Page 320 - LES 70 SEMAINES DU PROPHÈTE DANIEL

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De nombreuses pages sont remplies de récits sur le massacre des
Juifs dans divers endroits. En les lisant, nous sommes
impressionnés par l'affirmation du Sauveur selon laquelle, sauf
que ces jours devraient être raccourcis, aucune chair ne devrait
être sauvée (Mt 24:22). Les calamités étaient au-delà de la
description. Ainsi, à Alexandrie, où les Juifs jouissaient des plus
grands privilèges depuis des siècles, ils furent incités à se révolter
par l'élément séditieux, et furent détruits sans pitié, et leur
destruction fut complète. Les maisons ont d'abord été pillées, puis
incendiées par les Romains. Aucune pitié n'a été montrée aux
nourrissons, et aucun regard aux vieillards; mais ils continuèrent
avec le massacre des personnes de tout âge, jusqu'à ce que tout le
lieu fût rempli de sang, et que cinquante mille fussent morts (II, 8:
8).
LA RETRAITE ÉTRANGE DE CESTIUS
Le général romain, Cestius, conduisit son armée de Syrie en
Judée, détruisit largement et assiégea Jérusalem. Il a fait des
progrès si rapides que la ville était sur le point d'être capturée.
L'élément séditieux s'enfuit en grand nombre, et les habitants
paisibles allaient ouvrir les portes aux Romains, lorsqu'une chose
remarquable eut lieu, si inexplicable d'un point de vue naturel
qu'elle ne peut être attribuée qu'à l'intervention directe de Dieu, et
pour l'accomplissement de la parole du Christ. Josèphe Flavius
raconte que le peuple était sur le point d'admettre Cestius comme
leur bienfaiteur, lorsqu'il se souvint soudain de ses soldats et se
retira de la ville sans aucune raison du monde. S'il ne s'était pas
retiré quand il l'avait fait, la ville et le sanctuaire auraient, bien
sûr, été épargnés; et Joseph dit que c'était, je suppose, en raison
de l'aversion que Dieu avait déjà pour la ville et le sanctuaire qu'il