Page 1024 - Dictionnaire Westphal

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BATEAUX ET NAVIRES
I Historique.
1.
En Israël. Bergers et cultivateurs, les Hébreux ne furent pas
desmarins: Phéniciens et Philistins occupaient la côte. Voy. cependantles quelque
rapports avec la mer que supposent anciennement pour lestribus de Dan, Asser,
Issacar et Zabulon les passages Jug 5:17,Ge49:13, cf. De 33:19 (pêche et trafic local).
Sous David etSalomon s'amplifia le commerce avec Tyr (transport de
bûcherons,maçons, charpentiers pour la construction du Temple; radeaux de
boisflotté, 2Sa 5:11,1Ro 5:1-12,2Ch 2:3-16). Salomon bâtit àEtsion-Guéber sur la mer
Rouge une flotte conduite par desTyriens (1Ro 9:26-28), qui commerça avec l'Arabie et
rapporta dusandal (1Ro 10:11,12,14,15). En même temps apparut la flotte deTarsis,
voguant tous les trois ans vers la région minière deTar-tessus, en Espagne (1Ro
10:22). Ce commerce se maintint auxsiècles suivants avant et après l'exil (Esa
2:16,Jon 1:3-16,Ps107:23-32,Pr 31:14), tandis qu'un nouvel effort vers Ophir
échouasous Josaphat (1Ro 22:49,50,2Ch 20:37). Voy. encoreEx 33:21,23 Ps 48:8
104:26, où se révèle une certaineconnaissance des choses de la mer. L'existence de
navires de guerreest signalée dans Da 11:30, 1Ma 1:17 15:3, cf. Eze28:8 (combat
naval). C'est Simon Macchabée qui fit de Joppé unport (1Ma 14:6). La navigation plus
modeste du lac deGénézareth est souvent mentionnée dans les évangile; les barques à
lavoile ou à la rame servaient à la pêche (Lu 5:4
et suivants
),(Jn 2:11
et suivants
) ou
comme moyen de communication (Mt 8:2414:22 etc.). Il y avait des bacs sur le cours
inférieur duJourdain;voir (2Sa 19:18) Jourdain, 4.
2.
Chez les peuples voisins. Les
Phéniciens furent le peuple navigateurpar excellence; tout les y poussait, la longueur
de leurs rivages,l'infertilité de leur sol, leurs ressources en bois du Liban. Leursnavires
de haute mer dépassèrent Tarsis et affrontèrentl'Océan. (voy. Esa 23:1-14,Eze 27,
descriptions saisissantes dela ruine de Tyr, «marché des nations») Les Caldéens, fiers
de leursnavires (Esa 43:14), poussaient probablement jusqu'aux Indes. LaBible
mentionne (Job 9:26,Esa 18:2) les barques de jonc(papyrus) très rapides, à voile, que
les Égyptiens employaient sur leNil (Eze 30:9). A l'époque romaine, les transports
étaientrelativement faciles et le commerce actif sur toutes les mers del'empire. On
pouvait «courir les mers» (Mt 23:15). St Paul dut àces circonstances de pouvoir faire
d'innombrables traversées sur descaboteurs (Ac 20:13-16 21:1 27:2-5), sur les fameux
«navires àblé» qui cinglaient d'Alexandrie à Pouzzoles pour alimenterRome (Ac 27:6,38
28:11), ou sur tous autres navires;voir (Ac13 4-13 14 26 15:39 16:11 18:18 21:2-7)
Capitaine. Il y fut souventen danger (Ac 27,2Co 11:26), fit plusieurs fois naufrage
etn'échappa une fois que par miracle (2Co 11:26). II Construction et Navigation. A
deux époques différentes, nous trouvons dans la Bible ladescription d'un navire. Eze
27:19,25-29 compare la ville de Tyrà l'un de ses vaisseaux. Son revêtement (plutôt:
son double bordage)est en cyprès du mont Sénir (Antiliban); son mât, en cèdre du
Liban;ses rames, en chêne de Basan; ses bancs, en buis de Kittim (Chypre)avec
incrustations d'ivoire. Contrairement à Esa 33:21,23, quidistingue navires à rames et