme Saint-Esprit, ou plus précisément comme Sainte Présence. On ne le connaîtra plus jamais selon la chair, mais selon l'Esprit, comme l'affirme clairement l'apôtre Paul dans 2 Corinthiens 5: 16. L'enseignement est pourtant clair, mais les vipères évangéliques s'obstinent à vouloir un retour physique ou matériel du Seigneur Jésus, autrement leur hérésie d'un royaume terrestre de mille ans sur la terre, n'aurai plus aucun sens, et s'écroulerait en ruine. Les passages de Actes 1: 10,11, cités par Luc, juste avant le jour de la Pentecôte mentionné dans le chapitre deux du livre des Actes, disent que Jésus reviendra de la même manière qu'il est parti. Or le contexte immédiat est clair, Jésus est parti dans la gloire pour revenir dans la gloire au jour de la Pentecôte, mais dans son essence spirituelle d'exaltation comme Esprit Saint, pour habiter dans le cœur de ses élus. Toutefois, nous avons aussi la promesse de son apparition finale à la fin du monde. Or il y a une grande différence entre la signification d'un retour et celle d'une apparition, les deux ne sont pas la même chose. Puisque nous ne connaissons plus Jésus selon la chair, et surtout du fait que sa Sainte Présence habite en tous les vrais élus, l'apparition finale s'explique par le fait qu'il surgira de son habitation en eux dans un clin d'œil, les transformant tous à son image et les unissant en un seul corps glorieux. C'est ce qu'on nomme, l'aboutissement de notre nouvelle-naissance, la fin de la période de gestation des élus, lorsque nous sortirons du sein de l'Esprit à la lumière d'un nouveau jour qui n'aura plus de fin. Nous formerons ainsi dans notre ensemble, le Nouvel Homme, une nouvelle race céleste et éternelle (2 Thessaloniciens 1: 6-12).. Ceci est la manifestation finale et véritable de la gloire de Christ en ce monde, lorsque Christ sera glorifié dans ses élus pour les transformer en son image, et nous serons avec Lui éternellement. Cela est le destin et la persévérance des saints.

 

Les réprouvés évangéliques, sont exclus de la grâce et ne réalisent point qu'ils sont aveugles et misérables, et qu'ils sont destinés aux peines éternelles d'un enfer réel. Certes qu'ils riposteront à cette nouvelle comme des enfants mécontents, accusant même Dieu d'injustice. Mais cela ne changera rien à leur condamnation. Comme disciples de la concurrence charnelle de la nature humaine déchue et corrompue, ils récolteront le salaire qui leur revient.

 

LE CHRISTIANISME SATANIQUE DES ÉVANGÉLIQUES

Lorsqu'un évangélique dit qu'il a reçu le Saint-Esprit, il y a une confusion évidente dans son entendement à propos du Saint-Esprit, et l'Esprit de Christ. Pour un grand pourcentage des évangéliques, le Saint-Esprit est reçu lors de la conversion. Mais il y a contradiction, car cela se produit au même moment même qu'ils acceptent Christ comme leur Sauveur personnel. Logiquement ils acceptent de recevoir l'Esprit de Christ. Ils reçoivent donc deux Esprits, et non un seul selon leur théologie. Pour le reste, le Saint-Esprit est reçu comme une deuxième expérience après la conversion initiale. Il y a une contradiction évidente par rapport à ce sujet, surtout lorsque nous considérons leur théologie dite orthodoxe, qui est la base de leur croyance. Cette théologie enseigne que Dieu est Esprit, mais qu'en Lui il y a trois personnes distinctes l'une de l'autre. Donc quand ils acceptent Jésus dans leur vie, ils acceptent son Esprit, mais que veut dire qu'ils disent recevoir aussi la personne du Saint-Esprit? Il y a donc confusion et contradiction dans leurs propos. La même chose s'applique avec ceux qui disent avoir reçu la personne du Saint-Esprit, après leur conversion initiale. Il est clair que nous sommes dans un domaine de contrefaçon, qui sème la confusion; car en fin de compte nous aurions l'Esprit de la personne du Père, l'Esprit de la personne du Fils, et l'Esprit de la personne du Saint-Esprit. Cette notion loufoque et insensée est une pure hérésie, et la pire abomination blasphématoire qui existe. Cette bouffonnerie absurde et ridicule est le pivot même de l'existence du Catholicisme, du Protestantisme, et du mouvement dit Évangélique. Quand un évangélique dit avoir reçu le Saint-Esprit, il dit en substance avoir reçu la troisième personne de cette trinité insensée. En d'autres mots, leur Jésus est le faux Jésus, deuxième personne de cette trinité abominable; et le Saint-Esprit est le faux esprit, troisième personne de cette même trinité. La conversion des évangéliques est donc une fausse conversion. Le pire est qu'ils ont été conditionnés à croire qu'il s'agit du Dieu de la Bible, indiquant qu'ils sont complètement aveugles à la vérité, et qu'ils n'ont absolument aucun discernement. Donc que les évangéliques soient traditionnels, pentecôtistes ou charismatiques, ils sont tous dans une erreur magistrale et infernale, qui est la base du christianisme contrefait moderne.

 

Considérant aussi l'idolâtrie subtile qui se trouve dans ces milieux, où nous voyons les idoles du libre-choix, de l'intelligence, de l'estime de soi, et plusieurs autres, nous devons admettre que nous faisons face à un christianisme satanique. Il ne peut en être autrement, devant la masse d'évidences qui existent. Il est triste de constater, que la majorité de ceux qui se disent chrétiens, ne peuvent voir la vérité sur ces choses. Ils sont sur la voie de la perdition, et en ont aucune notion. Ni veulent-ils qu'on leur dise.

 

LES TÉMOINS DE LA SAINTE PRÉSENCE DE CHRIST

Malgré les perversions des évangéliques, disciples de la nature humaine déchue et corrompue, et témoins de la duplicité infernale, nous avons encore parmi nous, par la grâce et la puissance de notre Dieu, de réels et véritables témoins de la Sainte Présence de Christ. C'est à dire, de ceux qui souffrent avec Christ dans l'attente de l'expectation de la gloire à venir, pour la rédemption de leur corps (Romains 8: 17-24). Il est donc clair qu’être témoin de la Sainte Présence de Christ implique par nécessité la souffrance. On est donc très loin de la vie en rose des évangéliques. Un témoin véritable est un souffrant, et non une personne bien disposée, et là est toute la différence. Mais pour être témoin chez les évangéliques, il faut être dédié, vêtu proprement pour donner une belle apparence, et dynamique, dévoué pour les âmes perdues, qu'il faut absolument récupérer de leur misère. C'est la raison principale pour les grandes campagnes d'évangélisation qu'ils entreprennent, en proclamant leur faux évangile du choix de croire, pour accepter Jésus comme Sauveur personnel. C'est le piège doré des beaux sentiments et des émotions à fleur-de-peau, et de grandes multitudes tombent dans sa séduction.

 

Mais le vrai témoin de la Sainte Présence de Christ, qui est en souffrance pour la gloire à venir, ne marche pas selon ces dispositions prétentieuses. Sa confiance repose dans la souveraineté absolue de son Dieu Tout-puissant, et dans l'assurance de la suffisance de la grâce qui agit dans ses faiblesses, dans sa vie de tous les jours. Nous n'avons donc pas la soif des âmes comme les réprouvés évangéliques, qui cherchent à remplir les bancs et les coffres de leurs églises; mais la soif de la gloire éternelle à la louange de Christ.

 

Être témoin de la Sainte Présence de Christ qui habite en nous, signifie aussi «être une re-présence, un représentant fidèle et véritable des souffrances de Christ sur la croix, en sa faveur et pour le rachat de ses péchés. En d'autres mots, il souffre en Christ et avec Christ sur la croix, par le principe de la substitution, dans lequel il est identifié avec Christ dans sa mort et sa résurrection (Romains 6: 3-7). Mais un évangélique est identifié avec Christ, dans son baptême par immersion, à la façon de faire des cornichons. Un pasteur Baptiste du nom de Jacques Alexanian, a même dit que nous étions identifiés avec Christ dans la tombe et non sur la croix, pour justifier sa position aberrante du baptême par immersion. Cette notion odieuse est une pure falsification de la vérité. Ce n'est qu'une de plusieurs de ses abominations, pour lesquelles il fut surnommé le pape Baptiste du Québec, un des plus grands manipulateurs hypocrites que nous avons connus.

 

Le témoin de la Sainte Présence de Christ, est exactement le contraire de toutes les notions présentées dans le christianisme contrefait moderne. Son témoignage est véridique, puisqu'il est accompagné des douleurs de l'enfantement, qui le maintiennent dans la souffrance de l'héritage à venir des enfants de la promesse, étant solidement ancré dans l'espérance d'un nouveau jour. Celui qui n'a pas ce témoignage en lui-même, n'est pas chrétien, car ce témoignage est relié à l'assurance qui nous est donnée d'avoir en le sacrifice de la croix pour notre salut.

 

Celui qui témoigne de la Sainte Présence de Christ en lui, témoigne de la vérité et de la vie éternelle. Il en manifeste les caractéristiques dans ses pensées, ses paroles, et ses agissements. Il ne peut faire autrement, car il respire de l'essence divine de l'Esprit des vivants. C'est une démarche normale pour tous les vrais élus, qui ont été choisi en Christ, depuis avant la fondation du monde. Leur existence en reflète la gloire, même en cette vie terrestre, quoiqu’obscurément comme dans un miroir concave qui en donne une image difforme d'une réalité inconcevable. Christ en nous, l'anticipation de la gloire, est une vérité incontournable pour le chrétien authentique. Sans cette réalisation qui remplit notre conscience, comme une lumière sublime qui nous donne la paix de l'assurance, il n'y a aucune espérance. Elle est essentielle à notre existence éternelle.

 

LE TÉMOIGNAGE DE LA VÉRITÉ RÉVÉLÉE

Les Évangéliques détiennent une signification curieuse et malsaine du mot «témoignage». Pour ces réprouvés, faire un témoignage consiste généralement à prêcher l'Évangile aux âmes qu'ils considèrent perdues. Ils utilisent ce terme aussi dans le sens de confesser sa foi, de faire une déclaration publique devant les membres de leurs sectes, pour être accepté comme candidat au baptême, ou devenir membre officiel de leur groupe particulier déplorable de faux chrétiens.

 

Or comme nous avons vu, le mot «témoin» ou «martus» dans le Grec, signifie littéralement «martyre», un souffrant, celui qui souffre pour une cause particulière. Or le mot «témoignage» ou «marturia» dans le Grec, provient d'une même racine grammaticale, et signifie littéralement «subir une grande douleur». Malheureusement, les traductions de la Bible ont manqué de lui donner son sens original, et l'ont traduit par «belle confession», comme nous voyons dans les passages de 1 Timothée 6: 12,13 de la Bible frelatée de Segond: « Combats le bon combat de la foi, saisis la vie éternelle, à laquelle tu as été appelé, et pour laquelle tu as fait une belle confession en présence d'un grand nombre de témoins. Je te recommande, devant Dieu qui donne la vie à toutes choses, et devant Jésus-Christ, qui fit une belle confession devant Ponce Pilate, de garder le commandement, et de vivre sans tache, sans reproche, jusqu'à l'apparition de notre Seigneur Jésus Christ...». Il est évident que les vipères évangéliques n'ont pas manquées de s'emparer de cette désignation, pour tordre le sens de la Parole de Dieu en leur faveur, afin de supporter leur fausse doctrine sur le principe de faire de l'évangélisation, qu'ils imposent aux membres de leurs sectes, de crainte d'être mal regardés dans leurs communautés. Évidemment les cobayes évangéliques vont plier le genou à cette requête de leurs dirigeants, car il est fort reconnu qu'ils sont tous de méprisables froussards, ils n'ont pas de couilles pour le combat, que ce soit au niveau littéral ou figuratif. Car ce sont des lâches et des traîtres qui ont trahis la vérité, comme Judas a trahis Christ avec le baiser d'un hypocrite.

 

Or si nous changeons les mots «une belle confession» par «une grande douleur» dans la vérité du combat dans lequel Timothée était impliqué (v. 12). Cela nous indique que Timothée souffrait des douleurs d'une persécution terrible de la part des Juifs, pour maintenir la pureté de la vérité. Nous entrons ainsi dans le contexte historique et culturel de l'époque, et nous comprenons ainsi la vraie signification du mot «témoignage».

 

Il est dit que Jésus fit «une belle confession» devant Pilate, mais une telle traduction ne convient pas avec les faits, car nous savons que Jésus a «subie une grande douleur» devant Pilate qui le fit fouetter atrocement jusqu'au bord de la mort, et que les soldats romains le battirent sauvagement, le déshonorent, et placèrent une couronne d'épines sur sa tête ensanglantée qui pénétrèrent dans son crâne. Si cela est une belle confession, donc les mots n'ont plus de sens. Ils sont complètement inutiles pour transmettre la vérité, si on peut leur faire dire n'importe quoi.

 

Le témoignage de la vérité a toujours été accompagné de souffrances et de douleurs à travers les siècles, et les choses n'ont pas changées dans notre temps moderne. Elles ont même empiré. Le nombre d'ennemis de la vérité, a considérablement augmenté depuis le temps des apôtres. Le monde a changé, de mêmes les formes de persécution. On ne tue plus les témoins de la vérité, on tue leur caractère par la diffamation pour les discréditer. On n'attaque plus les personnes directement face à face, on attaque leur foi. L'ère informatique a tout changé, et les vipères évangéliques en profitent pour se donner à cœur de joie à une persécution virtuelle. La technologie a peut-être changée notre manière de vivre, mais elle n'a pas changée les cœurs. Néanmoins, les témoins véritables de la vérité révélée, ne fléchissent point, ils persistent dans le combat sans relâche pour la gloire de Christ.

 

A Christ seul soit la Gloire

Amen !