littoral méditerranéen, et lesAmoréens la montagne (No 13:29). Ils y sont d'ailleurs
encompagnie des Hittites et des Jébusiens (habitants de Jérusalem), etune des listes
de peuples, quoique tardive, semble bien avoir étéétablie en tenant compte de la
topographie. L'énumération va en effetdu N. au Sud et les Amoréens y sont
mentionnés entre les Hittites etles Cananéens (Jos 9:1,De 20:17), ce qui répond assez
exactementà ce que nous savons par les tabl. d'El-Amarna. Par contre, dans latable de
Ge 10, les Amoréens sont cités comme descendants deCanaan et en compagnie de
petits peuples (Ge 10:16). D'une manière générale, pour l'École J, les Cananéens
étaient lesanciens habitants du pays dont s'emparèrent les Israélites; pourl'École E, il
s'agissait d'Amoréens (Ge 15:16 48:22 etc.). Onen retrouve l'écho chez les prophètes:
ainsi Amos (Am 2:9
etsuivant
). En rattachant Jérusalem à un père amoréen et à une
mèrehittite, Ézéchiel (Eze 16 3,45) semble bien garder unrenseignement précieux,
reflet de l'époque où le pays était aux mainsdes Amoréens et Jérusalem avec un
gouverneur hittite, Arta-hipa. Lapuissance amoréenne, sévèrement maîtrisée par
Ramsès III (1200 av.J.-C), reçut un nouveau coup à l'arrivée des Israélites. Elle
leurrésista pourtant (Jug 1:34 3:5,1Sa 7:14), mais dut renoncer toutà fait à la
Palestine, avec l'affermissement de la royauté. Il n'enest plus alors question que
comme quelque chose de passé (1Ro9:20) et qui n'est plus à redouter.--Voir
Asianiques. A. P.