Page 19 - JÉSUS SEUL
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divin. Ces mythes représentaient la destruction du culte idolâtre de la «Reine
du ciel», culte qui fut reformé et adapté dans le catholicisme pour devenir le
culte de la Madone qu'on prétendait être Marie, la mère de Jésus qu'ils
déclarèrent être «la mère de Dieu» et qui devient «la mère Dieu» lorsque la
préposition «de» est enlevée. On y voit clairement la duplicité du langage pour
rétablir subtilement l'ancien culte idolâtre à la «Reine du ciel». La signification
du symbolisme de la colombe était parfaitement compréhensible au temps de
Jésus, puisque ce symbolisme de la «Reine du ciel» était toujours utilisé dans
les religions à mystères, tant en Grèce, qu’en Égypte et dans tout le Proche-
Orient, où elle est nommée la Mère divine, la Colombe, Âme du Monde qui, par
subterfuge, devint la personne du Saint-Esprit dans la Trinité ecclésiastique
nicéenne. L'Égypte est particulièrement visé ici car sa ville capitale, Alexandrie,
qui était aussi la Capitale de l'idolâtrie dans l'ancien monde, était aussi
l'endroit où habitèrent Origène, Arius, et Athanase, ce dernier jouissant d'une
grande influence au Concile de Nicée où fut élaboré premièrement l'hérésie de
trois personnes distinctes en Dieu. Athanase fut en effet celui qui proposa que
la Trinité soit composée du Père, de la Mère, et du Fils, et puisque le symbole
de la «Mère déesse» était la colombe, la formulation devint le Saint-Esprit qui
est aussi représenté sous la forme d'une colombe, ce qui convenait très bien
aux païens comme aux chrétiens de l'époque (voir: L'Hérésie du Sabellianisme).
Au cours des premiers siècles, plusieurs ont a cherché de formuler plus
explicitement la foi trinitaire tant pour approfondir leur propre compréhension
de la foi que pour la défendre contre des erreurs qui déformaient leurs points
de vue. Ce fut l’œuvre des Conciles anciens, aidés par le travail théologique des
prétendus «Pères de l’Église» et soutenus par l'ignorance d'un peuple chrétien
nominatif et facilement manipulé. Pour la formulation de l'hérésie du dogme de
la Trinité, ils ont dû développer une terminologie propre à l’aide de principes
issus des religions à mystères et de notions d’origine philosophique
platonicienne: «substance», «personne» ou «hypostase», «relation», etc. Ce
faisant, ils ont soumis la foi chrétienne à une sagesse humaine et ont donné un
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