Page 996 - Dictionnaire Westphal

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Jésus faisaitaux enfants et sa parole: «Laissez venir à moi les petits enfants»?
c)
Paul
compare le baptême à la circoncision dansCol 2:11:
et suivant
. Le judaïsme avait ce
signe extérieur quidistinguait le Juif du païen et était comme le sceau de la
raced'Abraham. Le baptême devient quelque chose d'analogue, le signevisible qui
distingue le chrétien du Juif ou du païen, le sceau de larace des hommes nouveaux
créés par le Christ. En résumé, si le N.T.n'institue pas le baptême des enfants, il ne le
défend et ne lecontredit pas. Baptiser un enfant ne signifie pas forcément que l'onfait
du baptême un rite magique accomplissant une opérationmiraculeuse dans l'enfant.
Le baptême de l'enfant marque lecommencement de cet enfantement dont parle saint
Paul: (Ga 4:19)«jusqu'à ce que le Christ soit formé» en lui. «C'est le sacrement
del'éducation chrétienne» (Fallot). L'histoire de l'Église montre comment a évolué la
notion dubaptême, à quelles discussions elle a donné lieu, quels schismes ellea
provoqués au sein de la chrétienté, comment le baptême des enfantsa amené la
confirmation du baptême, etc. C'est un des domaines surlesquels s'est livrée la bataille
des dogmes. L'histoire du baptêmechrétien est celle de l'éternelle lutte entre le
spiritualisme del'Évangile et le réalisme magique des religions formalistes. P. D.