ADORATION RÉELLE ET SPIRITUELLE DES ÉLUS
Par Jean leDuc Juin 2020
L'EAU VIVE DE LA SAINTE PRÉSENCE
L'adoration réelle n'est pas un culte dans une église quelconque. Au contraire, elle est une révélation stupéfiante de la splendeur de la majesté de l'Esprit des vivants, qu'il accorde à ses élus sur l'essence de son existence éternelle. Une telle révélation est inconcevable au commun des mortels, elle nous est donnée selon son bon plaisir. Elle stimule aspiration d'une attirance éblouissante et irrésistible, une attraction sublime, un désir de l'esprit, un élan de l'âme qui s'élève au-delà d'elle-même dans les hauteurs inatteignables, une impulsion d'épanouissement du cœur purement spirituelle, une inclination d'humilité prodigieuse, une prise de conscience de sa gloire et sa beauté, un respire de la grâce merveilleuse et souveraine qui nous transporte dans l'admiration suprême de la présence de Dieu, notre Esprit des vivants. Ainsi nous l'adorons dans notre cœur, dans nos pensées, dans nos paroles, dans nos écrits, dans nos études, et dans tous nos agissements à la gloire de son nom, en lui faisant confiance pour toutes choses. Nous ne pouvons faire autrement car il est la Vie et sans Lui nous n'avons aucune existence. Cela est l'adoration des élus en l'Esprit de Vérité, et cela est la vie éternelle que nous possédons maintenant dans la réjouissance de sa Sainte Présence qui nous éblouie sans cesse.
Nous avons tous, pour la plupart, participé à un culte d'adoration dans une église quelconque qui consiste à des lectures de la Bible, un message du pasteur, des chants, des prières, des rituels et des cérémonies. Cependant très peu se pose la question si une telle pratique ou coutumes est réellement selon la vérité. On a beau nous mitrailler de versets bibliques à l'appui, mais cela ne signifie aucunement que nous sommes dans la bonne voie. Il est facile de prendre des versets hors de contexte pour prouver un prétexte, en fait toutes les religions dites chrétiennes en sont coupables. C'est le sport favori des érudits, théologiens, exégètes et pasteurs depuis de nombreuses générations.
Dans ces milieux, le culte d'adoration est considéré comme un service par lequel on rend «les hommages religieux à Dieu dans un caractère de vénération ou grand respect. Il s'agit de l'ensemble des formes extérieures, des manifestations collectives par lesquelles l'homme honore Dieu». Nous avons beau regarder tous les aspects d'un tel culte d'adoration, nous n'y trouvons rien de compatible avec les paroles de Jésus, ni avec les enseignements de l'apôtre Paul, ni avec le caractère de la grâce qui nous a délivré de toutes formes extérieures cultuels. Nous n'avons pas été délivré d'un système religieux sous la loi de Moïse, pour devenir esclave d'un autre sous la liberté de la grâce. Voudrait-on se moquer de Dieu?
Par définition, un culte est un service rendu à Dieu. Mais qui sommes-nous pour rende service à Dieu, la notion est complètement absurde. Le mot «service» veut dire «venir à l'aide, assister, contribuer, coopérer». Il s'agit donc d'une forme d'organisation qui consiste à aider Dieu, à l'assister avec des dispositions liturgiques par lesquelles ils disent coopérer avec Dieu pour lui donner un coup de mains avec les fidèles en les dirigeants dans un système d'adoration. Non seulement qu'une telle notion est une pure abomination, elle est de l'idolâtrie abjecte. Le faux dieu qui est adoré est l'homme qui s'imagine venir à l'aide de Dieu, comme si Dieu aurait besoin de leur assistance. Un tel sacrilège est inimaginable. Ce qui veut dire que tous les cultes d'adoration dans les églises, sont tous de faux cultes d'une fausse adoration dans des fausses églises. En d'autres mots, nous faisons face à un faux christianisme, une contrefaçon du véritable qui a séduit de grandes multitudes.
Les évidences sont criantes, jamais on n'aurait imaginé que le christianisme est dans un tel état lamentable. Le pire dans tout cela est que personne ne l'a réalisé, les foules suivent comme des moutons aveugles depuis tellement longtemps que la chose semble normale pour eux. Aucun dans toute l'histoire du christianisme ne s'est réellement posé la question à savoir si un tel culte d'adoration est la vérité. Bien sûr il y a eu des contestations et des divisions, mais toujours sur la forme et non sur l'essence. Dans ce monde de chrétiens imposteurs l'apparence est toujours plus importante que la vérité. La dignité humaine cherche toujours à l'emporter sur l'humilité exigée par la croix. L'indépendance de l'homme est primordiale, jamais il n'en concédera le moindre centimètre ni à Dieu ni au diable, car il se veut maître de son destin. Lorsque nous regardons la condition de la société moderne, les résultats sont évidents. De nos jours presque plus personne ne croit en Dieu ni au diable, sauf dans des films d'horreurs conçus pour manipuler les foules ignorantes et superstitieuses, et les diriger vers une fausse spiritualité qui plaît à leur entendement.
Certains parle du déclin de l'empire américain, mais il s'agit plutôt du déclin de la race humaine dont la corruption est arrivée à son apogée.
Le christianisme étant supposé répandre la lumière de la vérité en ce monde de ténèbres, ne répand que la duplicité, la manipulation et l'intimidation. Ses différentes factions ne sont que des escroqueries enrobées de belles intentions et de versets bibliques. Les églises sont plutôt de vraies porcheries dans lesquelles les pourceaux dit chrétiens, traînent la vérité dans la boue de leurs excréments doctrinaux qui déforment subtilement le sens des Saintes-Écritures. On ne peut donc pas considérer cela comme du christianisme, mais du satanisme, ce qu'il est en réalité. Il est grand temps de vous réveiller de cette stupeur religieuse supposément chrétienne.
Mais l'heure vient, et elle est déjà venue, que les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité, car le Père demande de tels adorateurs. Dieu est esprit, et il faut que ceux qui l'adorent, l'adorent en esprit et en vérité. (Jean 4:23,24; Bible Ostervald 2008).
Jésus arrivait à une ville de Samarie, appelée Sykar, près du terrain que Jacob avait donné à son fils Joseph, et où se trouve le puits de Jacob. Jésus, fatigué par la route, s’était assis là, au bord du puits. Arrive une femme de Samarie, qui venait puiser de l’eau. Jésus lui dit: «Donne-moi à boire.» La Samaritaine lui dit: «Comment ! Toi qui es Juif, tu me demandes à boire, à moi, une Samaritaine ?» (En effet, les Juifs ne veulent rien avoir en commun avec les Samaritains.). Jésus lui répondit: «Si tu savais le don de Dieu, si tu connaissais celui qui te dit: “Donne-moi à boire”, c’est toi qui lui aurais demandé, et il t’aurait donné de l’eau vive.» Elle lui dit : «Seigneur, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond; avec quoi prendrais-tu l’eau vive ? Serais-tu plus grand que notre père Jacob qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, avec ses fils et ses bêtes ?» Jésus lui répondit: «Tout homme qui boit de cette eau aura encore soif; mais celui qui boira de l’eau que moi je lui donnerai n’aura plus jamais soif; et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui source jaillissante pour la vie éternelle.» (Jean 4:5-14).
Dans l'enseignement de Jésus et aussi dans celui des apôtres Pierre et Paul, l'eau est souvent utilisée dans un sens figuratif qui représente «la Parole de Dieu et le Saint-Esprit» ou «Sainte Présence de Christ». Dans cette rencontre du Seigneur Jésus et la Samaritaine, deux différentes eaux sont mentionnés. L'eau du puits est celle de l'Ancienne Alliance de la loi avec ses services religieux, ses sacrifices, ses prières, ses rituels, ses cérémonies, ses fêtes. Il s'agit d'une eau stagnante semblable à l'eau de mer, plus une personne en boit plus elle veut n'en boire, et elle en boira jusqu'à ce qu'elle périsse. C'est l'eau des religions dites chrétiennes de ce monde. Le puits de Jacob est profond, nous indiquant la profondeur de la corruption de la nature humaine qui s'imagine avoir la capacité de servir Dieu dans un culte d'adoration ecclésiastique.
Mais l'adoration réelle n'est pas un culte dans une église quelconque. Au contraire, elle est une révélation stupéfiante de la splendeur de la majesté de l'Esprit des vivants, qu'il accorde à ses élus sur l'essence de son existence éternelle. Une telle révélation est inconcevable au commun des mortels, elle nous est donnée selon son bon plaisir. Elle stimule aspiration d'une attirance éblouissante et irrésistible, une attraction sublime, un désir de l'esprit, un élan de l'âme qui s'élève au-delà d'elle-même dans les hauteurs inatteignables, une impulsion d'épanouissement du cœur purement spirituelle, une inclination d'humilité prodigieuse, une prise de conscience de sa gloire et sa beauté, un respire de la grâce merveilleuse et souveraine qui nous transporte dans l'admiration suprême de la présence de Dieu, notre Esprit des vivants. Ainsi nous l'adorons dans notre cœur, dans nos pensées, dans nos paroles, dans nos écrits, dans nos études, et dans tous nos agissements à la gloire de son nom, en lui faisant confiance pour toutes choses. Nous ne pouvons faire autrement car il est la Vie et sans Lui nous n'avons aucune existence. Cela est l'adoration des élus en l'Esprit de Vérité, et cela est la vie éternelle que nous possédons maintenant dans la réjouissance de sa Sainte Présence qui nous éblouie sans cesse. C'est de cette eau vive que Jésus parle avec la Samaritaine.
Il lui indique un changement de dispensation de la loi des sacrifices, à celle de la grâce de la foi. Ce n'est plus à Jérusalem que les gens doivent adorer, car la Jérusalem terrestre et ses enfants représentent la servitude (Gal. 4:21-31). Or ces choses correspondent par allégorie au christianisme ecclésiastique avec ses nombreuses dénominations et leur culte d'adoration. Mais le vrai culte d'adoration des saints élus est de la Jérusalem céleste avec les enfants de la promesse, et nous buvons tous de cette eau vive qui est celle de Christ en nous, l'anticipation de la gloire. Ainsi nous ne sommes plus sous le culte d'adoration de l'Ancienne Alliance qui nous retenait dans l'esclavage de ses principes. Mais nous sommes maintenant sous la révélation de l'adoration sous la Nouvelle Alliance de la liberté dans le sang de Christ. Nous ne puisons plus notre eau au puits de Jacob, mais dans la source pure de l'Esprit des vivants.
Or étant enfants de la promesse d'un héritage éternel, nous goûtons présentement aux merveilles gracieuses du Souverain Suprême dans la résidence de sa gloire. C'est pour cela que l'apôtre Pierre nous dit: «Désirez avec ardeur, comme des enfants nouvellement nés, le lait authentique de la Parole non-polluée, afin que vous croissiez par son moyen. Puisque vous avez goûté que L’ADMIRABLE est gracieux, En vous approchant de lui; qui est la Pierre Vivante rejetée des hommes, mais choisie de L’ESPRIT DES VIVANTS, et précieuse; Vous aussi, comme des pierres vivantes, vous êtes édifiés, pour être une maison par la réflexion d'une sacrificature sainte, afin de vous transporter par cette considération dans l'unique sacrifice accepté de L’ESPRIT DES VIVANTS avec Jésus-Christ.» (1 Pierre 2:2-5; Bible Machaira 2020).
Sur le coup la femme Samaritaine refuse les paroles de Jésus car «les Juifs ne veulent rien avoir de commun avec les Samaritains». La raison est que les Samaritains avaient leur propre culte d'adoration en contraste avec celui dans le temple à Jérusalem. Ils avaient même leur propre Écritures de l'Ancienne Alliance de la loi, la Pentateuque Samaritaine, qu'ils avaient modifiées pour indiquer que le culte d'adoration ne devait pas se dérouler à Jérusalem, qu'ils avaient en aversion, mais dans leur propre temple sur le Mont Garizim. Il existait de sérieux conflits entre ces deux différents cultes d'adoration, tout comme il en existent entre les différentes églises de nos jours qui ont modifiées les Saintes-Écritures en plusieurs endroits pour supporter leurs fausses doctrines.
Or il manque un élément crucial pour que la femme Samaritaine puisse saisir le sens des paroles de Jésus. Ce même élément est celui qui est rejeté par les différentes églises de nos jours, car sans lui il est impossible de comprendre en quoi consiste la vraie adoration.
On peut amener une mule à l'eau la plus claire et la plus pure, mais on ne peut la forcer à boire même dans des temps de sécheresse et elle mourra de soif. De même on peut expliquer la beauté et les merveilles de la lumière à un aveugle, mais jamais il ne comprendra car il ne peut la voir, et il périra en trébuchant dans les ténèbres de sa condition. Dans les deux cas il faut une intervention divine qu'on nomme un miracle, et aucun prodige ne se fait qui n'a pas été déterminé d'avance de toute éternité.
Cette réticence de la femme Samaritaine qui est l'orgueil de son peuple, permet à Jésus de reprendre l’initiative en lui disant: «Si tu connaissais l'offrande de L’ESPRIT DES VIVANTS, et qui est celui qui te dit: Donne-moi à boire, tu lui demanderais toi-même, et il te donnerait de l'eau vive.» (Jean 4:10; Bible Machaira 2020). En d'autres mots, Celui qui a soif de prendre l'eau polluée de ce monde corrompu dans son offrande de Lui-même sur la croix, est Celui qui donne à boire l’eau vive. La Source jaillissante inconnue se tient elle-même devant la femme. Un peu plus loin, vers la fin de la conversation, la femme lui dit: «Je sais que le Messie, celui qu'on appelle Christ, doit venir; quand il sera venu, il nous annoncera toutes choses. Jésus lui dit: JE SUIS LUI, moi qui te parle.» (Jean 4:25,26; Bible Machaira 2020). Cette révélation merveilleuse ouvrit les yeux de la femme Samaritaine pour qu'elle puisse boire l'eau vive de l'adoration réelle dans des cris de joie et de reconnaissance envers Celui qui en est la Source même. La révélation de la personne du Seigneur Jésus est donc cruciale pour obtenir la vie éternelle, et il ne s'agit pas ici d'une simple connaissance obtenue en lisant la Bible mais de beaucoup plus. Il faut que la lumière de la vérité pénètre notre esprit et notre cœur pour apporter une telle révélation sublime sur l'essence de l'existence de l'Esprit des vivants, notre Souverain Suprême.
L'expression «JE SUIS» est couramment utilisée dans l'Évangile de Jean, c'est ce qui le distingue des trois autres Évangiles: JE SUIS le pain de vie; JE SUIS la lumière du monde; JE SUIS le Bon Berger; JE SUIS la voie, la vérité et la vie; JE SUIS avec vous; etc.. Or «JE SUIS» est le NOM de Dieu, l'Esprit des vivants, notre Souverain Suprême, qui fut révélé à Moïse pour le peuple d'Israël: «Alors L’ESPRIT DES VIVANTS dit à Moïse: JE SUIS CELUI QUI SUIS. Puis il dit: Tu diras ainsi aux enfants d'Israël: Celui qui s'appelle JE SUIS, m'a envoyé vers vous. L’ESPRIT DES VIVANTS dit encore à Moïse: Tu diras ainsi aux enfants d'Israël: L’ADMIRABLE ESPRIT DES VIVANTS de vos pères, L’ESPRIT DES VIVANTS d'Abraham, L’ESPRIT DES VIVANTS d'Isaac, et L’ESPRIT DES VIVANTS de Jacob m'a envoyé vers vous. C'est là mon nom éternellement; c'est là ma commémoration dans tous les âges.» (Exode 3:14,15; Bible Machaira 2020). Cette révélation est stupéfiante, elle nous éblouie complètement en ce qu'elle nous fait réaliser que JE SUIS et JÉSUS sont exactement le même, à la différence que JÉSUS est l'enveloppe visible et corporelle de JE SUIS qui s'est manifesté dans la chair comme Fils.
Or JE SUIS est Celui que les Juifs appelaient «le Père» ou YHWH, c'est à dire Yahweh souvent traduit par Jéhovah. Ce qui est fort intéressant dans notre étude sur la Source d'eau vive, est que le mot «Père» signifie littéralement SOURCE, l'Origine de toutes existences. Ceci nous indique clairement et sans l'ombre d'aucun doute que JÉSUS est Lui-même le Père, le Souverain Suprême, qui s'est manifesté dans la chair comme Fils, Celui même qui parlait avec la femme Samaritaine comme Source d'eau vive, s'identifiant Lui-même comme étant JE SUIS, Celui qui était le Messie promit depuis le début des temps (Gen. 3:15). C'est ce qu'elle comprit en recevant la révélation sur la vraie adoration qui est réservée aux élus seulement. C'est aussi pourquoi que les Juifs voulaient tuer Jésus, car ils ne pouvaient tolérer la lumière de cette vérité éblouissante qu'ils considéraient comme étant un blasphème. Et c'est exactement la même chose qui se produit de nos jours parmi les églises dites chrétiennes et leurs nombreuses sectes évangéliques. Il n'y a rien de nouveau sous le soleil, disait l'Ecclésiaste, l'histoire se répète. L'apôtre Paul avait même déclaré concernant la Jérusalem terrestre et la Jérusalem céleste: «Mais, comme alors, celui qui était né selon la chair persécutait celui qui était né selon l'Esprit, il en est de même maintenant.» (Gal. 4:29).
Comme la révélation de l'adoration réelle implique par nécessité l'identité du Seigneur Jésus. Sans cette révélation il est impossible de connaître la vérité, elle est donc essentielle à la grâce du salut. Les Juifs avaient déformé la révélation sur l'identité de Jésus, le christianisme ecclésiastique a fait de même. Même que plusieurs sectes dites chrétiennes et évangéliques, particulièrement la secte Baptiste Alexanienne du Québec, ne croient plus à la révélation directe et ils l'ont mise au rancart. Désormais la révélation est leurs pasteurs dominateurs qui détiennent à eux seuls la vérité, mais une vérité déformée avec laquelle ils manipulent les crédules de leurs sectes. Mais la secte Baptiste n'est pas la seule, l'église Réformée dite calviniste, et qui est plutôt l'église Déformée, est probablement la pire de tous avec sa théologie ecclésiastique dénaturée et stagnante d'un calvinisme purement charnel, de ceux qui plient le genou au culte de l'intelligence et qui en font une idole. A cela s'ajoute au panthéon de leurs dieux mondains, l'idole de l'estime de soi, l'idole du libre-choix, et l'idole du profit. Le christianisme ecclésiastique n'est pas en manque de cultes d'adoration.
Toute la manigance de la déformation est centrée sur le mot «Père» dont nous avons vu la signification réelle dans le chapitre précédent. Le problème commença vers l'an 325 dans l'église latine qui interpréta ce terme dans un sens purement humain. Une telle approche était injustifiée, mais les gens de ce temps ne savaient pas mieux. Les théoriciens prirent le contrôle sur les peuples ignorants de cette époque, et se réclamèrent maîtres de la foi chrétienne sous l'empire de Constantin qui entreprenait un amalgame du christianisme avec le mithraïsme, pour former une nouvelle religion impériale et universelle dite catholique. Ces ignobles philosophes, nommés aussi «les pères de l'Église» étaient pour la grande part des néo-platonismes dont la philosophie avait une grande influence sur les érudits du temps. De nombreuses théories furent élaborées pour spéculer sur la nature de Dieu. Or la spéculation est la base même de la philosophie et cela depuis des siècles, et ce terme est relié directement à celui de «divination» dont la signification est: «Art de deviner, de découvrir ce qui est ignoré ou caché en sortant des voies ordinaires de la connaissance par le recours à des procédés occultes, à des pratiques magiques; en particulier, l'art de prédire les événements futurs.».
Ainsi pour élaborer leur nouvelle théorie dans le but de satisfaire les exigences de l'Empereur Constantin qui leur avait donné l'autorité de son pouvoir (Apoc. 13:1-10), ils abaissèrent Dieu au niveau de l'homme pour le passer à l'analyse. En d'autres mots ils créèrent Dieu à leur image afin de comprendre son existence en la comparant à celle de l'homme. Une fois Dieu conçu comme un père dans le sens humain, ils procédèrent à établir une relation de cette signification avec la notion de fils, car au niveau humain un père est celui qui engendre un fils. Puisque cela nécessite une mère, leur gymnastique cérébrale devint un peu plus complexe. Ils se référèrent ainsi aux anciennes religions à mystères qui avaient toutes une déesse dans leurs concepts de la divinité. Mais adopter une telle notion dans leur nouvelle hypothèse devint problématique. Il était parfaitement logique au niveau humain d'avoir un Dieu qui était à la fois Père, Fils, et Mère, mais la notion d'une femme dans la divinité n'était pas supportée par les Saintes-Écritures ni par le christianisme de l'époque. Donc il fallut faire quelques modifications ingénieuses à leur théorie. Ils ajoutèrent le Saint-Esprit sous la forme d'une colombe, car celle-ci était le symbole de la déesse mère dans l'ancienne Babylone, la mère des dieux et la reine du ciel, et le tour fut joué. Ils purent ainsi associer cette notion à la vierge Marie et en faire une prostituée babylonienne sous la désignation de Madone, et l'élever par ce subterfuge au rang de la divinité. Elle devint ainsi la co-rédemptrice avec Christ et adorer comme telle. Quoiqu'elle ne soit pas reconnue ainsi dans le protestantisme, elle s'y trouve néanmoins par duplicité dans le dogme de la trinité sous la forme de la colombe du mystère de l'iniquité. Précisons que la colombe au baptême de Jésus est simplement un terme figuratif du caractère de l'humilité qui était en Christ, lorsqu'il se soumit à Jean pour être consacré comme notre Souverain Sacrificateur.
Ainsi fut née la pire hérésie dite chrétienne que le monde n'a jamais vu: le dogme de la trinité de trois personnes en Dieu. La notion d'adoration fut ainsi réduite à un culte en due forme dans le catholicisme, le protestantisme, et le mouvement dit évangélique. Avec le temps on ajouta à cette perversion infernale des principes bibliques qui donnaient l'impression de la soutenir en apparence, et le monde entier fut séduit, sauf les élus qui sont sous la protection de Christ. Cette déformation de la révélation sur l'identité de Christ comme SOURCE unique de l'eau vive, fit ses ravages pour plusieurs générations dans l'esprit des gens crédules et superstitieux, car elle plaisait à leur entendement capricieux. La doctrine de la trinité ontologique, c'est à dire «spéculative» est clairement la doctrine de l'Antichrist d'un faux peuple de Dieu.
Encore de nos jours ceux qui refusent de croire en cette trinité loufoque sont proscrits, persécutés, vilipendés et considérés comme des gens dangereux qu'il faut éviter à tous prix. Ils ont cherché à empoisonner la Source d'eau vive, mais heureusement nous avons encore de bons soldats de Christ pour combattre contre le mensonge. Il est à remarquer qu'il n'y a absolument aucun verset dans toute la Bible qui dit spécifiquement qu'il faut adorer une telle abomination trinitaire, elle n'est même pas mentionnée nul part. Seuls les réprouvés se donnent à des conjectures sophistiquées pour faire dire à la Bible ce qu'elle ne dit pas. Malgré leur belle affirmation que la Bible est l'autorité suprême en matière de foi, ce qu'ils disent et ce qu'ils font, sont deux choses différentes. Laissons-les boire l'eau polluée du puits de Jacob, ils en payeront les conséquences eux-mêmes. Celui qui boit des eaux impures périra misérablement de la malédiction qu'elles portent, il n'existe aucun remède contre son poison mortel.
L'EAU VIVE DE LA SAINTE PRÉSENCE L'eau pure de la Source Sublime ouvre le cœur à la réception de la révélation. Jésus Lui-même puise dans nos aspirations les plus profondes et les plus intimes. L'eau vive de sa Sainte Présence purifie tout ce qui s'y trouve, et elle nous comble de toutes ses merveilles, selon son bon plaisir et pour la gloire de son NOM.
Il faut comprendre les paroles de Jésus au puits de Jacob, comme l’annonce de la fécondation de la femme: «L’eau que je lui donnerai deviendra en lui source jaillissant en vie éternelle» (Jean 4:14). C'est exactement ce sens qui est donné au mot «régénération» ou «nouvelle-naissance» dans l'entretient de Jésus avec Nicodème, comme nous voyons dans la nouvelle Bible du Prince-Roi en Jean 3:3: «En vérité281, en vérité281, je te4671 le dis3004, si3362 un homme5100 n'est imprégné1080 de l'Esprit dès l'origine509, il ne peut1410 3756 percevoir1492 la royauté932 sublime de l'Esprit des vivants2316.» (Jean 3:3). La femme y consent, mais la décision avait été prise en Christ avant la fondation du monde, puis elle demande: «Seigneur, donne-la moi cette eau: que je n’aie plus soif» (Jean 4:15). Après l’épisode des cinq maris (Jean 4:16-19), qui dénonce l’incapacité de la femme à assouvir sa soif de vivre et d’exister, vient le dernier moment de la révélation de Jésus (Jean 4:20-26).
Jésus s’est dévoilé comme «l'offrande de l'Esprit des vivants» (Jean 4:10), c’est-à-dire comme «la loi nouvelle», non plus extérieure à l’homme, mais comme révélatrice de sa vérité intérieure. L’enchaînement de la démonstration est clair pour celui qui suit le raisonnement de la Samaritaine: si Jésus est supérieur à Jacob, celui en qui les Samaritains reconnaissent comme un des pères de leur religion.
Ce que Jésus inaugure, c’est un processus d’intériorisation qui établit un rapport nouveau à la loi même, de la religion, qui est abolie par ce fait même en devenant une loi de liberté. À la source extérieure du puits profond des eaux polluées du puits de Jacob, s’est substituée une Source intérieure qui est la Sainte Présence de Christ en nous. Nous obtenons ainsi la révélation de la vraie adoration de la Source d'eau vive qui nous donne la vie éternelle dans la grâce de notre délivrance.
Cette substitution de l'ancienne à la nouvelle adoration est par l'Esprit de Vérité dans l'adoration de l'Esprit des vivants, car «Dieu est Esprit» (Jean 4:24), c'est à dire que Christ est la SOURCE ou PÈRE de notre existence éternelle. On ne peut donc plus parler de culte, mais de disposition intérieure refléter dans ces paroles de l'apôtre Paul «Christ en moi, l'anticipation de la gloire». Ainsi il suscite en nous l’adoration véritable qui désormais est la seule et unique disposition d'adoration en sa Sainte Présence glorieuse.
Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi, et qu'il boive. (Jean 7:37).
A Christ seul soit la Gloire Amen ! |