Page 100 - Héresie du Sabellianisme
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de  fête  obligatoire,  dans  toute  l'étendue  de  l'Empire
               Romain. Ce fut à ce moment qu'on commença à changer le
               nom  des  fêtes  païennes  et  qu'on  leur  donna  des  noms

               chrétiens: la fête de Saturne, c'est à  dire  de  Mithra  ou
               Apollo, devint Noel; la fête  d'Astarté  ou Ishtar devint
               Pâques;  la  fête  de  Tammuz  ou  Lucifer  devint  la  Saint-
               Jean,  etc...  Constantin  comprenait,  en  effet,  que  si  les
               mêmes jours étaient observés par les Chrétiens et les
               Païens, que tous seraient incités à embrasser sa nouvelle

               forme  d'un  christianisme  bâtard  et  subtil.  Déterminé  à
               rassembler le monde  Chrétien sous ses étendards, ce
               Grand-Séducteur n'avait pas encore achevé sa tâche. C'est
               par le moyen de  païens à  demi-convertis, de prélats

               ambitieux, et de chrétiens mondanisés qu'il parvint à ses
               fins.

               Le Concile de Nicée
               Leonhard Schmitz nous fait voir que les disputes
               doctrinales, qui devenaient de plus en plus intenses entre

               les églises traditionnelles,  donnèrent à  Constantin
               l'occasion  de s'introduire dans leurs affaires. Voyant que
               ce  genre  de  christianisme  ne  pouvait  se  gouverner  lui-
               même, sans que  provienne des divisions et des crises

               émotionnelles  qui  menaçaient  de  diviser  son  Empire,
               Constantin  convoqua  tous  les  évêques  à  assister  au
               premier Concile Œcuménique en l'an 325, situé dans la
               ville de Nicée en Bithymie. Edward G. Selden mentionne «il
               se présenta  à ce  Concile (sinueux) 318 évêques, chiffre
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