LE POISON SUBTIL DE LA TOLÉRANCE

 

par Jean leDuc

 

Janvier 2018

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Si la tolérance ne tolère pas l'intolérance,

ne devient-elle pas par ce fait même intolérance?

Et si l'intolérance ne tolère pas la tolérance,

n'est-elle pas par ce fait même la résistance à un mensonge?

 

LA MOLLESSE DE LA TOLÉRANCE MONDAINE

 

L'OUVERTURE DE LA TOLÉRANCE MODERNE

 

LA TOLÉRANCE IDÉOLOGIQUE SÉCULIÈRE

 

LA TOLÉRANCE DANS LA CYBER-THÉOLOGIE

 

LA PHILOSOPHIE DE LA TOLÉRANCE UNIVERSELLE

 

LA TOLÉRANCE DE LA CONTREFAÇON CONCURRENTIELLE

 

LA RÉSISTANCE COURAGEUSE CONTRE LA TOLÉRANCE

 


 

LA MOLLESSE DE LA TOLÉRANCE MONDAINE

Ah ! combien Satan aime la "tolérance" ! Au nom de l'amour, on tolère tout: l'homosexualité, l'avortement, la débauche sous toutes ses formes, les croyances de tous comme étant crédibles, les religions antipathiques, les fausses doctrines évangéliques, les prédicateurs charlatans, les contrefaçons insupportables, les malfaisances de toutes sortes, les comportements criminels, les idéologies néfastes, les politiciens rapaces,… et aussi prétendre "que le chemin importe peu". C'est très joli tout cela, mais c'est complètement contraire à ce que Dieu dit !

 

Mais encore faut-il définir exactement ce mot. La tolérance est une largesse d'esprit qui met tout sur un pied d'égalité et qui donne l'impression d'une douceur agréable à tous, mais qui manque d'ardeur, de ferveur, de zèle et de conviction, et qui laisse une personne indifférente.  La tolérance admet avec une certaine passivité, avec condescendance parfois, ce que l'on aurait le pouvoir d'interdire que nous avons du droit d'empêcher. Elle est caractérisée par la tiédeur, la mollesse, la neutralité, et l'indolence ou absence de passion et de sensibilité morale. Si on lui donne faussement le sens «d'être patient, ou d'aimer quelqu'un malgré ses fautes, ou encore de respect de la liberté d'autrui», comme dit le Larousse, il est clair que nous ne saurions plus sur un terrain biblique ni réellement chrétien. Dieu aime-t-il une personne malgré ses fautes?, respecte-t-il la liberté d'autrui?, nous enseigne-t-il d'agir de cette façon charnelle et mondaine? évidemment que non! Plusieurs ont tendance à prendre le mot Grec «anoche» pour décrire la tolérance, mais ce terme désigne complètement le contraire puisqu'il signifie proprement «patience ou endurance», ce qui implique par nécessité «le courage et la résignation» et ces deux caractéristiques ne vont pas avec la mollesse de la tolérance. Tolérance et patience sont deux choses complètement différentes, ce n'est qu'en nos temps modernes que ces deux termes ont été confondus ensembles pour signifier une seule et même chose, afin de plaire aux caprices d'une société spirituellement banqueroute qui marche vers sa ruine certaine.

 

Le mot «tolérance» est souvent aussi utilisé par les sectes évangéliques pour signifier «supporter sans chercher à corriger celui qui est dans l'erreur» ou encore «supporter l'orgueil et l'hypocrisie de ses adeptes», ou pire encore «être négligent ou indifférent face aux péchés commis», c'est à dire «aimer le pécheur malgré ses péchés». On le voit de même dans la société actuelle qui tolère quantité de choses, bien que ce soient des crimes aux yeux de Dieu. Mais en réalité, on ne doit JAMAIS être tolérant vis-à-vis du péché. Être patient et endurer, oui, mais il y a une limite. Parler avec douceur et compréhension, encore oui, car parfois nécessaire mais rarement efficace. Généralement il faut brasser les cages avec des mots durs et tranchants afin d'obtenir une réaction, et même là les gens s'entêtent davantage dans leurs opinions et prétentions. Un grand nombre ont dépassés le point de non-retour et persistent dans leur endurcissement et leur défiance, il faut un choc pour les réveiller, si cela est encore possible. Contrairement à la mollesse de la tolérance, on ne peut supporter une situation fausse sans réagir, jamais, à moins d'être des lâches et des froussards méprisables comme nous retrouvons en grand nombre de nos jours ! Plusieurs de ces foireux préfèrent se faire bercer dans les illusions d'une prétendue orthodoxie qui a séduit de grandes multitudes depuis de nombreuses générations, et ne bougerons pas à moins d'allumer des fagots vert sous leurs pieds, et même là il est trop tard pour la grande majorité de ces connards qui vivent dans les délires de leur conscience déréglée.

 

Dieu est très patient envers les hommes (Rom. 3:25; 2 Pi. 3:9). Il s'est adressé à eux dès l'origine et le fait encore maintenant. Mais Dieu ne tolère jamais le mal, le péché ou les compromis. C'est très simple: la signification moderne de la tolérance ne figure tout simplement pas dans la Bible. On veut nous faire croire que «tout homme a sa liberté, son indépendance et son choix à faire: entre le Bien et le Péché, entre Dieu et Satan, entre le Ciel et l'Enfer, et qu'il n'y a pas de troisième chemin que Dieu puisse tolérer». Mais cette notion d'un prétendu libre-choix, n'est qu'une hypothèse issue d'une philosophie mondaine dans sa vaine tentative de préserver la dignité de l'homme dans son indépendance de Dieu, et de la vérité révélée dans les Saintes-Écritures. Pour une personne vraiment chrétienne et saine d'esprit, le passage de Matthieu 22:39 qui nous dit «d'aimer son prochain comme soi-même», ne peut, précisément à cause de cela, nous faire tolérer qu'il soit sur une fausse voie. Notre résignation à Christ et à sa vérité qu'il nous enseigne par sa Sainte Présence en nous, nous pousse naturellement à mettre notre prochain en face de la vérité, même si cela entraîne une rupture entre-nous. Mais encore faut-il faire attention et être prudent, car plus que souvent, un pourceau évangélique va se tourner contre nous et chercher à nous déchirer en pièces à cause des perles que nous lui avons donner, et qu'il veut écraser à tout prix dans dans la boue excrémentielle de sa porcherie ecclésiastique. On peut même les entendre dire de telle stupidité comme: «Au nom de la tolérance, l'intolérance ne sera pas toléré.», et c'est exactement cela qui se passe dans leurs prétendues églises où tout est toléré sauf ceux qui ne tolèrent pas leurs faussetés, ils sont pour la liberté de tous sauf au sein de leur propre assemblée, paradoxe d'hypocrisie singulière d'un faux christianisme.

 

Pour les rêveurs d'une utopie imaginaire d'une société multiculturelle, car selon ces tarés et zigotos, «les relations entre gens de races différentes, de sociétés et de coutumes différentes, ne doivent pas être basées sur la tolérance, car ce mot implique une supériorité de l'une des parties.». Il faut donc éviter toutes apparences de racisme pour obtenir l'unité chimérique de leurs délires psychotiques. «Ces relations doivent être basées sur l'amour: alors seulement nous pourrons nous approcher des âmes et leur parler pour leur montrer le vrai chemin.». Mais quelle boutade puérile d'une fantaisie mensongère et d'un amour spéculatif absurde qui représente les aspirations d'une nature humaine dépravée. Le racisme est l'état normal des choses depuis le début de l'histoire de la race humaine et il est très présent à travers les pages des Saintes-Écritures. Le racisme est définie par le «Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales» comme étant: «Ensemble de théories et de croyances qui établissent une hiérarchie entre les races, entre les ethnies. Doctrine politique fondée sur le droit pour une race (dite pure et supérieure) d'en dominer d'autres, et sur le devoir de soumettre les intérêts des individus à ceux de la race.». Dans les têtes écervelées en manque de matière grise, le racisme équivaut à de la haine ou xénophobie, faisant ainsi Dieu coupable de ce péché grossier moderne contre cette doctrine politique qui est devenue l'idole du multiculturalisme. En fait, selon cette définition, Dieu même est raciste puisqu'il a donné la supériorité à la nation d'Israël et non à d'autres. Même que les juifs accusent plusieurs de «racisme anti-juif» lorsqu'eux-mêmes sont de purs racistes comme nous voyons dans les Saintes-Écritures où ils refusent toutes communications avec d'autres races de crainte de se souiller (Jean 4:9). Jésus même, qui était un juif, était clairement raciste dans sa proclamation de l'Évangile, puisqu'au début il refusait à ses disciples d'aller vers d'autres nations sauf Israël. N'est-ce pas pour cela que l'apôtre Paul affirme que le salut vient premièrement des juifs ! Et si le salut vient premièrement des juifs, n'est-ce pas du racisme dans sa définition moderne du terme? Et que dire des élus que Dieu a choisi avant la fondation du monde pour le salut en Christ au détriments des autres qu'il a rejeté de sa grâce, cela pourrai être aussi très bien qualifié de racisme par une personne mentalement déséquilibrée, et Dieu sait que ces énergumènes sont nombreux parmi les sectes évangéliques du christianisme contrefait moderne.

 

On voudrait donc, pour maintenir l'illusion multiculturalisme d'une utopie imaginaire, que le salut proviennent aussi d'autres nations ou d'autres cultures comme l'enseigne le Nouvel Âge avec ses notions de tolérances diaboliques qui disent que Dieu demeure en tous et chacun, et qu'il faut apprendre à connaître le Moi intérieur, le dieu que nous sommes, pour être délivré des chaînes du matérialisme. N'est-ce pas la raison principale pourquoi nous sommes poussés à tolérer l'invasion Islamique en nos pays démoncratiques, acceptant les musulmans comme des gens bien normaux qui peuvent contribuer au bien-être de notre société, lorsque le contraire est vrai et qu'ils aspirent à notre destruction selon les directives de leur livre sacré, le Coran. Ne vous faite pas d'illusion, deux idéologies différentes ne peuvent coexister sans la destruction de l'une ou de l'autre. L'Islamisme est loin d'être une religion de paix, comme l'affirme nos politiciens hypocrites et avares des pétrodollars que cela leur donne. Ne vous laisser pas berner par ces enculeurs de l'arc-en-ciel qui ne savent plus si le mariage devrait être entre un homme et une femme, un couple de même sexe, un fermier et sa vache, ou un musulman et sa chèvre. Ne sont-ils pas tous comme des traîtres qui ont vendu Jésus pour trente pièces d'argent ? Oui ils le sont, et encore plus ! On ne peut s'imaginer la profondeur de la corruption qui existe aux niveaux politique et religieux, c'est à faire vomir (Apoc. 3:16), et on vous le dit franchement il est préférable de ne pas le savoir par crainte de mourir de tristesse et de désespoir. Laissons le Seigneur notre Dieu s'occuper de cette corruption maudite, et n'oublions pas de regarder à nos propres cœurs, car de là vient toute la pourriture qui porte la race humaine aux châtiments d'une perdition éternelle.

 

L'OUVERTURE DE LA TOLÉRANCE MODERNE

La tolérance est considérée aujourd’hui comme une preuve d’ouverture et d’intelligence dans le monde occidental. Nous l’appellerons «tolérance moderne». Elle se veut une vertu principale, absolue et universelle qui touche tous les rangs d'une société de valeurs contemporaines. La tolérance moderne insiste sur le fait que toute personne doit être acceptée, respectée et approuvée quant à ses croyances, ses valeurs et ses actes: «Ce que je fais représente ce que je suis.» Quelqu’un a dit: «Tout citoyen vertueux est celui qui peut tolérer toute chose, sauf l’intolérance». La tolérance moderne implique le rejet de tout dogmatisme ou absolutisme. La notion de vérité absolue est inacceptable. Chaque culture spécifique a sa vérité propre dans les domaines scientifique, éducatif ou religieux. La vérité serait donc relative aux opinions de chaque individuel, pour qui la vérité doit être ce qu'il veut qu'elle soit.

 

a. La mort de la vérité

La tolérance moderne propose une conception nouvelle de la vérité: point de vérité absolue, toute vérité est relative et subjective; bon et mauvais ne représentent pas les mêmes concepts pour chacun, ils peuvent différer d’une culture à l’autre. Ainsi, on entend souvent: «Personne n’a le droit de me dire ce qui est bon ou mauvais.»; «Je ne peux te dire ce qui est bon ou mauvais; tu dois décider pour toi-même.»; «Ce n’est pas juste d’imposer ta morale à un autre.»; «J’ai le droit de faire ce que je veux tant que je ne fais de mal à personne.»;  Tu dois faire ce que tu penses être juste.»; «Ce sont des valeurs que tes parents t’ont enseignées, mes parents m’ont enseigné des choses différentes.».

 

b. La disparition de la vertu

Courage, honneur, rectitude ? Révérence, respect, politesse ? Humilité, générosité, compassion ? De tels concepts sont sans signification dans une culture dominée par la tolérance moderne. Qui peut dire que la politesse est plus correcte que l’insolence, ou le courage plus recommandable que la lâcheté, ou la vérité meilleure que le mensonge ? Il est interdit d'en faire la différence.

 

La tolérance moderne en contradiction avec le message biblique

Le chrétien réel est mal à l’aise face aux implications de la tolérance moderne. Il se reconnaît dans ce qui est respect de l’autre, mais ne peut adhérer à ces nouvelles conceptions de la vérité et de la vertu. Dans les Écritures, Dieu révèle à l’humanité qu’il existe des vérités absolues pour tout homme, dans tous les temps et sur toute la terre (Ex 20.13, 14). Ce sont des préceptes inscrits dans le cœur de l'homme depuis le début des temps. Ainsi, voler et mentir sont mauvais pour tous les peuples (Lév 19.11), mais la bonté, la compassion (Éph 4.32) et l’humilité (Phil 2.1-11) sont bonnes pour tous les peuples.

 

Quatre piliers fondamentaux du christianisme sont considérés comme inacceptables par la «tolérance moderne»:

1. La vérité biblique

Ce que la Bible revendique quant à la vérité et ce qu’elle commande sont considérés comme trop étroits au regard de la définition de la tolérance moderne. Le chrétien croit au «Dieu de Vérité» (És 65.16) et au «livre de la vérité» (Dan 10.21). Il est donc en porte-à-faux avec ceux qui proclament la tolérance moderne et qui considèrent toute croyance en une vérité absolue comme mauvaise.

2. Jésus-Christ et la croix

Ce que le Seigneur Jésus-Christ revendiquait pour lui-même et le message de la croix constituent un outrage selon le «dogme» de la tolérance moderne. Jésus dit: «Moi je suis le chemin et la vérité et la vie; nul ne vient au Père que par moi.» (Jean 14.6). La tolérance moderne considère une telle prétention comme intolérable et exclusive !

3. Le péché

Jésus disait à ses disciples: «Le monde me hait parce que moi je rends témoignage de lui que ses œuvres sont mauvaises.» (Jean 7.7). Depuis rien n’a changé ! Aujourd’hui, l’affirmation que «tous ont péché» (Rom 3.23) et que tous ont besoin d’un Sauveur est intolérable: la tolérance moderne considère que le péché est un concept culturel, et ne peut pas être appliqué à tout le monde. Ainsi, une institution religieuse qui qualifie une conduite homosexuelle «d’iniquité et de péché» est considérée comme une organisation discriminatoire puisque cela implique le refus de certaines croyances, conduites ou styles de vie. La tolérance moderne invite même à des représailles.

4. La mission de l’Église

L’Église elle-même, quoiqu'elle n'est qu'une contrefaçon en ce monde, représente aussi un défi intolérable dans l’optique de la tolérance d’aujourd’hui. Le Seigneur Jésus a dit à ses disciples: «Allez donc, et faites des disciples de toutes les nations, les baptisant au nom du Père comme Fils en tant que Saint-Esprit.» (Mt 28.19). Cet ordre représente une mission intolérable, ressentie comme un effort fanatique pour imposer son point de vue et dominer les autres cultures.

 

La conception biblique de la tolérance

La Bible donne un enseignement sur ce qui semble être de la tolérance, mais qui est plutôt de la prévoyance. Voici quelques-unes de ses suggestions, mais vous remarquerez toutefois que ses directives sont données uniquement à des chrétiens qui vivent dans différentes communautés de l'époque. Il ne s'agit pas de tolérance dans le sens moderne mais de la sagesse de Dieu dans ses rapports avec ses disciples: «S’il est possible, autant que cela dépend de vous, vivez en paix avec tous les hommes.» (Rom 12.18); «C’est pourquoi recevez-vous les uns les autres, comme aussi le Christ vous a reçus, à la gloire de Dieu.» (Rom 15.7); «[…] avec toute humilité et douceur, avec longanimité, vous supportant l’un l’autre dans l’amour.» (Éph 4.2); «Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, vous pardonnant les uns aux autres comme Dieu aussi, en Christ vous a pardonné.» (Éph 4.32); «Vous supportant l’un l’autre et vous pardonnant les uns aux autres […] comme aussi le Christ vous a pardonné.» (Col 3.13); «Ainsi donc, comme nous en avons l’occasion, faisons du bien à tous, mais surtout à ceux de la maison de la foi.» (Gal 6.10).

 

La tolérance moderne: une perte de conviction

Si je considère sérieusement que les croyances et les façons de vivre de tout le monde sont aussi crédibles que les miennes, même lorsqu’elles se contredisent, je ne suis plus vraiment convaincu de mes propres croyances. Je dois admettre pouvoir me tromper aussi bien que mon voisin. S’il n’y a pas de vérité plus vraie qu’une autre, aucune vérité ne mérite d’être défendue. Et s’il n’y a pas de vérité qui mérite d’être défendue, il n’y a plus de place pour la conviction. Mais comme chrétiens authentiques, nous affirmons l’existence du Dieu Créateur, au-dessus de toutes choses dans sa création comme Souverain absolu. De Jésus-Christ qui a dit: «Moi, je suis le chemin, et la vérité, et la vie.». C’est la seule référence, la vérité absolue. Dès le début, Ève savait très bien que Dieu avait décidé ce qui est vrai (bon, véritable) et ce qui est faux (mal, mauvais). Il avait dit: «Tu mangeras librement de tout arbre du jardin; mais de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras pas; car, le jour où tu en mangeras, tu mourras certainement.» (Gen 2.16, 17). Elle n’a pas accepté que Dieu détermine lui-même ce qui est bien et ce qui est mal et le lui impose. Elle le décidera elle-même en acceptant la tentation du diable, de l'esprit de sa nature humaine charnelle qui désirait son indépendance de Dieu et de la vérité pour plaire à ses caprices.

 

La Bible nous enseigne très clairement que toutes les valeurs, croyances et façons de vivre ne sont pas égales ! Elle nous dit aussi que le Dieu de la Bible est le vrai Dieu (Jér 10.10), que toutes ses paroles sont vraies (Ps 119.160), et que si quelque chose n’est pas bon devant Dieu, c’est tout simplement mauvais (Deut 6.18). Ce n’est pas une vue de la culture hébraïque ou de la culture chrétienne ou occidentale, c’est la vérité, car Dieu règne sur toutes les cultures.

 

Il nous incombe de veiller afin de ne pas être trompés nous-mêmes: la conception de la tolérance moderne s’infiltre aussi chez les enfants de Dieu, dans une certaine mesure. Souvent lors d’une étude biblique nous entendons: «C’est ton opinion, mais moi j’ai aussi une opinion.». Nous ne sommes pas prêts à nous soumettre à l’autorité de la Parole, parce que nous n’aimons pas toujours ses affirmations. Nous enfermons volontiers certains enseignements de l’apôtre Paul au musée en prétextant que certaines directives pouvaient s’appliquer dans la culture de son époque, mais ne sont plus valables pour nous aujourd’hui. Que le Seigneur nous garde de saper de telle manière le fondement éternel sur lequel il nous a établis (1 Cor 3.11). Mais nous avons aussi rappelé que la Bible est tout à fait en accord avec une certaine forme de tolérance mais non dans le sens moderne. Gardons à l’esprit que la tolérance «biblique» est le résultat manifeste du fruit de l’Esprit dans nos relations avec les autres. Elle implique amour (résignation), foi (assurance), et espérance (aspiration) envers ceux qui nous déplaisent ou nous contestent d'entre les frères d'une même foi, d'une même croyance. Néanmoins comprenons que contester n'est pas agresser ou porter atteinte au caractère d'une personne, comme nous voyons parmi les sectes évangéliques dans lesquelles la médisance est le sport favori. La tolérance biblique ou prévoyance requiert inévitablement la compréhension, la compassion, et la patience ou endurance, et surtout le discernement qui est en grand manque de nos jours parmi ceux qui se disent chrétiens. Que le Seigneur Jésus nous donne du discernement et de la sagesse en tout temps pour vivre cette forme-là de tolérance !

 

LA TOLÉRANCE IDÉOLOGIQUE SÉCULIÈRE

1.- « - La tolérance, la tolérance, il y a des maisons pour cela ! ». Tout le monde connaît cette boutade. Peu importe l'origine de cette expression, ce qui compte ici, c’est la signification du mot. Car il en est de ce terme comme d’une multitude d’autres qui, avec le temps, ont glissé de sens. La différence est que certains de ces glissements ne portent pas à conséquences, d’autres si. Tel est le cas pour la tolérance.

 

Dans une société qui se pique de n’avoir plus ni morale ni Dieu, la Tolérance a paradoxalement été élevée au rang des divinités séculières, avec la Liberté, le Libre-choix, la Démoncratie ou d’autres de leurs sœurs. Elle a ses liturgies, ses hiérophantes et ses sycophantes. Elle est la déesse au pied léger qui préside aux destinées de la cité. Elle est tout à la fois déité et vertu théologale, et ce n’est pas sans raison qu’elle vient à croiser les voies de la prévoyance chrétienne, pour se gonfler de cette fréquentation au dépend de la vérité révélée. Le mélange a été tellement subtil que la tolérance a dérobée la signification de la prévoyance pour se l'appliquer à elle-même. Personne n'a vu venir la flèche de la déesse avant qu'elle plonge dans le cœur de la révélation biblique. Depuis presque personne ne peut dire la différence entre les deux.

 

Comme vertu supposée, elle a son contraire: l’intolérance, qui n’est pas seulement vice personnel mais vice social. L’intolérant n’est pas seulement un méchant homme; il est un péril social. C’est pourquoi il doit être dénoncé, et publiquement fustigé. La loi et les tribunaux s’y emploient désormais.

 

Il n’est assurément pas question ici de retracer l’historique ou l’évolution de ce terme, spécialement depuis la Réforme à notre âge de la Pensée molle, en passant par les Lumières du 18e siècle. Retenons seulement deux traits de cette tolérance avant d'opérer un rappel.

 

2.- Pour les modernes, la tolérance repose tout d’abord sur un indifférentisme à l’égard des comportements et des opinions, auxquels sont donnés une égale valeur. Il n’y a pas de vrai ou de faux qui puisse les distinguer, pas de morale universelle pour les hiérarchiser et permettre de tenir ceux-ci pour bons et ceux-là pour mauvais. En cet ordre, les “valeurs” de “Pierre” ne sont pas supérieures à celle de “Jacques”; si elles sont distinctes, elles sont simplement autres, c’est tout. Elles sont égales. Ce qui peut seul leur donner de la valeur, c’est leur poids. Et ce poids se mesure au nombre de ceux qui les partagent. La tolérance tourne alors en obligation sociale à proportion de l'étendue de ce partage, et l’intolérance caractérise celui qui se soustrait du solde de cette mathématisation éthique. Dans notre société, par exemple, nous sommes déjà passés de la tolérance des comportements homosexuels comme une option comportementale possible à la contrainte de les accepter comme tels, sous peine de sanction pénale. Nous sommes ainsi forcé à nous taire, nos droits et notre liberté d'expressions ne sont plus tolérés en cette société de corruption sans fin.

 

Le second caractère de la tolérance moderne, tient au fait qu’elle entretient, consciemment ou non, une confusion nécessaire entre les actes et les personnes. Celui qui exprime la pensée que tels comportements sont contraires à une morale objective, universelle, est accusé de juger leurs auteurs. C’est pourquoi le christianisme, qui s’autorise des jugements de valeur, est réputé être intolérant, fanatique. Cette confusion permet de dissoudre les résistances possibles. Qui, en effet, de nos jours, souhaiterait être publiquement fustigé comme un intolérant ? L’idéal est donc de n’être jamais pris en défaut; et pour ne pas juger, il faut accepter, car le rapport entre acte et personne est à double sens: si j'accepte l'acte, alors je ne puis être soupçonné de juger son auteur. Une certaine Mme Morano a récemment illustré cet idéal de gastéropode (mollusques unisexués ou hermaphrodites) à propos des unions homosexuelles: «Certes ma vision du mariage est celle d’une union entre un homme et une femme. Mais si on veut respecter l’amour, alors l’amour peut être une belle histoire entre deux personnes de même sexe. Je me refuse à juger». Personne n’avait évidemment demandé à Mme Morano de juger qui que ce soit, mais c’est égal: la vertu est supposée être ainsi de son côté, «parce qu’elle ne juge pas». A vrai dire, le bon sens ne fait pas parti du répertoire de cette personne amorale prétendument vertueuse.

 

Remettons un peu les pendules à l’heure. Et rappelons ce qu’est la tolérance pour un chrétien.

3.- Tolérer, c’est supporter un mal que l’on ne pourrait empêcher sans risquer de créer un mal plus grand. La tolérance est ainsi, principalement, un comportement de gouvernant, que l’on se gouverne soi-même ou que l’on gouverne autrui. Elle ne consiste aucunement à accepter un mal, moins encore à lui reconnaître un droit quelconque au milieu d'autres droits légitimes. Elle consiste à se résoudre à le subir, pour la préservation du bien plus grand de la cité, mais elle refuse de se taire pour exposer ses déviations et perversions. Mais soyons clair, la tolérance chrétienne n'existe pas, il s'agit plutôt de prévoyance, c'est à dire d'une «conduite prudente et raisonnable de celui qui prend les dispositions nécessaires pour faire face à telle ou telle situation», conduite qui est sous la directive de la Sainte Présence de Christ en nous qui veille sur ses élus.

 

La tolérance, de ce point de vue, n’est pas une vertu. Elle est dictée par la vertu, qui est, principalement, la prudence, au regard du bien à sauvegarder. Mais pour l'homme charnel et profane, elle est, sous ce rapport, un moindre mal. Cela ne signifie pas qu’un mal soit choisi pour lui-même, mais qu’il est jugé bon de le supporter pour la préservation d’un bien spécifique afin d'éviter la ruine occasionnée par le mal. On ne construit pas une politique sociale par validations successives de comportements tolérés qui ne laissent pas d’être des maux, pour les imposer, finalement, à la société toute entière comme des idéaux de convivialité. L’agir humain doit être gouverné par la raison droite qui lui est impossible, vu sa nature humaine déchue et son cœur tortueux, et celle-ci est mesurée par le vrai et par le bien que l'homme détermine par lui-même. Contre l’idéal de gastéropode ambiant unisexe, il faut rappeler que juger est l’acte le plus élevé et le plus parfait de l’intelligence humaine dévoyée de la vérité. Si l’idéologie dominante, pour servir ses fins, confond résolument les actes et les personnes qui les accomplissent, le christianisme les distingue clairement. Il autorise à juger des personnes, de leur for interne, de leurs consciences, de leurs paroles, de leurs agissements, et s’agissant par exemple du cas de l'immoralité des homosexuels, ennemis de la femme, de la famille, et de la société en générale, il invite non à les respecter car on ne peut avoir de respect pour un porc dans son bourbier excrémentiel, mais à les endurer comme toute autre personne dans une société déséquilibrée. Mais il enseigne que les actes peuvent être caractérisés indépendamment, par un acte de jugement, selon qu’ils sont conformes ou non à la loi morale du décalogue. On doit les endurer comme on endure des insectes insalubres et nuisibles jusqu'à l'arrivé du Magistrat céleste qui nettoiera la maison et jugera les œuvres de tous et chacun. En rappelant cette indispensable distinction que bibliquement il faut identifier la personne à ses actes, afin de permettre le rachat, la conversion et le salut des âmes, la chrétienté n’a pas à redouter d'être prise en défaut d'aimer les hommes qu'elle reconnaît comme pécheurs, dont elle ne défend pas la dignité et la vocation factices.

 

La tolérance, d'ailleurs, n’est pas l’amour ou affection que l'ont détient envers certaines personnes. Je puis tolérer le mal de quelqu’un que j’aime, mais si je l’aime, mon effort sera non de m’illusionner avec lui sur le mal dont il est prisonnier, en lui donnant à croire que c'est une valeur, un droit, un bien ou une liberté, mais de l’aider à en sortir, d’une manière ou d’une autre. Contrairement à ce qu’ose soutenir un grand nombre de prétendus chrétiens, Christ n’a pas “toléré” les comportements fautifs de Zachée, l’adultère de la femme lapidée ou les turpitudes de Marie-Madeleine. Venu pour les pécheurs, Il a aimé en eux les personnes qu’il avait choisi de toute éternité pour les racheter au prix de ses souffrances inouïes et de son Sang versé pour les arracher à l’emprise de leurs péchés. «Va et ne pèche plus» dit-il explicitement à la femme adultère (Jean 8:11), après avoir fustigé l’aveuglement de ceux qui la poursuivaient, et Marie-Madeleine est la femme des parfums répandus sur les pieds du Sauveur, la modèle du repentir et de la restauration. Il n’y a rien là qui ressemble de près ou de loin à cette tolérance complaisante, complice et destructrice à laquelle on nous enjoint aujourd’hui de communier.

 

4.- Que veut-on dire, nous, en faisant usage du mot "tolérance" ? Qu'il faille être miséricordieux ? Alors parlons donc de miséricorde. Qu'il faille être indulgent pour la faiblesse humaine ? Alors parlons d'indulgence. Qu'il faille avoir de la compréhension et de la compassion pour les hommes, même lorsqu'ils sont pécheurs ? Alors parlons de compréhension, parlons de compassion. Qu'il faille se supporter les uns les autres ? Alors parlons de bienveillance, parlons de patience ou d'endurance ! Qu'il faille se respecter ou avoir de la considération pour soi-même ? Alors parlons de respect mutuel. Que reste-t-il alors à la tolérance que ces mots ne disent pas ? Qu'il faille s'accommoder au fait que d'autres ne partagent pas nos opinions, nos jugements, nos façons de voir ou de vivre ? Cela est inévitable dans notre société moderne, nous n'avons aucun choix ici si nous voulons vivre moyennement en paix, mais cela ne veut pas dire que nous allons accepter les perversions ou les agressions de tous et chacun sans réagir. Il n'y a rien là qui soit étranger à la bienveillance, au respect mutuel ou à la charité.

 

Qu'a-t-on à gagner à utiliser un mot qui, à trop vouloir dire, hors de son champ de signification, ne signifie plus rien et qui, surtout, par l'usage unilatéral qui en est couramment fait, tend à nous interdire à nous-mêmes d'exprimer ce que nous pensons ? Qu'on veuille bien y réfléchir: chaque mot ici proposé a, à lui seul, une richesse dont le mot tolérance est fort loin, et fort incapable, de remplir le sens. Alors ? Laissons-là les modes des discours aller avec celles des comportements, et ne dédaignons pas l'effort de parler vrai pour penser juste.

 

LA TOLÉRANCE DANS LA CYBER-THÉOLOGIE

On peut être un théologien plein de diplômes, et n'avoir rien compris à la Parole de Dieu. Jésus a dit: «Je te loue, ô Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux obstinés et aux rusés, et de ce que tu les as révélées à ceux qui sont discrets! Oui, ô Père, cela est ainsi, parce que tu l'as trouvé bon!» (Luc 10:21) Cela ne signifie pas qu'il faut rejeter la théologie (connaissance de Dieu) à cause que plusieurs théologiens ont déroutés et sombrés dans l'apostasie. Mais comprenons qu'il y a la théologie ecclésiastique et la théologie biblique, et que les deux ne sont pas nécessairement en accord avec l'une et l'autre. La théologie, dans un sens très précis et biblique, est la science des gens de Bérée: «Ceux-ci eurent des sentiments plus nobles que ceux de Thessalonique, et ils reçurent la Parole avec un esprit attentif, examinant tous les jours les Écritures, pour voir si ce qu'on leur disait était exact.» (Actes 17:11) Il existe une crainte injustifiée, malsaine et méprisable pour la théologie qui ruine l'âme, renverse la foi, et anéantie la connaissance de Dieu. Il n'y a aucune raison valable pour qu'il en soit ainsi. Cette crainte provient de deux sources. Premièrement elle vient de gens ignorants et trop paresseux pour se donner la peine d'étudier la Parole de Dieu à fond. Ils condamnent ce qu'ils ne connaissent pas tout en prétendant comprendre les Saintes-Écritures. Ce sont des gens superficiels qui s'imaginent détenir la vérité lorsque tout ce qu'ils en ont n'est qu'une approximation dépourvue de rigueur. Ils sont des incompétents sans l'Esprit de Christ qui demeurent dans l'aveuglement de leur méconnaissance crasse. Ce genre de vermine se trouve partout sur les Forums et Blogues dits chrétiens. Deuxièmement, cette crainte de la théologie provient des dirigeants, administrateurs, et modérateurs de ces Forums et Blogues prétendument bibliques. Ils l'utilisent et la sèment pour garder les gens dans l'ignorance sur certaines doctrines de peur d'être exposé pour ce qu'ils sont, des prétentieux et des imposteurs qui donnent l'apparence de tout connaître des Saintes-Écritures, lorsqu'ils la manipulent et la déforment à leur guise pour cacher leurs intentions malsaines de tout contrôler. Pour eux l'apparence est tout ce qui importe, la prétention joue un rôle très important dans leur vie, ils sont comme les Pharisiens du temps de Jésus qui aiment être regardés et admirés, lorsqu'en réalité ils ne sont qu'une race de vipères.

 

Nous constatons avec évidences qu'il se forme une cyber-théologie sur Internet, une théologie qui tolère toutes les déviances bibliques et spirituelles, théologie sans ossature qui témoigne d'une tiédeur dégoûtante et qui sera rejetée du Seigneur à la fin des temps: «Je connais tes œuvres; je sais que tu n'es ni froid ni bouillant. Oh! si tu étais froid ou bouillant ! Ainsi, parce que tu es tiède, ni froid, ni bouillant, je te vomirai de ma bouche.» (Apoc. 3:15,16) Nous voyons en fait que les gens les plus dangereux sont les prétentieux qui se disent passionnés de la Bible, mais n'ayant rien compris à la Parole, faute de connaître intimement le Seigneur Jésus qui en donne la révélation par l'Esprit de sa Sainte Présence qui habite ses élus. Non pas qu'ils aiment la Parole de Dieu, mais qu'ils chérissent leurs opinions sur ce qu'elle dit jusqu'à l'idolâtrie même. Ainsi la conjecture biblique ou interprétation subjective est devenue le nouvel idole d'une chrétienté bâtardise par l'apostasie et les hérésies de tous et chacun. Cette race de vermines insalubres ont tribune libre sur les Forums et les Blogues d'apparence chrétienne et biblique, et parce qu'ils semblent savoir beaucoup de choses à cause de toute l'information fardée que l'on trouve sur Internet, cela leur permet d'infiltrer des doctrines qui sont des poisons dangereux. Le pire est que les administrateurs de ces Forums et Blogues ne réagissent jamais devant une telle infection, au contraire ils en font la promotion et vont intervenir seulement si quelqu'un s'oppose à leurs prétentions, car ils veulent être estimé au-dessus de tout et ne permettrons pas que leur réputation soit ternie par la vérité.

 

Inutile d'essayé de redresser les contradicteurs avec douceur, ils réagissent uniquement à l'effet choc tellement leur conscience est dépourvue de discernement. Ce n'est qu'en brassant leur cage cérébrale que nous obtenons une réaction, dans l'espérance que le Seigneur Jésus puisse en délivrer quelques-uns. Ils sont constipés spirituellement et ne peuvent enlever le blocage qui les empêche d'évacuer le poison de la contrefaçon qui est en eux. Beaucoup de ces Forums et Blogues d'apparence chrétienne et biblique partent à l'assaut pour distiller leurs faux enseignements. Nous avons connu le déchaînement des moqueurs, d'articles accusateurs en provenance du Forum Christien Biblique, porcherie pentecôtiste pleine d'extravagances, de moqueries, de prétentions et de présomptions; et du Blogue ou bordel spirituel charismatique de Michelle d'Astier, la reine des démons; de même que du Forum de l'aliéné mental du messianisme évangélique, Christian Becquet, le nègre blanc; qui ont permis, une fois de plus aux commentateurs, manifestement heureux de leurs méfaits, de répandre leurs railleries et calomnies abjectes.

 

Il n'y a aucun doute que nous vivons au temps de la grande apostasie dans lequel Satan est détaché de sa prison (2 Thes. 2:3; Apoc. 20:4,7-9). Nos églises, dénominations, forums et blogues sont peuplés de faux chrétiens qui ne veulent plus entendre parler de la vérité, mais de contrevérité et de raisonnements fallacieux. Le péché ne s'y trouve plus, ni la justice divine qui condamne le mensonge et l'hypocrisie, en fait ils n'ont aucune idée en quoi consiste réellement le péché. Les imposteurs sont tombés dans la prétention, dans le libéralisme, dans l'humanisme bénin et indulgent, dans la complaisance accueillante, bref, dans un faux évangile tolérant, surtout pour eux-mêmes. La tolérance bonasse est une malédiction et porte une sérieuse condamnation qu'ils réaliseront au dernier jour. Au nom de l'amour d'autrui qui fini toujours par se dévoiler comme étant de la prostitution spirituelle, d'un sentimentalisme mondain et charnelle, d'un refus de juger et condamner le mensonge et les péchés d'orgueil et d'hypocrisies de toutes sortes, on respecte toutes les convictions et opinions, chacun a le droit de s'exprimer, un peu comme dans l'œcuménisme papal d'aujourd'hui. Ils refusent de reconnaître la validité de ces paroles du prophète Jérémie qui nous indique la dépravation totale de la nature humaine: «Le cœur est trompeur par-dessus tout, et désespérément malin; qui le connaîtra?» (Jér. 17:9) Or les jugements divins tombent inexorablement quand l'homme ne se repent pas, qu'il ne reconsidère pas ses voies tortueuses, et cela fait aussi partie de l'amour de Dieu, qui se conjugue avec sa sainteté et sa justice: «Ou méprises-tu les richesses de sa bonté, de sa prévoyance et de son endurance, ne sachant pas que la bonté de Dieu te dirige à la reconsidération? Mais par ton endurcissement et ton cœur impénitent, tu t'amasses un trésor de colère pour le jour de la colère et de la révélation du juste jugement de Dieu, qui rendra à chacun selon ses œuvres.» (Rom. 2:4-6)

 

Sur tous les Forums et Blogues dits chrétiens, aujourd'hui, personne n'ose dire la vérité tout simplement à cause que la vérité ne s'y trouve pas. On voit seulement des crédules et des cancres se bombarder littéralement de remarques acides ou moqueuses, assaisonnées d'un hypocrite "je te bénis", par ces vains pontifiants qui cherchent qu'à imposer leurs opinions comme étant la vérité même.

 

Le Seigneur Jésus et les apôtres ont affirmé la vérité. Point final. Ils n'ont pas laissé parler les contradicteurs, ni ont-ils encouragé les chrétiens à débattre leurs opinions de ce qu'ils pensaient de leur enseignement. Jésus ne nous a pas dit que c'était une preuve d'amour que de laisser chacun discourir sur Dieu dans tous les sens, de déverser leurs détritus théologiques ecclésiastiques et leurs agressions. Il a donné sa Parole, puis a ordonné qu'on s'y instruise et non de faire de la polémique en tolérant les prétentions de tous et chacun, comme on retrouve dans les poubelles de cyber-communication appelé des Forums et des Blogues. Les chrétiens réels ne vivent pas dans une Démoncratie, mais dans une Christocratie où Christ règne présentement comme Roi et Maître absolu dans le cœur de ses élus.

 

LA PHILOSOPHIE DE LA TOLÉRANCE UNIVERSELLE

La tolérance oppose le droit de la conscience et le droit naturel à la juridiction des puissants; elle vise ainsi au pluralisme des droits et est à l'origine de la constitution des Droits de l'homme et non de Dieu. N'oublions jamais ces mérites extrêmes, au moment où il s'agit pour nous d'examiner le statut et la portée philosophiques du comportement qu'elle engendre, non plus dans l'excellence d'interventions déterminées, mais dans la radicalité d'un système généralisé. Toute la difficulté tient à l'existence de l'intolérable. La question est alors de savoir non seulement si la tolérance est la meilleure réponse qu'on peut donner à l'intolérable, mais si on n'est pas en droit de manifester une forme d'intolérance à l'égard de l'intolérable. «Il est interdit d'interdire», tel fut sans doute le slogan le plus répété par les tièdes; mais faut-il ne plus interdire le meurtre, la torture, la cruauté mentale ? Doit-on renoncer à protéger le corps social contre les membres qui menacent son existence ? Peut-on ne pas marquer aux enfants, aux pervers et aux fous les bornes de leurs droits ?

 

Premièrement, l'idée de tolérance universelle est en elle-même contradictoire; car, si tout était toléré, plus rien ne le serait de facto. Le tolérantisme systématique semble ainsi acculé à une mauvaise foi dont les effets sont d'autant plus nocifs qu'on a davantage méconnu la virulence de leur cause. Deuxièmement, l'idée de tolérance entre en contradiction avec celle de vérité, à l'égard de laquelle elle introduit une indifférence, un scepticisme provisoire ou un scepticisme radical: «la vérité ne peut pas être tolérante (tolérant)», écrit Freud, elle ne doit n'admettre ni compromis, ni restrictions et «devient impitoyablement critique, dès qu'une autre puissance tente d'en aliéner une partie» (Freud, p. 173). Troisièmement, elle implique une réserve fondamentale incompatible avec la charité et l'amour. Tolérer autrui n'est pas le reconnaître comme un alter ego, mais seulement admettre son droit à l'existence, sans se soucier d'entrer en relation d'amitié et d'entraide avec lui. La tolérance établit un jugement de valeur en même temps qu'une dissymétrie entre le tolérant et le toléré. Aussi bien la tendance qui fait de la tolérance un idéal en soi vient-elle à servir d'alibi au laisser-aller ou à la lâcheté, ou, inversement, à étayer une volonté de puissance qui, protestant d'une attention universelle, réussit à futiliser les meilleurs arguments et à niveler les discours. En ce dernier sens, elle se retourne dans son contraire et aboutit à une forme subreptice d'intolérance: l'intolérance à l'égard de ceux que le souci de vérité et l'élan de l'amour acculent à la non-tolérance.

 

La tolérance est regardée par plusieurs comme un concept «tyrannique» (Mirabeau) et «injuste» (Rabaut Saint-Etienne), voyant en elle l'expression d'une insulte (Goethe) ou d'une simple condescendance (Nodier). Si l'intention de pareille critique était autre que de marquer les limites et les contradictions du tolérantisme universel, bref si elle débouchait sur l'intolérantisme, ses dangers seraient peut-être encore plus terribles que ceux du tolérantisme. Car la tolérance peut bien ne constituer qu'un pis-aller, ce pis-aller nous semble dans la majorité des cas indispensable. Avouons néanmoins qu'il est difficile d'éviter une certaine irritation dès qu'on aborde les questions qu'elle pose d'un point de vue spéculatif: la tolérance est un concept mi-chair, mi-poisson, ni proprement philosophique, ni proprement juridique, un concept instable et contradictoire. Située à mi-chemin entre le renoncement à une hostilité qu'on aurait pourtant la possibilité de manifester et une forme de reconnaissance, la tolérance ne recèle-t-elle pas une contradiction mortelle ? Sa fonction n'est-elle pas de permettre sa suppression ? Cela, soit dans la déclaration d'hostilité, soit dans la reconnaissance d'un droit. Aussi bien importe-t-il de dénoncer le contresens selon lequel les philosophes du 18e siècle auraient été les apôtres d'une tolérance universelle et absolue, d'une tolérance conçue comme vertu philosophique ou comme valeur, en faveur de laquelle il aurait fallu inconditionnellement militer.

 

Admettons que la tolérance, malgré certains de ses bienfaits, ne doive pas être érigée en vertu: l'intolérance devra-t-elle être considérée comme un vice ? Y aurait-il un vice dont l'antonyme ne serait pas une vertu ? Évidemment que non, la logique rationnelle le demande ainsi car cela est inévitable. Plusieurs de nos contemporains tendent vers pareille attitude, telle Carole Bouquet qui, dans une interview au journal Télérama, voyait dans l'intolérance le vice le plus grave. Mais, dans la seconde moitié du 18e siècle, en tout cas, tolérance et intolérance sont regardées comme un couple inséparable puisqu'il ne peut y avoir de tolérance sans intolérance et vice versa: le vrai problème est de savoir quel doit être le domaine de chacune d'entre elles. Point de tolérance pour les ennemis de la tolérance: tel est le mot d'ordre paradoxal des têtes écervelées. Une indulgence excessive peut, dans certaines conditions, devenir une menace. Mieux, la tolérance universelle produit des effets négatifs presque aussi redoutables que l'intolérance première. Car les extrêmes se rejoignent de par une réversibilité qui leur est inhérente.

 

Évoquons donc brièvement le contexte religieux dans lequel est née la tolérance à titre de problème et la transformation d'une simple demande de tolérance en exigence d'un droit. Il s'agira alors de distinguer le tolerantisme mitigé de la seconde partie du 18e siècle du tolerantisme absolu dont Bayle est, me semble-t-il, le seul représentant à l'âge classique. Rappelons, en effet, que, si Locke ne prône la tolérance ni à l'égard des papistes, ni à l'égard des athées, Bayle revendique, au contraire, pour la « conscience erronée » des droits identiques à ceux de toute conscience. Celle-ci, à titre de voix de Dieu, constitue un absolu, si bien qu'on ne saurait contrevenir à ses commandements. C'est un attentat contre les lois de la divinité que de vouloir forcer la conscience. [...] Dès aussitôt que l'erreur est ornée des livrées de la vérité, nous lui devons le même respect qu'à la vérité même (Bayle, p. 502). La conséquence est claire: «Ainsi est-il très vrai, quelque répugnance qu'on ait à l'avouer d'abord, que le meurtre fait selon les instincts de sa conscience est un moindre mal que de ne pas tuer quand la conscience l'ordonne» (ibid., p. 497). On retrouve ici la difficulté centrale de la théorie spinoziste du désir que Blyenbergh avait heureusement soulignée dans sa correspondance avec le philosophe: il semble découler clairement de votre thèse que Dieu veut les crimes en même manière que ce que vous décorez du nom de vertu insigne. [...] Vous vous abstenez de ce que j'appelle les vices, parce qu'ils répugnent à votre nature singulière, non parce que ce sont des vices (Spinoza, t. 3, p. 214-216). Telle est l'hypocrisie de cette philosophie.

 

Les hommes n'inventent pas leur désir, mais sont tissés par lui: à supposer que celui-ci soit de nature cruelle par excellence, de quelles armes disposerait-on contre lui. Pour détruire le dogme de la tolérance universelle, réprouver le sadisme des actes dont seul serait responsable le pur désir de persévérer dans son être ? Contexte dans lequel est née la tolérance comme problème à l'articulation du politique et du religieux au 18e siècle, la tolérance apparaît, dans sa seule et première occurrence, comme l'«action de supporter patiemment des maux», cependant que l'adjectif «tolérant» signifie «qui supporte courageusement les épreuves». Au contraire, cela n'est pas de la tolérance mais de la patience ou endurance, la tolérance n'a rien à y voir dans cela. La tolérance n'a pas de vigueur en elle-même comme la patience ou l'endurance qui demande du courage et de la persévérance, elle est une paresse intellectuelle, une mollesse de l'esprit, une tiédeur répugnante qui sera vomis de la bouche de Dieu (Apoc. 3:16). L'antonyme de la tolérance est donc l'intolérance conçue faussement comme «manque d'endurance». Mais le sens évolue de manière à charger d'un sens moral ambigu la «patience par laquelle on souffre ou dissimule quelque chose». «La tolérance qu'on a pour les vices est cause de leur augmentation», remarque ainsi le Dictionnaire de Furetière de 1690, qui entérine de la sorte la conviction, exprimée par Bossuet, d'un «poison» possible de la tolérance: si vous souffrez l'erreur qui attaque ces deux attributs divins (la spiritualité et l'immutabilité), de l'un à l'autre on vous poussera sur tous les points; et, dussiez-vous en périr, il vous faudra avaler tout le poison de la tolérance (Bossuet, p. vi ; je souligne). La tolérance a donc d'abord concerné l'individu dans sa pure solitude: les seuils de tolérance sont fonctions à la fois de l'intensité de la souffrance physique et morale et de la force de la volonté qui est esclave de la chair et du péché. C'est seulement ensuite que le sens s'est spécifié dans le registre religieux, ou plutôt politico-religieux, comme en témoigne l'Édit de Nantes ou de tolérance de 1598: tout le problème est alors de décider ce qu'on peut et doit tolérer ou ne pas tolérer.

 

En fait, le problème de la tolérance ne s'est véritablement posé qu'avec l'émergence du monothéisme et plus précisément au sein de celui-ci. Les premiers chrétiens n'ont, en effet, pas été persécutés comme adorateurs d'un dieu spécifique, mais comme prosélytes, insociables et rebelles, refusant d'honorer les dieux païens en dehors de leur propre Dieu. L'idée même de guerre de religion n'est pensable qu'au sein d'une religion universaliste qui vise à imposer son Dieu aux autres peuples, à l'exclusion de tout autre; ce à quoi les juifs, rappelons-le, ne prétendaient aucunement puisqu'ils se tenaient séparés des autres peuples qu'ils avaient en abominations. Lorsque, avec l'extension de la protestation à tout le monde chrétien, l'unité de la foi fut mise en cause par des positions dont chacune prétendait à l'orthodoxie, les protestants se sont mis à exiger pour eux la tolérance dans les États où ils se trouvaient en situation d'infériorité. Puisqu'ils refusaient leur marginalisation à titre d'hérétiques, il leur fallait, en effet, déplacer le combat du plan dogmatique au plan juridico-politique. Ainsi ont-ils exigé pour eux la protection de la loi naturelle (reconnaissance du mariage, droit d'héritage, culte privé), avant même la liberté de religion qui allait de pair avec des droits civiques pleins et entiers.

 

Le fait majeur, à l'âge classique, est la transformation d'une simple demande de tolérance en exigence d'un droit Les catholiques ont bien vu le danger: tolérer est un premier pas vers la reconnaissance du protestantisme qu'il ne pouvait tolérer. Devant ce qui leur apparut comme une ruse afin de s'emparer du pouvoir s'opéra la collusion du théologique et du politique. D'un côté, les théologiens voulaient pour-fendre l'hérésie; de l'autre, les politiques prétendaient lutter par tous les moyens contre une déstabilisation de l'État et de la Papauté: la France, en particulier, devait garder son statut de «fille aînée de l'Église» persécutrice pour la destruction du protestantisme. La tolérance, en effet, ne peut être mise en œuvre que par un pouvoir défaillant ou par un vouloir négatif. Tantôt le tolérant n'est pas en position de pouvoir, tantôt il décide de ne pas profiter de son pouvoir. Littré définit ainsi la tolérance comme «condescendance, indulgence pour ce qu'on ne peut pas ou ne veut pas empêcher», mais insiste aussitôt sur son sens religieux: la tolérance a pour premier sens la «condescendance qu'on a les uns pour les autres touchant certains points qui ne sont pas regardés comme essentiels à la religion». Elle conduit donc au partage entre l'intolérable, rigoureusement défini dans le domaine du primordial, et le tolérable, laissé indéterminé comme appartenant à l'accessoire. Mais la tolérance est, en un second sens, l'«admission du principe qui oblige à ne pas persécuter ceux qui ne pensent pas comme nous en matière de religion». Elle ne renvoie plus alors au seul tolérant qui a l'inestimable avantage d'établir lui-même une ligne de démarcation entre ce qu'il prétend ou ne prétend pas souffrir; mais elle définit une obligation négative à l'égard d'autrui: celle de ne pas empiéter sur sa liberté religieuse. Par nécessité et du aux persécutions par les papistes, la Réforme Protestante donna ainsi naissance à cette forme de tolérance politico-religieuse pour sa survie et son expansion. Le but n'était pas d'octroyer cette tolérance aux citoyens d'une communauté ou d'une nation, mais de l'ériger comme un mur pour protéger ceux à l'intérieur. Mais avec le temps le mur ne pu résister à la conscience des peuples et s'écroula lorsqu'ils se réclamèrent cette tolérance pour eux-mêmes. La déchéance pénétra ainsi dans la société à un rite alarmant. La tolérance du bien et du mal devint graduellement la norme pour tous et chacun. Mais tolérer le bien et le mal est exactement la même chose que de manger le fruit interdit de la connaissance du bien et du mal. La tolérance est simplement un autre mot pour l'indépendance de l'homme dans sa rébellion contre Dieu pour devenir maître de son destin. Le résultat, nous le savons, la race humaine devint tellement corrompue que Dieu du la détruire au complet, sauf huit survivants qui furent épargnés pour la reconstituer. De même Dieu détruira notre monde tolérant pour former, avec ses élus, une nouvelle race céleste et éternelle d'une perfection sublime et glorieuse. L'hypocrisie de la tolérance qui est elle même intolérance indique clairement qu'elle est charnelle, mondaine et satanique.

 

Au premier sens, la tolérance est beaucoup moins un concept philosophique qu'une attitude pratique développée par le corps social dans la marge de la loi, alors qu'au deuxième sens, elle entre dans les textes juridiques comme devoir de tolérer les minorités et droit d'être toléré à titre de ressortissant d'une minorité. La tolérance n'est plus octroyée comme une grâce, mais acquiert un statut. Ce dont témoigne, par exemple, Lord Stanhope, ministre de Georges Ier: «Il fut un temps où les dissidents demandaient en suppliant la tolérance comme une grâce; aujourd'hui ils la réclament comme un droit». Voilà qui suppose une véritable mutation dans la conception juridique: loin de constituer le simple sujet du droit, l'individu apparaît comme détenteur d'un droit naturel, antérieur à la fondation de la société et indépendant de toute religion révélée. Obéir au dictamen de sa conscience devient pour lui un droit imprescriptible. Le manichéisme est alors facile: ou bien on ne voit dans la lutte pour la liberté de religion qu'une entreprise pour saper les fondements de la société et de la monarchie absolue, ou bien on érige la liberté de religion et de pensée en droits naturels et sacrés, fondements des seules sociétés dignes de ce nom. D'un côté, la barbarie d'un pouvoir crispé sur lui-même et contraint de sévir, engendre le dégoût de l'homme éclairé; de l'autre, au contraire, la «rationalité» de la tolérance force l'adhésion. C'est ce qu'on appelle «être pris entre l'arbre et l'écorce». Telle est la faiblesse du genre humain, et telle est sa perversité.

 

Rappelons que tolérance et intolérance ne s'opposent pas dans le simple monde de la logique et selon le principe du tiers exclu qui y prévaut. Bien au contraire, leur lutte n'est concevable que dans un univers conçu comme un jeu de forces concurrentielles: il faut ici utiliser la notion de «grandeur négative» généralisée par Kant en 1763 et poser que tolérance et intolérance forment un couple antagoniste, de la même manière que nombre positif et nombre négatif. La tolérance ne possède aucune excellence en soi et ne constitue pas d'impératif catégorique, puisque, bien qu'elle fasse montre d'excellence dans un grand nombre de cas, son champ d'exercice se trouve pourtant restreint: on ne saurait faire l'économie de son objet. Aussi bien les raisons majeures qui expliquent notre difficulté d'approche tiennent-elles d'abord à des faits. D'une part, on a beau reculer les limites de l'intolérance, l'existence de l'intolérable demeure comme telle impossible à supprimer: on ne saurait déclarer avant toute expérience qu'il faut l'endurer; d'autre part, l'intolérable revêt des formes si différentes selon les individus et les civilisations, les lieux et les époques, que toute définition a priori, certes indispensable d'un point de vue spéculatif, présente sur le terrain un aspect dérisoire. Pire, le recours à un idéal de tolérance universelle peut apparaître comme une ingérence illégitime. Aussitôt prônée, «La Tolérance», malgré les majuscules qui marquent en apparence sa supposée excellence intemporelle, devient une forme de tolérance parmi d'autres possibles, un type d'exigence dans le champ des exigences. Pour nous résumer, la difficulté est de rester vigilants sur trois fronts: la lutte contre une intolérance radicale, l'identification de l'intolérable et le démasquage de la fausse tolérance, c'est-à-dire de l'intolérante tolérance ou de la tolérance qui ne comprend pas ses propres limites. Est-ce grâce à ce qu'on pourrait appeler une «véritable tolérance» que nous serions le mieux en mesure de combattre dans chacun de ces trois domaines ? À chacun sans doute son vocabulaire. Pour ma part, les retournements de la tolérance dans l'intolérance m'apparaissent si dangereux et la tolérance me semble tellement peu une loi de la nature que je me défie de pareille arme. Après tout, le meilleur de la tolérance n'est-il pas dans le discernement de la prudence et dans l'élan que la charité et l'amour lui inspirent ? Mieux donc la sagesse de Dieu que la tolérance de l'homme: «Pour faire connaître la sagesse et l'instruction, pour faire comprendre les discours d'intelligence; Pour faire recevoir une instruction de raison, de justice, de jugement, et d'équité; Pour donner du discernement aux simples, de la connaissance et de la réflexion au jeune homme. Le sage écoutera et deviendra plus instruit, et l'homme intelligent acquerra de sages conseils, Afin d'entendre les sentences et les énigmes, les paroles des sages, et leurs discours profonds. La crainte de L’ADMIRABLE est le commencement de la connaissance; mais les fous méprisent la sagesse et l'instruction.» (Proverbes 1:2-7). Mais encore faut-il reconnaître l'existence d'un seul vrai Dieu qui est le Souverain absolu sur toutes choses, ce qui est intolérable aux yeux de la tolérance.

 

LA TOLÉRANCE DE LA CONTREFAÇON CONCURRENTIELLE

La tolérance – selon une Déclaration de l'Unesco de 1995 – est «le respect, l'acceptation et l'appréciation de la richesse et de la diversité des cultures de notre monde, de nos modes d'expression et de nos manières d'exprimer notre qualité d'êtres humains. Elle est encouragée par la connaissance, l'ouverture d'esprit, la communication et la liberté de pensée, de conscience et de croyance. […] La pratique de la tolérance signifie que chacun a «le libre choix» de ses convictions et accepte que l'autre jouisse de la même liberté. Elle signifie l'acceptation du fait que les êtres humains, qui se caractérisent naturellement par la diversité de leur aspect physique, de leur situation, de leur mode d'expression, de leurs comportements et de leurs valeurs, ont le droit de vivre en paix et d'être tels qu'ils sont. Elle signifie également que nul ne doit imposer ses opinions à autrui.». Soulignons que cette définition subtile et raffinée est une attaque contre la Souveraineté de Dieu, et une agression contre la vérité révélée dans le Saintes-Écritures. Elle est un concept purement humain, mondain, et charnel conçu pour préserver la dignité de l'homme dans sa déclaration révolutionnaire d'indépendance contre Dieu et sa Vérité. Au lieu d'enseigner la prévoyance ou sagesse de Dieu, cette définition enseigne la sagesse de l'homme dans sa prétendue expertise sociale de ses raisonnements séditieux et subversifs, car la vérité est un scandale et une folie pour eux (1 Cor. 1:19-24). Ils érigent ainsi l'idole d'une tolérance factice qui provient des artifices de l'intelligence et qui ne détient aucune vraisemblance, sauf en apparence.

 

Aussi, dans cet aspect d'une fausse liberté, on a élaboré la notion hypothétique que notre propre liberté ne peut interférer avec la liberté individuelle des autres – une ancienne maxime ne dit-elle pas que la liberté de chacun s'arrête là où commence celle des autres. On comprend facilement pourquoi la notion de tolérance s'articule étroitement avec celle d'une supposée liberté de l'homme qui n'est qu'une fabulation de la nature humaine déchue. Or l'homme est-il réellement libre, sa liberté n'est-elle pas une illusion de son esprit qui est dans une recherche constante d'indépendance de Dieu et de la vérité afin de s'établir maître de son destin ? Or l'amour du prochain qui est l'un des thèmes majeurs de l'enseignement du christianisme contrefait, n'est-il pas plutôt de la prostitution spirituelle que l'on retrouve dans les bordels ecclésiastiques ! La tolérance ne fait donc pas partie des vertus caractérisant le chrétien comme le prétendent les réprouvés.

 

Soulignons ce que dit Paul Wells, pseudo-chrétien et professeur à la Faculté libre de théologie réformée d'Aix-en-Provence, qui a vendu son âme à l'idole de l'intellectualisme et a plié le genou devant l'hérésie du libre-choix: «Dieu est intolérant vis-à-vis de la méchanceté, du péché, du mal, de tout ce qui s'oppose à sa sainteté et à sa justice […] Cependant, la foi chrétienne ne nous recommande pas d'avoir cette attitude vis-à-vis des personnes»... «Si Dieu n’est pas tolérant, par contre, il supporte patiemment – il est vrai, temporairement – le mal résultant du mauvais choix de ses créatures moralement libres. En effet, Dieu est patient… toutefois, il est en dehors de notre temps (Psaume 90.4) ! S'il semble retarder son jugement, c'est pour qu'un maximum de ses créatures puissent justement faire le bon choix: «Le Seigneur n'est pas en retard pour accomplir sa promesse, comme certains se l'imaginent, il est seulement très patient à votre égard, car il ne veut pas qu'un seul périsse: il voudrait, au contraire, que tous parviennent à la repentance et à la conversion » (2 Pierre 3.9, Parole vivante par Alfred Kuen).». Qu'un Réformé dise que «nous ne devons pas avoir une attitude intolérante face à la méchanceté, au péché, au mal, et à tout ce qui s'oppose à sainteté et à la justice divine», est le comble des abominations. Non satisfait de cette infamie monstrueuse, ce chrétien imposteur et faux Réformé, déclare que les hommes sont «des créatures moralement libre» lorsqu'ils sont complètement déchus et mort spirituellement, approuvant ainsi la notion aberrante qu'ils doivent faire «un bon choix» pour être moralement juste, sombrant donc dans l'hérésie de l'arminianisme qui rejette la corruption totale de la nature humaine et s'oppose à souveraineté absolue du Dieu Tout-puissant. Si cela est du christianisme ont peut très bien s'en passé, mais il s'agit ici d'un christianisme qui n'est qu'une fraude spirituelle, une supercherie conçue pour séduire les crédules, les cancres et les zigotos, un christianisme contrefait et concurrentiel qui doit être rejeté et condamné.

 

On veut nous faire croire que «le chapitre 14 notamment de l'épître de Paul aux Romains abonde de préceptes de tolérance et de respect de l'autre», mais cela est faux, on veut nous bourrer le crâne avec des extrapolations théoriques, des déductions issues de spéculations qui font dire à la Bible ce qu'elle ne dit pas. L'enseignement de Paul dans ce chapitre se rapporte à la prévoyance de la souveraineté de Dieu dans la vie de ses élus, et non à une tolérance mondaine imaginaire qui glorifie l'homme dans ses choix d'agir envers les autres: «En effet, aucun de nous ne vit pour soi-même, et aucun de nous ne meurt pour soi-même. Si nous vivons, nous vivons pour L’ADMIRABLE; et si nous mourons, nous mourons pour L’ADMIRABLE; soit donc que nous vivions, soit que nous mourions, nous sommes à L’ADMIRABLE.» (Rom. 14:8,9). On y trouve que les premiers disciples, tous des juifs sous la loi, ne doivent pas juger un frère (v.10), et non pas qu'ils doivent tolérer un frère ou le respecter. Ils doivent s'en remettre à Christ pour toutes choses dans leur vie, et non à une théorie farfelue et insensée qui va jusqu'à tordre le sens des Saintes-Écritures. L'apôtre Paul leur enseigne la foi en un Dieu Souverain et Tout-puissant qui dirige les pas de ses fidèles Par la Sainte Présence de Christ en ses élus. C'est la même chose partout dans la Bible où elle nous parle de porter un jugement contre une autre personne. Nous ne sommes pas interdit de juger, mais si nous jugeons nous devons le faire avec justice et équité, car nous serons jugés de la même manière que nous jugeons un autre. Juger est simplement évaluer une situation; une chose; ou encore le caractère, les paroles ou le comportement d'une personne; mais une telle évaluation doit toujours se faire à la lumière de la vérité en Christ qui est le Seul Juge sur toutes choses. Si nous jugeons selon une théorie charnelle comme celle de la tolérance, nous en récolteront des conséquences qui ne seront pas trop plaisantes en vue de notre rectification. Nous sommes en fait demander de juger ceux de l'intérieur, c'est à dire ceux qui se disent chrétiens (1 Cor. 6:2,3), car le jugement commence par la maison de Dieu (1 Pi. 4:17). Nous jugeons donc la doctrine de la tolérance de sédition et de corruption.

 

La tolérance de la contrefaçon concurrentielle qui provient du christianisme contrefait moderne et qui trouve sa place dans le monde séculier, ne doit être toléré en aucune façon par les chrétiens authentiques. Nous ne sommes pas appelé à marcher par les philosophies humaines, mais par l'Esprit de Dieu qui conduit chacun de nos pas. Si un chrétien marche réellement par la foi de Christ, son attitude et sa conduite seront dirigées par la Sainte Présence de Christ qui habite en lui. La tolérance est une doctrine humaniste, un principe antichrétien, elle est l'attitude des lâches, des traîtres, et des tièdes, la couverture des faux chrétiens, et l'idole du monde moderne pour qui il n'y a aucune vérité absolue. La Parole de Dieu dit clairement de ne pas s'asseoir au banc des moqueurs (Psm. 1:1), pourtant des foules immenses de gens qui se disent chrétiens se moquent littéralement de la vérité et plient le genou aux principes du monde. Mais la Bible dit que celui qui veut être l'ami du monde se fait ennemi de Dieu. De grandes surprises attendent ces gens au jugement dernier.

 

LA RÉSISTANCE COURAGEUSE CONTRE LA TOLÉRANCE

La Bible nous dit: «Soumettez-vous donc à Dieu; résistez au diable, et il fuira loin de vous.» (Jac. 4:7), mais selon les adeptes de la tolérance c'est complètement le contraire, il ne faudrait pas résistez au Diable mais le tolérer, le respecter, l'aimer, et lui accorder en partie égale tous les droits dont jouissent les citoyens sous une démoncratie: liberté de conscience, d'expression, et de religion, et le libre-choix de ses convictions, et toutes les adulations qui lui reviennent. Qui ne peut voir l'absurdité dans tout cela. Dans la tolérance tous sont égaux, Dieu, Diable, démons, hommes, il n'y a pas d'antagonistes ni de résistance possible. On se retrouve dans le collectif fictif des Borgs à la Strar Treck qui nous disent: «Vous serez tous assimilés, toute résistance est futile.». N'est-ce pas exactement cela qui se produit de nos jours avec le concept de la tolérance moderne qui est imposé à tous ? Il est interdit de résister à la tolérance sans subir des sanctions juridiques et pénales, car l'intolérance envers la tolérance n'est pas tolérée. Le Diable a donc libre cours parmi les hommes pour agir impunément, en d'autres mots «Satan a été relâché de sa prison» pour un court temps (Apoc. 20:3,7,8). La tolérance est la clé utilisée pour ouvrir le puits de l'abîme et déchaîner la malédiction sur le monde entier. Il s'agit d'un déroulement avant-gardiste de récrimination en vue du jugement dernier qui suivra immédiatement après le grand dénouement pour la condamnation des injustes, c'est à dire de toute la race humaine, sauf les élus qui ont déjà obtenu la victoire sur l'ennemi: «Ils l'ont vaincu par le sang de l'Agneau, et par la Parole à laquelle ils ont rendu témoignage, et ils n'ont point préféré leur vie à la mort.» (Apoc. 12:11). Voila le secret de la résistance et de la victoire contre la tolérance pour ceux qui ont été choisis en Christ depuis avant la fondation du monde. Le témoignage de la vérité est interdit dans un monde où règne la tolérance, mais cela n'arrêtera pas les chrétiens authentiques de la proclamer par tous les moyens possibles. Mais les tièdes et les lâches se récuseront, ils refuseront en se déclarant incompétent sur le sujet plutôt que d'assumer leur responsabilité, et c'est exactement ce que nous voyons de nos jours au sein du christianisme contrefait moderne.

 

Nous vivons dans un monde où l'on parle de plus en plus de tolérance sans trop bien savoir jusqu'où elle peut conduire ceux et celles qui veulent marcher sur sa route. En tant que chrétiens, rachetés par le précieux sang de Christ d'après le décret d'élection, qu'en est-il de la tolérance par rapport à la Parole de Dieu? Comment comprend-il la tolérance? Si nous nous arrêtons à ce mot et à ce que la Bible en dit, nous allons être déçus car il n'est pas employé dans la majorité des bibles de langue française !

 

L'intolérance de Dieu, qui doit aussi être celle du chrétien, est un garde-fou pour notre sécurité ! Gardez la précieusement, ne laissez jamais personne vous l'enlever, soit par la ruse ou par la force, combattez pour jusqu'à votre dernier souffle. Si Dieu ne parle pas de tolérance dans le sens moderne du terme, par contre les Écritures emploient un autre mot qui est beaucoup plus précis: SUPPORTER dont le sens qui provient de la prévoyance est quand même assez différent. Tolérer et supporter sont deux choses complètement différentes, il faut faire attention pour ne jamais mélanger ces deux termes. On peut supporter une personne faible dans la foi, mais cela ne signifie aucunement que nous la tolérons dans le sens moderne du terme qui démontre de l'indifférence envers autrui du temps qu'elle n'est pas intolérante envers son indifférence, car à ce moment la tolérance devient de l'intolérance cruelle et sadique sans aucune pitié ni compassion. La prévoyance de Dieu dans son support pour les siens dépasse de loin la tolérance indifférente du monde, et cette prévoyance demeure dans le cœur de tous ses élus par la Saint Présence de Christ en eux.

 

Le Seigneur nous supporte de la même façon que nous pouvons supporter nos enfants lorsqu'ils sont désagréables. Par contre il ne saurait supporter que nous vivions dans le péché comme nous ne pourrions supporter que nos enfants vivent continuellement dans le désordre. Ainsi nous sommes à même de devenir intransigeants dans certaines situations..., cela pour le bien de nos enfants !

 

En considérant le premier commandement que l'Admirable a donné à son peuple «Tu n'auras pas d'autres dieux devant ma face.» (Exode 20:3), nous sommes à même de constater que, dans le domaine de la foi, Dieu n'accepte pas que le cœur de l'homme se tourne vers d'autres divinités, comme les idoles de la tolérance et et du libre-choix qui ont été érigées comme des dieux dans notre monde corrompu. Étant le seul Dieu, c'est pour notre bien qu'il ne supporte pas que ceux de son peuple, ceux qu'il a délivrés de l'esclavage du péché, se mettent sous la coupe de ces démons d'une société dépravée. Sachons que si ces derniers peuvent manifester quelques pouvoirs, c'est parce qu'ils se font par la puissance de la nature humaine déchue dans sa rébellion contre Dieu et la vérité ! Il nous faut résister courageusement contre les faux dieux de la tolérance et du libre-choix.

 

Sommes-nous reconnaissants de ce qu'il a fait pour nous rencontrer et se révéler à nous afin que nous ne mettions plus notre confiance dans des choses vaines ? Est-ce vraiment exagéré de tenir fermement à notre Dieu, le Seigneur Jésus, sans faire de compromis? N'oublions pas qu'il nous a préparé une place dans son royaume pour l'éternité ! Lorsque le Seigneur Jésus déclare: «JE SUIS le Chemin, la Vérité, et la Vie. Nul ne vient au Père que par moi.» (Jean 14:6). Pesons bien chaque mot prononcé par le Seigneur:

- JE SUIS est le nom même de Dieu qui se révéla à Moïse, nous indiquant que JÉSUS est le Dieu Suprême et Tout-Puissant. Dans son incarnation comme Fils, il est le Père Éternel manifesté dans la chair, l'enveloppe visible du Père invisible qui demeure en Lui comme nature divine.

- le Chemin: Il est la voie par excellence qui nous est donnée pour parvenir à la gloire éternelle. C'est un chemin exclusif réservé à ceux qui sont appelé à la grâce du salut dans le Royaume éternel du Dieu Vivant. Ce chemin est absolu, intolérant dans ses sentiments ou ses opinions, et donc contraire à la tolérance moderne qui propose plusieurs chemins. Si nous avons bien compris le message, nous avons le droit d'appuyer ce qu'il a dit et d'affirmer haut et fort, qu'il n'y a pas d'autres chemins. Qu'importe si nous sommes catalogués par les pécheurs d'intolérants, voire même de sectaires !

- la Vérité: Il est la seule Vérité dont l'authenticité est sans question, elle est l'exactitude de son autorité. La vérité n'est pas relative comme le veulent les disciples de la tolérance dans laquelle chaque homme est libre d'exprimer sa propre vérité, il n'y a pas plusieurs vérités mais UNE SEULE. Aussi les opinions que s'en font ceux du christianisme contrefait moderne, particulièrement ceux des sectes dites évangéliques, ne sont pas la vérité mais des jugements ou évaluations personnels que l'on porte sur une question, qui n'implique pas que ce jugement ou évaluation soit obligatoirement juste ou vrai, puisque fondé sur des suppositions ou déductions hypothétiques fictives servant de base à un raisonnement, à une argumentation, à une démonstration. Les opinions sont simplement des conjectures présomptueuses qui font dire à la Bible ce qu'elle ne dit pas explicitement. Elles ne sont que des approximations subtiles de la vérité qu'une personne se réclame pour se donner quelque valeur ou importance aux yeux des crédules et des ignorants.

- la Vie: Jésus est Lui-même la Vie, non une vie terrestre et charnelle, mais la Vie d'une existence éternelle d'une perfection divine et sublime sans fin. Cette Vie qui est Sa Vie, est notre nouvelle vie que nous avons par sa Sainte Présence qui habite le cœur de ses élus seuls comme prémices de la gloire à venir lorsque nous serons transformés en son image lors de sa dernière apparition en ce monde.

- Nul ne vient au Père que par moi: Aucun ne peut parvenir à la vérité par ses propres moyes, ses choix ou décisions personnelles, ses efforts ou ses œuvres, sa persistance ou persévérance, ni par son obéissance. On entre en communion avec le Dieu Vivant seulement à travers le Seigneur Jésus, car Il est Lui-même Dieu manifesté dans la chair. Nul ne peut venir de lui-même pour obtenir la vie éternelle, celui qui vient le fait parce qu'il est attiré irrésistiblement, tout comme Lazare fut attiré à sortir de la tombe par la puissance de l'appel du Seigneur Jésus.

 

Nous devons être constamment sur nos gardes, car le monde religieux donne la main aux païens et politiciens pour élever une tour de Babel œcuménique; une tour qui embrassera aussi les doctrines n'ayant rien à voir avec le christianisme authentique. Comme quoi l'œcuménisme ne saurait se satisfaire d'unir tout le christianisme indépendamment des points de doctrine différents, il lui faut aussi préparer une religion mondiale acceptable pour tous ceux qui n'auront pas aimé la parole de Dieu. Cette religion humaniste est celle de la tolérance et du libre-choix dans laquelle le monde se trouve présentement.

 

Quand on considère l'instruction qui est donnée à nos enfants dans les établissements scolaires, établissements où on les encourage, petit à petit, à être tolérants et à accepter les autres religions comme étant de même valeur que la foi que nous pratiquons, ne devons-nous pas défendre le trésor que Dieu nous a donné? S'il y a toujours eu conflit entre la vérité et le mensonge, ce n'est pas une raison pour suivre le mouvement et tolérer, comme la majorité, que la foi chrétienne soit mise au rang d'une banale religion qui n'aurait rien de plus que les autres ! Le Seigneur, par la bouche de l'apôtre Paul, nous enjoint d'agir différemment que le monde: «Et ne vous accommodez point au présent siècle, mais soyez transformés par la reconsidération de votre compréhension, afin que vous discerniez que la volonté de L’ESPRIT DES VIVANTS est gracieuse, recevable et pondérée.» (Rom. 12:2; Bible de Machaira 2016). Ces bases sont clairement établies et ne supportent pas les réformes d'hommes religieux et politiciens qui n'obéissent pas à l'Évangile de notre Seigneur Jésus-Christ (1 Thes. 1:6-9). Les paroles de notre Dieu sont puissantes et personne ne peut influencer le Seigneur pour qu'il en change le sens afin qu'il se mette au diapason d'hommes pécheurs dans leurs rêves d'une société utopique multiculturelle.

 

Il est temps de le proclamer et de réaffirmer la souveraineté absolue du seul Dieu et Père, le Seigneur Jésus-Christ, que c'est seulement par lui que nous pouvons obtenir le pardon de nos péchés et l'assurance de la vie éternelle, et que tout le reste fait partie des faux dieux qui ont TOUJOURS été condamnés par le Seigneur à toutes les époques. L'intolérance de Dieu devrait nous mettre à l'aise en comprenant qu'en suivant les voies qu'il a tracées depuis l'appel d'Abraham, nous ne nous égarerons jamais sur des routes secondaires pas plus que nous serons noyés dans la masse de ceux qui foncent sur les autoroutes de la perdition !

 

Le monde nous propose la tolérance, une tolérance qui gomme les différences afin d'établir un règne de paix «sans Dieu», et que vienne enfin le temps où tous les hommes seront frères marchant sous la bannière d'un amour charnel ou sentimental qui n'a aucun rapport avec celui offert par Dieu. Cet amour de prostitution sociale politico-religieuse d'une tolérance universelle est une abomination aux yeux de Dieu. La tolérance que le monde propose conduit immanquablement à faire ami-ami avec le péché et la corruption. Il suffit de se souvenir des «maisons de tolérance» qui autrefois hébergeaient les prostituées et ceux qui avaient commerce avec elles. Depuis cette tolérance est descendue sur les trottoirs où ces «belles de la nuit» ont les papiers officiels pour mener à la perdition, ceux qui s'approchent d'elles dans le but de satisfaire leur passion animale ! Depuis, la décadence est allée encore bien plus loin, l'actualité est là pour nous montrer que nos pays n'ont plus rien à envier à Sodome et Gomorrhe, villes qui furent détruites en raison de l'immoralité qui s'y pratiquait.

 

Sans être tolérant, Dieu a néanmoins manifesté son indulgence et sa bienveillance envers nous qui sommes au bénéfice de la grâce souveraine et qui le sommes toujours, nous pouvons comprendre l'indulgence de Dieu qui ne nous a pas punis selon nos fautes; pensons bien que s'il avait été tolérant, nous serions encore dans notre péché. A notre tour nous pouvons aussi manifester de l'indulgence vis-à-vis des pécheurs, sans pour autant les encourager par notre silence à rester dans l'état où ils se trouvent, et sans négliger que pour l'État tolérant cela est de la propagation intolérable dans une société moderne et donc passible de peines judiciaires.

Sachons être prévoyant et rester fermes dans notre foi malgré les attaques incessantes de l'ennemi qui veut encore et toujours anéantir ceux et celles qui veulent faire la volonté du Seigneur notre Dieu, Jésus-Christ.

 

La complaisance et les compromis avec la vérité sont les portes ouvertes aux mensonges et aux fausses doctrines, aux hérésies de toutes sortes qui conduisent notre monde et nos dirigeants dans des systèmes de pensée et de décision aberrants qui vont à l'encontre des intérêts de l'être humain et prônent la culture de la mort.

 

Nous pouvons donc nous associer à ce cris de la dernière grande guerre:

VIVE LA RÉSISTANCE

 

A Christ seul soit la Gloire