Page 113 - LES PROTOCOLES DES SAGES DE SION
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de les discréditer à un point tel que, seule, notre sage nation est
capable d’atteindre.
La police
Notre gouvernement ressemblera au dieu hindou Vichnou.
Chacune de nos cent mains détiendra un ressort du mécanisme
social de l’État.
Nous saurons tout sans avoir recours à l’aide de la police
officielle, que nous avons tellement corrompue pour nuire aux
Gentils, qu’elle ne sert qu’à empêcher le gouvernement de voir
les faits clairement. D’après notre programme, un tiers de la
population sera amené à surveiller le reste, par pur sentiment du
devoir, et pour obéir au principe du service volontaire rendu au
gouvernement.
Il n’y aura rien de déshonorant alors d’être un espion; au
contraire, ce sera regardé comme honorable. D’autre part, les
porteurs de fausses nouvelles seront sévèrement punis, pour
empêcher l’abus du privilège de l’espionnage.
Nous choisirons nos agents dans les hautes et dans les basses
classes de la société; nous en prendrons parmi les
administrations, les éditeurs, les imprimeurs, les libraires, les
employés, les ouvriers, les cochers, les valets de pied, etc. Cette
force policière n’aura aucune puissance d’action indépendante et
n’aura le droit de prendre aucune mesure de son propre chef; par
conséquent, le devoir de cette impuissante police consistera
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