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privilège (qui se matérialise parfois par des
détails) d’appartenir à la tête, avec le respect qui
leur est du. Ils ont soif de pouvoir, ils ont tourné
le dos à la vérité, ils exaltent l’institution et
répercutent les consignes et les mensonges du
parti, ils savent pertinemment que leur conduite
est absurde, mais ils assument leur rôle.
Tels
des cadavres, ils accomplissent froidement la
mission juste ou injuste de ceux qui
gouvernent
. Leur seule excuse: l’obéissance.
La souffrance engendrée par l’aliénation des
individus dans l’Opus Dei est un problème
extrêmement grave qui touche l’Église et la
société civile. Le nombre de victimes s’élève
aujourd’hui à plusieurs dizaines de milliers de
personnes. Et cette affaire est d’autant plus
grave, que ces pratiques immorales sont tout à
fait légalisées puisqu’elles constituent l’esprit
d’une organisation approuvée par l’Église.
Préjudices sur la vie spirituelle des membres
Les directeurs se substituent à Dieu dans la vie
spirituelle des membres. Leur capacité à décider