Page 152 - Le Vatican l'argent et le pouvoir
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banques privées, mais par la Banque centrale (Istituto per le ope-

               re  di  religione).  Celle-ci  est  reconnue  par  la  Banque  des  règle-

               ments internationaux (Bank for International Settlements). À par-

               tir du 1er janvier 2002, elle sera autorisée à émettre des euros


               vaticans,  alors  même  que  l'État  de  la  Cité  du  Vatican  n'est  pas

               membre de l'Union européenne (Ndlr).



               [2] Cf. http://www.vaticanbankclaims.com/

               [3]  Dans  les  années  quatre-vingt,  le  Saint-Siège,  qui  avait  été


               gravement mis en cause dans le scandale du Banco Ambrosiano,

               prétendit avoir été victime d'un aigrefin, Michele Sindona, que le

               pape Paul VI avait imprudemment nommé conseiller financier du

               Vatican.  L'enquête  du  juge  Ferdinando  Imposimato  a  démontré

               par la suite que Michele Sindona avait été choisi en connaissance


               de cause par le Saint-Siège parce qu'il était, depuis 1957, le ban-

               quier de Cosa Nostra. Pour financer la lutte contre la théologie de

               la libération en Amérique latine, Paul VI avait accepté de faire al-

               liance avec la mafia. Après le règlement des dettes de l'Ambro-

               siano, le Saint-Siège s'est efforcé de faire accroire qu'il avait défi-


               nitivement assaini sa situation. L'étude publiée par l'Inside Fraud

               Bulletin montre qu'il n'en est rien (Ndlr).












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