Vêtement) ne nécessitait guère d'ouvrierspécialisé. (cf. 1Sa 2:19) Le
tissage
(voir Filage
et tissage) et la
broderie
(voirce mot) s'exécutaient ordinairement à la maison. Par
contre, pourteindre et fouler, on s'adressa de bonne heure à des professionnels.
1.
Les
teinturiers
traitaient les étoffes (Ex35:26) et les peaux (Ex 25:6). La belle image de Esa
1:18fait allusion à leur travail ou à celui des foulons.
2.
Les
foulons
(voir ce mot)
travaillaient hors de laville, près d'un étang ou d'une source (2Ro 18:17,Esa 7:3).
Letissu «neuf», litt. «non foulé» (Mt 9:16), était plongé dans uneeau alcaline, puis
blanchi au soufre, et foulé au pressoir, ou masséà la main ou au pied. Les vêtements
déjà portés étaient travaillés àpeu près de la même manière pour être détachés (Mal
3:2).
VII La nourriture.
Pour les métiers concernant la nourriture, voir Alimentation,
Maison,Pain, Lait, Moulin, etc.
Conclusion.
Les Israélites, essentiellement agriculteurs,
n'eurent pasd'industrie particulièrement florissante. Comme dans les grandescités
d'Orient, les ouvriers de leurs villes se groupèrent parquartiers: rue des Boulangers
(Jer 37:21), val des Fromagers ouTyropéon à Jérusalem (Josèphe, G.J., V, 4:1), val
desCharpentiers (Ne 11:36), comme les Israélites du temps d'Achabeurent leurs rues
de commerçants à Damas et les Syriens les leurs àSamarie (1Ro 20:34). Ce sont aussi
des corporations quedésignent les expressions: maison des ouvriers du fin lin,
potiers,etc. (1Ch 4:21), fils des parfumeurs ou des orfèvres (Ne3:8,31); comp., à
Éphèse, la corporation de ce derniermétier (Ac 19:25).Voir Bertholet,
Hist. Civ, Isr
2 e
p., ch. II Ls F.