Page 72 - Les jours de Noé et du Déluge
P. 72

72

spirituelle, et éternelle. Or l'homme avait besoin d'assistance dans
son administration de la création de Dieu et cette assistance
devait correspondre aux besoins internes de son existence. À ce
point l'homme n'avait pas encore la conscience de la faiblesse de
son existence charnelle, puisqu'il était dans une communion
constante avec Dieu. La réalisation totale de son identité était
nécessaire pour sa maturité, pour éprouvé sa fidélité, et pour
engendré la chute afin que la créature soit restauré par la grâce
de la Souveraineté de son Créateur, tel que stipulé dans le décret
de Rédemption pour les élus seuls. Autrement la créature aurait
été sur un même pied d'égalité avec son Créateur. Le mot
«manger» porte la notion «d'utiliser ou d'expérimenter», l'homme
pouvait donc manger de tous les fruits de l'Esprit de Dieu, mais
non du fruit de l'arbre interdit, ce qui ferait de lui un être
indépendant; c'est à dire que l'homme devait dépendre de Dieu
pour son existence et non de lui-même pour demeurer dans la
grâce. Ceci est la limite de la grâce qui fut accordée à l'homme.

Il est question aussi de nudité dans ce contexte: «Or Adam et sa
femme étaient tous deux nus, et ils n'en avaient point honte.»
(Genèse 2:25). De nombreuses thèses ont été montées sur ce sujet
qui sert d'appui aux règles de la moralité et régissent une société.
Elles sont tous dans l'erreur sans exception, car il ne s'agit
aucunement ici de la nudité dans le sens d'avoir son corps dévêtu
et exposé aux éléments de la nature, mais de dévoiler et d'exposer
   67   68   69   70   71   72   73   74   75   76   77