LE POISON
SUBTIL DE LA TOLÉRANCE
par Jean
leDuc
Janvier 2018
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Si la tolérance ne
tolère pas l'intolérance,
ne devient-elle pas
par ce fait même intolérance?
Et si l'intolérance ne
tolère pas la tolérance,
n'est-elle pas par ce
fait même la résistance à un mensonge?
LA MOLLESSE
DE LA TOLÉRANCE MONDAINE
L'OUVERTURE DE LA TOLÉRANCE MODERNE
LA TOLÉRANCE IDÉOLOGIQUE SÉCULIÈRE
LA TOLÉRANCE DANS LA CYBER-THÉOLOGIE
LA PHILOSOPHIE DE LA TOLÉRANCE UNIVERSELLE
LA TOLÉRANCE DE LA CONTREFAÇON CONCURRENTIELLE
LA RÉSISTANCE COURAGEUSE CONTRE LA TOLÉRANCE
LA MOLLESSE
DE LA TOLÉRANCE MONDAINE
Ah ! combien
Satan aime la "tolérance" ! Au nom de l'amour, on tolère
tout: l'homosexualité, l'avortement, la débauche sous toutes ses
formes, les croyances de tous comme étant crédibles, les
religions antipathiques, les fausses doctrines
évangéliques, les prédicateurs charlatans, les
contrefaçons insupportables, les malfaisances de toutes
sortes, les comportements criminels, les idéologies
néfastes, les politiciens rapaces,… et aussi prétendre "que le chemin importe peu".
C'est très joli tout cela, mais c'est complètement
contraire à ce que Dieu dit !
Mais encore
faut-il définir exactement ce mot. La tolérance est une
largesse d'esprit qui met tout sur un pied d'égalité et qui donne l'impression d'une douceur
agréable à tous, mais qui manque d'ardeur, de ferveur,
de zèle et de conviction, et qui laisse une personne
indifférente. La tolérance admet avec une certaine
passivité, avec condescendance parfois, ce que l'on
aurait le pouvoir d'interdire que nous avons du droit
d'empêcher. Elle est caractérisée par la tiédeur, la
mollesse, la neutralité, et l'indolence ou absence de
passion et de sensibilité morale. Si on lui donne
faussement le
sens «d'être patient, ou d'aimer quelqu'un malgré ses
fautes, ou encore de respect de la liberté d'autrui»,
comme dit le Larousse, il est clair que nous ne saurions
plus sur un terrain biblique ni réellement chrétien.
Dieu aime-t-il une personne malgré ses fautes?,
respecte-t-il la liberté d'autrui?, nous enseigne-t-il
d'agir de cette façon charnelle et mondaine? évidemment
que non! Plusieurs ont tendance à prendre le mot Grec «anoche»
pour décrire la tolérance, mais ce terme désigne
complètement le contraire puisqu'il signifie proprement
«patience ou endurance», ce qui implique par nécessité
«le courage et la résignation» et ces deux
caractéristiques ne vont pas avec la mollesse de la
tolérance. Tolérance et patience sont deux choses
complètement différentes, ce n'est qu'en nos temps
modernes que ces deux termes ont été confondus ensembles
pour signifier une seule et même chose, afin de plaire
aux caprices d'une société spirituellement banqueroute
qui marche vers sa ruine certaine.
Le mot
«tolérance» est
souvent aussi utilisé par les sectes évangéliques pour
signifier «supporter sans chercher à corriger celui qui
est dans l'erreur» ou encore «supporter l'orgueil et
l'hypocrisie de ses adeptes», ou pire encore «être
négligent ou indifférent face aux péchés commis», c'est
à dire «aimer le pécheur malgré ses péchés». On le voit
de même dans
la société actuelle qui tolère quantité de choses, bien
que ce soient des crimes aux yeux de Dieu. Mais en réalité,
on ne doit JAMAIS être tolérant vis-à-vis du péché. Être
patient et endurer, oui, mais il y a une limite. Parler avec douceur et
compréhension, encore oui, car parfois nécessaire mais
rarement efficace. Généralement il faut brasser les
cages avec des mots durs et tranchants afin d'obtenir
une réaction, et même là les gens s'entêtent davantage
dans leurs opinions et prétentions. Un grand nombre ont
dépassés le point de non-retour et persistent dans leur
endurcissement et leur défiance, il faut un choc pour
les réveiller, si cela est encore possible.
Contrairement à la mollesse de la tolérance, on ne peut supporter une situation fausse sans réagir,
jamais, à moins d'être des lâches et des froussards
méprisables comme nous retrouvons en grand nombre de nos
jours ! Plusieurs de ces foireux préfèrent se faire
bercer dans les illusions d'une prétendue orthodoxie qui
a séduit de grandes multitudes depuis de nombreuses
générations, et ne bougerons pas à moins d'allumer des
fagots vert sous leurs pieds, et même là il est trop
tard pour la grande majorité de ces connards qui vivent
dans les délires de leur conscience déréglée.
Dieu est très
patient envers les hommes (Rom. 3:25; 2 Pi. 3:9). Il s'est adressé à eux dès
l'origine et le fait encore maintenant. Mais Dieu ne
tolère jamais le mal, le péché ou les compromis. C'est
très simple: la signification moderne de la tolérance ne figure tout simplement
pas dans la Bible. On veut nous faire croire que «tout homme a sa
liberté, son indépendance et son choix à faire: entre le
Bien et le Péché, entre Dieu et Satan, entre le Ciel et
l'Enfer, et qu'il n'y a pas de troisième chemin que Dieu puisse
tolérer». Mais cette notion d'un prétendu libre-choix,
n'est qu'une hypothèse issue d'une philosophie mondaine
dans sa vaine tentative de préserver la dignité de
l'homme dans son indépendance de Dieu, et de la vérité
révélée dans les Saintes-Écritures. Pour une personne
vraiment chrétienne et saine d'esprit, le passage de
Matthieu 22:39 qui nous dit «d'aimer son prochain comme
soi-même», ne peut, précisément à cause de cela, nous
faire tolérer qu'il soit sur une fausse voie. Notre
résignation à Christ et à sa vérité qu'il nous enseigne
par sa Sainte Présence en nous, nous pousse
naturellement à mettre notre prochain en face de la
vérité, même si cela entraîne une rupture entre-nous.
Mais encore faut-il faire attention et être prudent, car
plus que souvent, un pourceau évangélique va se tourner
contre nous et chercher à nous déchirer en pièces à
cause des perles que nous lui avons donner, et qu'il veut
écraser à tout prix dans dans la boue excrémentielle de
sa porcherie ecclésiastique. On peut même les entendre
dire de telle stupidité comme: «Au nom de la
tolérance, l'intolérance ne sera pas toléré.», et
c'est exactement cela qui se passe dans leurs prétendues
églises où tout est toléré sauf ceux qui ne tolèrent pas
leurs faussetés, ils sont pour la liberté de tous sauf
au sein de leur propre assemblée, paradoxe d'hypocrisie
singulière d'un faux christianisme.
Pour les rêveurs
d'une utopie imaginaire d'une société multiculturelle,
car selon ces tarés et zigotos, «les
relations entre gens de races différentes, de sociétés
et de coutumes différentes, ne doivent pas être basées
sur la tolérance, car ce mot implique une supériorité de
l'une des parties.». Il faut donc éviter toutes apparences
de racisme pour obtenir l'unité chimérique de leurs
délires psychotiques. «Ces relations doivent être basées sur
l'amour: alors seulement nous pourrons nous approcher
des âmes et leur parler pour leur montrer le vrai
chemin.». Mais quelle boutade puérile d'une fantaisie
mensongère et d'un amour spéculatif absurde qui
représente les aspirations d'une nature humaine
dépravée. Le racisme est l'état normal des choses depuis
le début de l'histoire de la race humaine et il est très
présent à travers les pages des Saintes-Écritures. Le
racisme est définie par le «Centre
National de Ressources Textuelles et Lexicales»
comme étant: «Ensemble de théories et de croyances qui
établissent une hiérarchie entre les races, entre les
ethnies. Doctrine politique fondée sur le droit pour une
race (dite pure et supérieure) d'en dominer d'autres, et
sur le devoir de soumettre les intérêts des individus à
ceux de la race.». Dans les têtes écervelées en manque
de matière grise, le racisme équivaut à de la haine ou
xénophobie, faisant ainsi Dieu coupable de ce péché
grossier moderne contre cette doctrine politique qui est
devenue l'idole du multiculturalisme. En fait, selon
cette définition, Dieu même est raciste puisqu'il a
donné la supériorité à la nation d'Israël et non à
d'autres. Même que les juifs accusent plusieurs de
«racisme anti-juif» lorsqu'eux-mêmes sont de purs racistes
comme nous voyons dans les Saintes-Écritures où ils
refusent toutes communications avec d'autres races de
crainte de se souiller (Jean 4:9). Jésus
même, qui était un juif, était clairement raciste dans
sa proclamation de l'Évangile, puisqu'au début il
refusait à ses disciples d'aller vers d'autres nations
sauf Israël. N'est-ce pas pour cela que l'apôtre Paul
affirme que le salut vient premièrement des juifs !
Et si le salut vient premièrement des juifs, n'est-ce
pas du racisme dans sa définition moderne du terme?
Et que dire des élus que Dieu a choisi avant la
fondation du monde pour le salut en Christ au détriments
des autres qu'il a rejeté de sa grâce, cela pourrai être
aussi très bien qualifié de racisme par une personne
mentalement déséquilibrée, et Dieu sait que ces
énergumènes sont nombreux
parmi les sectes évangéliques du christianisme
contrefait moderne.
On voudrait
donc, pour maintenir l'illusion multiculturalisme d'une
utopie imaginaire, que le salut proviennent aussi
d'autres nations ou d'autres cultures comme l'enseigne
le Nouvel Âge avec ses notions de tolérances diaboliques
qui disent que Dieu demeure en tous et chacun, et qu'il
faut apprendre à connaître le Moi intérieur, le dieu que
nous sommes, pour être délivré des chaînes du
matérialisme. N'est-ce pas la raison principale pourquoi
nous sommes poussés à tolérer l'invasion Islamique en
nos pays démoncratiques, acceptant les musulmans comme
des gens bien normaux qui peuvent contribuer au
bien-être de notre société, lorsque le contraire est
vrai et qu'ils aspirent à notre destruction selon les
directives de leur livre sacré, le Coran. Ne vous faite
pas d'illusion, deux idéologies différentes ne peuvent
coexister sans la destruction de l'une ou de l'autre.
L'Islamisme est loin d'être une religion de paix, comme
l'affirme nos politiciens hypocrites et avares des
pétrodollars que cela leur donne. Ne vous laisser pas
berner par ces enculeurs de l'arc-en-ciel qui ne savent
plus si le mariage devrait être entre un homme et une
femme, un couple de même sexe, un fermier et sa vache,
ou un musulman et sa chèvre. Ne sont-ils pas tous comme
des traîtres qui ont vendu Jésus pour trente pièces
d'argent ? Oui ils le sont, et encore plus ! On ne peut
s'imaginer la profondeur de la corruption qui existe aux
niveaux politique et religieux, c'est à faire vomir (Apoc.
3:16), et on vous le dit franchement il est préférable
de ne pas le savoir par crainte de mourir de tristesse
et de désespoir. Laissons le Seigneur notre Dieu
s'occuper de cette corruption maudite, et n'oublions pas
de regarder à nos propres cœurs, car de là vient toute
la pourriture qui porte la race humaine aux châtiments
d'une perdition éternelle.
L'OUVERTURE DE LA TOLÉRANCE MODERNE
La tolérance est
considérée aujourd’hui comme une preuve d’ouverture et
d’intelligence dans le monde occidental. Nous
l’appellerons «tolérance moderne». Elle se veut une
vertu principale, absolue et universelle qui touche tous
les rangs d'une société de valeurs contemporaines. La tolérance moderne
insiste sur le fait que toute personne doit être
acceptée, respectée et approuvée quant à ses croyances,
ses valeurs et ses actes: «Ce que je fais représente
ce que je suis.» Quelqu’un a dit: «Tout citoyen
vertueux est celui qui peut tolérer toute chose, sauf
l’intolérance». La tolérance moderne implique le rejet
de tout dogmatisme ou absolutisme. La notion de vérité
absolue est inacceptable. Chaque culture spécifique a sa
vérité propre dans les domaines scientifique, éducatif
ou religieux. La vérité serait donc relative aux
opinions de chaque individuel, pour qui la vérité doit
être ce qu'il veut qu'elle soit.
a. La mort de la
vérité
La tolérance
moderne propose une conception nouvelle de la vérité:
point de vérité absolue, toute vérité est relative et
subjective; bon et mauvais ne représentent pas les
mêmes concepts pour chacun, ils peuvent différer d’une
culture à l’autre. Ainsi, on entend
souvent: «Personne n’a le droit de me dire ce qui est
bon ou mauvais.»; «Je ne peux te dire ce qui est bon
ou mauvais; tu dois décider pour toi-même.»; «Ce
n’est pas juste d’imposer ta morale à un autre.»; «J’ai le droit de faire ce que je veux tant que je ne
fais de mal à personne.»; Tu dois faire ce que tu
penses être juste.»; «Ce sont des valeurs que tes
parents t’ont enseignées, mes parents m’ont enseigné des
choses différentes.».
b. La
disparition de la vertu
Courage, honneur, rectitude ? Révérence,
respect, politesse ? Humilité, générosité, compassion ? De tels concepts
sont sans signification dans une culture dominée par la
tolérance moderne. Qui peut dire que la politesse est
plus correcte que l’insolence, ou le courage plus
recommandable que la lâcheté, ou la vérité meilleure que
le mensonge ? Il est interdit d'en faire la différence.
La tolérance
moderne en contradiction avec le message biblique
Le chrétien réel est
mal à l’aise face aux implications de la tolérance
moderne. Il se reconnaît dans ce qui est respect de
l’autre, mais ne peut adhérer à ces nouvelles
conceptions de la vérité et de la vertu. Dans les
Écritures, Dieu révèle à l’humanité qu’il existe des
vérités absolues pour tout homme, dans tous les temps et
sur toute la terre (Ex 20.13, 14). Ce sont des préceptes
inscrits dans le cœur de l'homme depuis le début des
temps. Ainsi, voler et
mentir sont mauvais pour tous les peuples (Lév 19.11),
mais la bonté, la compassion (Éph 4.32) et l’humilité
(Phil 2.1-11) sont bonnes pour tous les peuples.
Quatre piliers
fondamentaux du christianisme sont considérés comme
inacceptables par la «tolérance moderne»:
1. La vérité
biblique
Ce que la Bible
revendique quant à la vérité et ce qu’elle commande sont
considérés comme trop étroits au regard de la définition
de la tolérance moderne. Le chrétien croit au «Dieu de
Vérité» (És 65.16) et au «livre de la vérité» (Dan
10.21). Il est donc en porte-à-faux avec ceux qui
proclament la tolérance moderne et qui considèrent toute
croyance en une vérité absolue comme mauvaise.
2. Jésus-Christ
et la croix
Ce que le
Seigneur Jésus-Christ revendiquait pour lui-même et le
message de la croix constituent un outrage selon le «dogme» de la tolérance moderne. Jésus dit:
«Moi je
suis le chemin et la vérité et la vie; nul ne vient au
Père que par moi.» (Jean 14.6). La tolérance moderne
considère une telle prétention comme intolérable et
exclusive !
3. Le péché
Jésus disait à
ses disciples: «Le monde me hait parce que moi je rends
témoignage de lui que ses œuvres sont mauvaises.»
(Jean 7.7). Depuis rien n’a changé ! Aujourd’hui,
l’affirmation que «tous ont péché» (Rom 3.23) et que
tous ont besoin d’un Sauveur est intolérable: la
tolérance moderne considère que le péché est un concept
culturel, et ne peut pas être appliqué à tout le monde.
Ainsi, une institution religieuse qui qualifie une
conduite homosexuelle «d’iniquité et de péché» est
considérée comme une organisation discriminatoire
puisque cela implique le refus de certaines croyances,
conduites ou styles de vie. La tolérance moderne invite
même à des représailles.
4. La mission de
l’Église
L’Église
elle-même, quoiqu'elle n'est qu'une contrefaçon en ce
monde, représente aussi un défi intolérable dans
l’optique de la tolérance d’aujourd’hui. Le Seigneur
Jésus a dit à ses disciples: «Allez donc, et faites
des disciples de toutes les nations, les baptisant au
nom du Père comme Fils en tant que Saint-Esprit.» (Mt 28.19).
Cet ordre représente une mission intolérable, ressentie
comme un effort fanatique pour imposer son point de vue
et dominer les autres cultures.
La conception
biblique de la tolérance
La Bible donne
un enseignement sur ce qui semble être de la tolérance,
mais qui est plutôt de la prévoyance. Voici quelques-unes de
ses suggestions, mais vous remarquerez toutefois que ses
directives sont données uniquement à des chrétiens qui
vivent dans différentes communautés de l'époque. Il ne
s'agit pas de tolérance dans le sens moderne mais de la
sagesse de Dieu dans ses rapports avec ses disciples:
«S’il est possible, autant que cela
dépend de vous, vivez en paix avec tous les hommes.»
(Rom 12.18); «C’est pourquoi recevez-vous les uns les
autres, comme aussi le Christ vous a reçus, à la gloire
de Dieu.» (Rom 15.7); «[…] avec toute humilité et
douceur, avec longanimité, vous supportant l’un l’autre
dans l’amour.» (Éph 4.2); «Soyez bons les uns envers
les autres, compatissants, vous pardonnant les uns aux
autres comme Dieu aussi, en Christ vous a pardonné.» (Éph
4.32); «Vous supportant l’un l’autre et vous
pardonnant les uns aux autres […] comme aussi le Christ
vous a pardonné.» (Col 3.13); «Ainsi donc, comme nous
en avons l’occasion, faisons du bien à tous, mais
surtout à ceux de la maison de la foi.» (Gal 6.10).
La tolérance
moderne: une perte de conviction
Si je considère
sérieusement que les croyances et les façons de vivre de
tout le monde sont aussi crédibles que les miennes, même
lorsqu’elles se contredisent, je ne suis plus vraiment
convaincu de mes propres croyances. Je dois admettre
pouvoir me tromper aussi bien que mon voisin. S’il n’y a
pas de vérité plus vraie qu’une autre, aucune vérité ne
mérite d’être défendue. Et s’il n’y a pas de vérité qui
mérite d’être défendue, il n’y a plus de place pour la
conviction. Mais comme chrétiens authentiques, nous affirmons l’existence du
Dieu Créateur, au-dessus de toutes choses dans sa
création comme Souverain absolu. De Jésus-Christ qui a dit:
«Moi, je suis le
chemin, et la vérité, et la vie.». C’est la seule
référence, la vérité absolue. Dès le début, Ève savait
très bien que Dieu avait décidé ce qui est vrai (bon,
véritable) et ce qui est faux (mal, mauvais). Il avait
dit: «Tu mangeras librement de tout arbre du jardin;
mais de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu
n’en mangeras pas; car, le jour où tu en mangeras, tu
mourras certainement.» (Gen 2.16, 17). Elle n’a pas
accepté que Dieu détermine lui-même ce qui est bien et
ce qui est mal et le lui impose. Elle le décidera
elle-même en acceptant la tentation du diable, de
l'esprit de sa nature humaine charnelle qui désirait son
indépendance de Dieu et de la vérité pour plaire à ses
caprices.
La Bible nous
enseigne très clairement que toutes les valeurs,
croyances et façons de vivre ne sont pas égales ! Elle
nous dit aussi que le Dieu de la Bible est le vrai Dieu
(Jér 10.10), que toutes ses paroles sont vraies (Ps
119.160), et que si quelque chose n’est pas bon devant
Dieu, c’est tout simplement mauvais (Deut 6.18). Ce
n’est pas une vue de la culture hébraïque ou de la
culture chrétienne ou occidentale, c’est la vérité, car
Dieu règne sur toutes les cultures.
Il nous incombe
de veiller afin de ne pas être trompés nous-mêmes: la
conception de la tolérance moderne s’infiltre aussi chez
les enfants de Dieu, dans une certaine mesure. Souvent
lors d’une étude biblique nous entendons: «C’est ton
opinion, mais moi j’ai aussi une opinion.». Nous ne
sommes pas prêts à nous soumettre à l’autorité de la
Parole, parce que nous n’aimons pas toujours ses
affirmations. Nous enfermons volontiers certains
enseignements de l’apôtre Paul au musée en prétextant
que certaines directives pouvaient s’appliquer dans la
culture de son époque, mais ne sont plus valables pour
nous aujourd’hui. Que le Seigneur nous garde de saper de
telle manière le fondement éternel sur lequel il nous a
établis (1 Cor 3.11). Mais nous avons
aussi rappelé que la Bible est tout à fait en accord
avec une certaine forme de tolérance mais non dans le
sens moderne. Gardons à l’esprit
que la tolérance «biblique» est le résultat manifeste
du fruit de l’Esprit dans nos relations avec les autres.
Elle implique amour (résignation), foi (assurance), et espérance
(aspiration) envers ceux qui
nous déplaisent ou nous contestent d'entre les frères
d'une même foi, d'une même croyance. Néanmoins
comprenons que contester n'est pas agresser ou porter
atteinte au caractère d'une personne, comme nous voyons
parmi les sectes évangéliques dans lesquelles la
médisance est le sport favori. La tolérance biblique ou
prévoyance requiert inévitablement la compréhension, la compassion, et
la patience ou endurance, et surtout le discernement qui
est en grand manque de nos jours parmi ceux qui se
disent chrétiens. Que le
Seigneur Jésus nous donne du discernement et de la
sagesse en tout temps pour vivre cette forme-là de
tolérance !
LA TOLÉRANCE IDÉOLOGIQUE SÉCULIÈRE
1.- « - La
tolérance, la tolérance, il y a des maisons pour cela !
». Tout le monde connaît cette boutade. Peu
importe l'origine de cette expression, ce qui compte ici, c’est la
signification du mot. Car il en est de ce terme comme
d’une multitude d’autres qui, avec le temps, ont glissé
de sens. La différence est que certains de ces
glissements ne portent pas à conséquences, d’autres si.
Tel est le cas pour la tolérance.
Dans une société
qui se pique de n’avoir plus ni morale ni Dieu, la
Tolérance a paradoxalement été élevée au rang des
divinités séculières, avec la Liberté, le Libre-choix, la Démoncratie ou
d’autres de leurs sœurs. Elle a ses liturgies, ses
hiérophantes et ses sycophantes. Elle est la déesse au
pied léger qui préside aux destinées de la cité. Elle
est tout à la fois déité et vertu théologale, et ce
n’est pas sans raison qu’elle vient à croiser les voies
de la prévoyance chrétienne, pour se gonfler de cette
fréquentation au dépend de la vérité révélée. Le mélange
a été tellement subtil que la tolérance a dérobée la
signification de la prévoyance pour se l'appliquer à
elle-même. Personne n'a vu venir la flèche de la déesse
avant qu'elle plonge dans le cœur de la révélation
biblique. Depuis presque personne ne peut dire la
différence entre les deux.
Comme vertu
supposée, elle a son contraire: l’intolérance, qui
n’est pas seulement vice personnel mais vice social.
L’intolérant n’est pas seulement un méchant homme; il
est un péril social. C’est pourquoi il doit être dénoncé,
et publiquement fustigé. La loi et les tribunaux s’y
emploient désormais.
Il n’est
assurément pas question ici de retracer l’historique ou
l’évolution de ce terme, spécialement depuis la Réforme
à notre âge de la Pensée molle, en passant par les
Lumières du 18e siècle. Retenons seulement deux
traits de cette tolérance avant d'opérer un rappel.
2.- Pour les
modernes, la tolérance repose tout d’abord sur un
indifférentisme à l’égard des comportements et des
opinions, auxquels sont donnés une égale valeur. Il n’y
a pas de vrai ou de faux qui puisse les distinguer, pas
de morale universelle pour les hiérarchiser et permettre
de tenir ceux-ci pour bons et ceux-là pour mauvais. En
cet ordre, les “valeurs” de “Pierre” ne sont pas
supérieures à celle de “Jacques”; si elles sont
distinctes, elles sont simplement autres, c’est tout.
Elles sont égales. Ce qui peut seul leur donner de la
valeur, c’est leur poids. Et ce poids se mesure au
nombre de ceux qui les partagent. La tolérance tourne
alors en obligation sociale à proportion de l'étendue de
ce partage, et l’intolérance caractérise celui qui se
soustrait du solde de cette mathématisation éthique.
Dans notre société, par exemple, nous sommes déjà passés
de la tolérance des comportements homosexuels comme une
option comportementale possible à la contrainte de les
accepter comme tels, sous peine de sanction pénale. Nous
sommes ainsi forcé à nous taire, nos droits et notre
liberté d'expressions ne sont plus tolérés en cette
société de corruption sans fin.
Le second
caractère de la tolérance moderne, tient au fait qu’elle
entretient, consciemment ou non, une confusion
nécessaire entre les actes et les personnes. Celui qui
exprime la pensée que tels comportements sont contraires
à une morale objective, universelle, est accusé de juger
leurs auteurs. C’est pourquoi le christianisme, qui
s’autorise des jugements de valeur, est réputé être
intolérant, fanatique. Cette confusion permet de
dissoudre les résistances possibles. Qui, en effet,
de nos jours, souhaiterait être publiquement fustigé comme un
intolérant ? L’idéal est donc de n’être jamais pris en
défaut; et pour ne pas juger, il faut accepter, car le
rapport entre acte et personne est à double sens: si
j'accepte l'acte, alors je ne puis être soupçonné de
juger son auteur. Une certaine Mme Morano a récemment illustré cet
idéal de gastéropode (mollusques unisexués ou
hermaphrodites) à propos des unions homosexuelles:
«Certes ma vision du mariage est celle d’une union
entre un homme et une femme. Mais si on veut respecter
l’amour, alors l’amour peut être une belle histoire
entre deux personnes de même sexe. Je me refuse à juger». Personne n’avait évidemment demandé à Mme Morano de
juger qui que ce soit, mais c’est égal: la vertu est
supposée être ainsi de son côté, «parce qu’elle ne juge
pas». A vrai dire, le bon sens ne fait pas parti du
répertoire de cette personne amorale prétendument
vertueuse.
Remettons un peu
les pendules à l’heure. Et rappelons ce qu’est la
tolérance pour un chrétien.
3.- Tolérer,
c’est supporter un mal que l’on ne pourrait empêcher
sans risquer de créer un mal plus grand. La tolérance
est ainsi, principalement, un comportement de gouvernant,
que l’on se gouverne soi-même ou que l’on gouverne
autrui. Elle ne consiste aucunement à accepter un mal,
moins encore à lui reconnaître un droit quelconque au
milieu d'autres droits légitimes. Elle consiste à se
résoudre à le subir, pour la préservation du bien plus
grand de la cité, mais elle refuse de se taire pour
exposer ses déviations et perversions. Mais soyons
clair, la tolérance chrétienne n'existe pas, il s'agit
plutôt de prévoyance, c'est à dire d'une «conduite
prudente et raisonnable de celui qui prend les
dispositions nécessaires pour faire face à telle ou
telle situation», conduite qui est sous la directive de
la Sainte Présence de Christ en nous qui veille sur ses
élus.
La tolérance, de
ce point de vue, n’est pas une vertu. Elle est dictée
par la vertu, qui est, principalement, la prudence, au
regard du bien à sauvegarder. Mais pour l'homme charnel
et profane, elle est, sous ce rapport,
un moindre mal. Cela ne signifie pas qu’un mal soit
choisi pour lui-même, mais qu’il est jugé bon de le
supporter pour la préservation d’un bien spécifique afin
d'éviter la ruine occasionnée par le mal. On ne construit
pas une politique sociale par validations successives de
comportements tolérés qui ne laissent pas d’être des
maux, pour les imposer, finalement, à la société toute
entière comme des idéaux de convivialité. L’agir humain
doit être gouverné par la raison droite qui lui est
impossible, vu sa nature humaine déchue et son cœur
tortueux, et celle-ci est
mesurée par le vrai et par le bien que l'homme détermine
par lui-même. Contre l’idéal
de gastéropode ambiant unisexe, il faut rappeler que juger est
l’acte le plus élevé et le plus parfait de
l’intelligence humaine dévoyée de la vérité. Si l’idéologie dominante, pour
servir ses fins, confond résolument les actes et les
personnes qui les accomplissent, le christianisme les
distingue clairement. Il autorise à
juger des personnes, de leur for interne, de leurs
consciences, de leurs paroles, de leurs agissements, et s’agissant par exemple du cas
de l'immoralité des
homosexuels, ennemis de la femme, de la famille, et de
la société en générale, il invite non à les respecter
car on ne peut avoir de respect pour un porc dans son
bourbier excrémentiel, mais à les endurer comme toute autre
personne dans une société déséquilibrée. Mais il enseigne que
les actes peuvent être caractérisés indépendamment, par
un acte de jugement, selon qu’ils sont conformes ou non
à la loi morale du décalogue. On doit les endurer comme
on endure des insectes insalubres et nuisibles jusqu'à
l'arrivé du Magistrat céleste qui nettoiera la maison et
jugera les œuvres de tous et chacun. En rappelant cette indispensable
distinction que bibliquement il faut identifier la personne à ses
actes, afin de permettre le rachat, la conversion et le
salut des âmes, la chrétienté n’a pas à redouter d'être prise en
défaut d'aimer les hommes qu'elle reconnaît comme
pécheurs, dont elle ne défend pas la dignité et la vocation
factices.
La tolérance,
d'ailleurs, n’est pas l’amour ou affection que l'ont
détient envers certaines personnes. Je puis tolérer le mal de
quelqu’un que j’aime, mais si je l’aime, mon effort sera
non de m’illusionner avec lui sur le mal dont il est
prisonnier, en lui donnant à croire que c'est une valeur,
un droit, un bien ou une liberté, mais de l’aider à en
sortir, d’une manière ou d’une autre. Contrairement à ce
qu’ose soutenir un grand nombre de prétendus chrétiens, Christ n’a pas “toléré”
les comportements fautifs de Zachée, l’adultère de la
femme lapidée ou les turpitudes de Marie-Madeleine. Venu
pour les pécheurs, Il a aimé en eux les personnes qu’il
avait choisi de toute éternité pour les racheter au prix de ses souffrances inouïes et de
son Sang versé pour les arracher à l’emprise de leurs péchés.
«Va et ne pèche plus» dit-il explicitement à la femme
adultère (Jean 8:11), après avoir fustigé l’aveuglement de
ceux qui la poursuivaient, et Marie-Madeleine est la
femme des parfums répandus sur les pieds du Sauveur, la
modèle du repentir et de la restauration.
Il n’y a rien là qui ressemble de près ou de loin à
cette tolérance complaisante, complice et destructrice à
laquelle on nous enjoint aujourd’hui de communier.
4.- Que veut-on
dire, nous, en faisant usage du mot "tolérance" ? Qu'il
faille être miséricordieux ? Alors parlons donc de
miséricorde. Qu'il faille être indulgent pour la
faiblesse humaine ? Alors parlons d'indulgence. Qu'il
faille avoir de la compréhension et de la compassion
pour les hommes, même lorsqu'ils sont pécheurs ?
Alors parlons de compréhension, parlons de
compassion. Qu'il faille se supporter les uns les autres
? Alors parlons de bienveillance, parlons de patience ou
d'endurance ! Qu'il faille se
respecter ou avoir de la considération pour soi-même ? Alors parlons de respect mutuel. Que
reste-t-il alors à la tolérance que ces mots ne disent
pas ? Qu'il faille s'accommoder au fait que d'autres ne partagent
pas nos opinions, nos jugements, nos façons de voir ou
de vivre ? Cela est inévitable dans notre société
moderne, nous n'avons aucun choix ici si nous voulons
vivre moyennement en paix, mais cela ne veut pas dire
que nous allons accepter les perversions ou les
agressions de tous et chacun sans réagir. Il n'y a rien là qui soit étranger à la
bienveillance, au respect mutuel ou à la charité.
Qu'a-t-on à
gagner à utiliser un mot qui, à trop vouloir dire, hors
de son champ de signification, ne signifie plus rien et
qui, surtout, par l'usage unilatéral qui en est
couramment fait, tend à nous interdire à nous-mêmes
d'exprimer ce que nous pensons ? Qu'on veuille bien y
réfléchir: chaque mot ici proposé a, à lui seul, une
richesse dont le mot tolérance est fort loin, et fort
incapable, de remplir le sens. Alors ? Laissons-là les
modes des discours aller avec celles des comportements,
et ne dédaignons pas l'effort de parler vrai pour penser
juste.
LA TOLÉRANCE DANS LA CYBER-THÉOLOGIE
On peut être un
théologien plein de diplômes, et n'avoir rien compris à
la Parole de Dieu. Jésus a dit:
«Je te loue, ô Père, Seigneur du ciel et de la terre, de
ce que tu as caché ces choses aux obstinés et aux rusés,
et de ce que tu les as révélées à ceux qui sont discrets!
Oui, ô Père, cela est ainsi, parce que tu l'as trouvé
bon!» (Luc 10:21) Cela ne signifie pas qu'il faut
rejeter la théologie (connaissance de Dieu) à cause que
plusieurs théologiens ont déroutés et sombrés dans
l'apostasie. Mais comprenons qu'il y a la théologie
ecclésiastique et la théologie biblique, et que les deux
ne sont pas nécessairement en accord avec l'une et
l'autre. La théologie, dans un sens très précis et
biblique, est la science des gens de Bérée:
«Ceux-ci eurent des sentiments
plus nobles que ceux de Thessalonique, et ils reçurent
la Parole avec un esprit attentif, examinant tous les
jours les Écritures, pour voir si ce qu'on leur disait
était exact.» (Actes 17:11) Il existe une crainte
injustifiée, malsaine et méprisable pour la théologie
qui ruine l'âme, renverse la foi, et anéantie la
connaissance de Dieu. Il n'y a aucune raison valable
pour qu'il en soit ainsi. Cette crainte provient de deux
sources. Premièrement elle vient de gens ignorants et
trop paresseux pour se donner la peine d'étudier la
Parole de Dieu à fond. Ils condamnent ce qu'ils ne
connaissent pas tout en prétendant comprendre les
Saintes-Écritures. Ce sont des gens superficiels qui
s'imaginent détenir la vérité lorsque tout ce qu'ils en
ont n'est qu'une approximation dépourvue de rigueur. Ils
sont des
incompétents sans l'Esprit de Christ qui demeurent dans l'aveuglement de leur
méconnaissance crasse. Ce genre de vermine se trouve
partout sur les Forums et Blogues dits chrétiens.
Deuxièmement, cette crainte de la théologie provient des
dirigeants, administrateurs, et modérateurs de ces
Forums et Blogues prétendument bibliques. Ils l'utilisent
et la sèment pour garder les gens dans l'ignorance sur
certaines doctrines de peur d'être exposé pour ce qu'ils
sont, des prétentieux et des imposteurs qui donnent
l'apparence de tout connaître des Saintes-Écritures,
lorsqu'ils la manipulent et la déforment à leur guise
pour cacher leurs intentions malsaines de tout
contrôler. Pour eux l'apparence est tout ce qui importe, la
prétention joue un rôle très important dans leur vie,
ils sont comme les Pharisiens du temps de Jésus qui
aiment être regardés et admirés, lorsqu'en réalité ils
ne sont qu'une race de vipères.
Nous constatons
avec évidences qu'il se forme une cyber-théologie sur
Internet, une théologie qui tolère toutes les déviances
bibliques et spirituelles, théologie sans ossature qui
témoigne d'une tiédeur dégoûtante et qui sera rejetée du
Seigneur à la fin des temps: «Je
connais tes œuvres; je sais que tu n'es ni froid ni
bouillant. Oh! si tu étais froid ou bouillant ! Ainsi,
parce que tu es tiède, ni froid, ni bouillant, je te
vomirai de ma bouche.» (Apoc. 3:15,16) Nous
voyons en fait que les gens les plus dangereux sont les
prétentieux qui se disent passionnés de la Bible, mais
n'ayant rien compris à la Parole, faute de connaître
intimement le Seigneur Jésus qui en donne la révélation
par l'Esprit de sa Sainte Présence qui habite ses élus.
Non pas qu'ils aiment la Parole de Dieu, mais qu'ils
chérissent leurs opinions sur ce qu'elle dit jusqu'à
l'idolâtrie même. Ainsi la conjecture biblique ou
interprétation subjective est devenue le nouvel idole
d'une chrétienté bâtardise par l'apostasie et les
hérésies de tous et chacun. Cette race de vermines
insalubres ont tribune libre sur les Forums et les Blogues
d'apparence chrétienne et biblique, et parce qu'ils
semblent savoir beaucoup de choses à cause de toute
l'information fardée que l'on trouve sur Internet, cela
leur permet d'infiltrer des doctrines qui sont des
poisons dangereux. Le pire est que les administrateurs
de ces Forums et Blogues ne réagissent jamais devant une
telle infection, au contraire ils en font la promotion
et vont intervenir seulement si quelqu'un s'oppose à
leurs prétentions, car ils veulent être estimé au-dessus
de tout et ne permettrons pas que leur réputation soit
ternie par la vérité.
Inutile d'essayé
de redresser les contradicteurs avec douceur, ils
réagissent uniquement à l'effet choc tellement leur
conscience est dépourvue de discernement. Ce n'est qu'en
brassant leur cage cérébrale que nous obtenons une
réaction, dans l'espérance que le Seigneur Jésus puisse
en délivrer quelques-uns. Ils sont constipés
spirituellement et ne peuvent enlever le blocage qui les
empêche d'évacuer le poison de la contrefaçon qui est en
eux. Beaucoup de ces Forums et Blogues d'apparence
chrétienne et biblique partent à l'assaut pour distiller
leurs faux enseignements. Nous avons connu le
déchaînement des moqueurs, d'articles accusateurs en
provenance du Forum Christien Biblique, porcherie
pentecôtiste pleine d'extravagances, de moqueries, de
prétentions et de présomptions; et du Blogue ou bordel
spirituel charismatique de
Michelle d'Astier, la reine des démons; de même que du
Forum de l'aliéné mental du messianisme évangélique,
Christian Becquet, le nègre blanc; qui ont permis,
une fois de plus aux commentateurs, manifestement
heureux de leurs méfaits, de répandre leurs railleries
et calomnies abjectes.
Il n'y a aucun
doute que nous vivons au temps de la grande apostasie
dans lequel Satan est détaché de sa prison (2 Thes. 2:3;
Apoc. 20:4,7-9). Nos églises, dénominations, forums et
blogues sont peuplés de faux chrétiens qui ne veulent plus
entendre parler de la vérité, mais de contrevérité et de
raisonnements fallacieux. Le péché ne s'y trouve plus,
ni la justice divine qui condamne le mensonge et
l'hypocrisie, en fait ils n'ont aucune idée en quoi
consiste réellement le péché. Les imposteurs sont tombés
dans la prétention, dans le libéralisme, dans
l'humanisme bénin et indulgent, dans la complaisance
accueillante, bref, dans un faux évangile tolérant,
surtout pour eux-mêmes. La tolérance bonasse est une
malédiction et porte une sérieuse condamnation qu'ils
réaliseront au dernier jour. Au nom de l'amour d'autrui
qui fini toujours par se dévoiler comme étant de la
prostitution spirituelle, d'un sentimentalisme mondain
et charnelle, d'un refus de juger et condamner le
mensonge et les péchés d'orgueil et d'hypocrisies de
toutes sortes, on respecte toutes les convictions et
opinions, chacun a le droit de s'exprimer, un peu comme
dans l'œcuménisme papal d'aujourd'hui. Ils refusent de
reconnaître la validité de ces paroles du prophète
Jérémie qui nous indique la dépravation totale de la
nature humaine: «Le cœur est
trompeur par-dessus tout, et désespérément malin; qui le
connaîtra?» (Jér. 17:9) Or les jugements divins
tombent inexorablement quand l'homme ne se repent pas,
qu'il ne reconsidère pas ses voies tortueuses, et cela
fait aussi partie de l'amour de Dieu, qui se conjugue
avec sa sainteté et sa justice: «Ou
méprises-tu les richesses de sa bonté, de sa prévoyance
et de son endurance, ne sachant pas que la bonté de Dieu
te dirige à la reconsidération? Mais par ton
endurcissement et ton cœur impénitent, tu t'amasses un
trésor de colère pour le jour de la colère et de la
révélation du juste jugement de Dieu, qui rendra à
chacun selon ses œuvres.» (Rom. 2:4-6)
Sur tous les
Forums et Blogues dits chrétiens, aujourd'hui, personne n'ose dire la vérité tout simplement à
cause que la vérité ne s'y trouve pas. On voit seulement
des crédules et des cancres se bombarder littéralement
de remarques acides ou moqueuses, assaisonnées d'un
hypocrite "je te bénis", par ces vains pontifiants qui
cherchent qu'à imposer leurs opinions comme étant la
vérité même.
Le Seigneur
Jésus et les apôtres ont affirmé la vérité. Point final.
Ils n'ont pas laissé parler les contradicteurs, ni
ont-ils encouragé les chrétiens à débattre leurs
opinions de ce qu'ils pensaient de leur enseignement.
Jésus ne nous a pas dit que c'était une preuve d'amour
que de laisser chacun discourir sur Dieu dans tous les
sens, de déverser leurs détritus théologiques
ecclésiastiques et leurs
agressions. Il a donné sa Parole, puis a ordonné qu'on
s'y instruise et non de faire de la polémique en
tolérant les prétentions de tous et chacun, comme on
retrouve dans les poubelles de cyber-communication
appelé des Forums et des Blogues. Les chrétiens réels ne
vivent pas dans une Démoncratie, mais dans une Christocratie où Christ règne
présentement comme Roi et Maître absolu dans le cœur de
ses élus.
LA PHILOSOPHIE DE LA TOLÉRANCE UNIVERSELLE
La tolérance
oppose le droit de la conscience et le droit naturel à
la juridiction des puissants; elle vise ainsi au
pluralisme des droits et est à l'origine de la
constitution des Droits de l'homme et non de Dieu.
N'oublions jamais ces mérites extrêmes, au moment où il
s'agit pour nous d'examiner le statut et la portée
philosophiques du comportement qu'elle engendre, non
plus dans l'excellence d'interventions déterminées, mais
dans la radicalité d'un système généralisé. Toute la
difficulté tient à l'existence de l'intolérable. La
question est alors de savoir non seulement si la
tolérance est la meilleure réponse qu'on peut donner à
l'intolérable, mais si on n'est pas en droit de
manifester une forme d'intolérance à l'égard de
l'intolérable. «Il est interdit d'interdire», tel fut
sans doute le slogan le plus répété par les tièdes; mais
faut-il ne plus interdire le meurtre, la torture, la
cruauté mentale ? Doit-on renoncer à protéger le corps
social contre les membres qui menacent son existence ?
Peut-on ne pas marquer aux enfants, aux pervers et aux
fous les bornes de leurs droits ?
Premièrement,
l'idée de tolérance universelle est en elle-même
contradictoire; car, si tout était toléré, plus rien
ne le serait de facto. Le tolérantisme systématique
semble ainsi acculé à une mauvaise foi dont les effets
sont d'autant plus nocifs qu'on a davantage méconnu la
virulence de leur cause. Deuxièmement, l'idée de
tolérance entre en contradiction avec celle de vérité,
à l'égard de laquelle elle introduit une indifférence,
un scepticisme provisoire ou un scepticisme radical: «la
vérité ne peut pas être tolérante (tolérant)», écrit
Freud, elle ne doit n'admettre ni compromis, ni
restrictions et «devient impitoyablement critique, dès
qu'une autre puissance tente d'en aliéner une partie»
(Freud, p. 173). Troisièmement, elle implique une
réserve fondamentale incompatible avec la charité et
l'amour. Tolérer autrui n'est pas le reconnaître
comme un alter ego, mais seulement admettre son droit à
l'existence, sans se soucier d'entrer en relation
d'amitié et d'entraide avec lui. La tolérance établit un
jugement de valeur en même temps qu'une dissymétrie
entre le tolérant et le toléré. Aussi bien la
tendance qui fait de la tolérance un idéal en soi
vient-elle à servir d'alibi au laisser-aller ou à la
lâcheté, ou, inversement, à étayer une volonté de
puissance qui, protestant d'une attention universelle,
réussit à futiliser les meilleurs arguments et à niveler
les discours. En ce dernier sens, elle se retourne
dans son contraire et aboutit à une forme subreptice
d'intolérance: l'intolérance à l'égard de ceux que
le souci de vérité et l'élan de l'amour acculent à la
non-tolérance.
La tolérance est
regardée par plusieurs comme un concept «tyrannique»
(Mirabeau) et «injuste» (Rabaut Saint-Etienne), voyant
en elle l'expression d'une insulte (Goethe) ou d'une
simple condescendance (Nodier). Si l'intention de
pareille critique était autre que de marquer les limites
et les contradictions du tolérantisme universel, bref si
elle débouchait sur l'intolérantisme, ses dangers
seraient peut-être encore plus terribles que ceux du
tolérantisme. Car la tolérance peut bien ne constituer
qu'un pis-aller, ce pis-aller nous semble dans la
majorité des cas indispensable. Avouons néanmoins qu'il
est difficile d'éviter une certaine irritation dès qu'on
aborde les questions qu'elle pose d'un point de vue
spéculatif: la tolérance est un concept mi-chair,
mi-poisson, ni proprement philosophique, ni proprement
juridique, un concept instable et contradictoire.
Située à mi-chemin entre le renoncement à une hostilité
qu'on aurait pourtant la possibilité de manifester et
une forme de reconnaissance, la tolérance ne
recèle-t-elle pas une contradiction mortelle ? Sa
fonction n'est-elle pas de permettre sa suppression ?
Cela, soit dans la déclaration d'hostilité, soit dans la
reconnaissance d'un droit. Aussi bien importe-t-il de
dénoncer le contresens selon lequel les philosophes du
18e siècle auraient été les apôtres d'une tolérance
universelle et absolue, d'une tolérance conçue comme
vertu philosophique ou comme valeur, en faveur de
laquelle il aurait fallu inconditionnellement militer.
Admettons que la
tolérance, malgré certains de ses bienfaits, ne doive
pas être érigée en vertu: l'intolérance devra-t-elle
être considérée comme un vice ? Y aurait-il un vice dont
l'antonyme ne serait pas une vertu ? Évidemment que non,
la logique rationnelle le demande ainsi car cela est
inévitable. Plusieurs de nos contemporains tendent vers
pareille attitude, telle Carole Bouquet qui, dans une
interview au journal Télérama, voyait dans l'intolérance
le vice le plus grave. Mais, dans la seconde moitié du
18e siècle, en tout cas, tolérance et intolérance sont
regardées comme un couple inséparable puisqu'il ne peut
y avoir de tolérance sans intolérance et vice versa: le
vrai problème est de savoir quel doit être le domaine de
chacune d'entre elles. Point de tolérance pour les
ennemis de la tolérance: tel est le mot d'ordre
paradoxal des têtes écervelées. Une indulgence
excessive peut, dans certaines conditions, devenir une
menace. Mieux, la tolérance universelle produit des
effets négatifs presque aussi redoutables que
l'intolérance première. Car les extrêmes se
rejoignent de par une réversibilité qui leur est
inhérente.
Évoquons donc
brièvement le contexte religieux dans lequel est née la
tolérance à titre de problème et la transformation d'une
simple demande de tolérance en exigence d'un droit. Il
s'agira alors de distinguer le tolerantisme mitigé de la
seconde partie du 18e siècle du tolerantisme absolu dont
Bayle est, me semble-t-il, le seul représentant à l'âge
classique. Rappelons, en effet, que, si Locke ne prône
la tolérance ni à l'égard des papistes, ni à l'égard des
athées, Bayle revendique, au contraire, pour la «
conscience erronée » des droits identiques à ceux de
toute conscience. Celle-ci, à titre de voix de Dieu,
constitue un absolu, si bien qu'on ne saurait
contrevenir à ses commandements. C'est un attentat
contre les lois de la divinité que de vouloir forcer la
conscience. [...] Dès aussitôt que l'erreur est ornée
des livrées de la vérité, nous lui devons le même
respect qu'à la vérité même (Bayle, p. 502). La
conséquence est claire: «Ainsi est-il très vrai, quelque
répugnance qu'on ait à l'avouer d'abord, que le meurtre
fait selon les instincts de sa conscience est un moindre
mal que de ne pas tuer quand la conscience l'ordonne»
(ibid., p. 497). On retrouve ici la difficulté centrale
de la théorie spinoziste du désir que Blyenbergh avait
heureusement soulignée dans sa correspondance avec le
philosophe: il semble découler clairement de votre thèse
que Dieu veut les crimes en même manière que ce que vous
décorez du nom de vertu insigne. [...] Vous vous
abstenez de ce que j'appelle les vices, parce qu'ils
répugnent à votre nature singulière, non parce que ce
sont des vices (Spinoza, t. 3, p. 214-216). Telle est
l'hypocrisie de cette philosophie.
Les hommes
n'inventent pas leur désir, mais sont tissés par lui: à
supposer que celui-ci soit de nature cruelle par
excellence, de quelles armes disposerait-on contre lui.
Pour détruire le dogme de la tolérance universelle,
réprouver le sadisme des actes dont seul serait
responsable le pur désir de persévérer dans son être ?
Contexte dans lequel est née la tolérance comme problème
à l'articulation du politique et du religieux au 18e
siècle, la tolérance apparaît, dans sa seule et première
occurrence, comme l'«action de supporter patiemment des
maux», cependant que l'adjectif «tolérant» signifie «qui
supporte courageusement les épreuves». Au contraire,
cela n'est pas de la tolérance mais de la patience ou
endurance, la tolérance n'a rien à y voir dans cela. La
tolérance n'a pas de vigueur en elle-même comme la
patience ou l'endurance qui demande du courage et de la
persévérance, elle est une paresse intellectuelle, une
mollesse de l'esprit, une tiédeur répugnante qui sera
vomis de la bouche de Dieu (Apoc. 3:16). L'antonyme de
la tolérance est donc l'intolérance conçue faussement
comme «manque d'endurance». Mais le sens évolue de
manière à charger d'un sens moral ambigu la «patience
par laquelle on souffre ou dissimule quelque chose».
«La tolérance qu'on a pour les vices est cause de leur
augmentation», remarque ainsi le Dictionnaire de
Furetière de 1690, qui entérine de la sorte la
conviction, exprimée par Bossuet, d'un «poison» possible
de la tolérance: si vous souffrez l'erreur qui attaque
ces deux attributs divins (la spiritualité et
l'immutabilité), de l'un à l'autre on vous poussera sur
tous les points; et, dussiez-vous en périr, il vous
faudra avaler tout le poison de la tolérance (Bossuet,
p. vi ; je souligne). La tolérance a donc d'abord
concerné l'individu dans sa pure solitude: les seuils de
tolérance sont fonctions à la fois de l'intensité de la
souffrance physique et morale et de la force de la
volonté qui est esclave de la chair et du péché. C'est
seulement ensuite que le sens s'est spécifié dans le
registre religieux, ou plutôt politico-religieux, comme
en témoigne l'Édit de Nantes ou de tolérance de 1598:
tout le problème est alors de décider ce qu'on peut et
doit tolérer ou ne pas tolérer.
En fait, le
problème de la tolérance ne s'est véritablement posé
qu'avec l'émergence du monothéisme et plus précisément
au sein de celui-ci. Les premiers chrétiens n'ont, en
effet, pas été persécutés comme adorateurs d'un dieu
spécifique, mais comme prosélytes, insociables et
rebelles, refusant d'honorer les dieux païens en dehors
de leur propre Dieu. L'idée même de guerre de religion
n'est pensable qu'au sein d'une religion universaliste
qui vise à imposer son Dieu aux autres peuples, à
l'exclusion de tout autre; ce à quoi les juifs,
rappelons-le, ne prétendaient aucunement puisqu'ils se
tenaient séparés des autres peuples qu'ils avaient en
abominations. Lorsque, avec l'extension de la
protestation à tout le monde chrétien, l'unité de la
foi fut mise en cause par des positions dont chacune
prétendait à l'orthodoxie, les protestants se sont
mis à exiger pour eux la tolérance dans les États où ils
se trouvaient en situation d'infériorité. Puisqu'ils
refusaient leur marginalisation à titre d'hérétiques, il
leur fallait, en effet, déplacer le combat du plan
dogmatique au plan juridico-politique. Ainsi ont-ils
exigé pour eux la protection de la loi naturelle
(reconnaissance du mariage, droit d'héritage, culte
privé), avant même la liberté de religion qui allait de
pair avec des droits civiques pleins et entiers.
Le fait majeur,
à l'âge classique, est la transformation d'une simple
demande de tolérance en exigence d'un droit Les
catholiques ont bien vu le danger: tolérer est un
premier pas vers la reconnaissance du protestantisme
qu'il ne pouvait tolérer. Devant ce qui leur apparut
comme une ruse afin de s'emparer du pouvoir s'opéra la
collusion du théologique et du politique. D'un côté, les
théologiens voulaient pour-fendre l'hérésie; de l'autre,
les politiques prétendaient lutter par tous les moyens
contre une déstabilisation de l'État et de la Papauté:
la France, en particulier, devait garder son statut de
«fille aînée de l'Église» persécutrice pour la
destruction du protestantisme. La tolérance, en effet,
ne peut être mise en œuvre que par un pouvoir défaillant
ou par un vouloir négatif. Tantôt le tolérant n'est pas
en position de pouvoir, tantôt il décide de ne pas
profiter de son pouvoir. Littré définit ainsi la
tolérance comme «condescendance, indulgence pour ce
qu'on ne peut pas ou ne veut pas empêcher», mais insiste
aussitôt sur son sens religieux: la tolérance a pour
premier sens la «condescendance qu'on a les uns pour les
autres touchant certains points qui ne sont pas regardés
comme essentiels à la religion». Elle conduit donc au
partage entre l'intolérable, rigoureusement défini dans
le domaine du primordial, et le tolérable, laissé
indéterminé comme appartenant à l'accessoire. Mais la
tolérance est, en un second sens, l'«admission du
principe qui oblige à ne pas persécuter ceux qui ne
pensent pas comme nous en matière de religion». Elle ne
renvoie plus alors au seul tolérant qui a l'inestimable
avantage d'établir lui-même une ligne de démarcation
entre ce qu'il prétend ou ne prétend pas souffrir; mais
elle définit une obligation négative à l'égard d'autrui:
celle de ne pas empiéter sur sa liberté religieuse. Par
nécessité et du aux persécutions par les papistes, la
Réforme Protestante donna ainsi naissance à cette forme
de tolérance politico-religieuse pour sa survie et son
expansion. Le but n'était pas d'octroyer cette tolérance
aux citoyens d'une communauté ou d'une nation, mais de
l'ériger comme un mur pour protéger ceux à l'intérieur.
Mais avec le temps le mur ne pu résister à la conscience
des peuples et s'écroula lorsqu'ils se réclamèrent cette
tolérance pour eux-mêmes. La déchéance pénétra ainsi
dans la société à un rite alarmant. La tolérance du bien
et du mal devint graduellement la norme pour tous et
chacun. Mais tolérer le bien et le mal est exactement la
même chose que de manger le fruit interdit de la
connaissance du bien et du mal. La tolérance est
simplement un autre mot pour l'indépendance de l'homme
dans sa rébellion contre Dieu pour devenir maître de son
destin. Le résultat, nous le savons, la race humaine
devint tellement corrompue que Dieu du la détruire au
complet, sauf huit survivants qui furent épargnés pour
la reconstituer. De même Dieu détruira notre monde
tolérant pour former, avec ses élus, une nouvelle race
céleste et éternelle d'une perfection sublime et
glorieuse. L'hypocrisie de la tolérance qui est elle
même intolérance indique clairement qu'elle est
charnelle, mondaine et satanique.
Au premier sens,
la tolérance est beaucoup moins un concept philosophique
qu'une attitude pratique développée par le corps social
dans la marge de la loi, alors qu'au deuxième sens, elle
entre dans les textes juridiques comme devoir de tolérer
les minorités et droit d'être toléré à titre de
ressortissant d'une minorité. La tolérance n'est plus
octroyée comme une grâce, mais acquiert un statut. Ce
dont témoigne, par exemple, Lord Stanhope, ministre de
Georges Ier: «Il fut un temps où les dissidents
demandaient en suppliant la tolérance comme une grâce;
aujourd'hui ils la réclament comme un droit». Voilà
qui suppose une véritable mutation dans la conception
juridique: loin de constituer le simple sujet du droit,
l'individu apparaît comme détenteur d'un droit naturel,
antérieur à la fondation de la société et indépendant de
toute religion révélée. Obéir au dictamen de sa
conscience devient pour lui un droit imprescriptible. Le
manichéisme est alors facile: ou bien on ne voit dans la
lutte pour la liberté de religion qu'une entreprise pour
saper les fondements de la société et de la monarchie
absolue, ou bien on érige la liberté de religion et de
pensée en droits naturels et sacrés, fondements des
seules sociétés dignes de ce nom. D'un côté, la barbarie
d'un pouvoir crispé sur lui-même et contraint de sévir,
engendre le dégoût de l'homme éclairé; de l'autre, au
contraire, la «rationalité» de la tolérance force
l'adhésion. C'est ce qu'on appelle «être pris entre
l'arbre et l'écorce». Telle est la faiblesse du genre
humain, et telle est sa perversité.
Rappelons que
tolérance et intolérance ne s'opposent pas dans le
simple monde de la logique et selon le principe du tiers
exclu qui y prévaut. Bien au contraire, leur lutte n'est
concevable que dans un univers conçu comme un jeu de
forces concurrentielles: il faut ici utiliser la notion
de «grandeur négative» généralisée par Kant en 1763 et
poser que tolérance et intolérance forment un couple
antagoniste, de la même manière que nombre positif et
nombre négatif. La tolérance ne possède aucune
excellence en soi et ne constitue pas d'impératif
catégorique, puisque, bien qu'elle fasse montre
d'excellence dans un grand nombre de cas, son champ
d'exercice se trouve pourtant restreint: on ne saurait
faire l'économie de son objet. Aussi bien les raisons
majeures qui expliquent notre difficulté d'approche
tiennent-elles d'abord à des faits. D'une part, on a
beau reculer les limites de l'intolérance, l'existence
de l'intolérable demeure comme telle impossible à
supprimer: on ne saurait déclarer avant toute expérience
qu'il faut l'endurer; d'autre part, l'intolérable revêt
des formes si différentes selon les individus et les
civilisations, les lieux et les époques, que toute
définition a priori, certes indispensable d'un point de
vue spéculatif, présente sur le terrain un aspect
dérisoire. Pire, le recours à un idéal de tolérance
universelle peut apparaître comme une ingérence
illégitime. Aussitôt prônée, «La Tolérance», malgré les
majuscules qui marquent en apparence sa supposée
excellence intemporelle, devient une forme de tolérance
parmi d'autres possibles, un type d'exigence dans le
champ des exigences. Pour nous résumer, la difficulté
est de rester vigilants sur trois fronts: la lutte
contre une intolérance radicale, l'identification de
l'intolérable et le démasquage de la fausse tolérance,
c'est-à-dire de l'intolérante tolérance ou de la
tolérance qui ne comprend pas ses propres limites.
Est-ce grâce à ce qu'on pourrait appeler une «véritable
tolérance» que nous serions le mieux en mesure de
combattre dans chacun de ces trois domaines ? À chacun
sans doute son vocabulaire. Pour ma part, les
retournements de la tolérance dans l'intolérance
m'apparaissent si dangereux et la tolérance me semble
tellement peu une loi de la nature que je me défie de
pareille arme. Après tout, le meilleur de la tolérance
n'est-il pas dans le discernement de la prudence et dans
l'élan que la charité et l'amour lui inspirent ?
Mieux donc la sagesse de Dieu que la tolérance de
l'homme: «Pour faire connaître
la sagesse et l'instruction, pour faire comprendre les
discours d'intelligence; Pour faire recevoir une
instruction de raison, de justice, de jugement, et
d'équité; Pour donner du discernement aux simples, de la
connaissance et de la réflexion au jeune homme. Le sage
écoutera et deviendra plus instruit, et l'homme
intelligent acquerra de sages conseils, Afin d'entendre
les sentences et les énigmes, les paroles des sages, et
leurs discours profonds. La crainte de L’ADMIRABLE est
le commencement de la connaissance; mais les fous
méprisent la sagesse et l'instruction.» (Proverbes
1:2-7). Mais encore faut-il reconnaître
l'existence d'un seul vrai Dieu qui est le Souverain
absolu sur toutes choses, ce qui est intolérable aux
yeux de la tolérance.
LA TOLÉRANCE DE LA CONTREFAÇON CONCURRENTIELLE
La tolérance –
selon une Déclaration de l'Unesco de 1995 – est
«le
respect, l'acceptation et l'appréciation de la richesse
et de la diversité des cultures de notre monde, de nos
modes d'expression et de nos manières d'exprimer notre
qualité d'êtres humains. Elle est encouragée par la
connaissance, l'ouverture d'esprit, la communication et
la liberté de pensée, de conscience et de croyance. […]
La pratique de la tolérance signifie que chacun a «le
libre choix» de ses convictions et accepte que l'autre
jouisse de la même liberté. Elle signifie l'acceptation
du fait que les êtres humains, qui se caractérisent
naturellement par la diversité de leur aspect physique,
de leur situation, de leur mode d'expression, de leurs
comportements et de leurs valeurs, ont le droit de vivre
en paix et d'être tels qu'ils sont. Elle signifie
également que nul ne doit imposer ses opinions à autrui.».
Soulignons que cette définition subtile et raffinée est
une attaque contre la Souveraineté de Dieu, et une
agression contre la vérité révélée dans le
Saintes-Écritures. Elle est un concept purement humain,
mondain, et charnel conçu pour préserver la dignité de
l'homme dans sa déclaration révolutionnaire
d'indépendance contre Dieu et sa Vérité. Au lieu
d'enseigner la prévoyance ou sagesse de Dieu, cette
définition enseigne la sagesse de l'homme dans sa
prétendue expertise sociale de ses raisonnements
séditieux et subversifs, car la vérité est un scandale
et une folie pour eux (1 Cor. 1:19-24). Ils érigent
ainsi l'idole d'une tolérance factice qui provient des
artifices de l'intelligence et qui ne détient aucune
vraisemblance, sauf en apparence.
Aussi, dans cet
aspect d'une fausse liberté, on a élaboré la notion
hypothétique que
notre propre liberté ne peut interférer avec la liberté
individuelle des autres – une ancienne maxime ne
dit-elle pas que la liberté de chacun s'arrête là où
commence celle des autres. On comprend facilement
pourquoi la notion de tolérance s'articule étroitement
avec celle d'une supposée liberté de l'homme qui n'est
qu'une fabulation de la nature humaine déchue. Or
l'homme est-il réellement libre, sa liberté n'est-elle
pas une illusion de son esprit qui est dans une
recherche constante d'indépendance de Dieu et de la
vérité afin de s'établir maître de son destin ? Or l'amour du
prochain qui est l'un des thèmes majeurs de l'enseignement
du christianisme contrefait, n'est-il pas plutôt de la
prostitution spirituelle que l'on retrouve dans les
bordels ecclésiastiques ! La tolérance ne fait donc pas partie des vertus
caractérisant le chrétien comme le prétendent les
réprouvés.
Soulignons ce
que dit Paul Wells, pseudo-chrétien et professeur à
la Faculté libre de théologie réformée d'Aix-en-Provence,
qui a vendu son âme à l'idole de l'intellectualisme et a
plié le genou devant l'hérésie du libre-choix:
«Dieu est intolérant vis-à-vis de la méchanceté, du
péché, du mal, de tout ce qui s'oppose à sa sainteté et
à sa justice […] Cependant, la foi chrétienne ne nous
recommande pas d'avoir cette attitude vis-à-vis des
personnes»... «Si Dieu n’est pas tolérant, par contre,
il supporte patiemment – il est vrai, temporairement –
le mal résultant du mauvais choix de ses créatures
moralement libres. En effet, Dieu est patient… toutefois,
il est en dehors de notre temps (Psaume 90.4) ! S'il
semble retarder son jugement, c'est pour qu'un maximum
de ses créatures puissent justement faire le bon choix:
«Le Seigneur n'est pas en retard pour accomplir sa
promesse, comme certains se l'imaginent, il est
seulement très patient à votre égard, car il ne veut pas
qu'un seul périsse: il voudrait, au contraire, que tous
parviennent à la repentance et à la conversion » (2
Pierre 3.9, Parole vivante par Alfred Kuen).». Qu'un
Réformé dise que «nous ne devons pas avoir une attitude
intolérante face à la méchanceté, au péché, au mal, et à
tout ce qui s'oppose à sainteté et à la justice divine»,
est le comble des abominations. Non satisfait de cette
infamie monstrueuse, ce chrétien imposteur et faux
Réformé, déclare que les hommes sont «des créatures
moralement libre» lorsqu'ils sont complètement déchus et
mort spirituellement, approuvant ainsi la notion
aberrante qu'ils doivent faire «un bon choix» pour être
moralement juste, sombrant donc dans l'hérésie de
l'arminianisme qui rejette la corruption totale de la
nature humaine et s'oppose à souveraineté absolue du
Dieu Tout-puissant. Si cela est du christianisme ont
peut très bien s'en passé, mais il s'agit ici d'un
christianisme qui n'est qu'une fraude spirituelle, une
supercherie conçue pour séduire les crédules, les
cancres et les zigotos, un christianisme contrefait et
concurrentiel qui doit être rejeté et condamné.
On veut nous
faire croire que «le
chapitre 14 notamment de l'épître de Paul aux Romains
abonde de préceptes de tolérance et de respect de
l'autre», mais cela est faux, on veut nous bourrer le
crâne avec des extrapolations théoriques, des déductions
issues de spéculations qui font dire à la Bible ce
qu'elle ne dit pas. L'enseignement de Paul dans ce
chapitre se rapporte à la prévoyance de la souveraineté
de Dieu dans la vie de ses élus, et non à une tolérance
mondaine imaginaire qui glorifie l'homme dans ses choix
d'agir envers les autres: «En
effet, aucun de nous ne vit pour soi-même, et aucun de
nous ne meurt pour soi-même. Si nous vivons, nous vivons
pour L’ADMIRABLE; et si nous mourons, nous mourons pour
L’ADMIRABLE; soit donc que nous vivions, soit que nous
mourions, nous sommes à L’ADMIRABLE.» (Rom. 14:8,9).
On y trouve que les premiers disciples, tous des juifs
sous la loi, ne doivent pas juger un frère (v.10), et
non pas qu'ils doivent tolérer un frère ou le respecter.
Ils doivent s'en remettre à Christ pour toutes choses
dans leur vie, et non à une théorie farfelue et insensée
qui va jusqu'à tordre le sens des Saintes-Écritures.
L'apôtre Paul leur enseigne la foi en un Dieu Souverain
et Tout-puissant qui dirige les pas de ses fidèles Par
la Sainte Présence de Christ en ses élus. C'est la même
chose partout dans la Bible où elle nous parle de porter
un jugement contre une autre personne. Nous ne sommes
pas interdit de juger, mais si nous jugeons nous devons
le faire avec justice et équité, car nous serons jugés
de la même manière que nous jugeons un autre. Juger est
simplement évaluer une situation; une chose; ou encore
le caractère, les paroles ou le comportement d'une
personne; mais une telle évaluation doit toujours se
faire à la lumière de la vérité en Christ qui est le
Seul Juge sur toutes choses. Si nous jugeons selon une
théorie charnelle comme celle de la tolérance, nous en
récolteront des conséquences qui ne seront pas trop
plaisantes en vue de notre rectification. Nous sommes en
fait demander de juger ceux de l'intérieur, c'est à dire
ceux qui se disent chrétiens (1 Cor. 6:2,3), car le
jugement commence par la maison de Dieu (1 Pi. 4:17).
Nous jugeons donc la doctrine de la tolérance de
sédition et de corruption.
La tolérance de
la contrefaçon concurrentielle qui provient du
christianisme contrefait moderne et qui trouve sa place
dans le monde séculier, ne doit être toléré en aucune
façon par les chrétiens authentiques. Nous ne sommes pas
appelé à marcher par les philosophies humaines, mais par
l'Esprit de Dieu qui conduit chacun de nos pas. Si un
chrétien marche réellement par la foi de Christ, son
attitude et sa conduite seront dirigées par la Sainte
Présence de Christ qui habite en lui. La tolérance est
une doctrine humaniste, un principe antichrétien, elle
est l'attitude des lâches, des traîtres, et des tièdes,
la couverture des faux chrétiens, et l'idole du monde
moderne pour qui il n'y a aucune vérité absolue. La
Parole de Dieu dit clairement de ne pas s'asseoir au
banc des moqueurs (Psm. 1:1), pourtant des foules
immenses de gens qui se disent chrétiens se moquent
littéralement de la vérité et plient le genou aux
principes du monde. Mais la Bible dit que celui qui veut
être l'ami du monde se fait ennemi de Dieu. De grandes
surprises attendent ces gens au jugement dernier.
LA RÉSISTANCE COURAGEUSE CONTRE LA TOLÉRANCE
La Bible nous
dit: «Soumettez-vous donc à Dieu;
résistez au diable, et il fuira loin de vous.» (Jac.
4:7), mais selon les adeptes de la tolérance
c'est complètement le contraire, il ne faudrait pas
résistez au Diable mais le tolérer, le respecter,
l'aimer, et lui accorder en partie égale tous les droits
dont jouissent les citoyens sous une démoncratie:
liberté de conscience, d'expression, et de religion, et
le libre-choix de ses convictions, et toutes les
adulations qui lui reviennent. Qui ne peut voir
l'absurdité dans tout cela. Dans la tolérance tous sont
égaux, Dieu, Diable, démons, hommes, il n'y a pas
d'antagonistes ni de résistance possible. On se retrouve
dans le collectif fictif des Borgs à la Strar Treck qui
nous disent: «Vous serez tous assimilés, toute
résistance est futile.». N'est-ce pas exactement cela
qui se produit de nos jours avec le concept de la
tolérance moderne qui est imposé à tous ? Il est
interdit de résister à la tolérance sans subir des
sanctions juridiques et pénales, car l'intolérance
envers la tolérance n'est pas tolérée. Le Diable a donc
libre cours parmi les hommes pour agir impunément, en
d'autres mots «Satan a été relâché
de sa prison» pour un court temps (Apoc.
20:3,7,8). La tolérance est la clé utilisée pour ouvrir
le puits de l'abîme et déchaîner la malédiction sur le
monde entier. Il s'agit d'un déroulement avant-gardiste
de récrimination en vue du jugement dernier qui suivra
immédiatement après le grand dénouement pour la
condamnation des injustes, c'est à dire de toute la race
humaine, sauf les élus qui ont déjà obtenu la victoire
sur l'ennemi: «Ils l'ont vaincu
par le sang de l'Agneau, et par la Parole à laquelle ils
ont rendu témoignage, et ils n'ont point préféré leur
vie à la mort.» (Apoc. 12:11). Voila le secret de
la résistance et de la victoire contre la tolérance pour
ceux qui ont été choisis en Christ depuis avant la
fondation du monde. Le témoignage de la vérité est
interdit dans un monde où règne la tolérance, mais cela
n'arrêtera pas les chrétiens authentiques de la
proclamer par tous les moyens possibles. Mais les tièdes
et les lâches se récuseront, ils refuseront en se
déclarant incompétent sur le sujet plutôt que d'assumer
leur responsabilité, et c'est exactement ce que nous
voyons de nos jours au sein du christianisme contrefait
moderne.
Nous vivons dans
un monde où l'on parle de plus en plus de tolérance sans
trop bien savoir jusqu'où elle peut conduire ceux et
celles qui veulent marcher sur sa route. En tant que
chrétiens, rachetés par le précieux sang de Christ
d'après le décret d'élection, qu'en est-il de la
tolérance par rapport à la Parole de Dieu? Comment
comprend-il la tolérance? Si nous nous arrêtons à ce mot
et à ce que la Bible en dit, nous allons être déçus car
il n'est pas employé dans la majorité des bibles de
langue française !
L'intolérance de
Dieu, qui doit aussi être celle du chrétien, est un
garde-fou pour notre sécurité ! Gardez la précieusement,
ne laissez jamais personne vous l'enlever, soit par la
ruse ou par la force, combattez pour jusqu'à votre
dernier souffle. Si Dieu ne parle pas de tolérance dans
le sens moderne du terme, par contre les Écritures
emploient un autre mot qui est beaucoup plus précis:
SUPPORTER dont le sens qui provient de la prévoyance est
quand même assez différent. Tolérer et supporter sont
deux choses complètement différentes, il faut faire
attention pour ne jamais mélanger ces deux termes. On
peut supporter une personne faible dans la foi, mais
cela ne signifie aucunement que nous la tolérons dans le
sens moderne du terme qui démontre de l'indifférence
envers autrui du temps qu'elle n'est pas intolérante
envers son indifférence, car à ce moment la tolérance
devient de l'intolérance cruelle et sadique sans aucune
pitié ni compassion. La prévoyance de Dieu dans son
support pour les siens dépasse de loin la tolérance
indifférente du monde, et cette prévoyance demeure dans
le cœur de tous ses élus par la Saint Présence de Christ
en eux.
Le Seigneur nous
supporte de la même façon que nous pouvons supporter nos
enfants lorsqu'ils sont désagréables. Par contre il ne
saurait supporter que nous vivions dans le péché comme
nous ne pourrions supporter que nos enfants vivent
continuellement dans le désordre. Ainsi nous sommes à
même de devenir intransigeants dans certaines
situations..., cela pour le bien de nos enfants !
En considérant
le premier commandement que l'Admirable a donné à son
peuple «Tu n'auras pas d'autres
dieux devant ma face.» (Exode 20:3), nous sommes
à même de constater que, dans le domaine de la foi, Dieu
n'accepte pas que le cœur de l'homme se tourne vers
d'autres divinités, comme les idoles de la tolérance et
et du libre-choix qui ont été érigées comme des dieux
dans notre monde corrompu. Étant le seul Dieu, c'est
pour notre bien qu'il ne supporte pas que ceux de son
peuple, ceux qu'il a délivrés de l'esclavage du péché,
se mettent sous la coupe de ces démons d'une société
dépravée. Sachons que si ces derniers peuvent manifester
quelques pouvoirs, c'est parce qu'ils se font par la
puissance de la nature humaine déchue dans sa rébellion
contre Dieu et la vérité ! Il nous faut résister
courageusement contre les faux dieux de la tolérance et
du libre-choix.
Sommes-nous
reconnaissants de ce qu'il a fait pour nous rencontrer
et se révéler à nous afin que nous ne mettions plus
notre confiance dans des choses vaines ? Est-ce vraiment
exagéré de tenir fermement à notre Dieu, le Seigneur
Jésus, sans faire de compromis? N'oublions pas qu'il
nous a préparé une place dans son royaume pour
l'éternité ! Lorsque le Seigneur Jésus déclare:
«JE SUIS le Chemin, la Vérité, et
la Vie. Nul ne vient au Père que par moi.» (Jean 14:6).
Pesons bien chaque mot prononcé par le Seigneur:
- JE SUIS
est le nom même de Dieu qui se révéla à Moïse, nous
indiquant que JÉSUS est le Dieu Suprême et
Tout-Puissant. Dans son incarnation comme Fils, il est
le Père Éternel manifesté dans la chair, l'enveloppe
visible du Père invisible qui demeure en Lui comme
nature divine.
- le
Chemin: Il est la voie par excellence qui nous est
donnée pour parvenir à la gloire éternelle. C'est un
chemin exclusif réservé à ceux qui sont appelé à la
grâce du salut dans le Royaume éternel du Dieu Vivant.
Ce chemin est absolu, intolérant dans ses sentiments ou
ses opinions, et donc contraire à la tolérance moderne
qui propose plusieurs chemins. Si nous avons bien
compris le message, nous avons le droit d'appuyer ce
qu'il a dit et d'affirmer haut et fort, qu'il n'y a pas
d'autres chemins. Qu'importe si nous sommes catalogués
par les pécheurs d'intolérants, voire même de sectaires
!
- la Vérité:
Il est la seule Vérité dont l'authenticité est sans
question, elle est l'exactitude de son autorité. La
vérité n'est pas relative comme le veulent les disciples
de la tolérance dans laquelle chaque homme est libre
d'exprimer sa propre vérité, il n'y a pas plusieurs
vérités mais UNE SEULE. Aussi les opinions que s'en font
ceux du christianisme contrefait moderne,
particulièrement ceux des sectes dites évangéliques, ne
sont pas la vérité mais des jugements ou évaluations
personnels que l'on porte sur une question, qui
n'implique pas que ce jugement ou évaluation soit
obligatoirement juste ou vrai, puisque fondé sur des
suppositions ou déductions hypothétiques fictives
servant de base à un raisonnement, à une argumentation,
à une démonstration. Les opinions sont simplement des
conjectures présomptueuses qui font dire à la Bible ce
qu'elle ne dit pas explicitement. Elles ne sont que des
approximations subtiles de la vérité qu'une personne se
réclame pour se donner quelque valeur ou importance aux
yeux des crédules et des ignorants.
- la
Vie: Jésus est Lui-même la Vie, non une vie
terrestre et charnelle, mais la Vie d'une existence
éternelle d'une perfection divine et sublime sans fin.
Cette Vie qui est Sa Vie, est notre nouvelle vie que
nous avons par sa Sainte Présence qui habite le cœur de
ses élus seuls comme prémices de la gloire à venir
lorsque nous serons transformés en son image lors de sa
dernière apparition en ce monde.
- Nul ne
vient au Père que par moi: Aucun ne peut parvenir à
la vérité par ses propres moyes, ses choix ou décisions
personnelles, ses efforts ou ses œuvres, sa persistance
ou persévérance, ni par son obéissance. On entre en
communion avec le Dieu Vivant seulement à travers le
Seigneur Jésus, car Il est Lui-même Dieu manifesté dans
la chair. Nul ne peut venir de lui-même pour obtenir la
vie éternelle, celui qui vient le fait parce qu'il est
attiré irrésistiblement, tout comme Lazare fut attiré à
sortir de la tombe par la puissance de l'appel du
Seigneur Jésus.
Nous devons être
constamment sur nos gardes, car le monde religieux donne
la main aux païens et politiciens pour élever une tour
de Babel œcuménique; une tour qui embrassera aussi les
doctrines n'ayant rien à voir avec le christianisme
authentique. Comme quoi l'œcuménisme ne saurait se
satisfaire d'unir tout le christianisme indépendamment
des points de doctrine différents, il lui faut aussi
préparer une religion mondiale acceptable pour tous ceux
qui n'auront pas aimé la parole de Dieu. Cette religion
humaniste est celle de la tolérance et du libre-choix
dans laquelle le monde se trouve présentement.
Quand on
considère l'instruction qui est donnée à nos enfants
dans les établissements scolaires, établissements où on
les encourage, petit à petit, à être tolérants et à
accepter les autres religions comme étant de même valeur
que la foi que nous pratiquons, ne devons-nous pas
défendre le trésor que Dieu nous a donné? S'il y a
toujours eu conflit entre la vérité et le mensonge, ce
n'est pas une raison pour suivre le mouvement et
tolérer, comme la majorité, que la foi chrétienne soit
mise au rang d'une banale religion qui n'aurait rien de
plus que les autres ! Le Seigneur, par la bouche de
l'apôtre Paul, nous enjoint d'agir différemment que le
monde: «Et ne vous accommodez
point au présent siècle, mais soyez transformés par la
reconsidération de votre compréhension, afin que vous
discerniez que la volonté de L’ESPRIT DES VIVANTS est
gracieuse, recevable et pondérée.» (Rom. 12:2; Bible de
Machaira 2016). Ces bases sont clairement
établies et ne supportent pas les réformes d'hommes
religieux et politiciens qui n'obéissent pas à
l'Évangile de notre Seigneur Jésus-Christ (1 Thes.
1:6-9). Les paroles de notre Dieu sont puissantes et
personne ne peut influencer le Seigneur pour qu'il en
change le sens afin qu'il se mette au diapason d'hommes
pécheurs dans leurs rêves d'une société utopique
multiculturelle.
Il est temps de
le proclamer et de réaffirmer la souveraineté absolue du
seul Dieu et Père, le Seigneur Jésus-Christ, que c'est
seulement par lui que nous pouvons obtenir le pardon de
nos péchés et l'assurance de la vie éternelle, et que
tout le reste fait partie des faux dieux qui ont
TOUJOURS été condamnés par le Seigneur à toutes les
époques. L'intolérance de Dieu devrait nous mettre à
l'aise en comprenant qu'en suivant les voies qu'il a
tracées depuis l'appel d'Abraham, nous ne nous égarerons
jamais sur des routes secondaires pas plus que nous
serons noyés dans la masse de ceux qui foncent sur les
autoroutes de la perdition !
Le monde nous
propose la tolérance, une tolérance qui gomme les
différences afin d'établir un règne de paix «sans Dieu»,
et que vienne enfin le temps où tous les hommes seront
frères marchant sous la bannière d'un amour charnel ou
sentimental qui n'a aucun rapport avec celui offert par
Dieu. Cet amour de prostitution sociale
politico-religieuse d'une tolérance universelle est une
abomination aux yeux de Dieu. La tolérance que le monde
propose conduit immanquablement à faire ami-ami avec le
péché et la corruption. Il suffit de se souvenir des
«maisons de tolérance» qui autrefois hébergeaient les
prostituées et ceux qui avaient commerce avec elles.
Depuis cette tolérance est descendue sur les trottoirs
où ces «belles de la nuit» ont les papiers officiels
pour mener à la perdition, ceux qui s'approchent d'elles
dans le but de satisfaire leur passion animale ! Depuis,
la décadence est allée encore bien plus loin,
l'actualité est là pour nous montrer que nos pays n'ont
plus rien à envier à Sodome et Gomorrhe, villes qui
furent détruites en raison de l'immoralité qui s'y
pratiquait.
Sans être
tolérant, Dieu a néanmoins manifesté son indulgence et
sa bienveillance envers nous qui sommes au bénéfice de
la grâce souveraine et qui le sommes toujours, nous
pouvons comprendre l'indulgence de Dieu qui ne nous a
pas punis selon nos fautes; pensons bien que s'il avait
été tolérant, nous serions encore dans notre péché. A
notre tour nous pouvons aussi manifester de l'indulgence
vis-à-vis des pécheurs, sans pour autant les encourager
par notre silence à rester dans l'état où ils se
trouvent, et sans négliger que pour l'État tolérant cela
est de la propagation intolérable dans une société
moderne et donc passible de peines judiciaires.
Sachons être
prévoyant et rester fermes dans notre foi malgré les
attaques incessantes de l'ennemi qui veut encore et
toujours anéantir ceux et celles qui veulent faire la
volonté du Seigneur notre Dieu, Jésus-Christ.
La complaisance
et les compromis avec la vérité sont les portes ouvertes
aux mensonges et aux fausses doctrines, aux hérésies de
toutes sortes qui conduisent notre monde et nos
dirigeants dans des systèmes de pensée et de décision
aberrants qui vont à l'encontre des intérêts de l'être
humain et prônent la culture de la mort.
Nous pouvons
donc nous associer à ce cris de la dernière grande
guerre:
VIVE LA
RÉSISTANCE
A Christ seul
soit la Gloire
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