Page 450 - LE MANUEL DE LA BIBLE

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(Exode, XXIII, 20, 21), et qui a réclamé les hommages de Josué (Josué, V, 15;
VI, 2).
Exode, VII, 1. Ton prophète ou orateur, celui qui prend la parole. Prophétiser
signifie, dans le langage de l'Ecriture, annoncer l'avenir, et aussi instruire ou
parler en public (voyez Tite, I, 12. Actes, .XIII, 1. 1 Cor., XI, 4, 5; XIV, 1.
Ephés., Il, 20).
Exode, VIII. Les dix plaies ont toutes leur signification, elles prouvent la
puissance de Dieu et le néant de l'idolâtrie.
Le Nil, objet de vénération, est changé en sang, objet d'horreur.
La grenouille adorée devient une plaie publique.
Les poux, que les Egyptiens regardaient comme si impurs que c'était une
profanation d'entrer dans un temple sans en être nettoyé, couvrent le pays
comme de la poussière.
Des insectes (Zebub) que les Egyptiens adoraient deviennent un supplice.
Le bétail, également adoré, tombe mort sous les yeux de ses adorateurs.
Les cendres, que les prêtres jetaient au vent en signe de bénédiction,
amènent partout des ulcères.
Isis et Osiris, les dieux de l'eau et du feu, sont incapables de préserver
l'Egypte, même en une saison où les orages sont inconnus, de la grêle et de la
foudre.
Isis et Sérapis passaient pour protecteurs du pays contre le fléau des
sauterelles. Le vent d'ouest pouvait en amener; mais le vent d'est n'était pas à
redouter, la mer Rouge servant de barrière de ce côté. Néanmoins, les faux
dieux sont impuissants, et le vent d'est qu'on respecte fait monter les
sauterelles sur tout le pays d'Egypte.
Les armées célestes, objets du culte égyptien, sont placées sous le contrôle
de la volonté de Dieu.