Page 224 - Les Jesuites - espions et assassins du Vatican

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La plupart, déformés par la formation qu’ils ont
reçue, sont incapables de percevoir ces abus
institutionnels, encore moins d’en attribuer la
cause à leur situation. Lorsqu’ils abandonnent
l’Opus Dei, parce qu’ils n’en peuvent plus, ils
ressentent plutôt l’impression de trahir Dieu car
persévérer dans l’Œuvre, c’est être fidèle à Dieu.
Ceux qui s’en vont sont généralement considérés
comme des traîtres. On leur interdit tout travail
en rapport avec l’institution de près ou de loin,
ils ne peuvent plus entrer dans un centre de
l’Opus Dei, car ils pourraient représenter une
cause de scandale.
On traite sévèrement ces dissidents qui
pourraient ternir l’image irréprochable de
l’Œuvre. Ils sont discrédités devant les autorités
de l’Église et les membres de l’Opus Dei, ils sont
l’objet de calomnies et de médisances à leur
insu, donc sans pouvoir se défendre. De très
nombreux témoignages le prouvent.
Ne nous étendons pas davantage, nous avons
été suffisamment clairs pour donner au lecteur