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ème adar.
de Purim
ou des
sorts.
Le 25
. -
Lév., I.
Ésaïe,
XLIII, 21.
On voit par ce tableau que les saisons de la Palestine correspondent aux
nôtres, et que les plus grandes chaleurs sont dans les mois de juillet et d'août,
les plus grands froids en janvier. Les semailles se font en automne, et la
moisson commence au printemps et dure jusque vers la fin de l'été. - Les pluies
commencent avec les équinoxes: en automne, les pluies de la première saison
destinées à féconder les semailles; au printemps, celles de la dernière saison
pour emplir et grossir les épis. L'une et l'autre viennent ordinairement de
l'ouest (Luc, XII, 54), et sont apportées par les vents de la Méditerranée. En été
et pendant la moisson, les pluies sont fort rares, ce qui explique la surprise du
peuple, racontée 1 Sam., XII, 17. Les Israélites traversèrent le Jourdain au
mois d'avril, quand les rivières sont grossies par la fonte des neiges et les
pluies de l'hiver; ce ne fut donc que d'une manière miraculeuse, et non point
par quelque sécheresse naturelle, que put s'effectuer ce passage (Josué, III).
Les dates données dans l'Ecriture se rapportent souvent d'une manière
générale, soit aux saisons ou à leurs productions (2 Sam., XXI, 9. Nomb., XIII,
20), soit aux fêtes religieuses (Jean, X, 22, et ailleurs). On a cru pouvoir, par la
citation que fait saint Luc, IV, 17, du passage Esaïe, LXI, 1, 2, fixer l'époque de
la visite de notre Seigneur à la synagogue de Nazareth. La lecture de la loi
s'achevait dans les cinquante-deux sabbats de l'année et se faisait d'une
manière régulière, commençant au mois de tisri ou septembre, coutume fondée
sur Néh., VIII, 2. On lisait à la fête des Tabernacles Deut., XXXI, 10, 11. Gen.,
I-VI, et le sabbat auparavant on lisait Deut., XXIX, 10. Esaïe, LXI, 1 à LXIII, 10.