VERSIONS ET RÉVISIONS DE LA BIBLE
par Jean leDuc
format Word - format Pdf - format Virtuel
ATTEINTE À L'AUTORITÉ DES ÉCRITURES
LES RÉFORMATEURS ET LA TRINITÉ
LA RÉFORME PROTESTANTE ET LA BIBLE
LE COMMA JOHANNIQUE DE 1 JEAN 5:7
LA SECTES DES JUIFS MESSIANIQUE ET LA BIBLE
LE PROBLÈME AVEC LA RÉVISION ET NOUVELLES TRADUCTIONS
PRINCIPES DE TRADUCTION ET DE RÉVISION
NOTE Vous remarquerez que nous utilisons souvent dans le texte l'expression «Esprit des vivants» à la place du mot «Dieu», car tel est le sens réel du mot «Elohim» dans les Saintes-Écritures. Notre préférence est de demeurer avec la langue française car la Bible est pour le peuple commun et non pour les savants en linguistique qui cherchent à imposer des termes hébreux ou grecs que la majorité des gens ne comprennent pas, et qui peuvent contribuer à des dérives imprudentes et déplaisantes.
Ce document est sous copyright levigilant.com@2015. Tous droits réservés. Sauf pour quelques courtes citations, toutes reproductions de ce document sont interdites. Vous ne pouvez utiliser le matériel de l'auteur sans sa permission. Le seul site web autorisé est http://levigilant.com/
ATTEINTE À L'AUTORITÉ DES ÉCRITURES L'Écriture Sainte donne amplement de témoignages rendus à son inspiration et à son autorité, par l'Admirable Esprit des vivants qui se révèle à nous dans le contenu de ses pages comme Père, Fils et Saint-Esprit, puis par les prophètes et les apôtres. S'agit-il d'un argument circulaire? Doit-on prendre au sérieux le témoignage que "l'intéressé" rend à lui-même, quand la Bible dit qu'elle est inspirée? Bien sûr que oui: il est généralement admis que "l'accusé" a le droit de se défendre, et que ses paroles seront pesées pour voir si elles sont dignes de confiance! L'argument le plus important en faveur de l'autorité des Écritures est que ces Écritures elles-mêmes se réclament de cette autorité. Cette affirmation est particulièrement manifeste dans l'Ancien Testament. Nulle part dans l'Ancien Testament on ne peut lire sans avoir le sentiment que partout il est entendu que "ceci est la Parole de l'Esprit des vivants (Dieu)". Les expressions "le Seigneur dit, le Seigneur parla, la parole de l'Eternel me fut adressée" sont utilisées 3808 fois. Les auteurs ne partagent pas avec nous le fruit de leur discernement, leurs méditations ou leurs réflexions. Ce ne sont pas leurs idées qu'ils transmettent, non! Sans cesse ils insistent sur la parole du Seigneur, ce que l'Esprit des vivants a révélé, ce que le l'Admirable a dit. Ainsi l'autorité de la Bible n'est pas une autorité dépendante d'une autorité ou de preuves humaines quelles qu'elles soient. L'autorité de la Bible ne dépend ni de l'autorité de l'Église, ni de l'autorité du raisonnements d'un particulier, ni d'aucun groupe quelconque. La Bible détient son autorité de l'Esprit des vivants seul et non des hommes.
Il en est de cette autorité (celle de l'Écriture) comme de celle de Jésus-Christ: elle émane de sa nature même. Elle est une conséquence immédiate de l'inspiration, c'est à dire du fait qu'elle respire de la Sainte Présence de l'Esprit des vivants et exalte la révélation de son NOM comme étant de toute éternité l'ADMIRABLE, notre Créateur et notre Rédempteur. Si l'Esprit des vivants a entièrement inspiré l'Écriture (comme nous l'avons vu), elle est revêtue de son autorité. Aucune autre puissance ne pourrait lui donner ce caractère-là, ni le lui ôter. Le livre qui peut répéter des milliers de fois: Ainsi parle l'Admirable (l'Éternel)! commande le respect et l'obéissance dus à son Auteur. La divine autorité des Écritures et l'inspiration sont deux vérités distinctes mais inséparables. L'autorité des Écritures provient de leur inspiration, et leur inspiration établit leur autorité, de la même manière que la trempe produit l'acier et que l'acier provient de la trempe. Si l'autorité tombe, l'inspiration tombe; si c'est au contraire l'inspiration qui nous est enlevée, l'autorité aussi disparaît. L'Écriture sans l'inspiration, c'est un canon dont on a ôté la charge. Dans le contexte de sa révélation, l'autorité des Écritures nous dévoile qu'elle met l'accent sur la nécessité d'une reformation continuelle, toujours à reprendre, jamais terminée (Romains 12:1,2). Cela est au désavantage de l'Église dite Réformée pour qui la réforme se rapporte uniquement au 16ie siècle, pour ces églises la réforme est stagnante et statique, c'est à dire «morte» (Apocalypse 3:1-5). L'autorité des Écritures prend en compte le temps et l'histoire dans lesquels l'homme a donné un certain visage aux communautés ecclésiales; il a façonné des habitudes et des sensibilités qui n'existaient pas au départ; il a apporté des thèmes, des rites, des doctrines que le Nouveau Testament ignore. Nous ne sommes pas, nous ne vivons pas et ne nous organisons pas comme les premières communautés chrétiennes, ce temps est résolu une fois pour toutes. Il importe d'examiner et de contrôler ce que nous sommes, ce que nous faisons et ce que nous disons à la lumière des Écritures. Se confronter avec l'enseignement du Nouveau Testament permet de rectifier ce qui le contredit, de corriger ce qui l'altère, de redresser ce qui s'est tordu.
Au cours des siècles, les conflits autour de la Bible n'ont pas manqué. Le phénomène est particulièrement sensible dans notre génération. Ce rappel préliminaire ramène aussitôt nos pensées à la Réforme et aux huguenots qui, en France, en ont été les tenants. Si l'on avait permis aux huguenots d'exercer leur influence, la France aurait aujourd'hui, sans aucun doute, un autre visage, car partout où la Réforme a prévalu, non seulement des milliers d'individus ont connu la vie nouvelle en Christ, mais à cette époque l'Église dite Réformée a eu des effets bénéfiques sur la culture, même si ce n'est plus le cas de nos jours dans lesquels elle prend plutôt l'allure d'une Église dite Déformée par ses prostitutions à l'idole de l'intellect. Conséquemment, si tel aurait été le cas de la France, le Canada serait aussi aujourd'hui une nation complètement francophone et de foi chrétienne Réformée puisque les fondateurs de la Nouvelle France, le Québec, étaient tous des huguenots pour la grande part (voir: Le Patrimoine Spirituel des Québécois).
LES RÉFORMATEURS ET LA TRINITÉ La Réforme a mis tout l'accent sur l'Écriture. Chacun connaît son mot d'ordre: "Sola Scriptura". Ce n'était pas l'Église et l'Écriture, ou l'État et l'Écriture, mais l'Écriture uniquement. Il s'agissait là d'un changement radical, cette affirmation faisant très clairement de la Bible, et d'elle seule, le centre et le fondement de l'autorité souveraine. Une autorité assez forte pour servir de base tout à la fois au salut individuel et à l'édification de la culture, terme qui, pour nous, évoque tous les aspects de la vie personnelle et nationale.
En effet, les protestants traditionnels et les sectes dites évangéliques soulignent que seule l'Écriture a autorité en matière de foi, mais déclarent-ils vraiment la vérité sur cela où s'illusionnent-ils simplement dans les prétentions chimériques de leurs conjectures bibliques ? Au seizième siècle, contre les catholiques, les protestants ne cessent d'opposer l'autorité à la Bible à celle des textes ecclésiastiques; ils critiquent les enseignements, les doctrines et les pratiques de l'Église Romaine au nom de l'Écriture. L'adjectif «sola» dans l'expression «sola scriptura» entend nier tout caractère absolu et normatif aux textes ecclésiastiques comme les Symboles ou Confessions de Foi. D'où le problème. En adoptant des confessions de foi, comme textes de références, auxquels on demande adhésion, les Réformés et autres bestioles à prétentions évangéliques ne réintroduisent-ils pas une interprétation obligatoire ? N'interposent-ils pas, eux aussi, une tradition entre la Bible et les fidèles ? Ne restituent-ils pas à leurs instances ecclésiastiques le rôle qu'ils ont refusé à celles du catholicisme ? La réponse à toutes ces questions est un OUI résonnant qui nous indique pourquoi de nos jours le christianisme est dans un si piètre état.
Ce problème surgit très tôt, dans les années 1537-1545, au cours d'une dispute qui oppose Calvin à Caroli. Caroli, un curieux personnage, assez changeant et versatile, occupe, en 1537, un poste de pasteur à Lausanne. Il accuse Farel et Calvin de ne pas beaucoup tenir au dogme de la Trinité, les soupçonne d'être enclins à l'abandonner et à le rejeter. Il les somme de signer les symboles d'Athanase et de Nicée-Constantinople, qui au quatrième et au cinquième siècle de notre ère ont défini et formulé ce dogme subversif. Calvin s'y refuse. Non pas qu'il se sente en désaccord avec ces symboles, encore qu'il se montre sévère pour celui de Nicée-Constantinople. Il parle de bavardages inutiles, de charabia, et écrit que ce symbole est "un poème fait pour être chanté plus qu'une formule de confession" (autrement dit qu'il peut avoir un usage liturgique, relever de la première catégorie de confession de foi, mais pas de la seconde, car il manque de précision et d'exactitude théologiques). Bien que d'accord sur le fond (mais réservé sur la forme), Calvin n'accepte pas qu'on exige qu'il donne à un texte ecclésiastique l'assentiment que seule l'Écriture a le droit de réclamer. Il ne faut pas, écrit-il, "introduire dans l'Église cet exemple de tyrannie: que soit tenu pour hérétique quiconque n'aurait pas répété les formules établies par un autre". Dans la demande de Caroli, Calvin voit donc une atteinte à l'autorité de la seule Écriture et à la liberté chrétienne, bien qu'il soit responsable lui-même de la mort de Michel Servet pour avoir attaqué le mystère de la Trinité Ontologique du catholicisme qui provient de ces anciens symboles. Dans son livre, la Restitution Chrétienne, il est dit correctement que la trinité n'a pas de fondement biblique. Servet conserve l'idée qu'il y a un Père, un Fils et puis le Saint Esprit, mais il ne veut pas que ce soit des “ personnes ”. Il estime que le mot “ personne ” ne peut absolument pas convenir, notamment au Saint Esprit, et en cela il avait parfaitement raison car «Dieu est Esprit» dit le Seigneur Jésus (Jean 4:24) et non pas une personne. Ensuite, il pense que le Fils est en fait le Logos, la Parole de Dieu qui s'est incarnée, mais à un moment précis de l'histoire. Il y avait donc pour Servet un moment où le Fils n'existait pas comme tel avant son incarnation, mais comme Dieu même, le Père éternel. Sa position était solidement biblique sans aucun recours à la supposition des préjugés trinitaires avec ses conjectures aberrantes. Par conséquent, malgré tout ce qui est dit contre lui par les trinitaires orthodoxes, Servet acceptait strictement l'autorité de l'Écriture, en tant que source de la foi en dépit de ses autres écarts doctrinaux. Si Calvin aurait été donné de comprendre la vérité scripturaire de Servet au lieu de s'entêter dans ses présomptions teintées encore de papisme, le christianisme aurait changé bout pour bout, mais tel n'était pas le plan de Dieu pour cette époque. Il est évident qu'il y a définitivement une contradiction entre la pensée de Calvin et sa manière d'agir, mais il ne veut pas se lier aux textes de la tradition, même quand ils exposent des dogmes qui lui paraissent justes. En plus, nous avons une décision de Calvin sur ce supposé mystère de la Trinité. La voici: «En cas que quelqu'un soit hétérodoxe, et qu'il se fasse scrupule de se servir des mots Trinité et Personne, nous ne croyons pas que ce soit une raison pour rejeter cet homme; nous devons le supporter sans le chasser de l'Église, et sans l'exposer à aucune censure comme un hérétique.» Que les églises modernes sont loin de sa pensée, elles ne sont toutefois pas loin de ses agissements, elles se sont fourvoyées dans le labyrinthe de leur intellectualisme pour en venir à imposer avec véhémence ces anciennes formules spéculatives et hérésiarques, et condamnent sans hésitation et avec véhémence tous les chrétiens qui s'y opposeraient. Il s'agit clairement d'une hérésie criante car il n'y a absolument aucun passage dans toute la Bible, pas même un seul qui mentionne spécifiquement l'existence de trois «personnes» en Dieu ou que cette notion irrationnelle serait nécessaire au salut (nous mettons l'emphase sur le mot: personne.). Pas un seul mot en est dit dans tout le Texte Sacré. Puisque le Saint-Esprit en a soufflé aucune notion, les malsains d'esprit sont donc responsables de l'avoir introduit et animé au sein du christianisme avec des conjectures sophistiquées qui font dire à la Bible ce qu'elle ne dit pas.
Voici en quelques mots l'échappatoire populaire des trinitaires pour justifier leurs aberrations sur le sujet de la Trinité par un pasteur réformé reconnu du nom de Vincent Bru: «La première chose que l’on peut dire au sujet de la Trinité, c’est que le mot « Trinité » ne se trouve pas dans la Bible. Il s’agit d’un terme extra-biblique, qui entend rendre compte d’une réalité qui, elle, se trouve bel et bien présente dans la Bible, celle du Dieu trinitaire, Père, Fils et Saint-Esprit, un seul Dieu en trois Personnes distinctes. Le mot « Trinité » est un mot qui, pour n’être pas biblique, entend rendre compte le mieux possible de l’enseignement de l’Écriture concernant Dieu et la relation qui existe entre le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Nous touchons là un point important, à savoir qu’il vaut mieux garder la vérité de l’Écriture que les mots de l’Écriture.».
Maintenant passons à l'analyse cette affirmation éloquente et grandiose qui sert à lancer du sable dans les yeux des gens pour les empêcher de voir la vérité. Vrai que le mot «Trinité» n'est pas dans la Bible et qu'il s'agit d'un terme extra-biblique. Cela devrait être assez pour alerter tous les étudiants sérieux de la Parole de Dieu. Mais poursuivons notre petite analyse. Ce que ce pasteur ne dit pas est beaucoup plus dangereux car le mot «Trinité» est un terme issu du paganisme et du platonisme pour expliquer le dieu trinitaire des anciennes religions à mystères, et il ne s'agit pas d'une imitation de Satan de la vraie Trinité, comme on les entend souvent dire, car la Trinité du concile de Nicée/Constantinople est elle-même la contrefaçon satanique sous déguisement chrétien. Elle a été élaborée à partir de spéculations raffinées par les prétendus «pères de l'Église» sur la base philosophique et discursive des anciens mystères à propos de l'existence de Dieu, et adaptée à la révélation biblique pour satisfaire la soif de pouvoir et de domination mondiale des empereurs romains et des papes qui suivirent. Que le terme «Trinité rend compte d'une réalité qui se trouve bel et bien dans la Bible pour expliquer un seul Dieu en trois personnes distinctes», est complètement faux et anti-biblique voir même anti-chrétien. Comme nous l'avons déjà mentionné, il n'y a absolument aucun passage dans toute la Bible qui dit explicitement qu'il y a trois personnes ou subsistances distinctes en Dieu, c'est une pure invention mensongère pour aveugler les crédules afin de dominer sur leur foi et leur conscience. Aucun des passages utilisés par les trinitaires pour appuyer leurs abominations d'un dieu en trois personnes distinctes ne contient le mot «personne», il est introduit par pure conjecture afin de faire dire à la Bible ce qu'elle ne dit pas afin de créer des distinctions en Dieu, notre Esprit des vivants. En d'autres mots, la doctrine de trois personnes distinctes en Dieu est une doctrine de suppositions et de présomptions, c'est à dire d'opinions ecclésiastiques que la Bible nomme «des interprétations particulières» (2 Pierre 1:19-21), ce qui est fortement interdit par la Parole de Dieu, et avec raison lorsque nous considérons tous les dégâts et les méfaits que cela occasionne. Le dernier point que nous devons toucher de ce pasteur de troupeaux de loups voraces est «qu'il vaut mieux garder la vérité de l'Écriture que les mots de l'Écriture.». Ah bon, voila donc une nouvelle révélation réservée aux candidats de la chambre ronde attachés avec des camisoles de force. Nous n'avons jamais entendu un dire plus insensé que cela, il faut vraiment avoir perdu tout contact avec la réalité pour proposer une telle insanité. Or la vérité de l'Écriture se trouve précisément dans les mots de l'Écriture sans lesquels elle ne pourrait être communiquée à ceux qui sont encore sains d'esprit. Il est entièrement impossible de garder la vérité de l'Écriture sans les mots qui la compose, on ne peut séparer l'Écriture de sa grammaire autrement aucun de nous ne pourrait être instruits dans les principes de la Parole de Dieu. En sommaire, les trinitaires sont non seulement des menteurs et des déformateurs de la vérité, ils sont des imposteurs qui font de Dieu un menteur et des Écritures un tissu de mensonges, s'attaquant ainsi à l'autorité de la Bible tout en prétendant autrement. Il est clair et sans aucune ambigüité que la doctrine de la Trinité de trois personnes ou subsistances distinctes en Dieu est la doctrine de l'Antichrist et que les trinitaires sont marqué du sceau de la bête (Apocalypse 13:4-8; 16-18).
De nos jours, il y a donc définitivement atteinte à l'autorité des Écritures et à la liberté chrétienne par la tyrannie d'un christianisme apostat ou contrefait, qu'il soit traditionnel ou évangélique. Si nous serions encore au temps de l'inquisition et des bûchers, ceux qui refusent de reconnaître l'autorité des symboles de Nicée et d'Athanase serviraient de flambeaux pour éclairer la voie pernicieuse qui mène aux portes de ces prétendues églises.
Or depuis environs une cinquantaine d'années, les maux dont souffrent les églises protestantes se sont multipliés grandement, l'infection s'est mise dans la plaie et la contagion s'est répandue à un niveau alarmant. Une des colonnes qui soutient la réforme protestante a été ébranlée. Il y a 4 colonnes qui supportent l’édifice du protestantisme, lesquelles sont appelées Sola Scriptura (les Écritures seule: la Bible est l’autorité suprême), Sola Fide (la foi seule: le salut par la foi et non par les œuvres ou choix personnel), Sola Gratia (la grâce seule est l’origine du salut), Soli Deo Gloria (la gloire à Dieu seul, car notre salut dépend entièrement de Dieu seul sans aucun choix ni mérites, ni contributions de la part de l'homme. Le choix est à Dieu seul et il a déterminé d'avance de toute éternité le salut de ses élus pour manifester sa gloire, et la perdition des exclus pour manifester sa justice) (Romains 9:16-23). Tous ces fondements ont été attaqués et nous ne connaissons pas une seule église qui soit véritablement fondés sur eux. C’est pourquoi nous sommes entrés dans l’apostasie finale qui précède la Parousie ou apparition finale de Christ en ce monde de ténèbres. Notre but est de dénoncer l’attaque perpétrée par le contradicteur contre la première colonne: Sola Scriptura. L’ennemi a deux façons d’ébranler cette colonne: soit en quittant à la Bible son autorité, soit en lui quittant son authenticité.
La méthode classique de l'antagoniste durant les cent dernières années a été d’utiliser des scientifiques athées qui sont la majorité. Ces fils des ténèbres de la nature humaine déchue, qui forment une espèce de clergé dans ses rangs, attaquent l’autorité de la Bible par la défiance du choix de la foi issu d'un libre-arbitre illusoire, les fictions de l'astronomie, les fables de l’évolution biologique, la critique textuelle sur les anciens manuscrits de la Bible, et les découvertes archéologiques de copies de la Bible plus anciennes que celles qu’ont utilisées les réformateurs du XVIème siècle, lesquels utilisèrent le Texte Massorétique Hébreu dans l'Ancien Testament et le Texte-Reçu Grec dans le Nouveau Testament (voir: La Bible authentique quelle version?).
Pour réfuter la théorie de l’évolution avec des arguments scientifiques il vaut mieux avoir de bonnes bases dans les domaines de la science matérielle; bases que la grande majorité du peuple commun ne possède pas. Cependant tous les scientifiques ne sont pas athées ou théiste évolutionnistes, et les scientifiques créationnistes avec des prix Nobel en science ne manquent pas. Il est assez déroutant de se rendre compte que la majorité des français ignore que Louis Pasteur était créationniste et que son invention de la pasteurisation avait pour but de détruire la théorie évolutionniste de la génération spontanée, et non pas la vente de lait sous différents formats: (voir: Jacques Nesbitt - Création et évolution.). Qui aime Dieu (L'Esprit des vivants) défend sa Parole, car comme disait Luther: « La Parole de Dieu c’est Dieu ». Le livre de Genèse est la Parole de Dieu, et la théorie de l’évolution, ridiculise ce livre et le réduit à des contes mythiques d’origine égyptienne et babylonienne. L'homme descend de Dieu et non du singe qui descend de l'arbre ni d'un insecte qui descend de parmi les étoiles. De plus si le début de la Bible est un ramassis de mythes antiques, il s’ensuit que la fin ne peut être qu’un récit allégorique. Jésus-Christ lui-même devient dans ces conditions un menteur ou un ignorant lorsqu’il parle de Noé (Luc 17:26), de même que Pierre quand il dit que huit personnes survécurent au déluge (1 P. 3:20). Rajoutons aussi que cette théorie contradictoire détruit l’existence du péché originel.
La Bible dit que par un homme entra le péché, et par le péché la mort, et que la mort passa à tous les hommes car tous ont péché. La Bible est claire là-dessus: par Adam, la première humanité, entre le péché et la mort et cela se communique à tous les hommes. Mais par Jésus-Christ appelé aussi le deuxième Adam vient la justification et la vie éternelle qui se communique à tous les élus. S’il y a évolution; il n’y a pas de chute, puisque l’homme émerge peu à peu de l’état animal et arrive à l’état humain. Or la Bible soutient que l’homme a chuté, qu’il a perdu son état originel et qu’il est devenu bestial après le péché, (même si avant d’être bestial il fut d’abord homicide et polygame). Si la théorie de l’évolution est vraie l’hindouisme ou le bouddhisme sont nettement plus près de la vérité avec leur théorie de la réincarnation que le Christianisme. Accepter l’évolutionnisme est une apostasie flagrante. L’expiation du péché par Jésus-Christ n’est pas une expiation morale comme le prétendait Abélard au XIème siècle; l’expiation est réelle, c’est une substitution légale où Jésus notre représentant assume toutes les conséquences de nos péchés, et par cela nous rend non seulement innocents mais aussi justes devant Dieu. Nous sommes tous inclus dans la personne d’Adam, car il fut le père de toute l’humanité, et il nous engendra dans le péché et nous le communiqua comme un gène. Par contre seuls les élus sont inclus dans le second Adam: Jésus-Christ. Si Adam ne fut pas une personne réelle; le péché originel n’a pas été transmis de génération en génération et alors l’orthodoxie d’Augustin, de Luther, et de Calvin est une hérésie, et l’hérésie de Pélage, d’Abélard, et d’Arminius est orthodoxe. Mais l’Écriture dit dans 1 Cor. 15:22: « et comme tous meurent en Adam, de même aussi tous revivront en Christ » pour former une nouvelle humanité. Un des 5 points du calvinisme est la dépravation totale de l’homme due au péché originel, et le péché originel a été commis par l’homme originel. S’il y a évolution, il n’y a pas d’homme originel, sinon une soupe originelle, et donc pas de péché originel. En conséquence l’évangile de la grâce de Dieu serait une absurdité totale. En effet sous cet angle diabolique, Christ ne serait qu’une sorte d’accélérateur de l’évolution, un ingrédient, un condiment a la soupe originale ! Au diable l’évolution, et rappelez-vous chers lecteurs que Darwin sur son lit de mort l’a désavouée !
Il y a une vingtaine d’années, dans le Sud-Ouest de la France, le pasteur d'une église protestante traditionnelle appelée: « L’Église Reformée de France », prêchait l'évolutionnisme dans un de ses sermons. Néanmoins le pasteur à l’occasion, comme tous bons protestants, attaquait Rome. Plusieurs années plus tard les gens de cette église étaient non seulement devenus œcuméniques mais ils avaient aussi abandonné le dogme de la prédestination…Tout a commencé par l’évolution, et cela se terminera aux pieds du pape avec son dieu galette sous la forme d'un petit soleil adoré par les papistes ! Le catholicisme est la seule religion sur la terre qui mange son dieu, comportement assez bizarre qui fait penser au cannibalisme mais au niveau d'une spiritualité de barbares incultes. Dans le domaine religieux, nous le savons, les pires absurdités sont arrivées avec l'apparition des mouvances pentecôtistes et charismatiques, mais le phénomène de l'irrationnel n'est pas réservé à ces milieux d'extravagances diaboliques. L'arrivée des technologies de l'information a contribuée largement à répandre la folie de tous et chacun dans des notions les plus aberrantes jamais connues, et les andouilles se laissent bourrés comme des saucissons. Lorsqu'on s'imagine avoir tout vu avec les inepties irrationnelles des sectes extatiques dites évangéliques, on nous présente l'hypothèse de “dieux” comme étant des entités extraterrestres qui nous auraient forgés, voire même d'entités qui auraient créé notre univers, insanité qui est considérée moins ridicule depuis que notre civilisation est plongée dans l'ère de l'informatique. En effet, nous nous apercevons que des mondes imaginaires, virtuels et en quelque sorte autonomes sont des créations à notre portée, mais ici l'imaginaire est prit pour la réalité.
L’hypothèse d’origines extraterrestres de ces groupes oligarchiques sont des plus fantasmagorique. L'origine de l'homme ne serait plus dans le singe de Darwin qui descend de l'arbre, mais d'un reptilien qui descend d'une autre planète. Vrai que l'hypothèse reptilienne est plus intéressante que celle du singe de Darwin et plus dans le contexte de la pensée moderne, mais les deux sont autant absurdes l'une que l'autre. On nous dit que l'histoire d'Adam et Êve telle que racontée dans la Bible provient, entre autres, des écrits des tablettes sumériennes et rapportées par les scribes hébreux lors de leur exil à Babylone. C'est une histoire bien imagée dont le serpent, en occurrence Enki, est le reptilien tentateur et instructeur. La notion n'est pas nouvelle, la majorité des anciennes religions à mystères, imprégnées des principes du gnosticisme, présentent le serpent tentateur ou Satan, comme étant celui qui apporte la lumière de la connaissance, de son nom Lucifer qui signifie «porteur de lumière». Les adeptes de ces milieux qui enseignent «un salut par la connaissance», nous disent que «l'homme fut conditionné depuis des millénaires à nier la vérité de sa descendance et eut comme palliatif des Mythes et des Légendes religieuses, développant ainsi une forme d'amnésie, qui entrava son évolution spirituelle. Nous avons accepté l'interprétation de l'histoire propagée par une prêtrise et par le monde académique qui veillait qu'à ses propres intérêts». Dans cette théologie de fiction, on nous dit que «la vérité ne peut être dissimulée pour toujours. L'espèce humaine aura à apprendre la vérité sur ses origines et à affronter le fait que ses dieux et ancêtres furent des reptiles, vraiment des monstres... Il y aura un grand choc culturel comme jamais vu auparavant !» Propagateurs d'un complot universel qui est à la mode de l'esprit critique moderne dans le domaine du religieux, ils animent les gens à une révolution intellectuelle avec des demis-vérités qui plaisent à la curiosité de la nature humaine déchue. Que l'homme fut conditionné dans des croyances religieuses et bibliques depuis des millénaires est entièrement vrai, plusieurs deviennent de plus en plus conscient de ce fait, surtout parmi les chrétiens authentiques. Mais l'astuce ici est d'attaquer la vérité biblique de la création avec des notions farfelues qui remplacent le Dieu Tout-puissant, le Seigneur Jésus, par une créature reptilienne super intelligente qui proviendrait d'une autre planète. Cette notion aberrante détruit non seulement l'existence de Dieu, mais aussi le principe de la chute de l'homme et du péché, et ainsi le besoin d'un Rédempteur. En d'autres mots elle est une attaque directe au sacrifice de la croix, car s'il n'y a jamais eu de chute ni de péché, il n'y a aucun besoin d'un Messie pour nous sauver.
Nous devons avouer que l'imagination exégétique n'y faisait point défaut. Mais il serait dommage que certaines âmes naïves prennent ces élucubrations pour argent comptant. Avec cette précieuse indication, on nous demande de croire que le fruit défendu a été une relation sexuelle entre Ève et le serpent, qui n'était rien de moins qu'une sorte de beau jeune homme reptilien, qui fut d'ailleurs ensuite condamné par Dieu à marcher sur son ventre (Genèse 3:14), ce qui est un non sens total. Le fruit de cette relation adultérine édénique aurait été tout naturellement Caïn, devenu maître de l'illumination reptilienne pour le salut de l'humanité. Selon cette nouvelle version revue et corrigée du péché originel en Éden, nos super exégètes, en mal de Bible fiction, nous affirment, contrairement à l'enseignement clair de l'Écriture, que la lignée de Caïn, est celle des «reptiliens», ayant le serpent pour origine. On croit rêver! Cependant, de telles insanités étant susceptibles de troubler les esprits, nous encourageons les gens à faire comme les gens de Bérée: «ils reçurent la Parole avec beaucoup de promptitude, examinant tous les jours les Écritures, pour voir si ce qu'on leur disait était exact.» (Actes 17:11). Mais laissons le dieu singe de l’évolution de côté ainsi que le dieu reptilien de la théologie fiction à la Star-Trek, et penchons-nous sur l’autre méthode scientifique qui vise à détruire l’authenticité de nos Bibles par les récentes découvertes archéologiques.
Les Bibles protestantes traditionnelles sont généralement le fruit de la traduction des réformateurs du XVIème et XVIIème siècle. En tout cas pour ce qui est des allemands, des anglais, et des espagnols. Pour la France protestante, c’est malheureusement la Bible dénaturée de Louis Second qui a été adoptée en général dans toutes les églises., traduction déficiente et tendancieuse qui s'attaque sournoisement à la divinité de Christ. Nous recommandons vivement à ceux qui ne parlent que le français de se procurer plutôt une de ces bibles: la Martin, la Ostervald, la Machaira qui sont plus fidèles aux textes originaux en dépit de quelques différences dans la traduction. Avec ces trois versions de la Bible à portée de la main, surtout avec la Machaira 2016, le chrétien francophone est bien armé et paré au combat ! Hélas de nos jours beaucoup de croyant se tournent vers des versions modernes basées sur d’autres textes soi-disant plus anciens. L’archéologie a pourtant démontré la fidélité de nos Bibles protestantes traditionnelles, mais la mise à jour de certains fragments plus anciens fait croire à beaucoup que le Texte Massorétique Hébreu et le Texte Reçu Grec ne seraient pas ce qu’il y a de plus fidèle comme copies en langues originales. C’est donc la datation qui pourtant est sujette à erreurs, laquelle détermine la validité de la copie. Le problème étant que ces dernières copies modifient ou même annulent certaines choses de poids dans notre théologie. Par exemple durant des siècles ce verset de 1 Jean 5:7 qui dit: « Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel; le Père, la Parole, et le Saint-Esprit, et ces trois-là sont un » se trouvaient dans nos Bibles protestantes. Il n’existe aucun texte dans toute la Bible qui déclare aussi ouvertement et précisément l'unité de la révélation de Dieu en Jésus-Christ, quoique plusieurs en tordent le sens pour lui faire dire qu'il s'agit de l'unité de trois personnes en Dieu lorsque ce texte ne mentionne aucunement cela (voir: Historique du Texte Reçu Grec). Mais nos scientifiques et érudits modernes disent qu’il ne se trouve pas dans les copies plus anciennes, ou qu’il est mis en marge. Ils déduisent donc que cela a été rajouté et que ce passage ne fait pas partie de l’Écriture. Il est même souvent omis dans les dernières révisions des traductions protestantes traditionnelles. Cela fait évidemment la joie des Témoins de Jéhovah et autres bestioles du même genre ! Voici donc maintenant deux arguments pour détruire leurs raisonnements fallacieux qui cherchent à annuler l’authenticité de nos versions de la Bible dans le texte des réformateurs:
LA RÉFORME PROTESTANTE ET LA BIBLE Assumons pour un instant que leurs copies sont plus anciennes que celle qu’utilisèrent les réformateurs. Ainsi donc ils exhibent une copie plus ancienne, mais après tout c’est une copie, ce n’est pas l’original ! Des copies il y en a depuis le premier siècle, et depuis des milliers et des milliers de copies sur papyrus, sur parchemin, ont été faites. Mais une copie ne peut avoir automatiquement plus d’autorité qu’une autre copie parce qu’elle est plus ancienne. L'autorité dépend de la fidélité du texte à la divinité de Christ, à la souveraineté absolue de Dieu, et aux doctrines de la grâce du salut dans le sacrifice de la croix, et non de son ancienneté. Comme c’est une copie elle peut tout aussi bien être défectueuse qu’une autre copie plus récente. Les ébionite du 1er siècle firent des copies du NT, et ils étaient unitariens car ils ne croyaient pas en la divinité de Christ, ce qui rend douteux leurs copies. Donc même si les copies qu’utilisent les traducteurs modernes sont plus anciennes, elles sont défectueuses. Ils exhibent des copies plus anciennes mais corrompues par des scribes incrédules et sectaires. Une copie du Xème siècle peut être plus près de l’original qu’une copie du Vème siècle si la copie du Vème siècle est la quinzième copie faite depuis l’originale, tandis que si celle du Xème est la septième alors la plus récente est la plus sure ! Seul l’original a une autorité absolue sur toutes les copies, mais tous les textes originaux ou autographes ont disparu, et ils ne nous restent que des copies de copies de copies. Notre affirmation est basée sur ma foi en la providence du Dieu qui, dans sa souveraineté absolue, contrôle l’Histoire des hommes dans les moindres détails, et si tous nos cheveux sont comptés et qu’aucun moineau ne tombe par terre sans la volonté de notre Père, comment douter que Dieu n’ait pas conservé sa Parole écrite au cours de siècles et des traductions ?
Maintenant il est évident qu’il y a des traductions correctes et des traductions incorrectes, voire tordues comme c'est le cas avec la Bible Segond et toutes les bibles modernes dénaturées. En se basant sur la foi en la souveraineté de Dieu et la providence divine, aucun n'a besoin de savoir lire un seul mot hébreu ou grec. La Bible doit être traduite dans la langue commune du peuple. C'est en effet le principe vital des premiers réformateurs qui déclencha la Réforme Protestante car le peuple commun ne connaît ni l'hébreu ni le grec. Si par exemple une traduction de la Bible contient des mots hébreux ou grecs non traduit dans son texte, cette traduction par ce fait même serait une traduction incorrectes et téméraires, car elle porterait le lecteur commun dans des interprétations imprudentes qui détourneraient le sens de l'enseignement donné et annulerait aussi par ce fait même le principe vital de la réforme que «la Bible doit être comprise par tous». En d'autres mots, la compréhension de la Bible n'est pas le domaine des professionnels en linguistique, en exégèse ou en théologie, mais du Saint-Esprit qui enseigne chaque élu dans la Vérité et la voie du salut. Pour nous et pour tous chrétiens réels, les traductions correctes basées sur les copies correctes sont celles qui sont issues de la Réforme Protestante et que depuis des siècles utilisèrent les églises protestantes jusqu'au moment de l'apostasie générale en 1881 engendrée par la science de la Critique Textuelle de Westcott et Hort. En effet c’est au XVIème siècle que la sotériologie (les doctrines de l’expiation) a été rétablie dans toute sa pureté apostolique et qu'on a vu surgir la justification par la foi par Martin Luther et la double prédestination par Jean Calvin. Le salut obtenu exclusivement par la foi dans le sang de l’Agneau est l’essence même de l’Évangile de grâce qui est nul autre que la double prédestination d'après la souveraineté absolue du Dieu Tout-Puissant. Cette doctrine fut extraite uniquement de l’Écriture, puisque la tradition catholique l’avait enfouie sous ses cérémonies idolâtres, et ce fut Martin Luther qui en lisant dans Romains 1:17: «Mais le juste vivra par la foi», reçut la révélation de l’évangile de la grâce qui est selon la souveraineté absolue de l'Esprit des vivants, et fit exploser la Réforme en 1517. Cela ne veut pas dire que les réformateurs étaient des saints irréprochables et sans erreurs, mais que Dieu avait décidé de les utiliser à ce moment précis de l'histoire pour accomplir ses plans. Le protestantisme avait besoin d'être purgé de toutes les fausses doctrines du catholicisme, ce qui malheureusement ne fut pas le cas car il s'y trouve encore de nombreuses fausses doctrines comme celles de la Trinité et plusieurs autres qui ont été érigées en idoles, particulièrement la doctrine du libre-choix qui a séduit de grandes multitudes avec ses prétentions du «choix de la foi» ou «choix de croire» qui glorifie les efforts de la nature humaine déchue et esclave du péché. Dieu donc agit non dans des bordels spirituels qu'on nomme des églises, mais dans les cœurs que Dieu a choisi d'avance de toute éternité. Quoique toutes les églises sans exception ont sombrées dans l'apostasie, Dieu agit encore dans les cœurs de ses élus qu'il s'est réservé. Il est angoissant voir même alarmant que la grande majorité des chrétiens modernes ignorent ces faits cruciaux, plusieurs en n'ont même aucune connaissance, et ceux qui en ont reçu quelques perceptions en ont tordu le sens afin d'appuyer leurs doctrines erronées.
Cette Réforme basée sur l’Écriture et visant à répandre l’Écriture pour que soit connu ce salut par la foi, fut manifestement l’œuvre de Dieu, car comment un moine inconnu d’une petite université de Saxe aurait pu déclencher un tel mouvement qui donna naissance à une nouvelle civilisation; la civilisation protestante, nettement supérieure à toutes les précédentes ? La Réforme commença officiellement le 31 octobre 1517 et c’est l’affaire des indulgences de Tetzel qui mit le feu au baril de poudre, mais la vérité c’est que cela avait commencé par la lecture de la Bible en solitaire du moine Luther ! Le protestantisme c’est la religion de la Bible quoique cela a changé dans nos temps modernes, et le Dieu que nous adorons et connaissons, c’est le Dieu de la Bible, du moins pour ceux qui ont reçu la grâce de la révélation à propos de la vérité, car plusieurs proclament un faux dieu, un faux Jésus, et un faux évangile sans même en être conscient puisqu'ils ont reçu un esprit d'égarement de la part de Dieu pour croire au mensonge afin d'être condamnés (2 Thessaloniciens 2:3-12). Comment donc peut-on douter que Dieu ne nous ait pas donné les meilleures copies et les meilleures traductions à cette époque qui allait instaurer la religion de la Bible ? Les papistes auraient été les premiers à railler les traducteurs de la Bible s’ils s’étaient rendu compte que leur traductions étaient déficientes, mais au contraire ils les poursuivirent partout où ils purent car ils savaient que les bibles qui étaient mises en circulation étaient de bonnes traductions qui mettaient en danger leur autorité. Puis vint William Tyndale qui regrettait que très peu de gens soient en mesure de comprendre la Bible. Un jour, il entendit un homme lettré déclarer qu’il serait préférable de se passer des lois de Dieu plutôt que de celles du pape. Tyndale lui répondit que, «si Dieu le lui permettait, il ferait en sorte que prochainement même le garçon de ferme en sache plus que les lettrés sur la Bible». Tyndale fut le premier à traduire la Bible en anglais à partir des originaux hébreu et grec. Ils attrapèrent Tyndale en Belgique et le brulèrent sur la place publique le 6 octobre 1536. Toutefois, avant sa mort, son ami Miles Coverdale utilisa la traduction de Tyndale pour produire une version intégrale de la Bible. N’importe quel garçon de ferme pouvait enfin lire la Parole de Dieu dans sa propre langue et comprendre son enseignement ! Même que souvent un enfant pouvait comprendre mieux la Parole de Dieu qu'un érudit en la matière. Telle fut la grâce de la révélation sur la vérité que Dieu accorda à ses élus, malgré la résistance des savants qui recherchent constamment à s'accaparer du monopole de la foi.
Si vous comparez les traductions faites à cette époque, vous vous rendrez compte que les réformateurs utilisèrent tous les mêmes copies, et leurs traductions sont similaires que ce soit en anglais ou en espagnol, (KJV et RV); elles se suivent mot à mot ! «Notre Dieu n’est pas un Dieu de confusion» dit l’Écriture et les traductions de cette époque parlent le même langage même si c’est en différentes langues. Dieu fut l’auteur de la Réforme et il a fourni les meilleurs traducteurs et les meilleures copies pour répondre aux besoins de son peuple. Celui qui doute de cela ne croit pas en un Dieu historique, ni en un Dieu absolument Souverain sur toutes choses, c’est-à-dire au Dieu de la Bible. Le mouvement protestant basé sur le « Sola Scriptura » de Luther, ne s’est pas développé sur des copies défectueuses et des traductions incorrectes ! Le Texte Reçu Grec du N.T. est le texte que Dieu a conservé pour que les réformateurs nous le traduisent. Les nouvelles copies que les modernistes et les sceptiques exhibent ne sont pas fidèles; c’est un plan de l'ennemi pour miner le fondement du protestantisme original et de la Bible authentique.
LE COMMA JOHANNIQUE DE 1 JEAN 5:7 La Réforme du XVIème siècle est même le mouvement qui a fixé définitivement le canon des Écritures. Généralement on affirme que le canon des Écritures a été fixé à la fin du IIème siècle par un concile des églises, néanmoins les catholiques romains ont des textes apocryphes qui ne furent pas reconnus par les réformateurs qui s’alignèrent sur le canon juif quant à l’AT, et nous donnèrent les 66 livres qui composent notre Bible protestante. Ce qu’ils reconnurent à l’époque est depuis reconnu comme la Parole de Dieu infaillible et inspirée. Ils ne se rendirent pas compte de cela, mais c’est un fait accompli. Par exemple Martin Luther dans ses commentaires de la première épitre de Jean dit à propos du «comma johannique» nommé aussi «les trois témoins céleste», (1 Jean 5:7): «Les livres grecs n’incluent pas ces paroles, on dirait que c’est plutôt les catholiques qui ont inséré ce verset à cause des ariens…» En effet ce verset ne se trouvait pas dans les manuscrits grecs qui étaient à leur disposition à l’époque. Il apparaissait seulement dans 4 traductions de la traduction latine de Jérôme, (la Vulgate). La première apparition de ce verset dans les copies en grec datait de 1215. Néanmoins Luther, Tyndale, Olivetan, Reina, Valera et tous les traducteurs de la Réforme inclurent ce verset dans leur traduction. Ils reconnurent tous qu'il fait partie de la Parole de Dieu en dépit de son absence des copies plus anciennes. Ils savaient très bien ce que dit Apocalypse 22:18 et donc auraient dû le rejeter, mais l’Esprit Saint ne leur permit pas car «Dieu est celui qui produit en nous le vouloir comme le faire, selon Sa bonne volonté» (Philippiens 2:13). Les copies grecques de 1215 étaient donc certainement plus sures quant à ce passage que les autres plus anciennes qu’utilisaient les réformateurs ! Les réformateurs nous ont donc donné le Canon définitif des Écritures car la Réforme protestante fut basée sur la Bible, et Dieu est le Dieu de la Bible qui fait Histoire dans la Bible et autour de la Bible. Ce verset 7 de Jean ne doit pas être rejeté parce que les nouvelles révisions le rejettent, mais il doit être accepté car les réformateurs l’ont accepté, et leur mission n’était pas de vendre de nouvelles éditions de la Bible, sinon de donner la Bible à un monde perdu dans les ténèbres de l’idolâtrie catholique, et cela au prix de leur vie si besoin en était; ce qui fut le cas pour Tyndale qui fut le premier à traduire les Écritures en anglais, suivi par Pierre Louis Olivier dit Olivetan qui les traduisit en français en 1535.
Le passage de 1 Jean 5:7 qui constitue l’ajout des trois témoins célestes, est la lecture la plus célèbre de la Vulgate Latine insérée dans le Texte Reçu. Cette insertion particulière, qui engendra une grande controverse, doit être reçue par la foi comme étant authentique et légitime. Comme il fut mentionné précédemment, la compilation du Texte Reçu contient un aspect divin et un aspect humain, tout comme la Réforme Protestante ou n’importe quelle œuvre de la providence de Dieu. Lorsque nous considérons l’insertion des trois témoins célestes, nous voyons ces deux aspects à l’œuvre. Dans l’aspect divin, Dieu dirigea Érasme sous sa divine providence à sélectionner cette lecture de la Vulgate Latine et à l’insérer dans le Texte Reçu. Dans l’aspect humain, nous voyons qu’Érasme n’ajouta pas les trois témoins célestes dans la première édition de son Nouveau Testament Grec de 1516, sous la base que cette lecture se trouvait uniquement dans la Vulgate Latine et non dans aucun manuscrits grecs connus de ce temps. Mais pour réconforter les cris d’indignations qui s’élevèrent, il déclara qu’il était pour ajouter ce passage si on pouvait lui présenter un seul manuscrit Grec qui la contenait. Lorsqu’un tel manuscrit fut découvert peu après, il inséra ce passage controversé dans sa troisième édition de 1522, et ainsi cette lecture trouva une place permanente dans le Texte Reçu.
Le manuscrit utilisé pour renverser sa position semble être le numéro «61», un manuscrit du 15ie ou 16ie siècle qui se trouve maintenant au «Trinity College» dans la ville de Dublin en Irlande. Plusieurs critiques croient que ce manuscrit fut écrit à Oxford vers 1520 dans le but spécifique de renverser la décision d’Érasme, ce qu’Érasme lui-même suggéra dans ses notes. Mais la lecture des trois témoins célestes ne se trouve pas uniquement dans ce manuscrit suspect de ce temps, il se trouve aussi dans le Codex Ravianus, dans la marge du manuscrit «88», et dans celui du manuscrit «629». Même si l’évidence de ces trois manuscrits n’est pas regardé comme suffisante par les critiques sceptiques, six autres manuscrits furent découverts qui contiennent le passage des trois témoins célestes, le «61», le «88mg», le «429mg», le «629», le «636mg», et le «918». En plus, il fut confirmé par après que ce passage se retrouve aussi dans le «634mg», dans «omega 110, 221, et 2318», dans les lectionnaires «-60» et «173», ainsi que dans les écrits de quatre Père de l’Église: Tertullien, Cyprien, Augustin, et Jérôme. Ceci est amplement d’évidences pour démontrer que le passage des trois témoins célestes est authentique. Plusieurs passages furent reconnus comme authentiques sur la base de moins de preuves que ceci. Plus les recherches se poursuivent dans l’étude des anciens manuscrits, plus il se trouve d’évidences que ce passage controversé des trois témoins célestes dans 1 Jean 5:7 provient des Autographes de la main des prophètes et des apôtres. Ainsi, quoique fut la cause de son insertion dans le Texte Reçu, en dernière analyse nous pouvons être complètement assurés que ce ne fut pas une duperie conçue dans le but de tromper les enfants de Dieu, mais que ce passage fut ajouté sous la direction infaillible de la providence de Dieu et qu’il doit être retenu et reçu comme faisant partie du Texte Original des Autographes. La providence et les évidences témoignent de son authenticité.
Au niveau des manuscrits en Latin, l’évidence pour l’existence primitive du passage des trois témoins célestes se trouve dans une multitude de versions latines, et dans les écrits des Pères de l’Église Latine. Il fut confirmé par Scrivener en l’an 1883, que ce passage fut cité par Cyprien en l’an 250. Aussi, incontestablement, ce passage se retrouve dans les écrits de deux évêques espagnols du 4ie siècle, Priscillien et Idacius Clarus, qui eurent la tête tranchée par l’empereur Maximus. Au 5ie siècle, ce passage fut cité par plusieurs écrivains orthodoxes de l’Afrique qui montèrent une défensive pour la doctrine de la Trinité. Vers la même période, il fut cité par Cassiodorus en Italie. Ce passage se trouve aussi dans le manuscrit «r», un manuscrit en vieux latin du 5ie siècle, et dans le Speculum, un traité qui contient le texte en vieux latin. Toutefois il ne fut pas inclus dans l’édition originale de la Vulgate Latine de Jérôme, mais fut ajouté dans son texte vers l’an 800 à partir des manuscrits en vieux latin qui datent d'avant la Vulgate. Il se trouva par après dans la grande masse des manuscrits de la Vulgate Latine. Donc, sur la base des évidences externes, nous voyons que ce passage disparu d’une manière mystérieuse du texte des manuscrits en Grec pour être préservé dans le Latin. Les érudits réprouvés de la Critique Textuelle Néologique qui refusent l’authenticité de ce passage, déclarent qu’il est une interprétation trinitaire de 1 Jean 5:8. Mais leur point de vue est invalide par le fait que la formule populaire de la Trinité est «le Père, le Fils, et le Saint-Esprit», et non «le Père, la Parole, et le Saint-Esprit» comme l’atteste 1 Jean 5:7 qui, par son unité des trois témoins célestes contredit la division de Dieu en trois personnes. Ceci est un fait remarquable qu’il ne faille point oublier, car pourquoi un tel passage serait-il inclus dans les manuscrits en Latin de l’Église Latine s’il n’était pas authentique, car il défait sa théologie trinitaire ontologique et sûrement il aurait été enlevé des manuscrits de la Vulgate Latine à cause de cela. Nous réalisons ainsi pourquoi Érasme hésita un instant avant d’ajouter ce passage qui contredit la foi trinitaire dans laquelle il fut éduqué depuis sa jeunesse, et pourquoi ce passage engendra une si grande controverse non seulement au niveau du Catholicisme qui le retrancha de ses versions modernes, mais aussi du Protestantisme qui fait de même. En fait, de nos jours, presque tout le Protestantisme s’est prostitué au Catholicisme par le truchement de l’œcuménisme qui supporte fortement le Texte Critique, et dont le pire ennemi est le Texte Reçu qu’ils ont en aversion.
La raison principale pour laquelle 1 Jean 5:7 se trouve dans peu de manuscrits en Grec, quoiqu’il s’en découvre de plus en plus, se rapporte à l’hérésie du Sabellianisme entre les années 200-270. Sabellius avait repris le Modalisme Patripacien de Noët et Praexas en y ajoutant le Saint-Esprit. Le Modalisme enseignait que le Père et le Fils étaient identique, une seule Personne, mais d'après l'hérésie de Sabellius ces modes d’existences étaient consécutifs et intérimaires. Selon ce concept, Dieu existait en tant que Père, mais lorsqu’il devint Fils, il cessa d’être Père; de même le Fils, lorsqu’il devint le Saint-Esprit, cessa d’être Fils. Cette forme regrettable d'un Modalisme déformé avait pour effet d’annuler l’existence éternelle du Fils de Dieu comme deuxième personne de la Trinité Ontologique, et de renier ainsi sa divinité aux yeux de ceux qui défendaient la position orthodoxe de Nicée/Constantinople. Cette attaque qu'ils considéraient dangereuse à la divinité éternelle du Seigneur Jésus-Christ, fit que le passage des trois témoins célestes de 1 Jean 5:7, de par son unité des caractéristiques personnels de Dieu qui ne mentionne aucunement trois personnes distinctes en Dieu, ne fut plus favorisé par les chrétiens dits orthodoxes qui divisaient Dieu en trois personnes. Ainsi on remplaça une hérésie par une autre. Puisque l’orthodoxie avait la suprématie dans l’Église Grecque de l’empire Byzantin, le passage de 1 Jean 5:7 fut considéré comme un ajout hérétique du Sabellianisme et supprimé des manuscrits grecs alors existants. Mais comme nous avons vu plus haut, plusieurs copies échappèrent à cette perversion du à l'intégrité des scribes qui les produisirent sous la providence de Dieu. Il en advient que les manuscrits mutilés à cet endroit furent recopiés graduellement pour former la masse des manuscrits Byzantins, mais que la lecture authentique fut préservée dans la lignée des manuscrits latins. Cette succession latine débuta avec la Vestus Itala, (traduction en ancien latin des textes originaux grecs d'Antioche par l'Église Italique ou Vaudoise en l'an 157) à la Vulgate Latine, et de là jusqu’à la version latine utilisée par Érasme. Même que nous retrouvons 1 Jean 5:7 dans la version Knox de la Vulgate Latine de 1963, qui contient une note de bas de page disant: «Ce verset ne se trouve point dans aucun bon manuscrit Grec, mais les manuscrits latins ont probablement préservé le bon texte». Or comme nous avons vu, il est hors de tout doute que les manuscrits latins ont préservé le texte authentique, puisque la Vestus Itala, base des traductions latines, était une traduction directe du texte original des apôtres conservé dans l'Église d'Antioche. Plusieurs attribuent le manque de ce passage à une omission malheureuse due à l’indiscrétion des copistes, mais une crise théologique semble plutôt à l’origine de son exclusion, car seulement un conflit majeur comme celui engendré par le Sabellianisme, aurait pu être la cause que des scribes orthodoxes sans scrupules l’auraient retranché pour protéger leur doctrine hérésiarque de la Trinité Ontologique. C’est la raison pour laquelle ce passage fut préservé dans les textes latins de l’Afrique du Nord et de l’Espagne, où l’influence du Sabellianisme se faisait moins ressentir. Quoique la vaste majorité des manuscrits grecs représentent fidèlement le Texte Original inspiré, le texte des manuscrits latins préserva sous la providence de Dieu plusieurs lectures des Originaux dont le passage de 1 Jean 5:7 en fait partie. Nous sommes donc assuré que ce passage est authentique et entièrement inspiré de Dieu qui l’a protégé et gardé pour nous sous sa divine providence. Voici la traduction de ce passage dans la Bible de Machaira 2016 avec son contexte immédiat qui nous indique, sans l'ombre d'aucun doute, qu'il est le témoignage de Dieu, l'Esprit des vivants, envers Son Fils dont Il est Lui-Même l'incarnation, c'est à dire que le Fils est l'enveloppe visible du Dieu invisible et Père éternel manifesté dans la chair:
Ponce Pilate écrivit en trois langues, en Hébreu, en Latin, et en Grec: «JÉSUS DE NAZARETH ROI DES JUIFS», et c’était une vérité insupportable pour les autorités religieuses qui firent tout leur possible pour que Pilate enlevât cet écriteau fixé sur la tête de la croix de notre glorieux Rédempteur, mais il refusa en disant: «Ce que j’ai écrit, je l’ai écrit» (Jean 19:19-22). Ce que Pilate écrivit était sans qu’il le sache Parole de Dieu, et le «comma johannique» que les réformateurs ont inclus dans leurs traductions est aussi Parole de Dieu, laquelle les autorités religieuses d’aujourd’hui s’efforcent de supprimer de nos Bibles protestantes. L'écrit de Pilate nous indique aussi une autre chose très importantes remarquée par peu. Il s'agit du fait que les textes originaux de la Parole de Dieu se retrouvent dans les trois langues principales de cette époque, à savoir l'Hébreu, le Latin, et le Grec. Les russellistes ou Témoins de Jéhovah sont bien sur les premiers à applaudir cet effort, et même le Vatican appuie tout effort visant à diminuer l’autorité de nos Bibles sur le témoignage de Dieu envers son Fils. Le papisme comme toutes les sectes, a inventé un salut qui n’est pas basé sur la Bible mais sur des suppositions de ce qu'elle dit. Les Témoins de Jéhovah devancent cependant toutes les sectes dans la mutilation des Écritures. En effet leurs traductions sont basées sur une traduction anglaise complètement falsifiée au point qu’il y a des phrases qui n’ont aucun sens. On y trouve non seulement que Jésus est un petit dieu, (Jean 1:1) mais aussi du pur charabia. C’est le propre de beaucoup de sectes; soit falsifier la traduction, soit ajouter de nouveau livres apocryphes (ou mormon), soit imposer une interprétation particulière de la hiérarchie ecclésiastique. Le protestantisme original a la caractéristique opposée: les traductions sont fidèles, (cela saute aux yeux quand on les compare dans leurs différentes langues), aucun livre n’est rajouté au Canon, et il n’y a pas d’interprétation imposée par une hiérarchie, quoique ces traductions ont été réalisée sur la base d'une orthodoxie sujette à caution et en portent les marques, ce qui a causé des divisions multiples lesquelles en fait on servi à épurer de plus en plus la doctrine, car des églises luthériennes aux églises presbytériennes on voit à travers l'histoire du christianisme une affirmation plus claire de la doctrine de la prédestination, et des églises presbytériennes aux églises baptistes particulières (calvinistes) on voit une affirmation plus claire de la doctrine de l’élection inconditionnelle. Malheureusement ce n'est plus le cas de nos jours car toutes les prétendues églises ont tous sombrées dans l'apostasie rampante de la mouvance évangélique du christianisme contrefait moderne. Et aujourd’hui l’Apostasie finale dans laquelle sont engagées toutes les églises sans exception, met en lumière le protestantisme véritable qui s’accroche à la Bible et laisse tomber les églises, pendant que le protestantisme officiel s’accroche aux églises et laisse tomber la Bible. Le protestantisme a commencé par la sortie de l’église officielle qu’était l’église de Rome, pour la simple raison de vouloir être fidèle à la Bible, et le protestantisme véritable des amis de Christ finit sa course de la même façon en sortant des églises évangéliques officielles et ses dérives de tous genres pour être fidèle à la Bible. Le protestant réel ou ami de Christ (Christophilien) ne dépend pas d’une église protestante: il dépend uniquement de la Bible qui lui enseigne, par la présence et la puissance du Saint-Esprit, le salut par la foi et non pas par l’église contrefaite ! Mais cette Bible protestante il faut s’y accrocher et ne pas se laisser égarer par les nouvelles traductions modernes qui arrondissent les angles pour faire passer un évangile dénaturé que l'on nomme «l'évangile de disgrâce» qui glorifie les efforts de la nature humaine déchue qui veut contribuer à son salut. C’est un test pour notre foi; ceux qui retiennent les bibles protestantes traditionnelles (Martin, Ostervald, Machaira) sont ceux qui aiment la Parole de Dieu, qui la savourent. Mais ceux qui ne voient pas la différence et acceptent n’importe quelle nouvelle traduction sont ceux qui ne sont pas affermis dans le Chemin, et beaucoup ne se sont jamais engagés en esprit dans la voie de la vérité qu'un grand nombre s'imagine détenir lorsqu'ils en ont qu'une approximation présomptueuse. L’argument pour accepter les nouvelles traductions c’est qu’elles sont plus compréhensibles, plus adaptées à notre langage actuel. Il est vrai que notre langue évolue et qu'il devient par ce fait même nécessaire de réviser son texte. Mais cette nouvelle génération est férue d’électronique mais peu enclin à étudier et à lire, ou cela se fait à travers des bandes dessinées. Peu, très peu sont en mesure d'accomplir une révision du texte de la Bible car la très grande majorité sont tous des chrétiens nominatifs seulement, ils n'ont que l'apparence mais non la force qui provient de la Sainte Présence de l'Esprit des vivants dans le cœur de ses élus. En d'autres mots ils sont tous des imposteurs qui vivent dans les illusions de leurs délires. Tout ce qu'ils peuvent produire ne serait que corruption, adultération, déformation, falsification, et perversion subtile de la vérité.
LA SECTE DES JUIFS MESSIANIQUE ET LA BIBLE A l’opposé il y a des férus judaïsant; la secte des Juifs Messianiques composée de juifs et surtout de non-juifs évangéliques et particulièrement de ceux de la secte des «Adventiste du 7ie Jour», pour qui l'observance de la loi, particulièrement des fêtes et du sabbat, est ce qu'il y a de plus important. Mentionnons aussi que cette secte détient de fortes racines avec le pentecôtisme des juifs de la Russie. Plusieurs charismatiques, toutes vagues confondues, font aussi parti de ces groupes et cela n'est pas surprenant puisqu'ils sont tous déchus de la grâce (Galates 5:4). Bref, la secte des Juifs Messianique est un pot-pourri d'immondices évangéliques à prétentions bibliques. Ce proverbe dit donc vrai: Qui se semble se rassemble, même si de sérieuses différences doctrinales sont considérables entre plusieurs de ses branches. Ils ont au moins un point d'entente, la loi de Moïse et la reconnaissance de la nation d'Israël moderne, et cela est suffisant pour en faire une force dangereuse et maléfique qu'il faut combattre à tous prix. Pour eux l’important c’est la lettre, et même si le N.T. est écrit originalement en Grec, ce qui est prouvé amplement, plusieurs d'eux refusent ce fait en déclarant qu'ils ont plutôt été écrit en Hébreu ou Araméen, lorsqu'il n'existe absolument aucune preuve de cela, il n'y a en effet aucun manuscrit de ce genre sur lequel ils peuvent appuyer leur hypothèse loufoque et extravagante; tandis qu'il existe au-dessus de 6,000 manuscrits en Grec du N.T.. Ce n'est qu'aux 5ie et 6ie siècles que nous retrouvons quelques manuscrits qui représentent une traduction Syriaque composée sur la base de l'ancienne traduction Araméenne de la Peshitta qui avait été traduite à partir du Grec et non l'inverse, traduction qui fut par après dénaturée par l'insertion de lectures en provenance de manuscrits corrompus par Origène d'Alexandrie en Égypte. La majorité de ces gens sont des amateurs dans ce domaine et ils s'imaginent tout connaître, attitude néfaste très courante parmi les sectes évangéliques. Et ceux qui en ont la moindre connaissance en tordent le sens pour justifier leurs révisions et traductions incongrues des Saintes-Écritures. Nous en voyons l'exemple avec la «Bible de Chouraqui»; le Nouveau Testament de David H. Stern, traduction Judéo-Messianique; et récemment la Bible du gourou Shora Kuetu nommée «Bible de Jésus-Christ»; et viendra s'ajouter bientôt la Bible des Juifs Messianique nommée «L'Écriture Sainte» qui traduit des passages comme Romains 12:11 par: «N'étant pas paresseux dans le zèle; dans le Souffle bouillant; servant YHWH.»; «Mais YHWH est l'Elohim-Emet, l'Elohim Ch'ay, et le Melek-Olam...» (Jérémie 10:10); «Au commencement était la parole, et la parole était en Elohim, et la parole était Elohim».(Jean 1:1). La traduction est élégante et la présentation est plaisante aux yeux, mais y avez-vous compris quelque chose ? Évidemment elle n'est pas conçue pour le commun du peuple mais pour une secte particulière insatisfaite des traductions de la Bible par les réformateurs protestants, au point qu'elle est excessive à l'extrême et porte le lecteur commun à la confusion. Même que certaines de ses traductions, surtout celle de Jean 1:1 ne porte pas la signification précise du Grec «pros» dans ce contexte et s'éloigne dans une inexactitude aberrante qualifiée d'hérésie (voir: La Parole était AVEC Dieu). Elle s'est fourvoyé dans son interprétation en nous disant que Dieu (la Parole) est en Dieu, ce qui est un non-sens ahurissant puisque le terme «pros» est utilisé pour signifier une direction, un mouvement vers un but spécifique, et dans ce contexte le but est l'incarnation ou manifestation de Dieu dans la chair (Jean 1:14). Il ne s'agit donc pas d'une location ou état d'être, comme le laisse sous-entendre cette traduction avec son «Dieu en Dieu», traduction extrêmement dangereuse qui donne la fausse impression de l'existence de deux Dieux. Origène d'Alexandrie avait tombé dans le même panneau, de même que les Témoins de Jéhovah et plusieurs autres sectes. A remarquer aussi que cette nouvelle traduction a changé le mot «Esprit» par «Souffle» partout dans le Nouveau Testament, ce qui ne peut être justifié dans le Grec, même si ce mot, qui détient en réalité plusieurs nuances, porte cette signification dans certains contextes. Dans la King-James anglaise le Saint-Esprit est «the Holy-Ghost», expression qui devient en français «la Sainte Présence» nous indiquant par cela la présence de Dieu dans certains contextes historiques, et la présence de Christ en nos cœurs, traduction qui est beaucoup plus précise et raisonnable que celle de «Saint Souffle». La Bible des Juifs Messianique nommée «Les Écritures Saintes» n'est donc pas à recommander, et malgré son apparence attrayante il est grandement préférable de s'en éloigné.
Les Juifs Messianiques sont persuadés dans les rêveries de leurs délires que l'Église de Jésus-Christ doit retrouver ses racines juives messianiques pour accéder à un temps de réveil spirituel, tout comme l'enseignent les pentecôtistes/charismatiques et autres nids de vermines insalubres de la sorte. C’est ainsi selon ces gens retardés que l'Église expérimentera la plénitude du christianisme, mais d'un christianisme satanique qui n'est qu'une contrefaçon de sa réalité. Ils veulent restaurer les pratiques juives au sein de l'Église comme le port de l'étoile de David (en pendentif), le tallit (châle de prière juif), célébrer les fêtes juives, pratiquer la circoncision et les interdits alimentaires, revenir à l'observance du shabbat, etc. Et pourquoi ne pas ajouter aussi à leur liste de sottises le port de la ceinture de chasteté, la petite casquette à hélice qui tourne aux quatre vents pour leur indiquer la direction où aller et avec laquelle ils s'élèveront surement dans les airs lors de la supposée enlèvement de l'Église, et la camisole de force pour retenir leur folie et leurs perversions de la vérité ? Quant aux Juifs d'aujourd'hui, selon les sectes messianiques, ils sont TOUJOURS LA NATION SAINTE DE DIEU [en majuscules s.v.p.], son PEUPLE ÉLU, même s'ils ne croient pas et maudissent le christianisme et la grâce souveraine et disent que le Seigneur Jésus est un bâtard. Ils ne réalisent pas que la nation moderne d'Israël n'est pas le peuple de Dieu mais le peuple de Satan, et que sa fondation en Palestine en l'an 1948 n'est pas un miracle mais un plan politique bien définie par le mouvement Sioniste pour relocaliser l'ancien empire des Khazars à prétentions judaïque. En d'autres mots, l'ancien Israël n'existe plus, il a été absorbé avec les gentils (non-juifs) dans le christianisme pour former un seul peuple (Éphésiens 2:13-16). Même que la Parole de Dieu dit clairement qu'il n'y a plus ni juifs ni grecs en Jésus-Christ (Galates 3:28; Colossiens 3:11). Qui allons nous croire, la Parole de Dieu ou une meute de loups voraces qui prétend détenir la vérité (Actes 20:29,30) ? On apprend de cette secte que la majeure partie de la Bible est écrite pour les Juifs Messianiques. Les chrétiens d’origine païenne n’ont droit qu’à un dixième ! Ils donnent la fausse impression de vouloir éviter le piège du légalisme mais dans l’ensemble, ils propagent le retour aux pratiques du judaïsme (obligations d'observer la loi, particulièrement le Décalogue, ainsi que les traditions et les fêtes juives) tout en reconnaissant l’œuvre expiatoire de Jésus-Christ qu'ils renient par leurs déviations et leurs agissements, abomination monstrueuse et répugnante d'un mélange de semi-vérités et d'interprétations forcées et exagérées des Saintes-Écritures. Ils déclarent que le salut est par la grâce mais que cette grâce leur donne la capacité d'obéir à la loi pour se sanctifier, renversant ainsi le sens réel de l'Évangile qu'ils pervertissent avec un légalisme subtile et hypocrite. Dans ce détournement astucieux de l'Évangile, la grâce ne serait donc plus une grâce mais un salaire mérité par l'obéissance à la loi. En fait, il s'agit ici de la pire hypocrisie jamais vue sur la face de la terre, et tous ceux qui sont destinés à la perdition tombent dans le piège, tout comme un homme tombe dans un lit avec une prostituée.
Nous vous présentons ici un article qui provient du Forum «Au Féminin» à propos des sectes qui concerne cette mouvance exécrable de Juifs Messianique: «Le protestantisme évangélique représente une conception naïve du christianisme, et les juifs messianiques ne sont ni plus ni moins que des évangélistes protestants, n'adhérant pas au concept Catholique, puisque ne croyant nullement en Marie, plagiant la religion Juive en respectant certaines fêtes Juives, afin de ni plus ni moins pouvoir garder leur titre de Juif originel, se servant de l'ancien testament et du nouveau, et n'ayant comme but que la conversion des Juifs d'Israël afin qu'ils adhèrent à accepter Jésus comme Messie. J'ai lu qu'il y avait au moins 15 congrégations de Juifs messianiques à YERUSHALAYIM... Ils représentent une secte, il ne faut pas oublier qu'au sein des protestants originel, il n'y a jamais eu de Juifs messianiques, et cette amalgame, mélangeant protestantisme, et judaïsme, donne une composition nauséabonde que je nomme secte appelée pour les uns Juifs messianiques pour les autres Chrétiens évangélistes et comme toute secte, ils ont pour vocation, la conversion d'un maximum des Juifs.» Nous avons trouvé aussi que la secte des Juifs Messianique reconnaît l'autorité de certains pseudépigraphes, le Livre d'Hénock, le Livre des Jubilés, et le Testament des douze patriarches. Sur le Forum des Juifs Messianiques il est écrit en première page: «Notre Calendrier Israélite se base sur le Calendrer de YHWH décrit dans le Livre d'Hénok et des Jubilés d'où une différence de dates d'avec le calendrier Juif orthodoxe, karaïte ou autres...», et cela après nous avoir menti en pleine face en déclarant que la Bible est l'autorité suprême de leur foi. Il s'agit donc d'une vraie imposture, une contrevérité de mystifications qui trompe les gens simples et les crédules, et les dirige dans un labyrinthe sans issue où ils périront tous sans aucune espérance.
Paul Ghennassia, un des dirigeants d'une des branches de la secte des Juifs Messianique, nous dit: «Sachant que ce n’est pas par les œuvres de la loi que l’homme est justifié, mais par la foi en Yéshoua le Messie nous aussi, nous avons cru en Yéshoua le Messie, afin d’être justifiés par la foi dans le Messie, et non par les œuvres de la loi, parce que nulle chair ne sera justifiée par les œuvres de la lois » (Galates 2:15-16). Il faut que nos amis Chrétiens comprennent que nous ne prêchons pas une «nouvelle doctrine», ni une «nouvelle secte», mais que notre message, qui était à l’origine juif, doit retrouver pour les Juifs d’aujourd’hui sa vraie «valeur biblique» afin que la «B’rith Hadasha», la nouvelle «Alliance» ou «Nouveau Testament» ne soit plus le livre «étranger», le livre des «Goïms» ! Pour combler le fossé et aider notre peuple à retrouver «son livre», il nous faut employer très souvent les «consonances hébraïques» qui ont été écartées au profit des mots grecs qui pour un Juif ne signifient rien !».
Ouf, mais quel beau tissu de mensonges et d'hypocrisies de la part de ce réprouvé, il mérite surement la couronne sur la corne de Satan pour la duplicité infernale dans laquelle il a été conçue, et dire que des gens croient en de telles pacotilles insidieuses surpasse l'aspect rationnel d'un esprit sain. Mais il n'y a rien de nouveau sous le soleil avec une telle déclaration, elle est utilisée depuis des millénaires par toutes sortes de sectes, particulièrement par celles reconnues comme étant judéo-chrétiennes comme les Ébionites et les Nazaréens, décrites en premier lieu au IVe siècle par l'hérésiologue chrétien Épiphane de Salamine. Ils sont reconnus par le Dr. Bruce Pringle dans son travail remarquable «The Word of God in English» pour avoir falsifiés les Saintes-Écritures en altérant le sens de tous les passages qui se rapportent à la divinité de Christ. L'hérésiarque Origène d'Alexandrie les supportait fortement et leur donna la reconnaissance en insérant leurs falsifications des Écritures dans son Hexaple ou «Bible à six colonnes», utilisant leurs textes pour rédiger sa Septante que nous retrouvons dans la cinquième colonne. Le Dr. Bruce Pringle nous fait remarquer que «Clément fonda l'école d'Alexandrie qui institua la propagande des enseignements hérétiques. Il déclara ne vouloir transmettre aucun enseignement chrétien, sans premièrement l'envelopper de préceptes philosophiques. Il enseigna qu'il n'y a aucun ciel, aucun enfer, aucune nouvelle naissance, aucune expiation des péchés par le sang de Christ, et aucune inspiration de la Parole de Dieu. En dépit de la nature de ses enseignements, nos érudits modernes acceptent cette école comme - le Centre de l'Éducation Chrétienne". Démétrius, évêque d'Alexandrie, confia la direction de cette école à Origène qui n'avait que 18 ans, mais qui déjà fut considéré génie et philosophe. David Otis Fuller (Which Bible) nous dit: "Lorsqu'il s'agit d'Origène, nous parlons de celui qui a fait plus que tous les autres pour former et donner une direction aux forces de l'apostasie à travers les siècles". Origène est reconnu pour avoir modifié et pollué les textes de la Bible, particulièrement ceux du Nouveau Testament. Il agissait ainsi sous prétexte de rétablir le texte qui, selon lui, aurait contenu des supposées erreurs de transcriptions; tout comme font les apostats de la Critique Textuelle Néologique qui suivent dans ses pas. Origène fut essentiellement l'ennemi le plus dangereux du Christianisme. Il empoisonna la Source de l'eau de vie en altérant, retranchant, et ajoutant dans la Parole de Dieu ce qui lui plaisait. Il sema ainsi la confusion afin d'établir l'autorité du texte de la Septante dont il est l'auteur. L'œuvre la plus remarquable d'Origène fut son Hexaple, ou Bible à six colonnes: 1- La première contenait un texte Hébreu qui, selon le Rev. James Townley, D.D. (Townley's Biblical Literature, Vol.1, 1842), aurait inclus la Pentateuque Samaritaine, un texte pollué de l'Ancien Testament qui disparut pour réapparaître au 17" siècle. 2- La deuxième contenait une translittération grecque de ce texte Hébreu. 3- La troisième fut la version grecque du Juif Ébionite, Aquilla (128). Celui-ci avait été excommunié pour avoir pratiqué la magie et l'astrologie. Il fut admis à l'école du Rabbi Akiba et fit deux versions grecques des Écritures qu'il modifia afin qu'elles soient plus acceptables pour les Ébionites. 4- La quatrième fut la version grecque de Symmachus (160-211), un érudit Samaritain qui devint un Ébionite et un Gnostique. Il fit une traduction grecque des Écritures de l'Ancien et du Nouveau Testament qui fut grandement estimée par les Pères apostoliques, et utilisée dans les communautés Ébionites. Il rejetait les épîtres de Paul, principalement celles qui mentionnent le Salut par la Grâce, et modifia les passages dans l'Ancien Testament qui concernent l'incarnation de Christ comme Dieu manifesté dans la chair. 5- La cinquième fut un texte grec formulé par Origène lui-même nommé "la Septante" qui contenait l'Ancien et le Nouveau Testament. Les apostats modernes prétendent que ce fut seulement une copie de la Septante qu'Origène restaura à partir d'un texte qui, selon eux, daterait vers l'an 285 avant Jésus-Christ. Mais il n'existe aucune évidence que ce texte mythique existait avant l'Hexaple d'Origène, ni aucun manuscrit qui se nomme la Septante avant le 9ie siècle. Il est très bien reconnu aujourd'hui, par le Dr. R.H. Charles (The Apocrypha and Pseudepigrapha of the Old Testament), que la célèbre "lettre d'Aristéas", à laquelle se réfèrent les apostats pour attribuer l'origine de la Septante à une date antérieure à l'Hexaple, n'est qu'une forgerie. Il est tout probable qu'elle fut forgée par Origène lui-même et interpolée dans les œuvres de Philo et de Joséphus. 6- La sixième fut la version grecque de Théodote (140-190). Celui-ci avait renié Christ durant les persécutions, et prétendait n'avoir pas renié Dieu. Tout comme Clément d'Alexandrie, il fut un disciple de Tatien qui avait composé une "Harmonie des Évangiles" qui tordait le sens de la Parole de Dieu, nommé la Diatessaron. Il devint un Marcionite puis finalement un Ébionites. Dans sa traduction, il altéra le texte en ajoutant et retranchant des mots et des passages, afin de le rendre plus conforme aux principes des Ébionites.» (fin de citation).
Le Juif Messianique, Paul Ghennassia, que nous avons mentionné plus haut, déclare que cette secte de Juifs Messianique «croit être justifiée par la foi sans les œuvres de la loi», mais cela est un piège bien camouflé. Tout dépend en effet de l'interprétation que ces réprouvés donnent au sens d'être «justifié par la foi», et évidemment ce n'est pas le sens biblique que la Réforme protestante lui donna au 16ie siècle. Pour les Juifs Messianiques, la «justification par la foi» est l'élément principal qui leur permet d'observer la loi, c'est comme dire l'aberration suivante: «Maintenant, par la foi, j'ai finalement la puissance d'observer la loi, ce qui m'était impossible avant de croire.». Il s'agit vraiment d'un attrape-nigaud par lequel ils capturent les âmes de gens sots et stupides qui ne peuvent voir plus loin que le bout de leur nez. La justification de Paul Ghennassia est toute autre que celle enseignée par la Parole de Dieu, elle est en effet le contraire qui se nomme «une réprobation» et une déformation de la vérité qui est inversée bout pour bout. Il affirme en plus «que nous ne prêchons pas une nouvelle doctrine, ni une nouvelle secte», ce que toutes les sectes dites chrétiennes et évangéliques affirment aussi, même les Témoins de Jéhovah, les Adventistes du Septième Jour, et les Mormons disent la même chose. On n'a pas à les croire mais à les condamner et les exposer pour ce qu'ils sont, des imposteurs et des hérétiques. Paul Ghennassia poursuit sa notion extravagante en disant: «notre message, qui était à l’origine juif, doit retrouver pour les Juifs d’aujourd’hui sa vraie «valeur biblique». Ah bon, on croyait que «la vraie valeur biblique» était pour tous les chrétiens authentiques «la grâce du salut en Jésus-Christ», faut croire qu'on s'est trompé depuis des siècles. Non ! Que les Juifs Messianique «ne reconnaisse pas la vraie valeur biblique» est l'indice qu'ils sont tous des faux chrétiens. Mais le comble de la stupidité de Paul Ghennassia est l'affirmation suivante: «il nous faut employer très souvent les «consonances hébraïques» qui ont été écartées au profit des mots grecs qui pour un Juif ne signifient rien.». Mais rêvons-nous, c'est surement un cauchemar, personne ne peut vraiment être aussi inepte que cela et dire de telles niaiseries. Si les Juifs Messianiques ne comprennent pas le Grec, il semble toutefois qu'ils comprennent très bien le français et l'anglais. Pourquoi donc utilisé des «consonances hébraïque» lorsque les français et les anglais n'y comprennent rien, et que la Bible doit absolument être traduite dans la langue du peuple commun pour être comprise. Voyons donc, soyons un peu logique après tout. Il semblerait qu'il y a un sérieux manque de matière grise entre les deux oreilles des Juifs Messianique. Mais nous savons qu'ils sont des menteurs et que plusieurs d'eux comprennent le Grec, et que l'affirmation que «le Grec ne signifie rien pour les juifs» est plutôt une déjection répugnante d'une langue et d'un peuple qu'ils détestent pour les avoir supplantés dans la grâce du salut, ce qui fit que le Royaume de Dieu leur fut enlevé pour l'éternité et donné aux Grecs, c'est à dire aux Gentils ou non-juifs. Le vrai Juif est le chrétien qui fait parti du Corps de Christ et l'Israël authentique est celle qui est spirituelle et qu'on nomme l'Église véritable, c'est à dire «la convocation à renaître dans la vérité», et les Juifs Messianique n'en font pas partie.
Pour éclaircir le point davantage, voici ce que dit un des adepte de Paul Ghennassia, un nommé ZANNOUBO GERARDO, et remarquez bien sa façon de s'exprimer comme un vrai zigoto qui se prend pour un être intelligent en rabotant toutes sortes de consonances hébraïques insensées afin d'être admiré par tout le reste des zouaves de cette sectes d'énergumènes: «Je bénis Adonai Yeshuah de l’opportunité et de la grâce qu’il m’a offertes en me dirigeant sur ce site… Je suis originaire du Bénin…(évidemment, on aurait du s'en douter) je suis disciple du Christ et non chrétien… Et depuis quelques années ma conviction était que les chrétiens devraient s’édifier sur la culture biblique juive pour retrouver le christianisme originel, le véritable, que les Églises, à cause de l’hérésie romaine, ont abandonné… Il est courant d’entendre dans les Églises que Christ ayant tout « accompli », l’observance des commandements, des célébrations contenues dans l’ancien testament n’ont plus leur raison d’être… D’après leur compréhension « la loi de Moise a été abolie par la mort du Christ à la Croix »… Et pourtant, ils ont préféré garder les commandements relatifs à l’observance de la dîme puisque l’observance de ce commandement arrange les clergés chrétiens. C’EST TOUT SIMPLEMENT DOMMAGE! YESHUA HA’MASHIAH n’est pas venu abolir la loi de Moise mais l’accomplir… Dans Mattyahou 5:17 et 20 nous lisons: « Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir (…) Celui donc qui supprimera l’un de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire de même, sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux; mais celui qui les observera, et qui enseignera à les observer, celui-là sera appelé grand dans le royaume des cieux (…) Car, je vous le dis, si votre justice ne surpasse celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez point dans le royaume des cieux. » Mais comment comprendre le terme « accomplir » utilisé par YESHUA? Par ce terme le mashiah veut nous faire comprendre qu’il est venu accomplir tout ce qui a été écrit et annoncé sur sa personne par Hashem que cela soit dans la loi ou les prophètes… C’est ainsi qu’il nous invite également par nos actes à réaliser le dessein de Dieu dans chacune de nos vies. Conscient de principe, moi j’essaie de célébrer les fêtes juives, « Rosh Hashanna », « Pessah », « Shavouot », « Décompte de l’Omer »…. Cependant je manque de précisions quant aux rituels tels qu’ils sont pratiqués par les « juifs messianiques »… Pourriez vous m’apporter de précisions? Par cette occasion, je voudrais aussi répondre à un appel d’Elohim et fonder la première communauté messianique… Je serais ravi de prendre contact avec vous pour voir la possibilité d’ouvrir au Bénin la première communauté « JUIVE MESSIANIQUE »…. Merci… Qu’Adonai Yeshua vous bénisse…». Quelle théologie lamentable de dépravé spirituel, il faut le dire, cet énergumène se prend donc pour un grand personnage dans le Royaume de Dieu lorsqu'il en est complètement rejeté. Il ne fait que refléter l'opinion générale de tous les Juifs Messianique, à savoir que la loi n'est pas abolie par la grâce mais qu'elle serait encore en vigueur et demande d'être observée dans une obéissance totale. Il ne s'agit donc plus d'une grâce inconditionnelle par laquelle nous sommes sauvé, mais d'une grâce conditionnelle aux caprices de l'homme et qui se nomme «une disgrâce». Ces gens sont complètement constipés mentalement et spirituellement, ils ne peuvent comprendre qu'en accomplissant la loi Christ l'a abolie pour ceux qui sont justifiés par la foi dans son sacrifice parfait, et que par la foi dans le fait qu'il a accompli la loi en notre faveur, nous en sommes libéré une fois pour toutes. En d'autres mots, la loi n'est plus en vigueur pour ceux qui sont sous la grâce autrement nous serions encore sous l'emprise du péché, car la Parole de Dieu nous dit clairement que loi est la puissance du péché (1 Corinthiens 15:56). Mais nous avons été délivré de la culpabilité et de la condamnation du péché, et cela est un fait que la secte des Juifs Messianique refuse de reconnaître. En se remettant sous l'observance de la loi les Juifs Messianique et tous leurs semblables se remettent sous la condamnation du péché pour leur perdition éternelle, car un tel principe est clairement le péché contre le Saint-Esprit.
Pour ces mécontents, fortement orgueilleux et prétentieux, et toujours insatisfait de la révélation biblique, il faut dire «Yeshoua» et ne pas dire Jésus. Wow, quelle intelligence, quelle érudition, bientôt il va falloir se mettre à genoux et leur embrasser le cul si nous voulons être sauvé, car après tout ils sont les maîtres de l'interprétation et malheur à nous si nous ne marchons pas dans leurs insanités judaïques. Ils ont leur façon de prononcer «Shibolet» et ceux qui prononcent à la française doivent être exclus de la communion messianique. Ils ont leur Bible Chouraqui, bourrée de termes comme: Adam le glébeux…Si le premier homme donc n’est pas glébeux et le deuxième n’est pas Yeshoua, vous êtes dans les ténèbres ! Pour eux la Bible doit être lue de préférence en hébreu et ils nient que le N.T. fût écrit en grec, ce qui est complètement absurde ! Ces « glébeux » s’imaginent que toute traduction est défectueuse comme si la compréhension de la Parole de Dieu dépendait de la langue hébraïque pour être comprise par les français, ce qui est un non-sens. La langue originale qui se parlait durant la construction de la tour de Babel s’est perdue comme les textes originaux qu’écrivirent Moïse, les prophètes et les apôtres. L’hébreu n’est pas plus original que le chinois, et Dieu a créé toutes les langues, et chacune a ses avantages et ses limitations. Martin Luther essaya d’utiliser les gloses des rabbins, mais il se rendit compte qu’elles obscurcissaient le texte plutôt qu’elles ne l’éclairaient. La Bible ce n’est pas le Coran, et justement comme c’est la Parole de Dieu elle a la propriété divine de ne perdre ni sa saveur ni sa clarté dans quelque langue que ce soit. Pour la comprendre il ne faut pas la lire en hébreu, en grec ou en araméen, il faut la lire en demandant au Saint-Esprit de nous de nous diriger et de nous y instruire correctement, et non selon les interprétations particulières de tous et chacun. Certains passages ont plus de saveur ou plus de clarté dans certaines langues, mais il n’y a pas besoin de savoir l’hébreu classique ou le grec koïnè pour comprendre l’Écriture quoique ça peut aider pour ceux qui détiennent une connaissance de ces langues; il faut l’aide, non du paravent des suppositions, mais du Paraclet, c'est à dire de la Sainte Présence de Christ, et une Bible protestante traditionnelle, (ou plusieurs si possible). L’interprétation correcte vient de l’Auteur des Écritures, Il parle toutes les langues et par la Réforme protestante Il nous a donné Sa Parole dans toutes les langues des nations. Ainsi donc l’érudition n’est pas nécessaire pour avoir une claire compréhension des Écritures. Augustin ne savait pas beaucoup de grec, et quant à John Bunyan le fameux pasteur puritain qui écrivit une soixantaine de livres et traités comme « Le Voyage du Pèlerin » et « La Guerre Sainte »; il ne fit que deux années d’école primaire. Comme dit la Bible: «Par tes commandements j’ai acquis intelligence» et encore: «La sagesse appartient à Jéhovah et de sa bouche viennent la connaissance et l’intelligence», et Sa bouche n’est pas limitée à l’hébreu classique ni au grec koïnè ! Il ne faut pas mépriser l’érudition et la connaissance des langues originales des Écritures, mais elles ne sont nullement indispensables. Un commentateur érudit dit un jour en parlant de Spurgeon que ce fut vraiment un des prêcheurs les plus éminents, mais que s’il avait été formé dans un fameux institut biblique il aurait été encore plus grand. Énorme erreur; car ce qui faisait la grandeur de Spurgeon c’était sa simplicité en dépit de son érudition. Ses sermons sont toujours vivants et efficaces car ils sont simples mais ils font cible. Pour le commun des mortels les préciosités des érudits ne sont qu’un bourdonnement «épistémologique» propre à plonger l’esprit dans un assoupissement profond, même si elles font la joie des immortels de l’Académie française ! Et oui frères, il y a des milliers et des milliers d’imbéciles avec des doctorats en théologie et des diplômes de pasteur, comme des milliers et des milliers de frères éloquents et puissants dans les Écritures qui ne parlent pas un mot d´hébreu et qui n’ont même pas obtenu le BEPC ! Les imbéciles croient pouvoir enfermer le Saint-Esprit dans leurs séminaires bibliques, et leurs instituts regorgent d'idiots et de sottes qui lisent très bien le grec, mais qui ne comprennent rien à ce qu’elles lisent, sinon elles seraient plutôt restées à la maison qui est l’endroit indiqué par la Bible, pour les femmes intelligentes qui font profession de foi !
LE PROBLÈME AVEC LA RÉVISION ET NOUVELLES TRADUCTIONS Nous en venons ainsi à notre point principal concernant la traduction et révision de la Bible par des groupes de Juifs Messianique ou autres vipères venimeuses de la même espèce que ces réprouvés. Il est évident que nous ne pouvons avoir aucune confiance en ces gens pour nous transmettre honnêtement la Parole de la Vérité, pas plus que nous pouvons avoir confiance en des comités de révision du christianisme traditionnel ou évangélique. Le Seigneur nous a pourvus de très bonnes traductions qui parfois rendent plus clairement l’intention de l’Esprit dans la langue vernaculaire que dans l’original. L’hébreu par exemple ne possède que 3 temps, le français en possède beaucoup plus. L’allemand ne possède qu’une seule parole pour la foi, tandis que l’anglais en possède 2 ainsi que les langues d’origine latine (foi et croyance). Il est donc utile de comparer les Bibles protestantes et leurs révisions. Supposons que nous sachions parfaitement l’hébreu et le grec. Cela nous aiderait certainement dans certains cas, mais en général serions-nous capables de traduire mieux que les réformateurs qui furent les hommes choisis par Dieu pour donner la Bible aux nations dans leurs langues ? Si Dieu le veut et que cela est dans ses plans, surement. La Parole de Dieu nous dit «qu'il y a un temps pour toutes choses...» (Ecclésiaste 3:1), et le temps des réformateurs est révolu. Le français parlé de nos jours n'est pas le français parlé au temps de réformateurs, la langue a évoluée avec le temps, la connaissance des langues a augmentée, et les principes de traduction se sont développés davantage. Mais la réforme n'a pas cessé, elle se poursuit encore de nos jours, et la Bible doit demeurer accessible aux peuples dans le contexte de ces changements au risque de devenir désuète et incomprise, d'où donc la nécessité de réviser ses traductions à certain moment donné. Cela ne veut pas dire qu'il faut nous débarrasser de nos bonnes vieilles bibles, au contraire car elles vont toujours avoir leur utilité. Le problème n'est pas avec la révision et les nouvelles traductions qui peuvent en ressortir pour préciser son texte d'avantage, mais avec les réviseurs et traducteurs mêmes. En réalité aucun n'est qualifié pour accomplir un tel travail s'il n'a pas la Sainte Présence de Christ en lui pour le diriger, et là est le problème car de nos jours nous faisons face à un christianisme contrefait à l'échelle mondiale qui domine sur tous les aspects de la foi chrétienne, et la très grande majorité sont tous des faux chrétiens qui marchent dans les illusions de leurs délires, s'imaginant être sauvé et avoir l'Esprit de Christ lorsque l'esprit qu'ils ont reçu est celui de l'Antichrist. Vous comprenez donc toutes les complications que cela occasionne au niveau de la révision et traduction de la Bible puisqu'on ne peut faire confiance à personne dans ce bordel spirituel. Si l'Esprit des vivants ne s'impose pas, de tels projets sont irréalisables, et l'Admirable n'agit jamais à travers des comités ou associations humaine pour réaliser ses projets. Malheureusement presque toutes nos versions de la Bible sont produites de cette façon. Certes au début de la réforme protestante Dieu a utilisé certains groupes d'hommes pour accomplir la traduction des textes originaux en la langue commune des peuples, on a qu'à penser aux Vaudois ou encore au groupe des 57 traducteurs choisis pour réaliser la traduction de la célèbre King-James anglaise, tous des vrais chrétiens et tous des savants dans leurs propres domaine. Le christianisme à cette époque était tout frais dans les cœurs et il se produisit des bouleversements remarquables dans la société. Mais les temps ont changé, le monde s'est corrompe davantage et le christianisme a sombré dans l'apostasie au point que la contagion est présentement mondiale. Qui va prendre la relève, qui va se tenir dans la brèche devant une telle situation insurmontable ? Or rien n'est impossible à Dieu (Luc 1:37) et comme nous dit le Seigneur Jésus: «Ce qui est impossible aux hommes est possible à Dieu.» (Luc 18:27), et ses voies sont au-dessus de nos pensées (Ésaïe 55:8). On peut donc être assuré que Dieu veille sur sa Parole et qu'il est encore capable de susciter certaines personnes pour œuvrer dans ce domaine, comme nous voyons dans 1 Corinthiens 1:26-29 de la Bible de Machaira 2016:
Or quand on fait une traduction on est toujours confronté à des expressions idiomatiques qui ne peuvent être traduite mot à mot, et donc il faut en rendre le sens et oublier la forme. On ne peut donc traduire constamment dans le sens littéral des mots sans trahir l'enseignement de l'original. Il en advient même que le sens original des mots n'est pas saisi par la majorité des traducteurs, car cela dépend du Saint-Esprit qui donne un esprit de sagesse et de révélation dans la connaissance de la vérité. Pour nous il est hors de doute que nos réformateurs possédaient cet esprit de sagesse et de révélation pour nous transmettre une traduction fidèle à l’intention de l’Auteur des Écritures. Nous n'avons aucune confiance dans nos traducteurs actuel et leurs nouvelles Bibles basées sur des manuscrits certifiés par le carbone 14, ou sur des règles d'une orthodoxie problématique et contestable qui n'a jamais contribuée rien de bien à la cause de la vérité, sauf de la ternir, de la déformer, et de la manipuler.
Dieu est entièrement Souverain, il est celui qui contrôle et dirige l’Histoire selon son dessein éternel, et la Réforme s’est faite sur des bases solides tout comme l’Apostasie est train de se propager sur l’empirisme et le scepticisme d’érudits qui sortent de séminaires et d’instituts bibliques infiltrés par les jésuites et la pensée libérale. Notre foi en la Bible n’est pas basée sur le carbone 14 et les dernières découvertes archéologiques. Nous ne sommes pas assez diplômé pour croire que la Réforme a prospéré sur des traductions défectueuses de la Bible et que l’apostasie maintenant se répand en dépits de meilleures traductions. Ils ont déjà supprimé le «comma johannique», et en toute probabilité le prochain papyrus qu’ils découvriront sera plus ancien que tous et donc meilleur, même s’il s’avère que cela appartenait a une communauté Ébionite du 1ie siècle… Peut-être découvriront-ils une copie plus ancienne qui confirmera que Pierre était en fait l’apôtre des gentils et que Jésus ne s’adressait pas à sa mère en lui disant: « femme », sinon: « très sainte mère immaculée » ? L’avenir nous réserve des surprises sur « Discovery Channel » ! Mais nous ne sommes pas de ceux qui doutent de l’authenticité de nos vieilles Bibles protestantes, et cette épée de l’Esprit qui fut l’épée que Luther prit des mains du Goliath romain, et que les Vaudois préservèrent des mains de l'Antichrist, continuera de faire des ravages dans les rangs de l’ennemi si nous nous maintenons fermes dans la foi de nos pères réformateurs. « Sola Fide, Sola Scriptura » voilà notre cri de guerre ! En avant soldats de Christ, ne les craignez point, nous en ferons notre pain, leur protection s’est retirée de dessus-eux, et l'Admirable Esprit des vivants est avec nous.
PRINCIPES DE TRADUCTION ET DE RÉVISION Pourquoi une nouvelle traduction ou révision de la Bible ? Une nouvelle traduction ou révision tient compte de l'évolution du langage. Une langue évolue, car elle est une réalité vivante, liée à l'histoire des mentalités et des cultures. Le sens des mots varie dans le temps, parce que l'usage courant donne à un mot un sens précis qui finit par l'emporter sur les autres. Par exemple, l'adjectif «formidable» a étymologiquement le sens de terrifiant. Mais aujourd'hui, formidable signifie magnifique, remarquable, et a perdu le sens insistant sur la peur. Il est donc dans l'ordre des choses de traduire la Bible en français actuel. Il s'agit d'une nécessité et d'une richesse. Chaque traduction a sa personnalité – et donc, ses forces et ses faiblesses, ses traits de génie et ses tics de langage. Aucune n'est parfaite. Chaque traduction a aussi ses objectifs. Toutes sont donc complémentaires. La diversité des traductions respecte aussi la fertilité de l'inspiration biblique, qui est esprit, et non pas lettre: chaque mot de la Bible est un diamant aux multiples facettes qui n'enferme jamais Dieu dans un unique reflet, déjouant par là la tentation d'une description objective.
Mais gardez-vous de penser que la Bible a été écrite en français, ce n'est pas le cas. A cause de la méconnaissance de ce fait plusieurs abusent de son texte sacré, s'imaginant qu'ils sont les seuls détenteurs de la vérité ou qu'ils sont en mesure de reprendre un autre avec la piètre connaissance qu'ils en ont. Œuvrer dans la traduction et la révision de la Bible nécessite au moins une base de connaissance de l'Hébreu ou du Grec. On ne peut se baser sur une approximation de sa révélation dans des traductions courantes dans lesquelles elle est parfois comparée, celles-ci sont souvent déficientes. Il faut être conscient que la Bible que nous avons entre nos mains est elle-même une traduction. En fait, chaque traduction n'est qu'une interprétation d'un original qui est soit en Hébreu pour l'Ancien Testament, ou soit en Grec pour le Nouveau Testament. Quoique la majorité des traductions sont assez justes en générale, elles s'égarent souvent en plusieurs endroits de la signification réelle des mots dans les originaux. Ceci est du à ce que la majorité des traducteurs traduisent avec des parti-pris qui supportent les points de vue d'un comité qui détient l'autorité sur eux. Il ne faut pas oublier que le traducteur n'est qu'un homme soumit à des règles de travail et à des influences charnelles et religieuses. Quoique la révélation écrite soit suprême et impeccable dans son contenu original, l'objectif de sa traduction souffre de médiocrité, d'irrévérence, de paralogisme, et d'inexactitudes. En d'autres mots, un traducteur classique ou académique ne traduira jamais en dehors des règles de l'orthodoxie qui lui sont imposées par son église ou par le consensus général d'experts de différentes églises, de crainte de perdre son travail, sa réputation, son prestige, et tous les honoraires qui lui reviennent. Une traduction fidèle n'a pas ces problèmes, elle est libre des influences et des inclinations des religions et dénominations modernes dites chrétiennes qui supportent toutes la fausse doctrine de l'arminianisme du libre-choix ou «choix de la foi» dans le salut et la sanctification, et même dans l'éclectisme des principes de traduction. De ce fait, sa rejection est assurée de la part du christianisme moderne qui a sombré dans l’hérésie et l’apostasie des derniers temps. Une traduction fidèle qui reflète la lumière de la vérité sera toujours rejetée des réprouvés, cela est le sceau de son authenticité, car les imposteurs préfèrent les ténèbres de leurs raisonnements au rayonnement de la grâce véritable. Elle se garde aussi des impressions et intimidations politiques et religieuses, choses qui peuvent ternir l’esprit des hommes les plus honnêtes.
Traduire la Bible est un travail risqué si on n'a pas réellement l'Esprit de la Sainte Présence de Christ en nous pour nous diriger. Même que sélectionner une traduction d'un terme particulier peut sembler une aventure incertaine, puisque un seul mot peut avoir un grand nombre de nuances ou synonymes qui peuvent être utilisé dans différents contextes. Les critères de choix sont multiples: à côté des préférences confessionnelles, on pourra privilégier une belle expression littéraire, la surprise d’un souffle poétique, l’assurance de la rigueur scientifique, la proximité avec le langage de tous les jours. Donc entre dépaysement d’un monde lointain et enracinement dans la vie quotidienne, pour lire seul ou avec d’autres, quelle Bible, pour quelle lecture ? Une traduction familière permet de se laisser traverser par le texte biblique qui peut alors habiter la mémoire et irriguer la vie. Mais une traduction inhabituelle offre un étonnement et des saveurs inconnues: elle déplace le lecteur pour lui faire découvrir, encore une fois, la nouveauté de cette Parole. Une traduction n’est donc jamais parfaite, jamais achevée: elle est toujours à reprendre, toujours à revisiter, à cause de la flexibilité et de l'évolution de la langue.
Le 21ie siècle a radicalement transformé notre façon de lire et de comprendre la Bible. Les grandes études philologiques, archéologiques et historiques ont permis de revisiter de fond en comble la matière biblique: les études et les lectures des textes bibliques ont considérablement évolué depuis les dernières grandes traductions françaises dénaturées de nos temps modernes, débutant avec la Darby et la Segond qui a subie un grand nombre de révisions. Néanmoins le principe s'applique aussi aux traductions des réformateurs comme la Olivetan qui subie plusieurs révisions: Épée, Genève, Martin, Ostervald, Lausanne, Machaira. Pour rendre aux mots de la Bible leur épaisseur sémantique, leur mémoire plurielle qui travaille encore le Livre des livres, ne l’oublions pas, la Bible se conjugue à plusieurs voix qui se font écho l’une à l’autre ou se jouent en contrepoint l’une par rapport à l’autre. De la Genèse à l’Apocalypse, il y a plus de soixante écritures différentes, issues d’un vaste processus collectif échelonné sur près d’un millénaire pour confronter le livre majeur de notre culture, de notre mémoire, avec la culture contemporaine. Sans cet effort, les grands textes de notre patrimoine s’effacent de notre univers. Chaque génération s’en est emparé et a proposé sa traduction et nous n'en sommes pas l'exception. Cela faisait plus de quatre cent ans qu’aucun projet individuel de révision et retraduction de la Bible des réformateurs n’avait été entrepris d'après les originaux avant la première réalisation et parution d'une nouvelle version. La traduction de la Bible des Réformateurs a toujours été faite par des individuels en débutant par Pierre Louis Olivetan, Jean Calvin, Théodore de Bèze, et Robert Estienne, tous des hommes de foi calviniste. Le dernier à entreprendre un tel projet fut le pasteur calviniste, David Martin. Tant qu'au pasteur arminien, Jean-Frédéric Ostervald, il ne fit qu'une révision dans le français des versions antérieures de ses prédécesseurs, il ne se préoccupait pas de préciser le texte sur les originaux Hébreu et Grec, mais de le rende lisible au commun du peuple. Depuis ce temps la traduction de la Bible devint la charge de comités de pasteurs, d'experts et de savants dans la science de la Critique Textuelle, et nous savons que cette science n'est pas en dehors de tout soupçon et qu'il faut s'en méfier. Ce n'est qu'en ce dernier siècle qu'un autre individuel de foi calviniste, fut appelé de Dieu pour entreprendre un tel travail car la nécessité s'imposait, et l'aboutissement de ses labeurs donna naissance à la nouvelle Bible de l'Épée dite aussi Bible de Machaira.
Quand on traduit, on se rend bien compte que ceux qui nous ont précédé ont fait des choix difficiles, et parfois extrêmement ingénieux. Contrairement à tous les travaux existants, notre position n'est pas d'adopter une méthode au détriment d'une autre: équivalence formelle (traduction littérale) ou équivalence fonctionnelle (traduction dynamique), ni même celle du compromis (traduction essentiellement littérale: méthode en vogue dans le monde anglo-saxon). La traduction, au sens propre «conduire d'un texte à un autre» est une activité de transport, malheureusement beaucoup se perd dans ce transfert. Une bonne connaissance de la langue source (ou de la langue cible selon les cas) n'est pas toujours suffisante. Même si l'on a suffisamment de vocabulaire, on se heurte toujours au problème des réalités qui existent dans une culture et pas dans une autre. Le travail de traduction est en réalité un travail d'interprétation, dans la mesure où l'on doit donner un sens à ce que l'on traduit. Il faut ici poser la question de la liberté: la pluralité des sens d'un texte est la condition même de la liberté du traducteur. La question des traductions parfaites prend ici une ampleur particulière: Dieu et sa Parole sont par essence ce qui est parfait, alors comment être à la hauteur dans la traduction ? Donc la fidélité au texte original ne semble être que l'apanage de Dieu, comme il nous l'a montré au jour de la Pentecôte, où les apôtres pouvaient parler toutes les langues du monde sans qu'il soit besoin d'interprètes: ou plutôt, ils parlaient une langue compréhensible de quiconque, c'est à dire la traduction parfaite ! Car être fidèle en matière de traduction, c'est assurer une adéquation entre le texte source et le texte cible: une telle adéquation met donc en jeu la vérité, et ce d'autant plus que Dieu est le garant de la vérité absolue.
Mais la Bible c'est aussi un texte littéraire et lorsqu'on la traduit, on est confronté au même type de questions: dois-je privilégier le sens ou le style ? Est-il possible de concilier les deux ? Ma langue permet-elle de concilier les deux ? On sent bien qu'une traduction n'est jamais parfaite de ce point de vue: c'est d'une certaine manière un travail infini. Cicéron disait dans le De Oratore qu'il faut traduire sens pour sens et non mot à mot. Donc la traduction suppose des variations dans le sens des mots. Il semble bien que la perfection d'une traduction soit en fait liée au but qu'elle s'était fixé. En aucun cas le littéralisme ne peut être une solution: c'est «l'assassinat du texte», pour reprendre l'expression de Walter Benjamin (De Jonas à Jonas). On en vient donc à de véritables théories de la traduction: certains privilégient le sens, et c'est ce qui caractérise la plupart des traductions de la Bible en français. Le danger, là encore, est de s'éloigner beaucoup du texte original pour vouloir faire son propre morceau de bravoure car une telle approche ne considère pas l'étymologie. C'est une pratique qui a eu vent en poupe les siècles précédents. L'infini du sens engendre donc l'infini du possible des traductions. Une sorte de gigantesque tour de Babel pour accéder à la perfection de la traduction. Le texte biblique fut écrit par des hommes qui avaient à leur disposition leur langue. Et au-delà de la langue, c'est le miracle divin: Antoine Berman, dans «L'Épreuve de l'Étranger», un essai qu'il consacre à l'histoire de la traduction et à ses théories, s'oppose fermement à la «négation systématique de l'étrangeté de l'œuvre étrangère». Il explique que l'on n'a pas le droit, lorsque l'on traduit un texte, de détacher un texte de la culture dans laquelle il est né. Ce texte est le fruit d'un autre; et en même temps nous partageons avec lui quelque chose qui est tout simplement notre expérience du monde, notre expérience du langage. Selon Walter Benjamin, le langage est pure essence, et donc au-delà des langues il y a un universel du langage: pour les romantiques allemands, la traduction est l'occasion de renouveler sa propre langue et d'enrichir sa littérature par le biais de l'original. Nous sommes donc ramené à nous-mêmes quand nous traduisons un texte, et ce d'autant plus dans le cas de la Bible, puisque se joue notre expérience de Dieu. Car s'il est certain qu'un texte littéraire de Racine engage des réalités extrêmement complexes, tant du point de vue sociopolitique que littéraire, la Bible, elle aussi, est marquée historiquement et culturellement, mais c'est d'abord le texte de deux alliances de Dieu passées avec les hommes. Il y aurait donc derrière ces textes un universel à atteindre dans la traduction, qui n'est autre que Dieu. Mais attention au spectre de la tour de Babel !!! Ne peut-on pas penser plutôt que dans son travail, le traducteur est porté par l'Esprit Saint ? N'allons pas bien sûr jusqu'aux langues de feu, mais il est certain que l'Esprit est à l'œuvre dans notre contact à la Bible, quelle que soit la langue lue. C'est la Réforme qui lance le grand mouvement de traductions, avec l'idée que le vulgaire doit avoir accès aux textes sacrés, alors que prévalait l'idée que c'était aux ecclésiastiques, qui avaient reçu la formation nécessaire, de lire le texte pour ensuite l'expliquer aux fidèles, ce qui a donné naissance à la manipulation textuelle pour défendre des principes qui ne sont pas clairement enseignés dans les Saintes-Écritures. Ce concept est à la base des nombreuses fausses doctrines érigées dans le but de préserver une institution ou organisation ecclésiale.
L'objectif de tout traducteur honnête et détaché du giron des comités de professionnels est de réaliser une traduction fidèle aux originaux. Depuis que l'homme traduit, il n'a cessé d'émettre des réflexions sur la manière de traduire fidèlement. Les nombreux points communs existants entre les traductions et certaines disciplines ont donné naissance à des concepts traductologiques divers: linguistiques, sociologiques, sémiotiques, interprétatifs. Chacun de ces concepts présente une vision de la façon de traduire et d'être fidèle.
Les adeptes de la théorie linguistique de la traduction (J.C.Catford) pensent que bien traduire c'est remplacer des unités lexicales d'une langue de départ par des unités lexicales d'une langue d'arrivée. J.C.Catford a écrit que la traduction est «The replacement of any textual material by equivalent textual material.» (J.C 1967). Pour Gerardo Vásquez Ayora, il n'y a pas de traduction libre car toute traduction doit être exacte. Tout élargissement, adaptation, commentaire ou paraphrase ne sont pas de la traduction. Parlant de la littéralité, Ayora a expliqué qu'on ne traduit pas la langue mais autre chose. Toutefois, il n'a pas défini cette autre chose. A côté de ces traducteurs qui n'abordent que le côté linguistique de la traduction, d'autres chercheurs ont étudié la traduction en se basant sur le texte. Pour Maurice Pergnier, un message puise son sens dans une situation précise. Les critères servant à juger la fidélité en traduction se trouvent dans cette situation et sont déterminés en fonction des destinataires (Pour être fidèle, le traducteur doit penser au destinataire de sa traduction). Le traducteur biblique, J.C.Margot pense que la traduction est fidèle si son lecteur réagit de la même manière que le lecteur du texte original. Fidélité implique surmonter les difficultés de la langue de départ et fidélité à la langue et la culture d'arrivée. J.R.Ladlmiral, parlant de la fidélité: dit que «Toute théorie de la traduction est confrontée au vieux problème du MÊME et de L'AUTRE: à strictement parler, le texte cible n'est pas le MÊME que le texte original, mais il n'est pas tout à fait un AUTRE ». Parlant toujours du « MÊME » et de « L'AUTRE », Georges Steiner assimile le processus de la traduction a un «parcours herméneutique», qui commence par un élan de confiance permettant d'aller vers l'autre afin d'essayer d'établir une cohérence entre des mondes isolés, puis vient la phase de pénétration du texte pour une plus profonde compréhension, ensuite le traducteur incorpore la langue cible ce qu'il a compris afin de préparer une mise en forme et enfin, il restitue ce qu'il a incorporé dans la langue Cible, en investissant l'Autre pour l'habiter.
Nous remarquons que les traducteurs s'attachent de moins en moins à l'aspect purement linguistique des textes à traduire. Ils prennent en considération d'autres éléments qui entrent en jeu dans la « construction » du texte source, et qui doivent trouver leur place dans le texte cible. Ces éléments ont été très bien mis en lumière par l'équipe de Paris de l'ESIT, dans leur théorie interprétative de la traduction ou théorie du sens. La théorie du sens affirme que la traduction est toujours possible pourvu qu'elle ne porte pas sur la langue mais sur le contenu des discours ou des textes. Les adeptes de cette théorie conseille aux traducteurs de: «ne pas chercher à traduire, mais de dire ce qu'ils (les traducteurs) comprennent. Pour comprendre correctement, il faut penser à la qualité en laquelle s'exprime l'orateur, penser aux interlocuteurs auxquels il s'adresse, aux circonstances dans lesquelles il parle...». La théorie du sens définit des unités du sens auxquelles le traducteur doit être fidèle. Une unité du sens peut être une simple onomatopée comme elle peut nécessiter tout un paragraphe pour s'éclaircir. Sa formation est fonction de plusieurs paramètres: contexte verbal, contexte cognitif, situation. Le traducteur doit se rendre compte de tous ses paramètres afin de bien comprendre et, donc, de bien rendre. L'École de Paris prône la fidélité au sens et rien que le sens. Bien que cette théorie ait fait appel à plusieurs disciplines pour se bâtir, on lui reproche néanmoins de ne pas accorder assez d'importance aux mots qui sont, qu'on le veuille ou non, les matériaux principaux dont dispose le traducteur, nous dit P. Newmark.
Après ce défilement, qui n'est, certes, pas exhaustif, des différentes conceptions de la notion de fidélité en traduction, la question se pose toujours: qu'est-ce que la fidélité en traduction? Et pourtant la réponse est si simple, il s'agit d'avoir reçu comme don la grâce de la confiance en Christ qui est le Maître absolu de sa Parole. Sans la foi, sans cette assurance en Christ et de Christ, il est entièrement impossible de traduire la Bible correctement et d'arriver aux désignations et significations réelles des termes qu'elle utilise pour transmettre le message de la révélation de Dieu. Le Seigneur Jésus nous dit clairement: «sans moi, vous ne pouvez rien faire» (Jean 15:5), et pourtant plusieurs travaillent sans Lui dans ce domaine d'importance capitale.
Tout le monde est d'accord contre la littéralité, d'une part — et contre la liberté avec tous ses moyens, d'autre part. Car, on ne cesse de le répéter, les traductions, comme les femmes, pour être parfaites, doivent être à la fois fidèles et belles. C'est un idéal qui est loin d'être atteint et qui laisse les traducteurs perplexes. Que faire? Doit-on rendre la langue, la grammaire, le style? Doit-on «importer» le texte-source dans la langue et la culture du lecteur? Doit-on «exporter» le lecteur vers la langue et la culture de l'auteur? Ou bien doit-on s'efforcer d'assembler tous les processus différents et en faire un seul? Dans un domaine ou la confiance en Christ doit absolument régner, c'est le chaos total dans la contrefaçon du christianisme de nos temps moderne, c'est le retour à la tour de Babel avec toute la confusion qui s'en suit. Certains traducteurs, peu qu'ils sont, en sont conscient, mais perplexes et sans réponse. En attendant, ils continuent de traduire à la manière qui leur semble «fidèle». Cette manière consiste à rendre le sens sans se détacher totalement des aspects linguistiques du texte source: les termes de spécialités, et même d'ordre général, la terminologie, la ponctuation — sauf usage différent dans la langue d'arrivée — et le style doivent, chacun, réapparaître dans le texte-cible, i.e. la traduction. En outre, la traduction doit être aussi lisible que l'original, autrement personne ne lirait son texte. Nous en avons un exemple pitoyable avec la Bible des Juifs Messianique, comme nous avons déjà vu dans notre texte.
Mais devons-nous réellement chercher le sens des mots dans des méthodes de traductions, autant ingénieuses qu'elles sont, car elles ont tous manquer le but essentiel ? Ne devons-nous pas chercher la réponse à cette question dans la Bible même ? Le verbe traduire apparaît seulement deux fois dans la Bible, une fois dans l'Ancien Testament et une fois dans le Nouveau Testament, et dans les deux endroits il signifie une seule et même chose. Dans l'Hébreu le mot est «tirgam» et dans le Grec le mot est «methermeneuo» et les deux signifient «interpréter», littéralement «derrière l'explication», c'est à dire «exposer le sens postérieur d'un terme dans son essence grammaticale afin d'obtenir sa signification pour sa transposition envers une différente langue ou expression». Cette faculté n'est pas la propriété de l'intellect humain, car il s'agit ici de la Parole de Dieu et non de la parole de l'homme. Tout comme l'interprétation des rêves est réservée à Dieu seul (Dan. 2:28), l'interprétation du sens des mots qui est caché au commun des mortels, appartient à Dieu (2 Pierre 1:20,21) et à Dieu seul. En d'autres mots, l'interprétation ou traduction des Saintes-Écritures n'est pas du domaine de l'homme, elle est un don de Dieu qu'il accorde en temps voulu et selon le besoin à qui il le veut (1 Cor. 12:18,28) et pour la réalisation de ses projets. Cela met un sérieux frein aux prétentions de comités de traducteurs, d'experts, pasteurs, savants, et exégètes qui œuvrent dans la traduction de la Bible. Dieu n'opère jamais par des comités mais par des individuels qu'il forme d'avance pour un tel travail, comme nous avons vu plus haut. Certes cela ne veux pas dire qu'on ne peut rechercher le sens des mots en utilisant l'étymologie et des dictionnaires spécialisés dans les langues originales, comme «le Dictionnaire Hébreu-Français de Sander et Trenel» et «le Dictionnaire Grec-Français de J. Planche». Mais que le Seigneur est fidèle pour nous diriger dans nos recherches, si du moins nous avons l'Esprit de Christ en nous (Rom. 8:9).
A Christ seul soit la Gloire
|