Le maigre développement de leur industrie dufer (1Sa 13:19,Jug 5:8).
3°
Une vieille
tradition religieuse d'après laquellele char de guerre, y compris le cheval qui dans tout
l'Orient ne sertqu'à la `guerre, (cf. 2Sa 13:29,Job 39:22-28) serait un élémentpaïen
dont il vaut mieux se priver (voir Cheval). D'où les mesures deJosué (Jos 11:9) et de
David (2Sa 8:4), qui après unevictoire brûlent les chars et abattent les chevaux. La
même idée estnoblement exprimée dans Esa 31:1, d'autant plus justement que
lapossession de chevaux risquait de mener au culte du soleil (Josiasdut y mettre fin:
2Ro 23:11).
4°
Le prix élevé des chars et des chevaux, tousdevant être achetés au
dehors: le livre des Rois insiste sur celuxe (1Ro 10:28
et suivant
). Avant Salomon,
semblable dépenseétait impossible.
5°
La politique d'alliance, donc de
dépendance,qu'entraînait l'usage des chars et de la cavalerie, puisqu'il fallaità tout
prix s'assurer l'amitié de l'Egypte. Les prophètes ont dénoncéce danger (Os 14:3,Esa
2:7 30:18 31:1, cf. De 17:16, etc.). Au figuré, Esa 5:18 parle des «traits de chariot»
aveclesquels les impies s'attachent leur péché. La vision inaugurale dulivre d'Ézéchiel
(voir ce mot), avec les roues et les ailes quitransportent les quatre êtres vivants (Eze 1),
est souventappelée la «vision dû chariot»; elle rappelle le récit del'enlèvement d'Élie
dans un char de feu (2Ro 2:
et suivants
) etsymbolise l'omniscience et l'omniprésence de
JHVH, glorieux ettout-puissant, tandis que dans la vision du serviteurd'Elisée (2Ro
6:17) chevaux et chars représentaient saprotection. Dans les Psaumes, c'est une image
poétique qui faittransporter la majesté divine sur le char des nuages (Ps 68:5-18104:3,
cf. Esa 19:1), comme la mythologie en avait attribué ànombre de dieux ou déesses.