Page 28 - Saisissante realite du peche
P. 28
ravages du péché dans notre corps et que nous devons le
combattre toute notre vie. L’Écriture nous enseigne clairement
que le péché réside dans notre nature charnelle, et quoiqu’il n’a
plus de puissance sur nous, nous devons le résister. Quoique le
croyant a reçu une nouvelle nature en Christ, il en advient que sa
nature humaine corrompue fait encore partie de lui. Ainsi il n’est
pas surprenant de voir des enfants de Dieu sauvés par grâce,
retombés dans des péchés grossiers et commettre des actes
répréhensibles. Toutefois, cela ne signifie point qu’ils ont perdu
leur salut, mais que leur foi est éprouvée dans le but d’être
perfectionnée. Dieu châtie celui qu’il aime, et le châtiment,
quoique pénible et douloureux, produit en nous la paix et
l’assurance de sa Présence. La repentance devient ainsi un
élément constant dans la vie du chrétien qui doit être
incessamment renouvelé dans son entendement (Rom. 12:2).
Il est vrai que le péché est supprimé sous la grâce, car Christ a
prit sur Lui tous nos péchés, passés, présents, et futurs; mais il
est aussi vrai que c’est la foi ou la confiance certaine dans la
victoire de Christ pour nous qui annule sa puissance. N’étant plus
sous la loi, nous ne sommes plus sous l’obligation de suivre ses
directives, car la loi nous a été donnée pour nous montrer que
nous ne pouvons point l’obéir et elle servit d’instructeur pour
nous diriger à Christ, le seul qui a put l’accomplir à la perfection
pour nous délivrer de son esclavage. Mais cela signifie-t-il que le
26