Page 14 - TOUT SAVOIR SUR LE PARLER EN LANGUES
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proches, qu’il avait amenés au salut et qui étaient ses enfants
spirituels.
L’éventail des positions sur cette question est tel qu’il faudrait
écrire non pas un livre mais plusieurs car les nuances sont
nombreuses. Chez ceux qui sont tout acquis à la cause, on
trouve, en dégradé, ceux pour qui le parler en langues est:
1. La condition sine qua non du salut.
2. Le signe nécessaire ou évident du baptême de l’Esprit.
3. Un charisme qu’ils n’exercent qu’en privé.
4. Un moindre don.
5. Une pratique qu’ils jugent parfois abusive et contrefaite.
6. Un don qu’ils ne recherchent pas pour eux-mêmes tout en
admettant son exercice dans l’Église.
Au bord opposé, on trouve, aussi en decrescendo, ceux pour qui
le parler en langues actuel est:
1. Une contrefaçon qu’ils dénoncent.
2. Une pratique qu’ils condamnent avec plus de parti-pris que de
connaissance biblique.
3. Un sujet d’intérêt spirituel mais circonscrit à une période de
l’histoire comme la Nativité et la Crucifixion.
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