Page 79 - Le Vatican l'argent et le pouvoir
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et Hambros de Londres, la Chase Manhattan, la First National et
la Morgan Guaranty de New York, et le Crédit Suisse de Zurich.
Le montant exact de son portefeuille est une fois de plus tenu se-
cret et comprend, outre la totalité du patrimoine mobilier, une
petite partie du patrimoine immobilier de revenu.
On a pu parler, à un certain moment, d'un total de quelques 300
millions de dollars.
L'APSA est d'autre part reconnue comme banque centrale par le
FMI, la Banque des Règlements Internationaux, et la World Bank.
En plus des postes de dépenses déjà cités, l'APSA prend en char-
ge les frais des cérémonies, des conclaves (5 millions de dollars
en 1978, pour les élections successives de Jean-Paul I et Jean-
Paul II), des voyages du pape, et de l'entretien de la diplomatie.
L'administration de l'Armée Sainte 1983-84 dépendait de l'APSA
pour les traitements du personnel (quatre employés), les publica-
tions, etc. Ses cérémonies d'ouverture et de fermeture furent ré-
glées par le metteur en scène Zefirelli (Jésus de Nazareth). Le
tout pour un budget minime, si l'on considère que le gros du tra-
vail a été déchargé sur des comités spécifiques (un pour chaque
événement: le jubilé des handicapés, des jeunes, des militaires,
etc…) ou locaux déjà existants ou créés pour la circonstance.
D'autre part, le logement des pèlerins a été assuré par des agen-
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