Page 54 - Saisissante realite du peche
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sont imprégnés d’un venin mortel semblable, comme nous
voyons dans leur affirmation que «Dieu haï le péché, mais
il aime le pécheur», contrairement à ce que dit l’Écriture
dans Psm. 5:4-6. Or, il est évident que l’ensemble de ce concept
est anti-scripturaire voir même antichrétien; car non seulement il
s’oppose catégoriquement à la Parole de Dieu, il abolit aussi la
distinction entre la punition et le châtiment.
La punition est pour les réprouvés, le châtiment est pour les élus.
La pénalité du péché ne provient point de l’amour et de la
miséricorde du Détenteur de la loi, mais de sa justice. Si une
réforme du pécheur suit l’administration de la punition, cela n’est
pas du à la pénalité comme telle, mais à l’opération de la grâce
de Dieu par laquelle il tourne ce qui est mal pour le pécheur en
quelque chose de bénéfique. La distinction entre le châtiment et
la punition doit toujours être maintenue. La Bible nous enseigne
d’une façon que Dieu aime et châtie son peuple (Job 15:17; Psm.
6:1; 94:12; 118:18; Prv. 3:11; És. 26:16; Héb. 12:5-8; Apoc.
3:19); et d’une autre façon qu’il haït et punit les méchants (Psm.
5:5; 7:11; Neh. 1:2; Rom. 1:18; 2:5,6; 2 Thes. 1:6; Héb.
10:26,27). En plus, une punition doit être reconnue comme étant
juste, c’est à dire qu’elle doit être selon la justice divine pour être
en mesure de réformer le pécheur. En exemple, la condamnation
à mort d’un homosexuel pour son péché contre nature selon la loi
de Dieu, servirait de base réformiste envers les autres qui
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