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par «le don de Dieu».
Mais la théologie moderne du christianisme
contrefait renverse la signification de ces passages pour donner la
fausse impression que «le Don» est le Saint Esprit lui-même, ce
qui n'est pas le cas
. Donner une autre interprétation à ces passages
est de se retrancher du pardon des péchés offert par le Saint Esprit
dans une reconsidération et certitude que Jésus est le Seigneur et le
Messie qui a été crucifié pour l'abolition de nos transgressions (v.36),
et de rejeter le fait que cette promesse est pour tous ceux que Dieu
appellera à sa grâce (v.39). Une telle interprétation profane le sang de
l'Alliance, elle est une attaque directe au sacrifice de la croix, un re-
niement de Christ, une trahison hautaine et blasphématoire contre
son Saint Esprit. Cela devrait être assez pour faire frémir tous les dé-
mons évangéliques, pentecôtistes, charismatiques, et autres bestioles
infernales qui disent croire en Dieu, comme l'atteste l'apôtre Jacques:
«Tu crois qu'il y a un seul Dieu, tu fais bien; les démons le croient
aussi, et ils en tremblent.»
Tout le contexte du chapitre 2 du livre des
Actes est une révélation du Seigneur Jésus-Christ mort sur la croix
pour nos péchés et ressuscité pour notre justification, et cette nouvel-
le glorieuse fut annoncée miraculeusement dans les langues de tous
les peuples étrangers qui étaient présent, tel était le but unique du
parler en langues authentique dans cette période transitoire entre la
loi et la grâce pour la fondation de l'Église. Néanmoins nous savons
qu'ils continueront à se moquer de la vérité et à tordre le sens des pa-
roles de la grâce, car ils ne peuvent faire autrement. Le Saint Nébu-
leux qui les anime ne permet pas à la lumière de pénétrer ses ténè-
bres, il garde ses disciples jalousement en les maintenant dans une
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