Page 157 - LES 70 SEMAINES DU PROPHÈTE DANIEL

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une raison d'insérer disons un siècle ou deux entre le deuxième et
le troisième?
Sûrement, l'importance transcendante des événements de ce
«troisième jour» et de ceux de la «semaine» finale des soixante-dix,
fournit assez de raison pour leur mention séparée.
Toute la période est ainsi conçue: la première partie consistait en
sept périodes de sept du «temps troublé», à l'intérieur desquels la
reconstruction du temple et de la ville, avec sa rue et son mur,
devait s'accomplir; puis suivez soixante-deux sept à la
manifestation de Christ à Israël, c'est-à-dire à l'époque où Jésus
de Nazareth était «oint du Saint-Esprit et de pouvoir», et proclamé
publiquement à tout le peuple d'Israël par Jean-Baptiste; et puis
vient la soixante-dixième et dernière semaine, "au milieu" de
laquelle "le Messie a été retranché", accomplissant ainsi le grand
dessein de Dieu dans la rédemption, et accomplissant toutes les
choses prédites au verset 24.
La période moyenne de soixante-deux semaines, dans lequel
aucun événement prophétique devait se produire, coïncide avec ce
silencieux étirement des années entre Malachie et Jean-Baptiste
entre « la parole du Seigneur à Israël par Malachie » et le jour où «
la parole de Dieu est venu vers Jean le fils de Zacharie dans le
désert » (Luc 3:2) - une période durant laquelle il n'y avait pas de
voix devant Dieu pour Son peuple, et aucun événement dans
lequel Sa main est vue travaillant dans leurs affaires.
Il est parfois tentant de justifier le détachement et le report de la
soixante-dixième semaine de Daniel par le fait que lorsque, dans
la synagogue de Nazareth, le Seigneur lisait d'Ésaïe 61, s'arrêta au
milieu d'un passage (les mots suivants sont, "et le jour de la
vengeance"), et a dit: "Ce jour cette Écriture est accomplie à vos
oreilles", impliquant ainsi que le rôle qu'Il n'a pas lu était encore