ADORATION ET LOUANGE
par Jean leDuc
Dédié à un ami et frère en Christ, Philippe Fremont
format Word - format Pdf - format Virtuel
CULTE CHARNEL OU SPIRITUEL
L'ADORATION RÉELLE
ADORER EN ESPRIT ET EN VÉRITÉ
MERVEILLES DE LA GLOIRE DE DIEU
EXPRESSION DE LA LOUANGE
L'ADORATION DES PERROQUETS
CULTE CHARNEL OU SPIRITUEL Le principe même de la plupart des religions est d'accomplir des œuvres et des cérémonies, soit pour apaiser Dieu et satisfaire sa justice, soit pour lui plaire avec des bienfaits, ou soit pour contribuer à sa grâce afin de mériter quelques bénédictions. Ce principe n'est pas nouveau, ni est-il réservé au christianisme, même depuis l'aube des temps les païens apportent des offrandes à leurs idoles pour se les rendre favorables et qu'elles empêchent les malheurs d'arriver. Mais ce n'est pas pour de telles raisons intéressées que les chrétiens rendent une révérence à Dieu en Jésus Christ. Nous n'adorons pas pour être sauvés, protégés ou délivrés, mais parce que nous le sommes et que nous en sommes reconnaissant. Nous ne pouvons rien faire nous-mêmes pour notre salut: ni aimer Dieu, ni lui plaire, ni lui obéir, et encore moins de lui rendre un culte d'adoration. C'est lui qui a tout fait, il a complètement renoncé à lui-même dans la profondeur de son Être en se donnant à nous comme Sauveur, se sacrifiant en notre faveur. Le reflet de notre abaissement qu'il nous convient de rendre en toute humilité à notre Dieu, le Seigneur Jésus, est donc tout simplement l'expression de notre reconnaissance, l'occasion de le remercier, ou d'exalter sa grandeur, allégeance qui est engendrée et manifestée par son Esprit. Insistons sur cette différence fondamentale entre la vraie révérence d'un renoncement divin, et la religion des hommes qui se donnent à des cultes ou services religieux. L'homme veut faire et apporter quelque chose et pense que Dieu le remerciera en lui pardonnant et en s'occupant de lui. C'est la raison principale pourquoi les gens se rendent à des réunions d'églises à tous les dimanches. Or les élus au salut depuis avant la fondation du monde, comprennent que c'est d'abord Dieu qui nous a tout donné par renoncement et qu'il nous convient maintenant simplement de le louer avec reconnaissance pour CE QU'IL EST et pour ce qu'il a fait. Notre admiration qui s'exprime de différentes façons, n'est que la réponse naturelle à son renoncement qui agit en nous par sa Sainte Présence qui nous habite, et comme l'apôtre Jean dit: «Nous lui sommes dévoués, à cause qu'il s'est sacrifié le premier.» (1 Jean 4:19; Bible de Machaira). Mais dans la chrétienté moderne qui n'est qu'une contrefaçon de sa réalité, les gens qui s'imaginent êtres chrétiens n'ont rien compris à ces choses ni peuvent-ils comprendre quoique ce soit des enseignements de l'Esprit.
De nos jours, ce qu'on nomme «un culte d'adoration» n'est que le déferlement d'émotions débridées où on voit les gens se donner à toutes sortes de gesticulations et d'articulations extatiques, folies d'un mysticisme obscur qui témoignent d'une psychose collective et des délires d'un fanatisme frénétique. Les gens sautillent comme s'ils auraient mis les pieds sur un nid d'abeilles, levant leurs mains dans des ondulations d'une vague invisible qui crache ses écumes sur le rocher de leurs aberrations, chantant et dansant comme des satyres aux rythmes d'une musique subliminale, criant des alléluias captieux et émettant des balbutiements et des murmures ahurissants et insensés. Cela est le culte d'adoration commun chez les sectes pentecôtistes et charismatiques qui n'est qu'une profanation et une déformation de la révérence divine. Il y a toutefois un culte d'adoration parmi des groupes plus réservés qui refusent les exagérations de ces mouvances extatiques, néanmoins la manipulation joue son rôle à tous les niveaux, émotionnels, textuels, et relationnels; tout n'est que sophismes et subtilités raffinés.
L'apôtre Paul nous dit clairement qu'il existe un faux évangile, un faux Jésus, et un faux esprit (Gal. 1:6-9; 2 Cor. 11:4), et en poursuivant cette ligne de pensée il est évident qu'il existe aussi une fausse foi, une fausse repentance, une fausse église, une fausse adoration et une fausse louange. Les gens se sont laissé berner par l'interprétation du mot «culte» ou «latreia» en Grec comme étant «un service rendu à Dieu pour le louer», mais ils ignorent ou préfèrent fermer les yeux au fait que ce terme se rapporte à l'adoration de Dieu selon les exigences de la loi Lévitique d'après lesquelles un sacrificateur procédait à un service sacré. D'entre toute une gamme de nuances qui se rapportent à la loi, la désignation du mot «culte» comme étant un «service» signifie: «une contribution, une coopération, une participation, un travail», en d'autres mots un service selon les œuvres ou d'après la chair, pratique contraire à la grâce. Ces désignations correspondent très bien aux pseudo-chrétiens qui persistent à se justifier par les œuvres, tout en proclament hautement comme des hypocrites et des réprouvés qu'ils sont sauvés par la grâce lorsqu'ils enseignent en réalité un salut par les œuvres. Or les pratiques de la loi n'ont plus aucune validités sous la grâce, car l'obligation des ordonnances de la loi a entièrement été annulée par le sacrifice de Christ (Col. 2:14,15). En d'autres mots, les sectes évangéliques, pentecôtistes et charismatiques, tout autant que les dénominations du christianisme traditionnel, proclament une grâce travestie dans un culte d'adoration qui remet subtilement les gens sous la loi, indiquant par cela qu'ils sont déchus de la grâce (Gal. 5:4). En agissant ainsi, ils indiquent clairement qu'ils adorent et louent un faux dieu, une idole issue de leurs imaginations qui les mènera inévitablement à leur perdition. La grâce qu'ils proclament est une fausse grâce, une disgrâce par laquelle ils sont rejetés du salut éternel. Leur culte d'adoration et de louange est un culte purement charnel qui répond aux besoins de leur volonté dépravée qui est esclave de la chair et du péché, car ils refusent de reconnaître que leur nature humaine est entièrement corrompue depuis la chute en Éden, et que leur cœur est tortueux par dessus toutes choses.
Sous la grâce le mot «culte» prend l'aspect spirituel d'une disposition ou état d'être qui est une faveur de Dieu, et qui consiste à être transformés dans le renouvellement de notre compréhension pour discerner la volonté de Dieu. Sous la désignation de «révérence», un culte spirituel signifie «la considération, l'égard, l'estime, l'hommage ou l'honneur envers Dieu qui nous remplie d'admiration dans l'examen ou évaluation des merveilles de sa grâce, fonction ou attribution du Saint-Esprit accordée aux élus». Il s'agit en effet d'une fonction rationnelle, c'est à dire d'un raisonnement logique engendré par l'Esprit de Dieu qui nous habite, indépendant de l'expérience et qui est conforme au bon sens. Il ne s'agit donc aucunement d'une fonction irrationnelle ou mystique de passions affolées et extravagantes, ou de sentiments doux et modérés qui enchantent l'esprit dans une forme de dévotion quelconque. Ce genre de culte spirituel est mentionné une seule fois dans le Nouveau Testament par l'apôtre Paul: «Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à céder vos corps à un dévouement actif, grandement estimé et agréable à Dieu, ce qui est la fonction rationnelle convenable qui vous revient. Et ne vous accommodez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre compréhension, afin que vous discerniez que la volonté de Dieu est gracieuse, recevable et pondérée.» (Rom. 12:1,2; Bible de Machaira) L'apôtre Pierre ajoute sa définition à cela: «Vous aussi, comme des pierres vivantes, vous êtes édifiés, pour être une maison spirituelle, une sacrificature sainte, afin d'offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu, par Jésus-Christ... Mais vous, vous êtes une génération élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour proclamer les louanges de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière.» (1 Pierre 2:5,9; Bible de Machaira). Il est clair que sous la grâce nous ne sommes plus une maison charnelle construite de pierres mortes, et que nous n'avons plus à offrir des sacrifices charnels, œuvres de la loi ou de la chair pour plaire à Dieu dans le but de gagner sa faveur, autrement nous serions déchus de la grâce. L'expression «proclamer les louanges» dans ce texte de l'apôtre Pierre est particulièrement intéressante. Dans la majorité des versions de la Bible elle fut traduite par «annoncer les vertus», ce qui est la caractéristique principale de «proclamer des louanges», tout comme nous voyons dans la King James anglaise: «that ye should shew forth the praises of him...». En d'autres mots, nous devons déclarer ouvertement par la puissance de la Sainte Présence qui nous habite, une disposition ou état d'être interne qui nous transforme; c'est à dire de faire connaître une façon vertueuse de penser et d'agir qui honore Christ en nous dans l'évaluation des merveilles de sa grâce. Il s'agit clairement ici d'être possédé par l'amour de la vérité dans lequel nous renonçons à tout pour Christ. Évidemment un tel amour n'est pas un sentiment qui dégage toute une gamme d'émotions, mais une attitude de renoncement face au mensonge qui déforme la révélation de la vérité. Tel est le culte véritable et raisonnable pour tous les élus dont le corps est mort en Christ pour revivre éternellement en l'Esprit de sa Présence.
L'ADORATION RÉELLE Nous vivons à une époque déréglée dans laquelle toute la vermine évangélique, pentecôtiste et charismatique, associent l'adoration principalement à la musique, et dans la plupart des cas avec une musique contemporaine à cadences rythmées pour manipuler les émotions, héritage des Négrospirituals ou nègres esclaves qui ont développés la musique Gospel, musique purement charnelle à couverture biblique et spirituelle. Ayant abandonné une théologie solidement biblique, on a déplacé le centre de l'adoration de Christ vers une forme mondaine de contrefaçons subtiles. Dans le culte d'adoration, on recherche ce qui peut plaire à l'homme, et on croit que l'adoration est avant tout à expérimenter lorsqu'elle est plutôt une raison d'être qui provient de la grâce du sacrifice de Christ. Comme le dit un réprouvé: «Si l'on ne s'amuse pas à l'église, on n'y retourne pas», car les gens pour qui l'Église est une institution ou organisation souvent conçue comme un bâtiment ou lieu de rencontres, recherchent les sentiments et les émotions à fleur de peau qui les font tressaillir dans leur quête d'une spiritualité qui plait à leur entendement.
Mais bibliquement, l'adoration est une offrande, c'est à dire un sacrifice ou plus spécifiquement «un renoncement» ou «abaissement», une résignation face à la vérité, une démission de la raison qui est renouvelée par la puissance de l'Esprit de Dieu, une reconnaissance de la merveille de cette grâce glorieuse qui fait de nous des enfants de Dieu. Dans les cultes d'adoration du christianisme contrefait moderne, nous avons vu que les gens adorent leur dieu en sautillant et en levant les mains dans les airs, ce qui est une contrefaçon de l'adoration réelle. Dans le Grec le mot «adorer» est «proskuneo» et il est loin de signifier la façon d'adorer pratiquée par le faux christianisme que nous avons mentionné. Le mot «proskuneo» signifie «s'abaisser, tomber sur les genoux et toucher le sol avec le front en expression de profonde révérence, se prosterner et rendre hommage»; ce terme est dérivé de «pros» ou «s'exprimer» et de «kuon» ou «un chien», et son tout signifie «s'exprimer en embrassant la main comme un chien léchant la main de son maître». S'abaisser à un tel niveau comme un chien est l'abjection dégradante la plus totale de l'être, l'anéantissement complète de toutes nos valeurs, de tout ce que nous dépendons et chérissons.
En d'autres mots, l'adoration est l'humiliation par excellence devant la révélation de la grâce de Dieu dans laquelle le pécheur est rendu pleinement conscient de sa dégradation et est rempli du dégoût de lui-même et de sa vie. Dans cette disposition de mortification engendrée par l'Esprit de Dieu, il est associé à la mort et à la résurrection de Christ, et par la puissance du même Esprit il est relevé dans une nouvelle vie de reconnaissance constante envers Christ pour la grâce de son salut. Une telle vie de reconnaissance et de gratitude dans l'examen ou évaluation de la vérité dans la profondeur des merveilles de la grâce est la seule adoration véritable pour le chrétien authentique. Ceux qui n'ont pas cette vie ne sont pas chrétiens, ils sont soit des gens qui n'ont pas encore reçu l'appel de la délivrance, ou soit des imposteurs et déformateurs malicieux et réprouvés. Combien de personnes connaissez-vous qui remplissent les caractéristiques que nous avons énumérés, nous sommes sûrs qu'elles sont très peu. Et qu'en est-il de vous-même ? Encore une fois, il s'agit clairement ici d'être possédé par l'amour de la vérité dans lequel nous renonçons à tout pour Christ, recevant ainsi une disposition de combattant contre le mensonge et les nombreuses faussetés et duplicités que nous rencontrons dans un faux christianisme. Une telle vie est celle d'un soldat de Christ qui dépend entièrement de sa grâce pour lui faire confiance en toutes choses. De tels chrétiens sont la perle rare et si vous en trouvez un vous en serez grandement béni. Chose certaine vous n'en trouverez aucun parmi les sectes évangéliques, pentecôtistes et charismatiques. Si Dieu a des élus dans ces endroits de contrefaçons multiples, il ne tardera pas à les faire sortir et les amener à la repentance pour le renouvellement de leur esprit. Ceux qui dansent de joie en élevant les mains dans l'adoration blasphèmes contre Dieu, car l'adoration c'est l'abaissement de l'être dans la reconnaissance constante de la vérité et cela dans la vie de tous les jours.
Ceux pour qui un culte d'adoration est un service, c'est à dire l'accomplissement d'œuvres pour plaire à Dieu dans une forme ecclésiale organisée, nous disent que «le culte de Dieu comprend: la lecture des Écritures, la prédication et l'écoute de la Parole de Dieu, l'instruction et l'avertissement mutuels par des psaumes, des hymnes, et des chants spirituels, chantant au Seigneur avec la grâce dans le cœur comme aussi l'administration du baptême et de la Sainte Cène. La Parole de Dieu doit avoir la prééminence dans tout culte vraiment agréable à Dieu. C'est pourquoi nous ne pouvons accepter l'idée selon laquelle les chrétiens sont libres d'innover quand il s'agit d'organiser le culte. Mais, quant à la manière de lui rendre un culte, c'est Dieu lui même qui l'a ordonnée et précisée, par sa volonté révélée, de sorte qu'aucun culte ne peut lui être rendu selon l'imagination et les méthodes des hommes ni selon les suggestions de Satan, sous quelque représentation que ce soit, ou de quelque autre manière non prescrite dans les Saintes Écritures». Cette notion subtile est complètement charnelle et contraire au culte réel que nous avons décrit. Il est évident que la Parole de Dieu ou Sainte-Écriture joue un rôle primordial car en elle nous sommes donné la révélation glorieuse de Jésus-Christ et de notre salut. Mais nous n'avons pas besoin de nous faire dire cela par aucun ministre ou pasteur, l'Esprit de Dieu est celui qui dirige les élus et les instruit dans ses voies, tout en laissant les réprouvés dans leurs duplicités. Ces gens n'ont aucune confiance en l'Esprit de Dieu, leur foi est purement superficielle et charnelle, ils dérobent à Dieu ses prérogatives et s'imposent comme des autorités qui sont complètement illégitimes. Ils se veulent pasteurs, prophètes, apôtres, docteurs, évangélistes, mais ils négligent que ces ministères avaient été donnés à des disciples de Jésus, tous des juifs sous la loi, afin de poser le fondement du ministère de la grâce dans la convocation à renaître de Dieu, c'est à dire l'Église. Nous ne sommes plus sous la loi avec ses ministres ou instructeurs, ses ordonnances ou ses préceptes, son organisation cultuelle et ses rituels. Sous la grâce nous avons besoin seulement de la Parole de Dieu et de l'Esprit qui la rend active dans nos vies. Se confier en des prétendus ministres ou dirigeants spirituels avec leurs formes administratives cultuels et leurs rituels comme le baptême d'eau et la Sainte Cène, est une abomination qui détourne les gens de la grâce et de la liberté que nous avons en Christ, car une telle notion nous remet sous la condamnation de la loi et cela fait que les crédules sont plus facilement manipulables. De tels principes sont en fait des doctrines d'hommes issues de fausses interprétations des Saintes-Écritures pour dominer sur la foi et les consciences. L'apôtre Paul nous en glisse quelques mots: «Si donc vous êtes morts avec Christ, quant aux rudiments de cette disposition, pourquoi vous charge-t-on de ces préceptes, comme si vous viviez encore à cette disposition? En vous disant: Ne mange pas, ne goûte pas, ne touche pas. Préceptes qui sont tous pernicieux par leurs abus, suivant les ordonnances et les doctrines des hommes, lesquelles ont, à la vérité, quelque apparence de sagesse dans un culte volontaire, et dans une certaine humilité, et dans une austérité du corps, qui n'a aucune vraie valeur et qui satisfait seulement la chair.» (Col. 2:20-23; Bible de Machaira) Or nous ne sommes plus sous le sacerdoce mosaïque de la la loi, mais sous le sacerdoce spirituel de la grâce qui s'applique à tous les croyants, comme l'indique l'apôtre Pierre: «Désirez avec ardeur, comme des enfants nouvellement nés, le lait authentique de la Parole non-polluée, afin que vous croissiez par son moyen. Puisque vous avez goûté que le Seigneur est gracieux, en vous approchant de lui; qui est la Pierre Vivante rejetée des hommes, mais choisie de Dieu, et précieuse; vous aussi, comme des pierres vivantes, vous êtes édifiés, pour être une maison spirituelle, une sacrificature sainte, afin d'offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu, par Jésus-Christ. C'est pourquoi il est dit dans l'Écriture: Voici, je pose en Sion une pierre angulaire fondamentale, choisie, précieuse; et qui croira en elle, ne sera point confus. Ainsi, il est précieux à vous qui croyez; mais pour les incrédules, la pierre que ceux qui bâtissaient ont rejetée, est devenue la principale du coin, et une pierre d'achoppement et un rocher de scandale, à ceux qui déforment la Parole, étant obstiné, et c'est à cela qu'ils ont été destinés dès le commencement. Mais vous, vous êtes une génération élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour proclamer les louanges de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière.» (1 Pierre 2:2-9; Bible de Machaira) Sur ces choses l'apôtre Jean ajoute: «Je vous ai écrit ces choses au sujet de ceux qui vous séduisent. Mais l'onction que vous avez reçue de lui, demeure en vous; et vous n'avez pas besoin qu'on vous enseigne; mais comme cette même onction vous enseigne toutes choses, et qu'elle est véritable, et qu'elle n'est point un mensonge, demeurez en lui, selon qu'elle vous a enseignés.» (1 Jean 2:26,27; Bible de Machaira) L'adoration réelle dépend seulement de la Parole de Dieu et de l'Esprit qui nous habite, et cela est amplement prouvé dans les Saintes-Écritures pour qui ont des yeux pour voir.
ADORER EN ESPRIT ET EN VÉRITÉ Sans aucun doute, les textes les plus importants concernant l'adoration sont ceux qui nous rapportent la rencontre du Seigneur Jésus avec une femme samaritaine. Dans la discussion, la femme samaritaine dit au Seigneur Jésus: «Seigneur, je vois que tu es un prophète. Nos pères ont adoré sur cette montagne-ci, et vous, vous dites qu'à Jérusalem est le lieu où il faut adorer». (Jean 4:19-20). Semblable à tant de personnes de nos jours, elle ne recherche que les pensées des hommes «vous dites». Elle ne dit pas un seul mot de la volonté de Dieu dans cette affaire. Il ne lui vient même pas à l'esprit de demander si le Seigneur n'a pas donné à connaître sa pensée sur cela et s'il n'a pas peut-être choisi un lieu ou un autre. N'a-t-il pas expressément indiqué Jérusalem? David l'apprit lorsque Dieu accepta son sacrifice dans l'aire d'Ornan (1 Chron. 21:28). Salomon connaissait le choix de Dieu quand il commença à bâtir le temple (2 Chron. 3:1). Après que ce roi eut achevé la construction, Dieu lui donna l'assurance qu'il avait agi justement et que son nom serait toujours là, du temps que la loi et ses ordonnances seraient respectés (2 Chron. 7:16,17). La femme samaritaine était manifestement tout à fait ignorante quant aux déclarations positives de l'Écriture. Mais à qui en était la faute? La position qui était la sienne dès sa naissance et par sa naissance explique peut-être son ignorance. Ce n'était cependant pas une excuse. Elle se réclamait de sa relation avec le Dieu de Jacob, mais elle ne savait pas, ni ne recherchait s'il avait révélé ses pensées à ce sujet. Elle pouvait en appeler seulement à ce que «nos pères» avaient fait. Pendant des siècles le temple sur la montagne de Garizim avait été le centre de l'adoration des Samaritains en opposition avec le temple de Jérusalem; mais ce fait ne pouvait en aucune manière justifier la prétention de ce temple à être le vrai lieu de l'adoration. Le christianisme contrefait moderne fait exactement la même chose avec ces cultes d'adoration. Certes la femme marchait dans les traces de ses pères en adorant comme eux l'avaient fait. Pourtant la question subsistait: «Est-ce là le lieu choisi par Dieu pour que son peuple s'approche de lui et lui apporte l'adoration formelle de la loi?» Une seule déclaration de la parole de Dieu sous l'Ancienne Alliance: «Ainsi dit l'Eternel» démolit toutes ses pensées, ses arguments et ses sentiments.
Mais il y a plus encore. Supposons qu'elle était véritablement ignorante quant à la révélation concernant Jérusalem, est-ce que son adoration, rendue dans l'ignorance sur la montagne de Garizim, devait être acceptée par Dieu? Évidemment que non. Il y avait sans doute beaucoup de Samaritains qui étaient honnêtement persuadés qu'ils adoraient de la bonne manière. Mais une telle adoration était-elle pour autant acceptable devant Dieu? Est-ce que la conscience de l'homme est au-dessus des déclarations de la Parole de Dieu? En aucun cas! Le Seigneur Jésus rejette expressément les prétentions de la femme samaritaine, en lui disant: «Vous adorez ce que vous ne connaissez pas; pour nous, nous adorons ce que nous connaissons; car le salut vient des Judéens.» (Jean 4:22; Bible de Machaira). Trois choses sont placées devant nos yeux dans cette déclaration: 1. Il est dangereux, et aussi mauvais, de faire d'un sujet sur lequel Dieu nous a communiqué ses pensées, une chose sur laquelle l'homme peut avoir sa propre opinion. L'opinion n'est pas la vérité, elle est simplement de la spéculation, une conjecture ou hypothèse sans preuve concrète utilisée pour faire dire à la Bible ce qu'elle ne dit pas, comme nous voyons couramment chez les évangéliques, les pentecôtistes et les charismatiques. 2. Adorer Dieu comme l'ont fait nos pères n'est nullement une garantie que nous le faisons de la bonne manière. En fait nous avons vu que l'ancienne façon d'adorer sous la loi n'est plus en vigueur sous la grâce. 3. Même si nous agissons en toute bonne conscience, ce n'est pas un motif pour Dieu d'accepter ce que nous faisons. Ce que Dieu a dit est la seule chose qui compte lorsqu'une question se soulève. La pensée des enfants de Dieu doit être associée à celle de Dieu, et cela n'est possible que par la puissance du Saint-Esprit.
Le Seigneur ne parle plus de la Jérusalem terrestre à la femme samaritaine. Il présente d'une façon claire et évidente la vérité pour donner ensuite à connaître quelque chose de nouveau et de merveilleux. Sous la loi, Jérusalem était, de par l'autorité divine, le lieu de l'adoration. Mais ensuite, le Fils, Dieu même, était venu sur la terre dans un corps physique semblable au nôtre en toutes choses, sauf la nature pécheresse (Jean 1:14; l Tim. 3:16), ce qui changea toute la façon d'adorer Dieu: «Personne n'a jamais vu Dieu; le seul Fils engendré, qui est l'enveloppe visible du Père invisible, est celui qui l'a manifesté dans la chair.» (Jean 1:18); «nul ne connaît le Fils que le Père; et nul ne connaît le Père que le Fils, et celui à qui le Fils aura voulu le révéler.» (Matt. 11:27). - Est-ce que cela devrait être sans influence sur l'adoration rendue à Dieu par ses élus? Évidemment que non, car l'adoration est fondée sur la connaissance de Dieu, sur la profondeur de sa révélation qu'il accorde à ses élus seulement, sur la manifestation de sa gloire et de sa Toute-puissance qui nous émerveille tout en nous abaissant dans la poussière de l'humilité. Jésus dit à la samaritaine: «Femme, crois-moi; le temps vient que vous n'adorerez plus le Père ni sur cette montagne, ni à Jérusalem. Mais l'heure vient, et elle est déjà venue, que les vrais adorateurs adoreront le Père en raisonnant la vérité, car le Père demande de tels adorateurs. L'Esprit qui est Dieu nécessite alors que ceux qui l'adorent, l'adorent en raisonnant la vérité.» (Jean 4:21,23,24; Bible de Machaira). La traduction de ces passages peut sembler étrange à certains à cause que le verbe «raisonner» remplace ici le mot «esprit» couramment utilisé dans les versions classiques de la Bible. Néanmoins cette traduction reflète exactement ce que dit le Grec. Le terme Grec pour «esprit» est «pneuma» et dans ce contexte il signifie «l'esprit rationnel, le pouvoir par lequel l'être humain ressent, pense, décide: le raisonnement (la raison), l'intellect. l'âme, la conscience.» (voir le numéro 4151 dans la Concordance Strong Française dont le Lexique Grec a été révisé avec le Dictionnaire Grec-Français de J. Planche) Il n'y a aucun doute que dans Jean 1:1 «la Parole est Esprit, elle est l'Esprit de Dieu en mouvement vers un but spécifique, qui dans ce contexte est son incarnation ou manifestation dans la chair. Or il importe de spécifier que le mot «parole» porte la signification de «réflexion», c'est à dire «la faculté qu'a la pensée de faire retour sur elle-même pour examiner une idée, une question, un problème, un champ d'action, et qui dénote la capacité de réfléchir», c'est à dire de raisonner. Cette signification du mot «parole» comme «réflexion» ou «raisonnement» est indéniable, elle est supportée par tous les dictionnaires, elle est un des synonymes principal de ce terme. La parole n'existe pas sans réflexion, la réflexion n'existe pas sans la parole, les deux sont une seule et même chose. Dieu est donc un raisonnement éternel, une réflexion de son existence qui n'a ni commencement ni fin. Une telle notion offusque grandement ceux pour qui Dieu est une personne, car elle enlève toute stabilité à leurs prétentions et les laisse chancelants et vulnérables dû au fait qu'elle les expose pour ce qu'ils sont, à savoir des imposteurs et déformateurs de la vérité. En d'autres mots, le terme «esprit» correspond exactement à celui de «raisonnement», que ce soit le raisonnement de Dieu ou le raisonnement de l'homme car celui-ci a été créé à son image. Ainsi nous voyons que «adorer en esprit et en vérité» signifie littéralement selon les Originaux «adorer en raisonnant la vérité», et comme nous avons mentionné au deuxième chapitre «l'adoration est l'humiliation par excellence devant la révélation de la grâce de Dieu dans laquelle le pécheur est rendu pleinement conscient de sa dégradation et est rempli du dégoût de lui-même et de sa vie. Dans cette disposition de mortification engendrée par l'Esprit de Dieu, il est associé à la mort et à la résurrection de Christ, et par la puissance du même Esprit il est relevé dans une nouvelle vie de reconnaissance constante envers Christ pour la grâce de son salut. Une telle vie de reconnaissance et de gratitude dans l'examen ou évaluation de la vérité dans la profondeur des merveilles de la grâce est la seule adoration véritable pour le chrétien authentique». Un tel principe est évident aussi du fait que le Seigneur Jésus lui-même est la Vérité (Jean 14:6).
Toutes les Saintes-Écritures nous ont été donné «pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la droiture; afin que l'homme de Dieu soit mature, et entièrement préparé pour toutes les tâches convenables» (2 Tim. 3:16,17). En d'autres mots, les Saintes-Écritures nous dévoilent la proclamation de la vérité dans des enseignements fondamentaux et pratiques, mais ce qui est pratique n'est pas toujours fondamental et cela il ne faut pas l'oublier. Le fondement du christianisme authentique est la vérité, terme qui vient du Grec «ALETHES» et qui signifie «devenir conscient de ce qui est ignoré ou caché». En d'autres mots, puisqu'il est impossible à l'homme pécheur, mort spirituellement, d'obtenir la vérité par ses propres moyens, il s'agit de recevoir de l'Esprit de Dieu la révélation d'une connaissance reconnue comme juste, comme conforme à son objet et possédant à ce titre une valeur absolue, ultime. Toutefois au niveau pratique, la vérité consiste plutôt comme une norme, un principe de rectitude, de sagesse considéré(e) comme un idéal dans l'ordre de la pensée ou de l'action. Il existe donc une claire distinction entre ce qui est fondamental et ce qui est pratique. Ainsi la proclamation de la vérité peut être définie comme étant «l'opération au cours de laquelle on est dirigé par l'Esprit de Dieu, et non pas par décision personnelle, de porter à la connaissance de tous, des informations qui ne sont pas habituellement diffusées», que ces informations soient au niveau fondamental ou pratique.
Fondamentalement, pour le chrétien réel, la vérité est la doctrine des apôtres et des prophètes, la révélation de l'Esprit de Dieu et de sa volonté. En effet, Dieu a parlé à plusieurs reprises par les prophètes et finalement par le Fils (Hébreux 1:1-2), qui est Dieu même, l'Esprit Éternel incarnée comme Fils, la Parole faite chair (Jean 1:14; 1 Timothée 3:16) s’est même identifié avec la vérité (Jean 14:6). En disant qu'il est la Vérité, le Seigneur Jésus déclare qu'il est Lui-même l'ensemble ou totalité du corps de doctrine ou enseignement consigné dans toutes les Saintes-Écritures: «Ta parole est la vérité» (Jean 17:17). De la Genèse à l'Apocalypse, le Seigneur Jésus se dévoile comme le Messie promit (Gen. 3:15), Dieu incarné dans la chair (Jean 1:1,2; 2 Timothée 3:16), le Roi des rois et Seigneur des seigneurs (Apocalypse 19:16). Le Corps doctrinal de toute la Bible repose sur ces trois révélations. Elles contiennent tous les éléments fondamentaux à la grâce du salut que Christ a acquit par son sacrifice sur la croix et sa résurrection corporelle d'entre les morts. Le fil conducteur dans ces trois principes essentiels au salut est nul autre que la divinité de Christ, doctrine qui implique la Souveraineté absolue de Dieu sur toutes choses. Le refus ou déformation de cette doctrine fondamentale est la cause principale de l'apostasie et de la condamnation qui vient sur le monde entier. Il ne s'agit pas de dire ou confesser que Jésus est Dieu, aussi bien dire que le poteau au coin de votre rue est Dieu, vous n'en obtiendrez rien de plus et vous demeurerez sous la condamnation du péché. Cette doctrine n'est pas accessible à l'intelligence humaine, vous pouvez raisonner les Écritures autant que vous voulez, les analyser, les disséquer et les étudier toute votre vie et vous ne parviendrez jamais à la connaissance de la vérité sur la divinité de Christ. Pourquoi ? Parce que la divinité de Christ est une révélation éblouissante donnée directement par le Seigneur Jésus, non pas à tous mais uniquement à ses élus: «nul ne connaît le Fils que le Père; et nul ne connaît le Père que le Fils, et celui à qui le Fils aura voulu le révéler» (Matthieu 11:27); «si vous ne croyez pas que JE SUIS (YEHOVAH), vous mourrez dans vos péchés... Ils ne comprirent point qu'il leur parlait du Père» (Jean 8:24,27; voir aussi Ésaïe 9:5,6 et Jean 14:8,9). Jamais une doctrine n'a été attaquée comme celle-ci. Elle a été déformée subtilement de plusieurs façons, tellement que pour la grande majorité Jésus n'est pas le Fils de Dieu, mais Dieu le Fils. Pourtant ils voient de leurs yeux que les Écritures affirment que Jésus est le Fils de Dieu, ou plus précisément selon le Grec «le Fils, Dieu même», mais ils ne peuvent en saisir la profondeur de la signification et interprètent cela comme voulant dire que Jésus est Dieu le Fils. Or il y a une grande différence entre ces deux affirmations, une est la vérité absolue, l'autre est une déformation subtile très raffinée qui en a séduit un grand nombre.
A notre époque où la vérité biblique continue à être attaquée et remise en question par les ennemis de toujours et où elle est maintenant relativisée par des imposteurs et des néo-évangéliques prétendument chrétiens qui privent les textes de leur autorité en posant la question subtile: «Que signifie l’Écriture aujourd’hui?», il faut courageusement et obstinément s’accrocher à l’interrogation apostolique: «Mais que dit l’Écriture ?» (Galates 4:30). Sans la vérité, toute la vérité et rien que la vérité biblique, il ne saurait y avoir de vrai christianisme mais seulement une contrefaçon, comme c'est le cas de nos jours. Le slogan adopté par les partisans de l’unité à tout prix, «la doctrine divise», et les partisans de l'amour universel, «Dieu aime tous les hommes», ne peuvent pas nous faire abandonner la doctrine, car le Seigneur protège ses élus (Matthieu 24:24), et seule la vérité affranchit (Jean 8:32) de l’ignorance, de l’erreur, de la superstition; seule; elle sanctifie (Jean 17:17; Ephésiens 4:24). Plusieurs de nos ennemis supposément chrétiens cherchent à nous accuser en disant que nous prétendons être les seuls à posséder la vérité, mais la réalité est toute autre, nous ne possédons pas la vérité nous sommes possédés par la Vérité, et là est toute la différence.
Déjà les contemporains de Jean le Baptiste avaient compris l’importance capitale de la vérité face à la séduction du miracle: «Jean n’a fait aucun miracle, mais tout ce qu’il a dit de cet homme (Jésus) était vrai» (Jean 10:41). De même Jésus déclarait: «Plusieurs me diront en ce jour-là: Seigneur! Seigneur! n'avons-nous pas prophétisé en ton nom? et n'avons-nous pas redressés des consciences déréglées en ton nom? et n'avons-nous pas fait plusieurs miracles en ton nom? Alors je leur dirai ouvertement: Je ne vous ai jamais connus; retirez-vous de moi, vous qui faites métier de fraudeur» (Matthieu 7:22,23; Bible de Machaira). Les premiers chrétiens avaient, eux aussi, compris l’importance de la vérité, puisqu’ils persévéraient dans la doctrine des apôtres (Actes 2:42). A la fin de sa carrière, l'apôtre Paul entrevoyait les derniers temps où «les hommes ne supporteront pas la sainte doctrine, mais auront la démangeaison d’entendre des choses agréables» (2 Timothée 4:3). Ce temps est déjà arrivé, nous en avons amplement d'évidences en regardant aux sectes dites Évangéliques qui se donnent à toutes sortes d'extravagances doctrinales et de dérèglements mystiques, et cela honteusement au nom de Christ. Quant au collaborateur de Paul, il devait être «un ouvrier qui n’a point à rougir, qui dispense droitement la parole de la vérité» (2 Timothée 2:15), il devait confier l’enseignement de Paul «à des hommes capables de l’enseigner aussi à d’autres» (2 Timothée 2:2), en assurant ainsi par la Sainte Présence de l'Esprit de Christ, la permanence de la proclamation de la vérité au cours des siècles.
Pourquoi certains réagissent-ils lorsque nous mettons en lumière, au moyen des Saintes-Écritures, un enseignement erroné prêché par un individu ou un groupe quelconque ? Plus que souvent il s'agit ici d'une réaction normale d'autodéfense généralement inconsciente, car être exposé par la lumière est regardé comme une condamnation et considéré comme une agression de la part des imposteurs qui se disent chrétiens. Le Seigneur Jésus avait bien raison lorsqu'il dit à ses disciples: «Et la cause de cette condamnation, c'est que la lumière est venue dans cette disposition, et que les hommes se donnent aux ténèbres plutôt qu'à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient reprises» (Jean 3:19,20). Nous avons souvent aussi l'une des deux réponses suivantes: «Eh bien, personne n'est parfait, nous faisons tous des erreurs», ou «Ne fait-elle pas beaucoup de bonnes choses ?» Or le premier argument est inapproprié. Nous ne faisons pas allusion aux erreurs, aux lapsus, aux mauvaises prononciations ou encore à la liberté d'exprimer un point de vue personnel sur un sujet. Il est question de FAUX enseignements en lien avec les doctrines essentielles de la foi qui déforment la vérité. Nous ne traitons pas des personnalités ou des présentations (quoiqu'elles puissent être inclues dans l'enseignement) mais des mises en garde écrites par Pierre et d'autres apôtres. (2 Pierre 2:1-3) En ce qui a trait à l'argument des bonnes œuvres, nous ne mesurons pas notre relation avec Dieu ni ne sommes approuvés par Dieu à cause d'elles. Nous savons qu'un individu est en bonne relation avec le Seigneur lorsque sa doctrine ou enseignement est biblique et que sa vie le reflète dans une persistance à combattre pour la foi et la vérité (Jude 3). Le jour vient où Dieu jugera toutes nos œuvres. D'ici là, nous devons juger l'enseignement. Jésus et Paul nous avisent de juger les faux prophètes et les faux enseignants. Nous ne devons pas les écouter et tenter de raisonner avec eux, mais plutôt nous séparer d'eux et les exposer: «Ne jugez pas selon l'apparence, mais jugez selon la justice» (Jean 7:24) Paul écrit: «Rejette l'homme qui se dit capable de choisir de croire, après l'avoir averti une première et une seconde fois» (Tite 3:10; Bible de Machaira). Dans Romans 16:17, il est écrit: «Cependant, je vous exhorte, frères, à dénoncer ceux qui causent des subversions et des duperies qui s'opposent à la doctrine que vous avez apprise, et à vous éloigner d'eux». Or nous NE DEVONS PAS les recommander, les excuser, ni les ignorer, mais les exposer ! Pourquoi tant de gens ferment-ils les yeux ou ignorent-ils les Écritures qui nous ordonnent d'exercer le jugement (je veux dire ici d'être prudent, d'être vigilant) et décident plutôt «d'aimer» la personne alors que l'enjeu est la vie éternelle ? On entend souvent aussi l'excuse qu'il faut aimer nos ennemis, mais l'ennemi de Jésus est Satan, où est-il écrit dans les Écritures qu'il faut aimer le Diable ? Et si cela n'est pas écrit, alors pourquoi aimerions-nous ceux qui s'attaquent à la glorieuse lumière de la vérité, qui la salissent et la déforment pour en faire une simulation mensongère, tellement que les élus mêmes ne pourraient la reconnaître si ça ne serait du Seigneur Jésus qui la leur révèle et les y conduit? Prenez garde à cet avertissement de l'apôtre Jean: «Bien-aimés, ne croyez pas à tout esprit, mais éprouvez les esprits, pour voir s'ils sont de Dieu; car plusieurs faux prophètes sont venus dans cette disposition. Reconnaissez l'Esprit de Dieu à ceci: tout esprit qui confesse Jésus, le Messie venu en chair, est de Dieu; Et tout esprit qui ne confesse pas Jésus, le Messie venu en chair, n'est point de Dieu. Or, c'est là celui de l'Antichrist, dont vous avez entendu dire qu'il vient, et qui est déjà à présent dans cette tendance» (1 Jean 4:1-3; Bible de Machaira). Les Évangéliques et tous les imposteurs traditionnels ne disent pas que «Jésus est le Messie venu en chair», ils disent plutôt que «Jésus est Dieu le Fils venu en chair», scellant par cette affirmation qu'ils sont des antichrists, des gens qui prétendent ou s'illusionnent d'êtres chrétiens.
Ceux qui désirent continuer à enseigner leurs fausses doctrines emploient fréquemment l'expression «ne jugez pas» lorsqu'ils sont confrontés. Face à eux, la Parole de Dieu nous commande d'exercer le jugement. Ceux qui enseignent DE NE PAS juger, jugent eux-mêmes les autres, pire, ils se donnent à toutes sortes de médisances et de commérages contre ceux qui les reprennent dans la vérité, car ils craignent d'être exposés pour ce qu'ils sont: des imposteurs. Comme des lâches ils viennent frapper par en arrière et lorsque leur sale besogne est faite, ils déguerpissent le plus rapidement possible pour ne pas recevoir leur change. Ils se pensent en sécurité et se réjouissent des blessures qu'ils ont occasionnées, mais ils négligent de réaliser que tous ne sont pas de méprisables froussards honteux comme ils le sont, et qu'il existent encore de vigoureux soldats de Christ qui n'ont pas froid aux yeux et qui leur font récolter au centuple ce qu'ils ont semé. Alors ces prétentieux se lamentent comme des enfants qui ont reçus la fessée, cherchant une oreille attentive à leurs plaintes dans le but de se venger, car ils refusent la correction et persistent davantage dans leurs voies malsaines qui les conduira à leur destruction certaine. Lorsque, sous l'appel et la direction de l'Esprit de Christ, nous citons les Écritures pour dénoncer ce qui est erroné ou mal, ce n'est donc pas notre opinion personnelle, mais le jugement de Dieu. Les serviteurs fidèles avertiront toujours les gens des dangers des faux enseignants, tandis qu'un mercenaire les ignore ou les détourne pour en cacher l'inconvenance. Celui (celle) qui ne voit pas les implications des faussetés est soit récemment converti et immature, ou pire, il est un aveugle hypocrite et prétentieux, ce que l'Écriture nomme «un faux frère».
Nous sommes pleinement convaincu que des gens réprouvés n'ont pas apprécié que Paul cite les noms de certains qui l'avaient accompagné en mission. Il a donné les noms de Phygelle et de Hermogène, qui l'avaient abandonné en Asie, et a averti le Corps de Christ (2 Timothée 1:15). L'apôtre Paul a également averti l'Église au sujet de Démas: «car Démas m'a abandonné, par amour pour le siècle présent» (2 Timothée 4:10). Et au sujet d'Alexandre: «Alexandre, le forgeron, m'a fait beaucoup de mal. Le Seigneur lui rendra selon ses œuvres. Garde-toi aussi de lui, car il s'est fortement opposé à nos paroles» (2 Timothée 4:14-15). Que ferait Paul aujourd'hui s'il ouvrait le téléviseur et y entendrait les mêmes hérésies que nous, ou s'il se rendrait sur l'Internet y voir toutes les aberrations doctrinales de prétendus évangéliques ? D'après ce que nous voyons dans les Écritures, nous pouvons êtres assurés qu'il piquerait toute une crise et que la terre tremblerait sous ses pieds. De nos jours, les faux enseignants sont libres de répandre leur poison à cause du silence de supposés croyants sans discernement et sans courage de combattre pour la vérité, des lâches et des traîtres qui plient le genoux devant la duplicité. Les faux enseignants ont un impact sur autrui et non seulement sur eux-mêmes lorsqu'ils sèment les mensonges qu'ils ont fabriqué au nom du Seigneur. Tout comme les trois singes qui ne voient, n'entendent et ne parlent d'aucun mal, nous faisons croire que nous ne voyons ni n'entendons pas ce qui se passe et nous n'en soufflons mot, pendant que des loups déguisés en brebis comme la sorcière de la Vigerie de la troisième vague charismatique, Michelle d'Astier; le faux pasteur et sorcier pentecôtiste, Christian Becquet; le petit minable odieux Edgar Hirshler; le constipé Bernard Delépine; le grand séducteur Benny Hin; le vendu au papisme Billy Graham; et un grand nombre d'autres vipères trop nombreuses pour les mentionner tous, dévorent le troupeau. Quelle tristesse ! Votre silence tue les autres, il permet à ce cirque de continuer et Dieu nous demandera des comptes pour ce que nous aurons dit ou fait dans ces circonstances. Demeurer silencieux revient à pécher par omission.
Certains disent que la prière est la solution, de prier seulement et de laisser Dieu agir. Nous prions, plusieurs prient – mais il y a un temps pour prier et un temps pour agir. D'ailleurs, la prière est souvent utilisée comme un échappatoire pour ne pas prendre ses responsabilités. Lorsqu'un problème devient si répandu et que nous avons prié, il est temps d'agir avec courage et détermination. Ils ignorent le fait que Dieu nous a commandé de juger (1 Corinthiens 5:11-13; 6:1-4; 11:31). Dieu a donné à ses élus trois moyens de se protéger contre les faux enseignants et les faux prophètes: premièrement la connaissance des Saintes-Écritures, deuxièmement le Saint Esprit de sa Présence qui nous habite, troisièmement le don spirituel du discernement des esprits, autrement dit la capacité de distinguer si un esprit, c'est à dire si un raisonnement est de Dieu ou d'une autre source. Mais aujourd'hui tous n'ont qu'une connaissance superficielle et suggestionnée des Écritures, l'esprit qui les habite n'est pas Celui de la Présence de Christ mais de l'imposteur, et le don de discernement a été transformé en une capacité de percevoir des entités invisibles imaginaires dignes des mythes les plus absurdes, et ces gens osent se dire chrétiens. Si vous voyiez votre ami se faire blesser dans un accident, diriez-vous «je vais aller chez moi pour prier à ce sujet et je verrai ce que Dieu fera?» Croyez-vous que le fait de demeurer oisif en regardant les autres se faire spirituellement massacrer est de l'amour? Vous en serez grandement surpris à la lumière du grand jour, lorsque le Seigneur Jésus apparaîtra pour juger les vivants et les morts.
Désirons-nous être approuvés par Dieu? Alors nous devons éprouver les enseignements des gens qui se disent chrétiens, surtout au niveau des sectes dites Évangéliques, pentecôtistes et charismatiques qui pullulent de nos jours. Ceux qui vous découragent d'éprouver les enseignants et les doctrines de ces groupes, ne vous donnent pas le conseil de Dieu. En lisant le chapitre de Matthieu 23, nous découvrons comment le Seigneur Jésus réagit face à ce qui est faux ou mal. Durant tout Son ministère, le Seigneur Jésus s'est opposé aux Pharisiens qui tentaient de l'amener à approuver leurs fausses interprétations bibliques. Jésus a réprimandé les Pharisiens individuellement et en tant que groupe, et a avisé ceux qui voulaient la vérité de ne pas les écouter. Il a mis les gens en garde contre leurs enseignements, les comparant à du levain et a comparé ce que Dieu a dit avec les dires des Pharisiens qu'il nommait des vipères. Ce ne sont là que quelques exemples où Jésus ou un auteur du Nouveau Testament ont cité des noms afin d'exprimer la désapprobation d'un geste ou de paroles.
Nous avons un problème d'intégrité au sein du christianisme moderne, tout simplement à cause qu'il n'est qu'une contrefaçon. Il y a un manque d'intérêt authentique pour autrui. Certains sont si froids qu'ils n'ont aucun fardeau pour dire la vérité aux incroyants et aux croyants, et d'autres sont trop lâches pour le faire. Puisque la plupart des gens désirent entendre ce qu'ils veulent entendre, ils ont perdu tout sens de vérité ou de justice. Ils ne cherchent pas à défendre ou à aider le faible, même en sachant qu'il se fait faire du mal. Qu'est-il advenu de nous ? «Heureux l'homme qui place en YEHOVAH sa confiance, et ne se tourne pas vers les orgueilleux, vers ceux qui s'adonnent au mensonge!» (Psaume 40:4(5)».
MERVEILLES DE LA GLOIRE DE DIEU Nous trouvons ici le caractère de l'adoration chrétienne. La vraie adoration, comme nous avons vu, n'est pas un culte formel terrestre ou charnel avec son organisation, ses rituels, sa doctrine et sa discipline. Lors de son entretien avec la Samaritaine, au puits de Jacob, le Seigneur Jésus a précisé ce qu'est la véritable adoration, qui nous devons adorer, et le désir de Dieu d'avoir de vrais adorateurs: «Mais l'heure vient, et elle est déjà venue, que les vrais adorateurs adoreront le Père en raisonnant la vérité, car le Père demande de tels adorateurs. L'Esprit qui est Dieu nécessite alors que ceux qui l'adorent, l'adorent en raisonnant la vérité.» (Jean 4:23,24; Bible de Machaira) Un peu avant, il lui avait dit que l'adoration s'adresse à un Être Suprême nommé «le Père» (v.21). On ne peut associer la définition humaine du mot «père» à la révélation que le Seigneur Jésus donne dans ces passages, car elle est trop superficielle et limitée. Ceux qui comparent le Père céleste à un père terrestre, et la grande majorité le font, se fourvoient dans leur entendement et se privent de la richesse des merveilles d'une révélation glorieuse. Vrai que dans le Grec le mot «père» ou «pater» est utilisé pour décrire soit un père terrestre ou soit le Père céleste, mais d'entre les nombreuses nuances de ce mot certaines détiennent des caractéristiques qui se rapportent plutôt à Dieu: «ancien (comme l'ancien des jours mentionné dans Daniel 7:9); l'origine ou la source de toute existence; le Créateur; le producteur; l'auteur - d'une famille ou société de personnes qui sont animées du même esprit que lui-même, celui qui a mis son propre esprit dans les autres, qui anime et gouverne leurs esprits; le chef; le directeur; le fondateur; le générateur; l'animateur; le constructeur; l'ordinateur; le protecteur».
Toutes ces caractéristiques, et beaucoup plus, sont utilisées pour décrire un Être Suprême dont l'existence est pur Esprit, incorporel, immatériel, immortel, et spirituel; contrairement à l'homme qui est corporel, matériel, et mortel. En d'autres mots, le Père est l'Esprit Éternel, l'Autosuffisant, le Glorieux, le Divin ou Très-haut, le Supérieur, l'Immuable, l'Inaltérable; et c'est exactement cela que le Seigneur Jésus dit à la femme samaritaine: «Dieu est Esprit» (Jean 4:24), et à ses disciples il dit: «un esprit n’a ni chair ni os» (Luc 24 :39). En d'autres mots, Dieu n'est pas une personne car une personne est corporelle tandis qu'un esprit est incorporel, et comme nous savons Dieu est Pur Esprit. Nombreux sont ceux qui ont de la difficulté à comprendre la simplicité de cela, pour eux Dieu est une personne, ils ont été endoctrinés à croire ainsi depuis des générations, mais ce n'est pas ce que la Parole de Dieu dit. Il est clair que nous ne pouvons utiliser le mot «personne» pour désigner Dieu sans nous opposer au Seigneur Jésus lui-même et falsifier la Parole de Dieu dans l'intérêt d'une doctrine qui s'oppose catégoriquement à la révélation écrite. Nous arrivons au point crucial de cette révélation, à savoir que l'Esprit Éternel, le Créateur de toutes choses, désigné comme Père dans le sens qu'il est l'origine et la source de toute existence, se révéla à Moïse dans une réflexion éblouissante (tout comme il s'est produit avec l'apôtre Paul sur le chemin de Damas) sous le nom de YHWH ou JE SUIS; et à nous, lorsqu'il s'enveloppa d'un corps de chair, sous le nom de Jésus qui signifie «YHWH le Sauveur», c'est à dire «Emmanuel ou Dieu avec nous». En d'autres mots, le Père est celui qui se manifesta dans la chair comme Fils unique ou seul engendrement de Dieu. Du fait que l'Esprit Éternel et incorporel se manifesta dans la chair, il devint à ce moment là «une personne», ce qui veut dire que le Père et le Fils sont une seule et même Personne en Jésus-Christ. Le Fils est l'enveloppe visible du Père invisible ou l'Esprit Éternel qui habite en lui et dont il est la forme corporelle. Le Fils est le reflet du Père dans un corps de chair. La seule distinction entre le Père et le Fils est celle qui existe entre l'Esprit et la chair: la Père est Esprit, le Fils est chair. Un tel engendrement n'est pas comparable au niveau d'un père terrestre et de son fils, car au niveau humain un père et son fils sont distincts l'un de l'autre, ayant chacun leur propre personnalité; tandis qu'au niveau céleste l'engendrement est complètement identique dans tous les détails. Telle est le mystère de la révélation de l'existence de Dieu qui engendre en nous l'adoration de sa Personne unique en Jésus-Christ.
Un des éléments importants à remarquer dans la discussion entre le Seigneur Jésus et la femme samaritaine, est qu'elle lui dit: «Je sais que le Messie, celui qu'on appelle Christ, doit venir; quand il sera venu, il nous annoncera toutes choses.» (4:25). La réponse du Seigneur Jésus au v.26 est époustouflante, elle est tellement prodigieuse et sublime que nous en sommes complètement atterré, nous ne pouvons faire autrement que de nous abaisser aux pieds de Jésus en toute humilité devant la révélation d'une telle merveille. Malheureusement la traduction dans presque toutes les différentes versions de la Bible, sauf la Bible de Machaira, a obscurcie la glorieuse lumière de cette révélation, et il faut se référer directement au Grec pour en recevoir l'éclat. La Bible Segond et la Bible Ostervald traduisent la réponse de Jésus par: «Jésus lui dit: Je le suis, moi qui te parle», sauf que l'Ostervald met l'article «le» en italique pour indiquer qu'il n'est pas dans le texte originaux et que le passage peut se traduire «Je suis, moi qui te parle. Tandis que la Segond est moins honnête et ne l'indique pas, en fait la Bible Segond est une traduction malhonnête car elle n'indique jamais les italiques, donnant la fausse impression aux lecteurs qu'ils font parti des originaux. La Bible Martin traduit ce même passage par: «Jésus lui dit: c'est moi-même, qui parle avec toi.», une des pires traduction d'entre toutes celles que nous avons vu. La Bible de Machaira traduit ce même passage exactement dans le sens du Grec: «Jésus lui dit: JE SUIS lui, moi qui te parle.» ou «λεγει αυτη ο ιησους εγω ειμι ο λαλων σοι». En d'autres mots le Seigneur Jésus s'identifie ici comme étant Celui qui se révéla à Moïse sous le nom de JE SUIS, tout en affirmant à la samaritaine que Dieu lui-même est le Messie (le Christ) qui devait venir de la postérité de David. On comprend pourquoi la femme samaritaine fut tellement étonnée par cette révélation qu'elle laissa immédiatement sa cruche et s'en alla à la ville le dire aux gens (4:28). A maintes reprises dans l'Évangile de Jean, nous voyons dans le Grec que le Seigneur Jésus utilise l'expression «εγω ειμι» ou «JE SUIS», déclarant par ce fait même qu'il est l'Esprit Éternel, Dieu même manifesté dans la chair, l'enveloppe visible de l'Esprit invisible qui est en lui comme Père ou source de toute existence. On comprend mieux ainsi les deux natures en Christ, sa nature humaine parfaite et sans péché et sa nature divine suprême et souveraine, car il était parfaitement homme et parfaitement Dieu. Si cette révélation ne touche pas votre cœur, vous êtes vraiment endurcis et complètement aveugle par rapport à la vérité, et vous ne pouvez prétendre adorer Dieu car vous êtes étrangers à sa gloire. Si tel est votre cas, nous vous prions de méditer ces paroles de l'apôtre Paul: «que le Dieu, le Seigneur de nous tous, Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne l'Esprit de sagesse et de révélation dans sa connaissance; qu'il éclaire les yeux de votre entendement; afin que vous connaissiez quelle est l'espérance à laquelle vous êtes appelés, et quelles sont les richesses de la gloire de son héritage dans les saints; et quelle est, envers nous qui croyons, l'infinie grandeur de sa puissance, conformément à l'efficacité du pouvoir de sa force, qui est déployée en Christ, quand il ressuscita des morts, et qu'il fut élevé en dignité dans les lieux célestes, au-dessus de toute principauté, de toute puissance, de tout pouvoir, de toute domination, et de tout nom qui puisse se nommer, non seulement dans cet âge, mais aussi dans celui qui est à venir.» (Éph. 1:17-21; Bible de Machaira); «C'est pourquoi aussi, comme Dieu exalté à la suprématie, il lui a été donné un Nom qui est au-dessus de tout nom; afin qu'au nom de JÉSUS, tout ce qui est dans les cieux, et sur la terre, et sous la terre, fléchisse le genou, et que toute langue confesse Jésus-Christ comme étant le Seigneur YEHOVAH, le Père de gloire, et Dieu éternel.» (Phil. 2:9-11; Bible de Machaira)
EXPRESSION DE LA LOUANGE La chose la plus importante à retenir ici est que la louange de Dieu dans le Nouveau Testament n’est plus assignée à un lieu ou à un certain moment, ni à un rituel particulier. La liberté apportée par la mort et la résurrection du Christ, introduisant le début de la Nouvelle Alliance, a permis que la louange puisse se vivre individuellement comme un aspect naturel dans la vie du chrétien qui n'est plus sous la loi mais sous la grâce. Il n’y a plus, dans le Nouveau Testament, de règles concernant la pratique de la louange, les obstacles culturels formés par les rituels du judaïsme n’étant plus normatifs. La louange n’étant plus basée autour d'un rituel, devient une affaire du quotidien, de chaque instant, pour chaque croyant. Quiconque prétendra louer Dieu convenablement veillera à ce que sa louange reflète la valeur de cette précieuse liberté acquise par le sang de Christ versé sur la croix. De nos jours la louange est généralement associée à la musique et aux chants qui se déroulent en dû forme dans des églises ou sales de réunion, où les gens sont entraînés dans des ravissement d'une joie euphorique qui charme leurs esprits par la répétition d'une cadence rythmée conçue spécifiquement pour ce but, et d'où on entend des «gloire à Dieu», des «je te glorifie Seigneur», des «nous te louons Seigneur» dans des répétitions constantes. Ce genre de louange n'est pas de Dieu mais du diable, elle provient de la nature humaine déchue, d'un esprit de contrefaçon pour satisfaire la chair dans une subtilité raffinée couverte d'expressions bibliques dans laquelle les gens s'imaginent louer Dieu.
Dans le Grec, le mot «louange» ou «epainos» signifie littéralement «approbation, approuver, éloge (faire des acclamations, des compliments, des félicitations, des honneurs, des exaltations), recommander». Nous sommes loin ici de toute la fanfare moderne avec ses grandes démonstrations d'une fausse humilité et ses pompes orgueilleuses. Le terme pour chanter des louanges en l'honneur de Dieu est «aineo» et non «epainos», et lui-même porte les nuances de «permettre, recommander, promettre, faire un vœu.», ce qui veux dire qu'il n'est pas toujours associé à des chants ou cantiques, ni à la musique. Dans Actes 3:8 il est associé avec la guérison d'un boiteux qui, après sa guérison par l'apôtre Pierre accompagné de l'apôtre Jean «entra avec eux au Temple, marchant, sautant, et louant Dieu.» A remarquer qu'il était le seul à sauter et louer Dieu de parmi toute une foule nombreuses qui se trouvait dans le Temple, incluant les apôtres et un grand nombre de disciples. Ce qui veut dire que faire des sauts de crapaud en hurlant des «je te loue Seigneur» n'était pas la façon de louer Dieu. Nous retrouvons le même mot dans Actes 2:46,47 où il est dit: «Et tous les jours ils persévéraient tous d'un accord dans le Temple; et rompant le pain de maison en maison, ils prenaient leur repas avec joie et avec simplicité de cœur; louant Dieu, et se rendant agréables à tout le peuple.» Encore ici il ne s'agit pas d'un déferlement d'émotions dans des sauts et des cris de joie comme nous voyons parmi les écervelés du christianisme contrefait moderne. Le terme «aineo» porte ici la signification de faire une recommandation, de recommander Dieu au peuple devant lequel ils se rendaient agréables. Le même sens de recommandation se retrouve dans Luc 24:53: «Et ils étaient toujours dans le Temple, louant et bénissant Dieu.» De même dans Rom. 15:11 où il est écrit: «Et encore: toutes Nations, louez le Seigneur; et vous tous peuples célébrez-le.» Dans ce passage l'apôtre Paul conseil aux Gentils, les non-Juifs, de recommander Dieu et de l'approuver (tel est le sens du mot célébrez) à cause de sa miséricorde (v.9). Dans Luc 19:37 «aineo» porte la signification «d'exalter Dieu», c'est à dire de rendre ouvertement à Dieu les honneurs qui lui reviennes, de le soulever, de reconnaître ouvertement la puissance de sa majesté: «Et lorsqu'il fut proche de la descente de la montagne des oliviers, toute la multitude des Disciples se réjouissant, se mit à louer Dieu à haute voix, pour tous les miracles qu'ils avaient vus.» Le même sens de soulever Dieu dans les honneurs de sa puissance se retrouve dans Luc 2:20: «Puis les bergers s'en retournèrent, glorifiant et louant Dieu de toutes ces choses qu'ils avaient ouïes et vues, selon qu'il leur en avait été parlé.» La même signification se retrouve dans Luc 2:13: «Et aussitôt avec l'Ange il y eut une multitude de l'armée céleste, louant Dieu, et disant...» Et finalement, dans Apoc. 19:5, nous retrouvons encore la même signification: «Et il sortit du trône une voix qui disait: louez notre Dieu, vous tous ses serviteurs, et vous qui le craignez, tant les petits que les grands.» Ce sont les seuls neuf endroits dans tout le Nouveau Testament ou le mot «aineo» est utilisé dans le sens de rendre des louanges à Dieu. En aucune façon ce terme détient-il le sens moderne qu'on lui attribue.
Comme nous venons de voir, le mot «louange» ne porte pas toujours la même signification dans le Grec, même qu'il est malheureusement souvent la traduction de différents mots grecques qui ne portent aucunement la même signification. Dans 1 Pierre 2:9, le mot «louanges» est «arete» et il signifie «avoir une façon vertueuse de penser, de raisonner, de ressentir, et d'agir; de porter une évaluation juste et équitable, d'apprécier la valeur d'une chose»: «Mais vous, vous êtes une génération élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour proclamer les louanges de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière.» Ce même mot est utilisé dans Phil. 4:8; et dans 2 Pierre 1:3,5. Le sens du mot «louange» dans 1 Pierre 2:9 est extrêmement important pour le chrétien, car il est la clé pour nous expliquer la signification réelle de la louange pour les élus puisque le contexte se rapporte à la sacrificature spirituelles de tous ceux qui ont été donné la foi en Christ (Actes 13:48). En d'autres mots, la louange véritable est honnête, impartiale, intègre, et loyale; elle consiste à raisonner correctement les merveilles de la grâce de Dieu, d'en avoir une réflexion conforme à la révélation des Saintes-Écritures, d'en avoir une juste évaluation, d'en apprécier la valeur inestimable, d'en avoir constamment la pensée en nous dans notre vie de tous les jours; et de l'exprimer ouvertement, de la publier clairement, de la mentionner dans nos conversations ou dans nos écrits. En ce sens la louange rejoint l'adoration comme l'eau du ruisseau qui découle de la source. Adoration et louange sont comme les deux côtés d'une même pièce de monnaie, ils sont inséparables et dépendent l'un de l'autre. On voit ainsi comment le christianisme contrefait moderne s'est éloigné du sens de la louange réelle pour en faire une caricature grossière. Il est presque inimaginable de voir tellement de gens tombés dans une telle aberration qui les dirige directement à leur perdition, et le pire dans cela est qu'ils ont la conviction d'être dans la vérité. Il est évident que ces gens font dire à la Bible ce qu'ils veulent et que leurs opinions sont plus importantes que la vérité. Ce qui compte pour eux est les émotions et non l'abnégation qui nous abaisse dans la poussière de l'humilité. Nous ne disons pas qu'un élu ne doit pas chanter des cantiques au Seigneur ou jouer une musique appropriée pour les accompagner, ces choses ont une valeur et une utilité bienséantes. Mais cantique et musique ne sont pas nécessaire à la louange réelle, elle est un état d'être constant dans l'appréciation de la grâce du salut, et non pas un sentiment à rechercher et à expérimenter, et cela est important de se le rappeler. Autrement seulement ceux qui peuvent chanter et jouer de la musique pourraient louer le Seigneur, ce qui serait le comble de l'absurdité, et même un blasphème.
Si, en tant que chrétien, nous voulions juger de la musique en général ou de la musique chrétienne en particulier, il y a quelques principes à observer. D'abord nous devons reconnaître que la musique a son propre message. Elle n'est pas neutre. L'idée selon laquelle la musique serait sans valeur intrinsèque est une conséquence seconde de la rébellion des années soixante. L'ensemble de la littérature concernant la musique depuis l'Antiquité grecque jusqu'aux années soixante parle du pouvoir de la musique pour pousser l'homme à l'action, que ce soit au bien ou au mal. La musique est un art s'adressant aux sens. Comme c'est le cas pour la plupart des arts, elle est perçue par les sens. Et ce qui est relatif aux sens peut être très facilement perverti et manipulé. Une mélodie sensuelle est employée à bon escient quand on veut évoquer les aspects physiques de l'amour humain, mais elle ne convient pas pour magnifier le renoncement de Dieu en Jésus-Christ. Ceci. est aussi vrai pour les harmonisations sensuelles.
Le rythme est l'élément le plus fort de la musique. Il détourne l'attention sur lui et entraîne les interprètes et les auditeurs dans son sillage, les détachant ainsi du texte qu'il était pourtant censé servir. Quelques interprètes de rock ont dit que le "beat" (battement rythmique) les domine à tel point qu'ils ne sont pas du tout conscients des gestes qu'ils font pendant les spectacles, et il en est de même dans les cultes d'adoration et de louange moderne. Il est aussi très important de garder présent à l'esprit que la musique joue un rôle non négligeable dans la vie mentale du chrétien. Le passage de Philippiens 4:8 donne un enseignement biblique précis sur le chrétien et sa vie mentale: «Au reste, frères, que toutes les choses qui sont véritables, toutes celles qui sont honorables, toutes celles qui sont justes, toutes celles qui sont pures, toutes celles qui sont plaisantes, toutes celles qui sont de bonne réputation, et où il y a quelque vertu, et qui sont dignes de louange (d'honneur); que toutes ces choses soient l'objet de vos pensées.» La vie mentale d'une personne est influencée par ce qu'elle voit, ce qu'elle lit, ce qu'elle entend. Comment notre vie mentale peut-elle refléter l'enseignement de Philippiens 4:8, si la musique que nous écoutons a ses origines dans la sensualité de l'industrie du divertissement? Les chants que nous entendons chanter dans diverses assemblées n'ont malheureusement aucun textes justes du point de vue doctrinal, et conséquemment n'ont absolument rien d'édifiants.
Ceux qui présentent de la «musique chrétienne contemporaine» dans les prétendues églises, utilisent souvent l'argument suivant: «Il convient d'adapter nos méthodes de telle sorte que les incroyants se sentent à l'aise dans nos assemblées». C'est là une pensée mal orientée et non biblique. Ceux qui pensent ainsi sont tombés dans l'erreur du pragmatisme. Ils ne recherchent pas des méthodes conformes à l'Écriture, mais ils essaient simplement de découvrir dans les limites étroites de leur pensée ce qui est efficace. Notre devoir, c'est pourtant de montrer aux inconvertis que le renoncement de Christ et la puissance de son Saint-Esprit sont efficaces. Dieu donne la croissance, elle ne vient pas des efforts de la nature humaine déchue. Quand nous utilisons des méthodes non conformes à l'Écriture, nous mettons en doute la sagesse de Dieu. Nous devons aussi penser au principe des semailles et des moissons. L'Écriture nous dit clairement que nous récolterons ce que nous avons semé. Si nous semons dans la chair, nous récolterons dans la chair, et c'est exactement ce qui se produit dans les groupes d'adoration et de louange du christianisme contrefait moderne.
Que tout soit clair: la louange et l’adoration sont des expressions et des attitudes d’un cœur reconnaissant envers ce que Dieu a fait dans nos vies et ce que Dieu est dans la révélation qu'il nous accorde. Désolé pour certains mais la louange et l’adoration ne sont pas des styles musicaux, l’un rapide et enjoué et l’autre plus calme et posé. Rien n’est neutre dans ce bas monde et tout ce que touche l’homme est contaminé par le péché hérité d’Adam. Cela s’applique aussi à la musique et pas uniquement au rock et consorts mais également à la musique estampillée religieuse de louange et d’adoration. Nous sommes ici aussi sur le terrain miné du combat spirituel. Les valeurs de ce monde et de sa culture sont gâchées par le péché. Nous devons examiner soigneusement tous les aspects de notre vie et de notre survie pour voir si l'œuvre de nos mains est appropriée à la glorification de notre Dieu et Sauveur, le Seigneur Jésus. Sa rédemption est parfaite et nous purifie de toute injustice. Comme chrétiens, nous ne pouvons pas nous ouvrir et nous habituer aux différents styles de musique «sacrée», sans esprit critique. Tout ce que nous composons, présentons ou écoutons, doit se plier aux normes de la Parole de Dieu.
L'ADORATION DES PERROQUETS Dans ses paroles à la femme samaritaine, le Seigneur lui dit: «Vous adorez ce que vous ne connaissez pas; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des juifs. Mais l’heure vient et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront Dieu en raisonnant la vérité; car ce sont là les adorateurs que le Père demande. L'Esprit qui est Dieu nécessite alors que ceux qui l'adorent, l'adorent en raisonnant la vérité.» (Jean 4:19-24) Ces paroles de Jésus constituent le fondement même de l’adoration. Il parle de vrais adorateurs et donne leurs qualifications. Cela implique qu’il existe des gens qui adorent Dieu mais qui ne sont pas pour autant de vrais adorateurs. Ils peuvent prétendre adorer Dieu, mais ils ne sont pas reconnus par Dieu parce qu’en réalité ils ne remplissent pas les critères de vrais adorateurs. Jésus nous dit les caractéristiques de vrais adorateurs – ils adorent «en raisonnant la vérité», c'est à dire «expliquer les causes d'un événement pour en avoir une vue juste; analyser la motivation d'un comportement, d'une attitude, d'un texte, d'un enseignement les motifs d'une action pour en avoir une meilleure connaissance», et il s'agit ici d'avoir une meilleure connaissance de la révélation de Dieu qu'il nous accorde en Jésus-Christ. Puisqu'il y a des vrais adorateurs, il y a conséquemment des faux adorateurs aussi. Nous pouvons donc dire que les faux adorateurs, adorent «dans la chair et dans l’hypocrisie de leurs prétentions». Les hypocrites et les faux adorateurs peuvent faire semblant d’adorer, ils peuvent en donner une apparence, mais ils sont incapables d’adorer véritablement parce que le renoncement de Dieu n'est pas dans leur cœur, l’unique endroit ou se fait l’adoration.
La vraie adoration ne peut venir que d’un cœur qui a renoncé à lui-même pour Dieu, et un tel renoncement est l'œuvre du Saint-Esprit et non de la nature humaine déchue. L’adoration, n’est pas un rituel que nous faisons lorsque nous nous réunissons dans une église comme font les réprouvés; c’est plutôt une mode de vie qui résulte d'une attitude de renoncement et d'abaissement. Elle n'est pas non plus l’obéissance des commandements de Christ ou des commandements de la loi dans le but de se justifier en tentant de plaire à Dieu. Il est intéressant de remarquer comment la femme samaritaine tenait à tout prix à discuter avec Jésus sur le vrai endroit d’adoration alors qu’elle avait été mariée à cinq hommes et le sixième avec qui elle vivait ne lui appartenait pas! Cette femme représente bien la multitude de religieux qui participent à toutes les réunions d'une église quelconque alors qu’ils se rebellent quotidiennement contre le Dieu qu’ils prétendent venir adorer. Ce ne sont pas des vrais adorateurs mais des idolâtres et des imposteurs. On adore pas Christ dans une église mais dans le cœur et dans un esprit d'humilité, en d'autres mots, l'adoration n'est pas un sentiment qui déclenche toute une vague d'émotions comme nous voyons dans des réunions de ce genre.
Jésus a un jour réprimandé les pharisiens et les scribes pour l’hypocrisie et la superficialité de leur adoration: «Hypocrites, Ésaïe a bien prophétisé sur vous, quand il a dit: ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est éloigné de moi. C’est en vain qu’ils m’honorent en enseignant des préceptes qui sont des commandements d’hommes (Mat.15:7-9). Jésus dit aux juifs et aux samaritains de son temps, qui accordaient apparemment une grande importance au lieu d’adoration, que la location importait peu. Ce qui détermine la qualité de l’adoration, c’est plutôt l’état du cœur de l’adorateur. La presque totalité de ce qu’on appelle «adoration» dans la plupart des églises aujourd’hui, n’est qu’un rituel mort issu de la nature humaine corrompue. Les gens répètent, comme des perroquets, les paroles de quelqu’un en chantant leurs soi-disant «cantiques d’adoration», mais leur adoration n’est que vanité. Dieu aimerait mieux écouter un seul «je t’aime» qui vient du plus profond du cœur d’un enfant que d’écouter les bourdonnements d’un millier de chrétiens de dimanche chantant comme de beaux hypocrites «Que Tu Est grand !».
Un très grand nombre de ces imposteurs disent qu’adorer «en esprit» signifie prier et chanter en d’autres langues, langage insensé de baragouin, mais cette interprétation est non seulement forcée et contradictoire aux paroles de Christ, elle est complètement diabolique. La louange et l’adoration doivent occuper une grande place dans notre vie quotidienne – ce n’est pas une chose qui se fait dans une réunion d'une supposée église, car nous savons d'ailleurs que toutes les églises sont fausses et cela sans exception, nous pouvons louer le Seigneur et jouir de notre intimité avec Lui, tout le long de la journée. La louange et l’adoration sont des expressions normales de notre foi en Dieu qui nous est donnée dans les mérites du sacrifice de Christ. Si nous croyons réellement aux promesses de la parole de Dieu, nous devrons nous en réjouir, et exprimer notre gratitude envers Dieu.
«Quoique vous fassiez, faites-le de bon cœur, comme pour le Seigneur, et non pour les hommes.» (Col. 3:23)
A Christ seul soit la Gloire
|