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possible à l'homme de comprendre Dieu à moins d'en avoir reçu de lui
la grâce de l'expliquer en des termes humains qui ne peuvent dépasser
le concept de l'éternité. Ceci ressemble beaucoup à l'expérience de
l'apôtre Paul qui dit:
«Certainement il ne me convient pas de me glori-
fier, car j'en viendrai à des visions et à des révélations du Seigneur. Je
connais un homme en Christ, qui, il y a plus de quatorze ans, fut ravi
jusqu'au troisième ciel; si ce fut dans le corps, je ne peux dire; si ce
fut hors du corps, je ne peux dire; Dieu le sait. Et je sais que cet
homme, si ce fut dans le corps, ou si ce fut hors du corps, je ne sais;
Dieu le sait, fut ravi dans le paradis, et y entendit des paroles inex-
primables, qu'il n'est pas permis à l'homme de prononcer. Je puis me
glorifier d'être cet homme-là; mais je ne me glorifierai pas de moi-
même, sinon dans mes infirmités.» (2 Cor. 12:1-5)
La sagesse de l'apô-
tre Paul est indiscutable, il était un homme vraiment choyé de Dieu et
spécial, choisi pour un ministère particulier qu'aucun autre ne pou-
vait remplir. Il nous donne la révélation de Dieu au compte-gouttes
dans ses écrits, car il sait très bien que nous ne pouvons pas la saisir
dans son ensemble.
Or il y a beaucoup plus à la signification du mot «souffle» comme tra-
duction du terme «Ruwach» dans Genèse 1:2. Dans l'Hébreu original,
l'expression «Souffle de Dieu» devient «le respire d'Élohim», c'est à dire
«la manifestation de son essence ou révélation de son existence». Ici se
présente d'autres complexités car le mot «Élohim» est un terme singu-
lier qui représente une pluralité d'existences dans une simple essence,
tout comme le mot «communauté» implique l'existence d'une collectivi-
té, c'est à dire «l'état ou caractère de ce qui est commun à plusieurs
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