Page 13 - TOUT SAVOIR SUR LE PARLER EN LANGUES
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Avant-propos de l’auteur
Écrire un livre sur le sujet si controversé du parler en langues,
n’est assurément pas le meilleur moyen de se faire des amis.
C’est au contraire la façon la plus sûre d’en perdre quelques-uns.
Pour la défense de la vérité, l’apôtre Paul prenait le risque de
déplaire. Il disait en Galates 1.10: "Est-ce la faveur des hommes
que je désire ou celle de Dieu ? Est-ce que je cherche à plaire aux
hommes ? Si je plaisais encore aux hommes, je ne serais pas
serviteur de Christ". Toutefois, que Dieu nous garde de cultiver
l’art de déplaire. Comme le disait Alexandre Vinet, il faut de la
charité pour les personnes et non pour les idées. Mais l’esprit
de certains est ainsi tourné que c’est la vérité elle-même
qui les dérange. Quand Ralph Shallis a écrit son livre Le don de
parler diverses langues, il l’a fait avec tant d’amour qu’il n’a pas
pris moins de dix pages pour s’excuser des vérités qu’il allait
développer. Personne n’a, pour les dire, mis autant de gants.
Certains n’y ont cependant vu que des gants de boxe. Un adage
populaire ne prétend-il pas qu’il n’y a que la vérité qui blesse ?
Mais la Bible dit que les blessures d’un ami prouvent sa fidélité
(Prov. 27.6). Il serait illusoire de croire que l’attitude la plus
fraternelle puisse prévenir certaines ruptures. Mes exposés
antérieurs sur le sujet m’ont valu de solides et durables inimitiés.
Paul, comme il le dit en Galates 4.16, "se faisait des ennemis en
disant la vérité", et cela parmi ceux qui lui étaient les plus
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