Page 120 - LE MANUEL DE LA BIBLE

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sacrés, il fit de même pour diriger et guider les copistes dans leurs
transcriptions des Originaux, et veilla même sur leurs traductions. Ainsi nous
dit A.R. Kayayan, directeur de "Perspectives Réformées",
(Révélation et
Connaissance du Salut)
:
"Nous ne pouvons pas concevoir un Dieu qui, ayant
achevé son œuvre, s'en désintéresserait définitivement. Dieu continu à agir dans
le monde pour préserver son œuvre. Cette action divine s'appelle la Providence"
.
Nous avons cette promesse du Dieu Tout-Puissant qui est la source
même de sa Parole Vivante:
"...Les paroles que je vous dis sont esprit et
vie"; "Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point"; "... il
n'est pas possible que la Parole de Dieu soit anéantie" (Jean 6:63; Mat. 24:35;
Rom. 9:6)
.
Dieu serait-il menteur, ne serait-il pas capable de préserver l'intégralité et la
pureté de sa Parole perpétuellement inspirée, comme prétendent les apostats
de la Critique Textuelle Néologique de Westcott et Hort ? Loin de là !
Avons-
nous réellement besoin de tels gens, qui ne sont même pas chrétiens,
pour nous dire qu’elle est la Parole de Dieu que nous devons croire,
surtout du fait que le salut de notre âme en dépend ?
"Car quoi! si
quelques-uns d'entre eux n'ont pas cru, leur incrédulité anéantira-t-elle la
fidélité de Dieu? Nullement. Mais que Dieu soit reconnu véritable, et tout
homme menteur" (Rom. 3:2,3; Version Ostervald, édition 1885)
.
La Préservation Providentielle est donc l'œuvre continue de Dieu par laquelle il
maintient sa Parole pure et intégrale à travers les siècles. Il coopéra avec les
copistes et les traducteurs de son Texte Authentique et les aida dans leurs
transcriptions et leurs traductions, tout en acceptant leurs faiblesses et la
flexibilité du langage humain dans ses différentes formes d'expressions.
La
Préservation Providentielle des Écritures implique donc qu'il existe des
causes secondaires: fautes de grammaire ou indiscrétions des copistes et
des traducteurs, dus à la méthode d'écriture primitive qui ne permettait