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existentiel
. Perte de toute relation profonde
avec la réalité économique, professionnelle,
sociale, affective… du monde, qui finit par
engendrer une longue et immense souffrance
complexe à définir chez un individu fidèle à sa
conscience. Ce qui explique le grand nombre de
maladies mentales de type émotionnel affectant
plus de la moitié des membres numéraires:
dépression, anxiété, peur, phobies, obsessions,
dépréciation de soi, marginalisation, suicide,
épuisement
chronique,
perte
d’identité,
désespoir total, perte de repères.
Mais nous avons constaté des dégâts encore
plus dévastateurs: ces nombreux membres de
l’Opus Dei, parfaitement modelés sur les
exigences de l’institution, annihilant leur
conscience par obéissance. Rien n’affecte leur
psychologie, leurs émotions. Ils souffrent d’un
mal plus subtil et plus profond, ils sont devenus
des robots fanatisés,
des machines à tuer
efficaces, des assassins habiles
. Ils ont perdu
toute personnalité, toute capacité à ressentir et
à décider par eux-mêmes: ils jouissent du