Page 64 - ORGUEIL ET DÉFIANCE
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leurs propres intérêts et à leur gré, et les guignols
prétendument chrétiens font des girouettes, baragouinent,
raillent et dansent pour ceux qui tirent les ficelles.
f) La condition «sine qua non» pour l’ouverture de
l’esprit de l’homme:
Le témoignage des femmes au sujet du tombeau vide et les
preuves invoquées par certains témoins oculaires qui sont
allés au sépulcre n’étaient pas suffisants pour réveiller
l'esprit des disciples pour comprendre et croire tout ce que
Jésus leur avait annoncé d’avance. Spécifions qu'il faut
croire pour comprendre et non comprendre pour croire,
même que la foi qui nous donne la connaissance de Christ
ne vient pas de nous, elle n'est pas la nôtre mais celle de
Christ qui est donnée gratuitement à ses élus dans les
mérites de son sacrifice sur la croix. Les disciples étaient
troublés et de nombreuses pensées assaillaient leur cœur.
Les deux disciples ont probablement observé les marques
sur ses mains pendant qu’Il leur donnait du pain et ils ont
vu comment il a disparu devant leur yeux. Leurs doutes,
aussi, ont aussitôt disparu. Ils se sont rappelés comment
ses paroles avaient touché leur cœur et ils ont compris
qu’il était le Messie promis et longtemps attendu. Le
résultat n’a pas tardé à se manifester: «Notre cœur ne
brûlait-il pas au dedans de nous, lorsqu’il nous parlait en
chemin et nous expliquait les Écritures?» (Lu.24:32). Tant
que leur cœur n’était pas ouvert pour accepter et
comprendre la vérité «leurs yeux étaient empêchés de le
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